En janvier 2023, la fintech ghanéenne Zeepay a levé 10 millions $, ce qui a porté à 24,6 millions $ le total des fonds levés depuis son lancement en 2014. Elle veut continuer son expansion sur ses marchés et à capter de nouveaux capitaux.

La fintech ghanéenne Zeepay a réussi un tour de financement d’un montant inconnu auprès de sociétés d’investissements panafricaines telles que Africa50, Oikocredit, Injaro, Verdant Capital Hybrid Fund et I&P. L’annonce a été faite via un communiqué de presse publié le jeudi 4 avril. Les fonds contribueront à renforcer les opérations de Zeepay, en l’occurrence les services d’envois de fonds transfrontaliers et de mobile money, en Afrique et aux Caraïbes.

« Cette levée de fonds nous aidera grandement à achever notre campagne d’expansion dans le reste de l’Afrique. Notre plan à court et moyen terme est d’élargir nos services d’argent mobile à un minimum de dix pays supplémentaires au cours des deux prochaines années, en tirant parti des envois de fonds en partenariat avec MoneyGram, et nous sommes ravis de voir cette vision se concrétiser », a indiqué Andrew Takyi-Appiah, fondateur de la jeune pousse.

Spécialisée dans la gestion du règlement instantané d’envois de fonds vers des portefeuilles d’argent mobile en Afrique et aux Caraïbes pour le compte des principales organisations internationales de transfert d’argent (IMTO), Zeepay a été fondée en 2014. La fintech a déjà levé plus de 24 millions $ pour accélérer sa croissance sur ses marchés, notamment en Afrique et dans les Caraïbes. Elle est présente dans une vingtaine de pays dans le monde et grâce à sa technologie et ses divers partenariats, la fintech permet d'envoyer de l'argent à l'étranger via un portefeuille mobile vers plus de 150 pays en temps réel.

Pour rappel, la technologie financière est le segment le plus attractif du secteur technologique africain pour les investisseurs. En 2023, les jeunes opérant sur ce segment ont levé 852 millions $ et 1,9 milliard $ en 2022, selon les données de Partech Africa, une société d’investissement technologique ayant ses bureaux africains à Dakar (Sénégal) et à Nairobi (Kenya).

Adoni Conrad Quenum

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Ingénieur télécoms de formation, ce tech entrepreneur a switché vers le secteur des assurances après quinze ans de carrière. Avec son application mobile, téléchargée plus d’un millier de fois sur Play Store, il veut faciliter l’accès aux polices d’assurance pour les populations africaines.

Assuraf est une solution insurtech développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet aux utilisateurs d’acheter des polices d’assurance en ligne depuis le confort de leur maison ou de leur bureau. La start-up, basée à Dakar, a été fondée en 2018 par Souleymane Gning (photo, à gauche). Depuis son lancement, elle a déjà capté environ 200 000 $ pour développer sa technologie et soutenir sa croissance.

« Notre laboratoire d'innovation vise des produits disruptifs, des modèles économiques et des couvertures ultra-personnalisées ; et sert de conseiller numérique et d'usine logicielle pour la chaîne de valeur de l'industrie (assureurs, réassureurs, courtiers, utilisateurs finaux, etc.) et l'écosystème de partenaires », a indiqué la jeune pousse sur le réseau social LinkedIn.

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur télécharge l’application et se crée un compte. Il a accès, à partir de ce moment, aux diverses polices d’assurance que propose la jeune pousse sénégalaise. Entre autres, Assuraf propose des assurances auto/moto, habitation, voyage, santé ou encore vie. Il peut même obtenir un devis gratuit en quelques minutes en fournissant les informations nécessaires pour une telle évaluation.

Si le devis est validé, Assuraf permet d’effectuer toutes les procédures en ligne. Ses plateformes web et mobile, accessibles tous les jours de la semaine et 24 heures sur 24, permettent de payer en ligne et de fournir tous les documents nécessaires pour finaliser les contrats. Outre ce volet, il est également possible de signaler un sinistre.

Par exemple, si c’est le cas d’un accident de la circulation impliquant une voiture assurée à partir d’Assuraf, l’utilisateur remplira un formulaire dans lequel il fournira les informations telles que le type d’assurance, le numéro de police, la date du sinistre, l’heure du sinistre ou encore le véhicule impliqué si éventuellement depuis son compte, il a fait assurer plusieurs véhicules. De là, la jeune pousse s’occupe du traitement des informations et s’assure que la procédure aille au bout.

Adoni Conrad Quenum

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Dirigeant d'entreprise expérimenté, il est passionné par le développement de solutions qui améliorent la qualité de vie des Africains. Entrepreneur, il s’est spécialisé dans les énergies renouvelables.

Thony Ngumbu (photo) est un entrepreneur congolais. Cofondateur et président-directeur général de Mwinda Technologies, il conçoit des solutions d’énergie propre et des options de financement. Sa start-up veut remédier au manque d’énergie fiable et d’inclusion financière en Afrique subsaharienne.

Fondée en 2018, Mwinda Technologies est une société cleantech et fintech basée aux Etats-Unis. Elle a lancé ses opérations en République démocratique du Congo en 2019 et propose déjà plusieurs solutions d’énergies renouvelables.

Entre autres, l’entreprise installe des panneaux solaires pour des clients résidentiels, commerciaux et industriels. Elle conçoit des systèmes de stockage de batteries pour fournir de l’électricité à ses clients en cas de défaillance du réseau. Elle s’occupe aussi de la maintenance des systèmes solaires ou de sauvegarde par batterie.

En tant que fintech, Mwinda Technologies, en collaboration avec ses partenaires, offre un crédit fournisseur à court terme pour les systèmes solaires hybrides qu’elle fabrique ou les systèmes de batteries de secours. Elle permet aussi aux clients d’acquérir leur système solaire en payant de façon échelonnée. Ces derniers peuvent rembourser leur dette par mobile money depuis leur téléphone portable.

Avant Mwinda Technologies, Thony Ngumbu a fondé, en 2014, Genesis Ventures dont il était l’associé gérant jusqu’en 2018. Genesis Ventures est un cabinet de conseil en stratégie et en développement d’entreprise. Il se consacre à la création d’entreprises à forte croissance et à fort impact sur le continent africain. Les secteurs dans lesquels il opère sont, entre autres, l’agriculture, l’énergie, l’exploitation minière, les transports et l’infrastructure.

L’entrepreneur, vétéran de l’armée américaine, est titulaire d’un bachelor en science politique et économie obtenu à l’université de Houston. Il est également titulaire d’un master en administration des affaires obtenu à la Jones Graduate School of Business de l’université de Rice. Il a également étudié l’informatique à la Wartburg College.

La carrière professionnelle de Thony Ngumbu a commencé en 2002 à Verizon Wireless, un fournisseur de téléphonie cellulaire, où il était analyste technique principal. Entre 2013 et 2016, il était le directeur principal des programmes, opérations et du développement des ressources d’IEDA Relief, une organisation non gouvernementale qui aide les personnes vulnérables dans le monde.

Melchior Koba

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La Société ivoirienne d'intelligence numérique (SIIN) a annoncé le lundi 1er avril son adhésion au réseau Oracle PartnerNetwork après une sélection rigoureuse qui a duré plus d'un an. En tant que membre d'Oracle PartnerNetwork, la fintech SIIN sera désormais un distributeur officiel des produits et services d'Oracle Cloud, l'un des géants mondiaux du numérique.

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Dans un communiqué publié le lundi 1er avril, la fintech nigériane Thepeer a annoncé qu’elle fermera ses portes. « Notre service unique a connu des difficultés, la première étant les problèmes de conformité [...] Face à ces défis, nous devions prendre une décision clé : effectuer une réorientation radicale, une fusion-acquisition ou restituer le capital aux investisseurs. Après avoir soigneusement pesé nos options, nous avons décidé que le retour du capital restant aux investisseurs était la meilleure décision », explique la jeune pousse.

Fondée en 2021, elle a levé environ 2,3 millions $, d’après les données de Crunchbase, pour développer sa technologie et accélérer sa croissance.

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Triply, une start-up kényane qui aide les agences de voyage à collecter les paiements, à automatiser les opérations et à donner accès à leurs clients aux services financiers, a rejoint la cohorte Hiver 2024 de l’accélérateur californien Y Combinator. L’annonce a été faite le lundi 1er avril par la firme américaine via plusieurs canaux de communication, en l’occurrence les réseaux sociaux et sa plateforme Internet.

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Dans le but de faciliter les transactions en ligne, ce tech entrepreneur a décidé de lancer une solution fintech dans son pays. En octobre 2021, il a obtenu la licence de la Banque centrale du Liberia à cette fin.

eWallie est une solution fintech développée par une start-up libérienne. Elle permet aux utilisateurs d'envoyer et de recevoir de l'argent, de payer des factures, d'acheter des biens et des services, de faire des achats en ligne ou encore de payer des salaires. La start-up, basée à Monrovia, a été fondée en 2021 par Abdullah Kamara.

« Cette société de fintech mobile s'engagera dans les services de paiement des factures d'hôpitaux et des frais de scolarité à travers le pays. Cependant, nous soutiendrons également les revendeurs et les distributeurs, y compris les factures de services publics SATCON, afin de permettre aux services clés de transactions financières d'avoir la possibilité d'une gestion complète des flux de trésorerie », a déclaré Abdullah Kamara en 2021.

L’application mobile est disponible sur Android et sur iOS. L’utilisateur télécharge l’application, remplit les informations personnelles et professionnelles et suit le processus de création de compte. Après cette étape, il pourra accéder à tous les services de la fintech cités plus haut. Il faut souligner qu’eWallie dispose d’un portefeuille numérique qui facilite toutes ces opérations.

« eWallie prend en charge les cartes Visa et Mastercard, ce qui permet aux clients de recharger facilement leur portefeuille et d'effectuer des transactions sans avoir besoin d'interagir avec un agent. En outre, nous avons intégré notre plateforme avec certaines banques locales, ce qui facilite le transfert de votre argent liquide directement sur votre compte bancaire et vice-versa », précise la jeune pousse.

En ce qui concerne les entreprises, la fintech libérienne propose des services de paiement de salaire, de réception de paiement ou encore de gestion de stocks. Depuis son lancement, l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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Ce tech entrepreneur dit s’être inspiré de l’écosystème Apple pour mettre en place un écosystème adapté aux marchés africains. Avec son épouse, ils se sont lancés sur le segment des technologies financières, en plein essor sur le continent.

MaxiCash est une solution fintech développée par une jeune pousse congolaise. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les Africains de la diaspora, d’effectuer des paiements, des transferts d’argent à l’international et de payer divers biens et services. La start-up, basée à Kinshasa en République démocratique du Congo et à Johannesburg en Afrique du Sud, a été lancée en 2016 par Ruddy Mukwamu.

« Comme nous avons de l’expérience en tech et en numérique, nous avons combiné notre expérience dans le savoir-faire pour aider les communautés à utiliser de la technologie pour favoriser l’inclusion financière », a indiqué Ruddy Mukwamu.

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte et accède aux divers services de la fintech. Il peut ainsi envoyer de l’argent à l’international, effectuer des paiements ou encore acheter dans des boutiques en ligne en partenariat avec MaxiCash. Il faut signaler que l’application intègre un portefeuille numérique depuis lequel toutes ces opérations peuvent s’effectuer. Il peut être ainsi rechargé par divers moyens de paiement digitaux, notamment les cartes bancaires.

De son côté, MaxiCash offre également des cartes bancaires Visa pour, entre autres, payer en ligne et pour recevoir des paiements internationaux. Par ailleurs, la jeune pousse propose une passerelle de paiement pour les entreprises. Il est possible pour une entreprise opérant dans le commerce en ligne d’intégrer la solution de paiement de MaxiCash pour faciliter ses transactions financières. Selon Play Store, l’application a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois.

Adoni Conrad Quenum

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Le secteur technologique africain est en pleine croissance depuis une décennie. De plus en plus de véhicules d’investissement sont constitués sur le continent pour soutenir la croissance du secteur.

Le Fonds de Fonds Anava, un fonds de fonds mis en place en Tunisie pour soutenir l’initiative « Startup Tunisia », a annoncé le lundi 25 mars l’investissement d’un montant de 4 millions d’euros dans Janngo Capital Startup Fund (JCSF), un véhicule d’investissement axé sur la technologie en Afrique. Anava, d’une taille de 60 millions d’euros, est financé par la Banque mondiale, la Caisse des dépôts et consignations et la KFW.

L’objectif est d'investir dans environ 25 start-up en phase d'amorçage opérant dans la healthtech, la fintech et l’edtech en Afrique francophone, d’améliorer l'accès au marché et au capital pour les entreprises africaines et de contribuer à la création d’emplois durables à grande échelle, en mettant particulièrement l’accent sur les femmes et les jeunes.

« Cet engagement contribue directement à investir au sein de start-up de premier plan en phase d’amorçage et à libérer un potentiel de croissance massif et un impact économique, social et environnemental positif en Tunisie et au-delà », explique Fatoumata Bâ, fondatrice et présidente exécutive de Janngo Capital.

Dans un contexte marqué par la chute des financements dans le secteur technologique en Afrique, les start-up du continent ont capté moins de capitaux en 2023 en comparaison à 2022. L’une des raisons qui explique cette chute des capitaux, selon le Programme des Nations unies pour le développement, est le fait que 89 % du capital-risque injecté dans l’écosystème technologique du continent est d'origine étrangère. Depuis le début de l’année, plusieurs fonds africains ont été lancés pour faciliter l’accès aux financements aux jeunes pousses du continent.

Pour rappel, les start-up africaines ont levé 1,8 milliard $ en 2023, en baisse de 40 % par rapport à 2022 où elles avaient levé 3 milliards $.

Adoni Conrad Quenum

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A travers cette prise de participation, l’IFC soutient indirectement des entreprises en phase de démarrage qui figurent parmi les moins financées d’Afrique. Cette initiative intervient dans un contexte marqué par une baisse de 36 %, à 3,2 milliards $, des levées de fonds des start-up africaines en 2023.

La Société financière internationale (IFC), filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, a annoncé le lundi 25 mars un investissement de 10,5 millions de dollars dans le fonds 4DX Ventures destiné aux entreprises technologiques en Afrique. Cet investissement a été réalisé par la nouvelle plateforme lancée en novembre 2022 par l’IFC pour renforcer les écosystèmes de capital-risque en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie centrale et au Pakistan.

« En soutenant le développement d'écosystèmes technologiques dans les marchés émergents, la plateforme de capital-risque de l'IFC vise à améliorer l'accès aux services clés, à stimuler la compétitivité des entreprises et à promouvoir la création d'emplois grâce à la transformation numérique », a déclaré Mohamed Gouled, vice-président des industries à l'IFC.

L’investissement de l’IFC dans le fonds 4DX Ventures s’inscrit dans le cadre de l’engagement commun de soutenir les entrepreneurs technologiques dont les innovations aideront l'Afrique à faire un bond en avant dans des domaines critiques tels que le climat, les soins de santé, la fintech, le commerce électronique et l'éducation.

Il intervient dans un contexte marqué par une baisse de 36 % (d'après le cabinet d'études TechCabal Insights), à 3,2 milliards de dollars, des levées de fonds des start-up africaines en 2023. Selon les données de l’IFC, l'Afrique fait partie des régions les moins desservies par le capital-risque, ne recevant que 2 % du volume mondial des opérations de capital-risque au troisième trimestre de 2023.

Ainsi, cet investissement devrait davantage soutenir les entreprises africaines en phase de démarrage sur le continent. Elle permettra d'aider les start-up technologiques prometteuses à créer des entreprises transformatrices et à avoir un impact durable sur le développement du continent.

Samira Njoya

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