Dans le but d’aider les agriculteurs de son pays à accéder aux consommateurs et aux entreprises, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure.
CartAgro est une place de marché virtuel développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux agriculteurs de vendre leur production en ligne à des entreprises ou des particuliers. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2017 par Idris Adeshina.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. L’utilisateur, qu’il soit agriculteur, particulier ou représentant d’une entreprise, devra se créer un compte après téléchargement. Il suivra le processus pour finaliser la création de compte en renseignant les informations demandées.
« Nous sommes convaincus qu'en mettant la technologie entre les mains des agriculteurs, nous pouvons leur donner les moyens d'optimiser leur production, d'améliorer leurs moyens de subsistance et de prendre des décisions éclairées qui profiteront à leurs entreprises et à l'ensemble de l'écosystème agricole », indique la start-up.
Les consommateurs pourront accéder à des produits frais tels que des légumes, des fruits ou encore des produits d’épicerie. Pour faciliter les opérations sur la plateforme, CartAgro embarque, outre la place de marché virtuelle, un portefeuille numérique et un système de suivi logistique. La jeune pousse fournit également des informations plus ou moins pertinentes sur le marché agricole pour permettre à toutes les parties de réaliser les meilleures affaires possibles sur la plateforme.
L’agritech est engagée en faveur du développement durable et ce paramètre sous-tend plusieurs décisions prises en son sein. Selon elle, les entreprises ont un rôle essentiel à jouer pour relever les défis mondiaux et pour cela, CartAgro aligne ses actions sur les objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies. Entre autres, la sécurité alimentaire, la bonne santé et le bien-être ou encore la consommation et la production responsables sont des lignes directrices de la firme d’Idris Adeshina.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi:
Au Cameroun, la solution numérique Freshbag approvisionne les villes en produits vivriers frais