Dans un souci de commodité, d’efficacité et de rapidité, la finance mondiale s’est numérisée. Un choix qui a eu un impact bénéfique sur plusieurs secteurs dont le commerce. En Afrique, les professionnels de la finance ont également entamé la mutation. Mais des défis persistent.

Sous le thème « Fintech et commerce : façonner le commerce africain », la cinquième édition du Next Fintech Forum se tiendra à Abidjan, en Côte d’Ivoire, les 16 et 17 novembre. Organisé au Radisson Blu par l’Africa Fintech Forum, l’évènement de deux jours réunira plusieurs experts, entrepreneurs et passionnés de la finance électronique, du commerce, du financement, de la logistique et de bien d’autres secteurs connexes.

Ils discuteront de l’impact de la fintech sur le commerce africain. Ils partageront leurs connaissances, leurs idées et leurs expériences dans l'utilisation des technologies financières pour stimuler la croissance des entreprises, améliorer l'expérience client et renforcer la compétitivité du commerce africain à l'échelle mondiale.

S’exprimant sur les objectifs du Next Fintech Forum, Alex Sea, le président - directeur général d’Africa Fintech Forum, affirme que « les dernières années ont vu l’émergence de nouveaux modèles d’affaires, de technologies révolutionnaires et des expériences client qui dynamisent les secteurs financiers internationaux. La Fintech, un terme faisant référence à l’utilisation de la technologie pour offrir des solutions financières innovantes, est en plein essor ».

« Un secteur attractif et dynamique qui a besoin d’être développé et structuré, particulièrement en Afrique francophone. Conscients du gap qui existe entre un secteur dynamique en pleine croissance et des structures locales non outillées, qui par conséquent ne peuvent pas profiter pleinement du potentiel qu’offre la fintech, nous voulons inverser la donne », soutient-il.

Au cours des cinq dernières années, la fintech est le secteur qui a le plus suscité l’intérêt des entreprises de capital-risque et des investisseurs providentiel en Afrique. Sur les 6,5 milliards $ mobilisés par les start-up africaines en 2022, en croissance de 8% par rapport à 2021 selon Partech Africa, le secteur de la fintech a mobilisé à lui seul 1,9 milliard $ (29,23% de l’ensemble des fonds).  Mais les fintech n’ont pas véritablement gagné en crédibilité ou fait évoluer suffisamment leurs services pour répondre aux nouveaux besoins des marchés africains.

Dans son rapport « Les limites à l’expansion des fintechs africaines », Idriss Linge, journaliste économique et rédacteur en chef de l’Agence Ecofin, explique que les fintech doivent relever un certain nombre de défi pour espérer prospérer davantage sur le continent : aller au-delà du transfert d’argent, du paiement ou encore du petit crédit.

Avec la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) qui a officiellement démarré ses activités en janvier 2021, de nombreuses opportunités commerciales et financières naissent sur le continent. Des opportunités auxquelles les fintechs pourraient répondre avec efficacité à travers des solutions innovantes qui stimuleront la croissance des entreprises, renforceront la compétitivité du commerce africain à l’échelle mondiale.

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L’Africa Business Club, en partenariat avec la Harvard Business School, a annoncé l’ouverture des candidatures pour le concours New Venture. Les lauréats recevront des chèques d’un montant de 30 000 $ pour le premier, 15 000 $ pour le deuxième et 10 000 $ pour le troisième. Le concours est, entre autres, ouvert aux entrepreneurs africains axés sur le continent et aux start-up en phase de démarrage. La date butoir pour postuler est le mercredi 15 novembre. Cliquez sur ce lien pour plus d’informations.

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Les comités du Prix Galien USA, une distinction créée en hommage au père de la médecine et de la pharmacologie modernes, ont dévoilé le jeudi 26 octobre, lors du Forum Prix Galien USA et du 17e gala annuel des Prix Galien Awards à New York,  les lauréats dans diverses catégories. Dans la catégorie du meilleur incubateur et accélérateur, c’est l’incubateur kényan Villgro Africa, spécialisé dans l’accompagnement des jeunes pousses opérant dans le secteur de la santé, qui remporte la distinction suprême.

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La consommation de l’Internet à haut débit a progressé sur le continent au cours des dix dernières années. Avec la Covid-19 qui a induit de nouveaux usages, le besoin a encore augmenté. Les opérateurs télécoms se mobilisent pour y faire face avec efficacité.

Les présidents directeurs généraux de six grands groupes télécoms présents en Afrique Orange, MTN, Airtel, Vodacom, Axian et Ethio Telecom se sont engagés à développer l’inclusion numérique sur le continent. Le mardi 17 octobre, à Kigali au Rwanda, lors du Mobile World Congress (MWC), ils ont exprimé leur disposition à poursuivre leurs investissements sur le marché télécoms local lors d’un échange avec Paul Kagame, le président de la République du Rwanda, hôte du MWC et par ailleurs président du conseil d’administration de Smart Africa.

Dans un communiqué conjoint, Jérôme Hénique, PDG d’Orange Middle East and Africa, Ralph Mupita, PDG de MTN Group, Segun Ogunsanya, PDG d’Airtel Africa, Shameel Joosub, PDG de Vodacom Group, Frehiwot Tamru, PDG d’Ethio Telecom, et Hassanein Hiridjee, PDG d’Axian Group, ont déclaré : « ensemble, nous croyons passionnément au pouvoir du mobile pour agir comme catalyseur de l’inclusion économique et sociale à travers l’Afrique. Nous invitons ouvertement les autres chefs d’Etat africains à s’engager avec nous dans la recherche de solutions axées sur l’approfondissement de l’inclusion numérique et financière sur le continent au profit de tous les citoyens africains ».

Les groupes télécoms ont déjà à leur niveau identifié les solutions à même de favoriser une couverture totale du continent avec un réseau mobile à haut débit de qualité et des prix d’accès aux services abordables. Mais pour qu’elles se concrétisent, ils ont insisté sur la nécessité d’une implication des gouvernements africains pour une collaboration approfondie.

Les opérateurs télécoms sollicitent des réformes fiscales et politiques. Ils estiment qu’en réduisant le nombre d’impôts sur différents segments (équipements, services, accessoires, téléphones, etc.), leurs charges opérationnelles seront impactés positivement. La baisse de dépenses qui en résultera permettra de renforcer le capital d’investissement pour le développement des infrastructures télécoms à travers le continent, de soutenir la consommation. Le même effet devrait être induit entre autres par le partage d’infrastructures, le roaming national, pour ce qui est de la réforme des politiques réglementaires.

Les groupes télécoms sollicitent aussi un soutien réglementaire pour de nouveaux modèles de financement de l’infrastructure numérique. La Banque mondiale estime qu’il faudra 100 milliards de dollars pour parvenir à une connectivité universelle en Afrique d’ici 2030. Les fonds nécessaires ne peuvent pas provenir uniquement des sociétés télécoms.

Enfin, les infrastructures respectueuses du climat sont des investissements vers lesquels les groupes télécoms désirent davantage se tourner. Au regard de l’impact bénéfique de l’énergie solaire sur les dépenses de fonctionnement et de maintenance des tours télécoms et autres infrastructures, de sa contribution sur l’empreinte carbone des entreprise, les PDG d’Orange, MTN, Airtel, Vodacom, Ethio Telecom et Axian ont également exprimé le besoin de politiques réglementaires concertées qui favorisent l’accès aux solutions vertes.

Pour les 10 dernières années, les opérateurs de téléphonie mobile ont revendiqué un investissement supérieur à 70 milliards de dollars dans la construction d'infrastructures mobiles en Afrique. Ils estiment entre 6 et 8 milliards de dollars la dépense d’investissement annuel en Afrique subsaharienne, soit près de 20 % de leurs revenus. Bien que cette action permette aujourd’hui à près de 85 % de la population africaine d'accéder à la connectivité mobile à haut débit (contre 95 % en moyenne mondiale), plus de 680 millions de personnes demeurent non abonnés aux services haut débit mobile. Soit à cause de la cherté des coûts d’accès, soit à cause de l’inaccessibilité des téléphones adaptés.

Selon les six groupes, l'industrie télécoms contribue actuellement à hauteur 8,1 % au Produit intérieur brut (PIB) de la région subsaharienne. Soit environ 170 milliards de dollars. D’ici 2023, la cible fixée est l’atteinte de 210 milliards de dollars à travers le relèvement du taux d'utilisation d’Internet mobile de 33 % actuel à 50 % en 2030.

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L’Africa Adaptation Acceleration Program, une initiative de la Banque africaine de développement et du Global Center on Adaptation, a officiellement ouvert les candidatures pour la troisième édition du YouthADAPT Challenge.

Le challenge est destiné aux entreprises de plus de deux ans, à forte croissance et détenues par des femmes, qui proposent des solutions innovantes qui favorisent la résolution du changement climatique. Les entrepreneures ont jusqu’au 5 novembre 2023 à 17h GMT pour postuler via l’adresse : https://kcicconsulting.com/YouthADAPT/

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Les candidatures pour le Smart Cities Innovation Programme sont ouvertes jusqu’au 29 octobre

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Invest India, en partenariat avec l’Alliance solaire internationale (ISA), organise une session de pitch le 7 novembre à Nairobi. 20 start-up en phase de démarrage ont été sélectionnées pour l’événement et recevront une subvention de 15 000 $ de l’ISA. Pour participer à l’événement, en présentiel ou en ligne, veuillez contacter l'équipe d'Invest India à l'adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

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Les candidatures au Smart Cities Innovation Programme (SCIP) initié par Westerwelle Startup Haus Kigali en partenariat avec la GIZ, Make IT in Africa, Nairobi Garage et Ambo Venture sont officiellement ouvertes jusqu’au dimanche 29 octobre 2023. Le programme vise à encourager 20 start-up rwandaises ou kényanes proposant des solutions prêtes à l’emploi dans les domaines de la mobilité intelligente, de la logistique ou du commerce électronique.

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Afrique du Sud : la fintech VALR s’associe à Visa pour améliorer ses services financiers

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Les candidatures au IAS Pharma Innovation Challenge 3.0, organisé par l’Impact Africa Summit, sont ouvertes jusqu’au mardi 31 octobre 2023. Les entreprises éligibles sont celles opérant dans les secteurs de la technologie financière, du commerce électronique, de l’éducation, de la fabrication et de l’agriculture en relation avec l’industrie des soins de santé.

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Bénin : la Semaine du Numérique se tiendra du 6 au 10 novembre 2023

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Le mercredi 18 octobre, le ministère du Numérique et de la Digitalisation a annoncé que l’édition 2023 de la Semaine du Numérique (SENUM) se déroulera du 6 au 10 novembre au Palais des congrès de Cotonou. Cette édition aura pour thème les « technologies émergentes pour l'accélération de la transformation numérique des Etats ». 

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Les autorités ougandaises se sont associées au géant technologique chinois Huawei pour l’organisation les mardi 17 et mercredi 18 octobre de la deuxième édition du salon de l’emploi des technologies de l’information. Il s'est déroulé sur le thème « Naviguer dans l'horizon numérique », l’objectif principal est de stimuler l’emploi des jeunes dans le secteur.

« Je soutiens les TIC. L'électronique est une étape importante pour l'humanité, mais l'Afrique doit l'utiliser dans le bon contexte pour construire une économie indépendante, intégrée et autonome », a déclaré Yoweri Museveni, président de l’Ouganda, lors du lancement de l’événement.

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