Spécialisé dans le développement de logiciels, il met aujourd'hui son savoir amélioré au service du secteur bancaire local.

Musa Turay (photo) est un informaticien sierra-léonais, spécialisé dans le développement de logiciels web et mobile. Il est l'un des nombreux récipiendaires de l'école du Code d'Orange et dont la formation a eu un impact sur sa vie professionnelle.

Musa Turay s'est inscrit à l'école du Code d'Orange en janvier 2022, après avoir découvert l'Orange Digital Center de Sierra Leone sur son fils d'actualités Facebook. L'opportunité, il l'a saisi pour approfondir ses compétences en développement d’application web et mobile full stack. En 2021, il obtenait déjà son diplôme national supérieur en technologies de l'information et de la communication à l'Eastern Polytechnic de Sierra Leone.

Il déclare que grâce aux connaissances acquises à l'école du Code d’Orange, sa « carrière a connu des développements significatifs, aboutissant à l’obtention d’un poste de développeur de logiciels à la Guaranty Trust Bank en Sierra Leone ». Embauché par la banque en juin 2023, il travaille sur le développement de solutions logicielles innovantes pour améliorer les opérations bancaires et l'expérience client.

Avant l'obtention de son diplôme national et son passage chez Orange, Musa Turay, passionné d'innovation numérique, s'est d'abord forgé une certaine expérience dans le développement d'applications et d'autres, notamment la gestion de bases de données.

Il revendique plusieurs solutions technologiques mises à la disposition de sa communauté. En 2019, il a fondé la plateforme d’apprentissage numérique TurayMathic eLearning. Son objectif est de rendre l’éducation de qualité accessible à tous, indépendamment du lieu géographique.

« Chez TurayMathic eLearning, notre mission est double. Tout d'abord, nous nous efforçons de développer des expériences d'apprentissage numérique de pointe qui inspirent et impliquent les apprenants de tous horizons. Deuxièmement, nous nous engageons à autonomiser les éducateurs et les leaders éducatifs pour exploiter efficacement la technologie en classe », déclare Musa Turay lors de l'entretien exclusif accordé à We Are Tech Africa.

Désireux de figurer parmi les meilleurs du monde en ingénierie des données, en ingénierie logicielle et en ingénierie DevOps, Musa Turay a repris ses études en informatique à l’université du peuple.  Une université en ligne accréditée par les Etats-Unis. Il envisage également de s'inscrire à « des programmes de formation ou de poursuivre des certifications qui approfondiront mon expertise et me tiendront informé des avancées de l'industrie » affirme-t-il.

Actuellement, Musa Turay travaille sur une plateforme de commerce électronique baptisée We Yon Shop. Il s'est fixé comme objectif, avec cette plateforme, de  révolutionner l'expérience d'achat en ligne en Sierra Leone et au-delà en y regroupant commodité, accessibilité et qualité.

« Cette plateforme vise à offrir une expérience d'achat fluide et conviviale, en tirant parti de la technologie pour rationaliser les transactions et améliorer la satisfaction client », a déclaré Musa Turay dont l'esprit est rempli d'idées.

Melchior Koba

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Les jeunes Africains se posent souvent la question de savoir comment transformer leurs idées en entreprises florissantes et durables. Au Cameroun, Ecolia Labs à travers ses programmes et activités émerge comme une réponse à ce défi.

Ecolia Labs est un espace d’innovation technologique et un incubateur camerounais conçu pour aider les jeunes à utiliser le numérique pour créer des entreprises financièrement viables et à fort potentiel. Il a été fondé en 2014 par Yves Cedric Ntsama qui en est le président.

La vision d’Ecolia Labs est de « construire la future génération des tech social entrepreneurs dont le Cameroun et l’Afrique centrale ont besoin pour relever ses défis de développement durable », peut-on lire sur son site web. Pour cela, l’incubateur forme les jeunes aux compétences numériques et à l’entrepreneuriat.

Parmi les formations de l’incubateur, on retrouve des cours en digitalisation, en intelligence artificielle et big data, en robotique et Internet des objets, en cybersécurité, en e-commerce et en développement web et mobile. Il propose aussi une formation en entrepreneuriat innovant et un programme de lancement de projet.  

Le centre offre des services de pré-incubation, d’incubation et des opportunités de financement aux entrepreneurs. Le programme de pré-incubation dure un mois et permet aux jeunes de lancer leur innovation à partir d’un problème sur le marché. Le programme d’incubation d’Ecolia Labs dure au maximum 12 mois et permet de valider un business model et d’acquérir les premiers clients.

L’incubateur offre aux entrepreneurs un espace de co-working équipé et doté d’une connexion wifi par fibre optique pour favoriser la collaboration. Elle propose aussi un laboratoire de fabrication et une bibliothèque pour les entrepreneurs.

Ecolia Labs aide aussi les entreprises dans la transformation numérique de leurs activités. Elle organise divers événements comme le Women Digital Class qui forme les femmes aux compétences numériques professionnelles afin d’améliorer leur employabilité.

A ce jour, l’incubateur a déjà formé plus de 10 000 jeunes, accompagné plus de 300 start-up et obtenu plus de 20 prix et reconnaissances. Membre du réseau AfriLabs, il est soutenu par Orange, Afric’Innov, Bolloré Transport & Logistics, Ennova, Facebook, l’Union africaine et Innovation Edge, entre autres.

Melchior Koba

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L’intelligence artificielle et la robotique sont des secteurs qui, petit à petit, gagnent du terrain en Afrique. Au Cameroun, l’entrepreneur en série Jacques Eone s’est confié la mission de les vulgariser.

Jacques Eone (photo), un entrepreneur en série, est un cofondateur et le président-directeur général de Sparte Robotics. Originaire du Cameroun, il veut, à travers son entreprise, vulgariser la robotique, les sciences et l’ingénierie pour offrir à ses clients des services qui améliorent et facilitent leur vie au quotidien.

Fondée en 2021, Sparte Robotics est une entreprise qui fournit des instruments robotiques, en particulier les drones, et de sécurité aux entreprises et particuliers. L’objectif de l’entreprise est d’automatiser les services de ses clients dans différents domaines, notamment la sécurité, la cartographie et la production industrielle.

L’entreprise est spécialisée dans la maintenance des équipements électroniques et dans l’installation des systèmes automatiques. Elle est aussi un centre de recherche et de développement en robotique et intelligence artificielle.  

Afin d’encourager les gouvernements africains, les donateurs et entreprises locales à davantage investir dans la robotique et l’IA en Afrique, Sparte Robotics a initié la compétition Elviatech. Cette dernière rassemble différentes équipes de plusieurs pays « dans le but d’échanger des compétences et de fabriquer des instruments robotiques spécifiques à un thème précis », explique Jacques Eone en 2023. La dernière édition de la compétition a eu lieu en août 2023.

Hormis son poste à Sparte Robotics, Jacques Eone est le président du Cameroon Robotics Association. Il a fondé cette organisation en 2018 afin de démystifier la robotique en Afrique. Cameroon Robotics Association organise des formations gratuites pour les collégiens et les écoliers.

L’entrepreneur est aussi un fondateur associé de CENTHORUS Corporation, une société camerounaise d’ingénierie logicielle. En 2021, il fonde Alkacun. Cette dernière est une plateforme de commerce électronique qui offre une gamme variée d’options d’achat, de la simple distribution à la vente aux enchères.

Melchior Koba

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Axé sur la promotion des entreprises fondées sur la connaissance, Nice Innovation Incubation Center s’engage à promouvoir une culture de l’innovation et de l’équité, avec pour ambition de transformer les idées brillantes en succès tangibles.

Nice Innovation Incubation Center est un centre d’innovation fondé en 2018 dans le but de résoudre le manque de progrès technologiques en Ethiopie. Sa vision est de créer un centre d’incubation et un système d’innovation qui favorisent les entreprises fondées sur la connaissance.

Nice Innovation Incubation Center a pour mission de promouvoir une culture de l’innovation au sein de l’écosystème universitaire et de développer une culture du travail fondée sur l’équité, l’égalité et la performance. Il forme les esprits brillants pour l’excellence dans les domaines de la science, de la technologie, des beaux-arts et de la création de connaissances interdisciplinaires commercialisables.

Les domaines d’intérêt du centre comprennent l’intelligence artificielle, l’informatique quantique, la réalité virtuelle, augmentée et mixte, la cybersécurité, la robotique, l’Internet des objets, l’industrie 4.0, la blockchain, les matériaux avancés, les drones, la biotechnologie et d’autres encore. Basé à Addis-Abeba, il est présent à Nairobi, au Kenya, et envisage de s’étendre dans les autres pays d’Afrique de l’Est.

Le centre collabore avec des experts techniques et de commercialisation qu’il invite pour des programmes de formation, de coaching et de mentorat. Il forge des partenariats avec des entreprises industrielles locales et fournit un soutien en matière de conseil en infrastructure et d’investissement.

Via son programme d’incubation, Nice Innovation Incubation Center reçoit des idées techniques ou commerciales d’étudiants et d’entrepreneurs en herbe. Il soutient ces derniers dans tous les processus, de la planification au prototypage, afin de matérialiser leurs idées et de les amener sur le marché.

Pour chaque projet réussi lors de l’incubation, le centre facilite le processus de prototypage. Il discute avec les banques et les organismes publics pour obtenir des prêts de démarrage pour le soutien continu des produits et des start-up.

Melchior Koba

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A 7 ans, elle a été initiée à la technologie et a commencé à faire ses preuves trois ans plus tard dans des entreprises technologiques de son pays. Elle forme désormais les enfants et les jeunes à la technologie afin de leur permettre d’innover et d’entreprendre.

Betelhem Dessie (photo) est une informaticienne et une entrepreneure éthiopienne. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale d’iCog Anyone Can Code, une initiative qui a pour but de doter les enfants et les jeunes de compétences technologiques.

Fondée en tant qu’entreprise en 2020, iCog Anyone Can Code a démarré en tant qu’initiative en 2016. Elle veut démocratiser l’accès à la technologie et à l’éducation technologique. A travers ses projets, elle forme les enfants et les jeunes sur des sujets liés à la robotique, l’intelligence artificielle et à la programmation afin qu’ils puissent innover et créer. Avec 40 mentors et formateurs, l’entreprise a déjà touché 26 000 enfants et jeunes adultes.

iCog Anyone Can Code organise des ateliers publics gratuits dans les écoles publiques. Elle mène un programme d’accélération de six mois, AYSRH Project, pour soutenir les start-up dirigées ou détenues par des jeunes et qui travaillent sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes. L’entreprise, avec ses partenaires, pilote d’autres activités comme le projet Girls Can Code et le concours national d’innovation pour les jeunes, Solve IT.

Par ailleurs, iCog Anyone Can Code est une filiale d’iCog Labs, un laboratoire d’intelligence artificielle et de robotique dont Betelhem Dessie est la conseillère principale. Le laboratoire fournit une variété de services de recherche et de développement à des clients internationaux, y compris la recherche en intelligence artificielle et en bio-informatique, l’analyse de données basée sur l’apprentissage automatique et le développement de logiciels d’application.

Betelhem Dessie a commencé à s’intéresser à la technologie à 7 ans. En 2008, alors qu’elle allait avoir 10 ans, elle a été embauchée comme développeuse de logiciels à l’Information Network Security Agency. En 2012, elle était développeuse d’applications mobiles pour TECNO Mobile ET. De 2012 à 2015, elle a travaillé comme responsable technique pour EBAGD Computer and Related Working PLC. Elle a aussi été formatrice à l’université de Bahir Dar.

L’Ethiopienne a été récompensée à plusieurs reprises. En 2012, elle a reçu le prix du meilleur projet de l’année émis par le Center of Excellence. En 2017, elle obtient, à l’occasion de l’Ethiopian Girls Awards, le prix Outstanding Girl of the Year. Deux ans plus tard, elle est nommée jeune technologue lors du Tech Playmakers Award. Elle figure également sur la liste des innovateurs africains à suivre en 2019 établie par Quartz. En 2023, elle reçoit le prix de l’excellence professionnelle lors du Bikila Award en Ethiopie.

Melchior Koba

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Avec ses formations, son soutien aux start-up et ses espaces de travail partagés, le campus vise à booster l’entrepreneuriat et la créativité au Togo. Il favorise l’utilisation de la technologie pour résoudre des problèmes dans différents domaines comme l’éducation, l’agriculture ou la santé.

Djanta Tech Hub est un campus technologique qui a pour ambition d’être un centre d’excellence et de référence ouest-africain pour l’accompagnement de l’entrepreneuriat technologique et la formation aux nouveaux métiers du digital. Initié par le gouvernement togolais, son rôle est de promouvoir et valoriser l’entrepreneuriat, la créativité et le développement économique à travers le numérique, la technologie, l’innovation et la recherche.

Fondé en 2018, le campus s’étend sur une superficie de 3 000 m² et accompagne le développement des secteurs clés de l’économie togolaise en intégrant les technologies de l’information et de la communication (TIC). Il concentre ses efforts sur des domaines variés tels que l’éducation, l’agriculture, les technologies vertes, la santé, l’inclusion financière, et bien d’autres encore.

Djanta Tech Hub compte atteindre ses objectifs par le biais de ses composantes, dont Djanta Academy qui est un centre d’excellence de formation au numérique et l’accélérateur et incubateur Djanta Start et de NanaTech, un espace dédié à l’entrepreneuriat féminin. Il offre aussi un espace café connecté, des salles de réunion et de conférence, ainsi que d’un guichet unique pour toutes les formalités des start-up.

Le campus propose aussi un laboratoire de prototypage et de recherche appelé Djanta Lab. Ce dernier envisage devenir un espace de rencontres entre différents experts : ingénieurs, designers, étudiants et innovations. Le fablab est équipé d’outils et de plateformes de test (android, iOS, Firefox…), d’imprimante 3D, de lunettes de réalité augmentée, etc.

Djanta Tech Hub dispose aussi d’un espace coworking qui peut servir de lieu de rencontre et de travail entre entrepreneurs, porteurs de projets, et étudiants venant d’autres régions du Togo. C’est aussi un espace de co-création et de co-développement d’applications numériques qui fédère les initiatives des jeunes et servira de lieu de travail propice à la découverte, à l’innovation et à la créativité.

Melchior Koba

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Elle s’engage à rendre les services bancaires accessibles à tous, tout en réduisant la dépendance au liquide. Elle est à la tête d’une start-up qui exploite la puissance de l'intelligence artificielle pour comprendre les besoins des utilisateurs afin de leur offrir des services adéquats.

Matina Gaël Egbidi (photo) est une ingénieure logicielle et une entrepreneure togolaise. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de SOLIMI, une start-up de technologie financière.

Fondée en 2020, SOLIMI veut démocratiser l’accès aux services bancaires et réduire l’usage du cash. Elle utilise l’intelligence artificielle pour analyser le comportement des clients, prédire les achats et adapter ses services aux habitudes locales. Elle conçoit des cartes prépayées Visa sans frais et rechargeables via mobile money. Accompagnées d’une application mobile, ses cartes permettent à ses utilisateurs d’effectuer des achats en magasin et en ligne.

« Nous pensons que Solimi peut avoir un impact énorme sur les communautés non bancarisées et à faibles revenus. En rendant l’inclusion financière beaucoup plus abordable, ainsi que plus simple et plus polyvalente, nous pouvons marcher ensemble vers un monde sans argent liquide qui fonctionne pour tout le monde, à tous les niveaux de richesse », déclare Matina Gaël Egbidi.

Fonctionnant comme une carte bancaire ordinaire, la solution de Solimi permet aussi de retirer de l’argent par le biais d’un distributeur automatique de billets. Le lundi 18 mars 2024, la start-up a reçu la « palme de la start-up togolaise » lors de la Startup Day organisée par l’incubateur Nunya Lab à l’occasion de la journée internationale de la start-up.  

Avant SOLIMI, Matina Gaël Egbidi avait déjà cofondé Bassite Innovation and Technology en 2017. Basée au Maroc, il s’agit d’une entreprise qui utilise la puissance du cloud et l’intelligence artificielle pour développer des interfaces conversationnelles afin de rapprocher les marques de leur client. L’entrepreneure était la directrice des opérations de l’entreprise jusqu’en 2021.

Matina Gaël Egbidi est diplômée de l’école marocaine des sciences de l’ingénieure. Sa carrière professionnelle a commencé en 2017 à OCTO Technology où elle était stagiaire. OCTO Technology est un cabinet de conseil spécialisé dans les nouvelles technologies et les enjeux de la transformation digitale. Entre 2018 et 2021, la Togolaise était consultante formatrice en paiement électronique à HPS, un fournisseur marocain de solutions et de services de paiement.

Melchior Koba

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Depuis sa création, MEDIANET s’impose comme un pilier essentiel de l’innovation et de la transformation numérique. Présent sur tous les continents, il a déjà permis la réalisation de milliers de projets.

MEDIANET est un incubateur technologique tunisien qui accompagne les porteurs de projets à transformer une idée novatrice en entreprise performante. Né en 1998, ses fondateurs sont Iheb Béji, son président-directeur général, Akram Beji, Nidhal Battikh et Mohamed Mellouki. Son objectif est de développer un écosystème basé sur le co-leadership, favorisant et renforçant l’innovation et la transformation technologique.

Avec plus de 20 ans d’expérience, l’incubateur met à la disposition des entrepreneurs le savoir-faire de ses experts techniques et métiers et des opportunités de collaborer. Avec MEDIANET Incubateur Space, l’incubateur met à la disposition des entrepreneurs un espace de travail dédié au développement de l’entrepreneuriat et de l’intrapreneuriat afin de dynamiser l’écosystème des nouvelles start-up.

Le programme d’incubation phare de MEDIANET est FoodStart. Ce dernier est un programme sur mesure et personnalisé qui met à disposition des entrepreneurs foodtech un savoir-faire technologique et une expertise métier. Il vise à créer des entreprises innovantes foodtech, renforcer et pérenniser l’écosystème foodtech en Tunisie. Il a aussi pour objectif de faciliter l’accès au financement et de développer des synergies entre start-up, PME et grandes entreprises.

MEDIANET est également une entreprise spécialisée dans la transformation digitale. Présente dans 30 pays sur tous les continents, elle offre aux entreprises des services digitaux divers. Entre autres, il offre des services de développement web et mobile. Elle propose aussi une plateforme e-commerce avec une expérience d’achat simplifiée.

L’incubateur offre aussi des services de community management, de référencement et met en place des stratégies digitales pour les entreprises. Elle aide aussi les chefs d’entreprise à booster leur performance et maximiser leur retour sur investissement à travers une stratégie d’achat média.

MEDIANET a déjà réalisé plus de 2 900 projets à succès dans divers secteurs et satisfait 1 000 clients dans le monde.

Melchior Koba

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Avec ses six divisions, Raizcorp déploie des efforts à l’échelle mondiale pour soutenir l’écosystème entrepreneurial. Déjà 500 entreprises bénéficient de son soutien à ce jour.

Raizcorp est un incubateur d’entreprises créé pour faire croître et développer les entrepreneurs dans différents contextes et différentes étapes de leur cycle de vie. Fondé en 2000, il offre une plateforme qui favorise l’apprentissage et des conseils qui vont permettre aux entrepreneurs d’avoir une réussite commerciale concrète.

Fondé par son président-directeur général Allon Raiz, l’incubateur crée, soutient et développe les entrepreneurs et l’écosystème entrepreneurial. Son objectif est d’accélérer la réussite des entrepreneurs en proposant des services d’incubation et d’accélération d’entreprise. Il exécute des programmes de développement des entreprises et des fournisseurs pour le compte d’entreprises.

Raizcorp fournit des fonds propres (investissements) aux entrepreneurs qui développent leurs activités et éduque également les écoliers à devenir plus entreprenants. De plus, il aide les gouvernements et les agences de développement à mettre en place une infrastructure entrepreneuriale au niveau national.

L’incubateur travaille par le biais de ses six divisions. La première, Arize, se consacre à soutenir les entrepreneurs. La seconde, SEED, opère principalement sur les marchés en développement d’Afrique et d’Amérique du Sud et se consacre à soutenir les gouvernements, les institutions de financement du développement et les multinationales dans leurs stratégies de développement entrepreneurial.

La division Partner Elite fournit des capitaux de mise à l’échelle aux entrepreneurs à forte croissance sélectionnés sur le marché sud-africain. Canden est la division de Raizcorp qui se concentre sur la gestion d’écoles non traditionnelles dans lesquelles elle intègre un programme d’études entrepreneuriales.

Les autres divisions sont Elixir et Inspire. Elixir aide les entreprises à développer l’esprit et à accéder aux marchés entrepreneuriaux. Elle aide aussi les personnes licenciées ayant un flair entrepreneurial à créer des entreprises. La division Inspire propose des articles inspirants et motivants que les entrepreneurs peuvent utiliser tout au long de leur parcours entrepreneurial. Il peut s’agir de livres, de packs d’inspiration, d’affiches, etc. 

A ce jour, Raizcorp a déjà soutenu 500 entreprises via ses programmes et exploite 13 incubateurs. Actuellement, 224 enfants suivent une formation entrepreneuriale. L’incubateur a accompagné des entreprises dans plusieurs pays, notamment l’Afrique du Sud, la Tanzanie, l’Ouganda, le Mozambique, le Zimbabwe, l’Angola, les Etats-Unis, la France et Maurice.

Melchior Koba

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En Afrique, les fintech se multiplient de manière exponentielle. Le Sud-Africain Paul Kent se distingue grâce à sa start-up qui intègre plusieurs solutions de paiements numériques. Elle sert déjà des dizaines de milliers de clients à travers le continent.

Paul Kent (photo) est un cofondateur et le président-directeur général d’Adumo. Originaire d’Afrique du Sud, il a suivi un programme de perfectionnement en gestion à l’université de Witwatersrand en 2003. Il est titulaire d’un master en administration des affaires obtenu en 2015 à l’IE Business School, en Espagne.

La fintech Adumo est un partenaire de croissance pour les entreprises. Elle leur permet d’accepter de manière transparente et sécurisée plusieurs types de produits de paiement grâce à son approche omnicanale. Son objectif est d’aider les entrepreneurs à gérer, à développer, à simplifier et à optimiser leur entreprise grâce à des expériences de paiement de premier ordre.

« Nous avons un objectif. Participer à quelque chose de plus grand que nous : être le partenaire qui fait grandir les entreprises africaines d'aujourd'hui et de demain », peut-on lire sur le site de l’entreprise.

La start-up propose plusieurs solutions d’incitation pour les employés afin de garder un personnel motivé. Elle propose aussi une plateforme de cadeaux et de fidélisation pour stimuler l’engagement des clients. Adumo a développé des machines à cartes pour les paiements autonomes et permet d’accéder à plusieurs types de paiements en ligne ou sur un lieu de vente. A travers Adumo Capital, elle permet aux entrepreneurs d’accéder à un financement initial pour leur entreprise.  

Aujourd’hui, Adumo sert plus de 70 000 clients actifs dans 13 pays africains. Elle est à plus de 80 milliards de rands, soit plus de 4 milliards de dollars, traités en valeur de transactions annuelles.

Directeur certifié de l’Institute of Directors en Afrique du Sud, Paul Kent est le fondateur et le directeur de SureSwipe, un fournisseur de services de paiement par carte né en 2008. Il est aussi, depuis 2020, le directeur de la société financière Innervation PAN African Payment Solutions. Sa carrière professionnelle a cependant commencé en 2001 en tant que gestionnaire de comptes à Healthbridge, une entreprise qui propose des solutions de paiements pour l’industrie de la santé.

Melchior Koba

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