L’agriculture est le secteur phare de nombreux pays d’Afrique. Les tech entrepreneurs de ces pays multiplient les solutions dans le secteur afin d’améliorer les conditions de vie des acteurs.

Iwolonet est une solution numérique développée par une start-up camerounaise. Elle permet d’une part d’accéder à un espace d’affaires agropastorales et d’autre part aux agriculteurs et éleveurs de présenter et de vendre leurs produits en ligne. La start-up a été lancée en 2018 par Francis Bemying Bibiang.

La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible sur Android. Pour accéder aux diverses fonctionnalités, il faudrait télécharger l’outil sur son smartphone puis s’inscrire. Par contre, sur un ordinateur, l’utilisateur devra passer par un navigateur et se rendre sur l’adresse web de la solution. Après inscription, il peut créer des publications afin de présenter ses produits aux autres membres de la plateforme.

En effet, disposer d’un compte permet à l’utilisateur d’accéder à un espace de vente en ligne. Il aura également accès aux espaces de vente des autres personnes inscrites sur la plateforme. Entre les acheteurs, les fournisseurs de matériels ou d’engrais, il est également possible de nouer des partenariats avec d’autres producteurs. Iwolonet est un réseau social agricole à part entière.

Depuis son lancement, l’application mobile de la plateforme a été téléchargée plus de 10 000 fois sur le PlayStore. Des entreprises, des coopératives et des associations de plusieurs pays d’Afrique adhèrent au projet de l’entrepreneur camerounais en s’inscrivant sur Iwolonet.

Adoni Conrad Quenum

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L’Afrique subit les effets du changement climatique les plus importants de toute région du monde. Il est plus qu’important de développer des technologies pour permettre aux populations d’être plus résilients face à ces perturbations.

Mardi 10 janvier, le fonds de capital-risque (CR) de pré-amorçage et accélérateur Catalyst Fund a dévoilé la liste des 10 start-up africaines retenues pour la première cohorte de son nouveau fonds de capital-risque de 30 millions de dollars, appuyé par l'agence de développement du secteur financier FSD Africa, qui vise à soutenir les jeunes entreprises qui développent des technologies permettant à l'Afrique de mieux résister aux effets du changement climatique.

Les start-up sélectionnées sont originaires de l’Egypte, de l’Ouganda, du Maroc, du Kenya et du Nigeria. Elles ont été choisies pour les technologies innovantes qu’elles ont développées pour aider les communautés à mieux s'adapter aux impacts climatiques et à accroître leur résilience.

Elles bénéficieront chacune de 100 000 dollars d'investissements en capital, ainsi que 100 000 dollars de soutien pratique à la création d’entreprise, et rejoindront le portefeuille existant de Catalyst Fund, qui compte 61 start-up sur les marchés émergents. Elles bénéficieront également d'une aide à la création d'entreprise sur mesure dirigée par des experts, ainsi que de connexions directes avec des investisseurs, des entreprises innovantes et des réseaux de talents qui peuvent les aider à se développer.

Signalons que les entreprises du portefeuille de Catalyst Fund ont levé plus de 640 millions de dollars en financement complémentaire à ce jour, et servent actuellement plus de 14 millions de personnes et de micro, petites et moyennes entreprises (MPME) dans le monde. Selon Maelis Carraro, associée directrice de Catalyst Fund, l’objectif visé est de soutenir des fondateurs motivés « qui partagent notre vision d'un monde où chaque individu dispose des outils et des opportunités dont il a besoin pour s'épanouir ».

Samira Njoya

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Après ses études en informatique, c’est dans le domaine de l’agrobusiness qu’elle a choisi de se spécialiser. Elle vient surtout en aide aux productrices des zones rurales et a reçu plusieurs prix et distinctions pour son impact social et technologique sur le continent africain.

Awa Caba (photo) est une informaticienne sénégalaise diplômée de l’école supérieure polytechnique de Dakar où elle a obtenu un diplôme d’ingénieur de conception en 2012. Elle est une cofondatrice et la directrice générale de Soreetul, une plateforme de commerce électronique.

Signifiant « ce n’est plus loin » en wolof, Soreetul est une plateforme digitale de promotion et de distribution des produits agricoles transformés par les femmes au Sénégal. Fondé en 2013, elle met en relation les producteurs agricoles ruraux, notamment des femmes, et les clients potentiels qui vivent en zone urbaine.

S’exprimant en 2015 sur ce qui l’a poussé à créer Soreetul, Awa Caba a déclaré : « l’idée du projet Soreetul vient du fait que nous avions constaté que les consommateurs avaient du mal à retrouver les produits locaux dans les grandes surfaces ou les boutiques. Les femmes qui travaillent dans le secteur de la transformation des produits n’ont pas non plus accès au marché puisqu’étant dans les zones reculées de la capitale ».

Awa Caba est une cofondatrice et la présidente de Yeesal Agri Hub, une structure d’accompagnement à l’entrepreneuriat innovant spécialisée dans l’agrobusiness, lancée en 2016. En décembre 2022, la structure a été sélectionnée pour faire partie du projet Rural Impacting Entrepreneurship développé par Small Foundation et Village Capital.

Elle est aussi cofondatrice du premier réseau de femmes dans la technologie au Sénégal, Jiggen Tech Hub. Cofondatrice et responsable informatique de Weltima depuis 2013, sa carrière professionnelle a commencé en 2012 en tant qu’ingénieure en informatique de Nelam Services. Elle a travaillé comme consultante d’International Fund for Agricultural Development en 2014, du projet USAID-ERA (Education et recherche en agriculture) de juin à août 2017 et de la FAO de février à décembre 2017.

Mandela Washington Fellow à l’université d’Iowa où elle a suivi des cours en business et entrepreneuriat en 2016, elle a reçu plusieurs prix et distinctions. En 2020, elle a gagné le prix du leadership de la femme africaine. En 2018, elle a obtenu le prix de l’entrepreneuriat africain de la Banque of Africa. Elle a également été citée parmi les 30 espoirs de la jeunesse africaine francophone qui construisent l’Afrique de demain par Forbes Afrique Magazine.

Melchior Koba

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C’est pendant ses stages dans le cadre de ses études qu’elle a eu l’idée d’entreprendre. Accompagnée de ses camarades de classe, elle a mis sur pied un système pour réduire les pertes post-récolte des petits agriculteurs dans son pays. Avec sa start-up, elle a reçu plusieurs prix et distinctions.

Sara Benlafqih (photo) est une ingénieure marocaine en management industriel diplômée de l’EMINES School of Industrial management de l’université Mohammed VI Polytechnique en 2019. Elle est la présidente-directrice générale et une cofondatrice de la start-up agroalimentaire axée sur la technologie et l’impact BMTA&C.

Fondée en 2019, la start-up de Sara Benlafqih est une société qui vise à développer de nouvelles technologies pour répondre aux problèmes et défis auxquels est confrontée l’Afrique, comme l’accès à l’énergie et la sécurité alimentaire. Elle a inventé une unité de stockage pour aider les agriculteurs à prolonger la durée de conservation de leurs récoltes de 2 à 20 jours. L’unité de stockage est une technologie de refroidissement solaire qui réduit les pertes de récolte des petits exploitants et agriculteurs les plus isolés au Maroc et dans la sous-région.

Sara Benlafqih a eu l’idée de créer l’unité de stockage à froid lorsqu’elle a découvert que les agriculteurs perdaient en moyenne un tiers de leur récolte chaque année à cause du défaut d’accès au stockage. Aujourd’hui, l’unité de stockage peut stocker jusqu’à six tonnes de fruits et légumes sans faire usage de fluide de refroidissement capable d’impacter négativement l’environnement.

« En donnant accès à une énergie propre, fiable et abordable, notre technologie favorise la sécurité alimentaire, lutte contre le changement climatique et améliore les moyens de subsistance des agriculteurs », a déclaré la PDG de BMTA&C à Forbes en 2022.

Sara Benlafqih a démarré sa carrière professionnelle en 2017 en tant que stagiaire col bleu à l’OCP SA, une entreprise d’exploitation minière au Maroc. Conférencière au Dean’s Forum 2017 de MINES ParisTech, elle fut, en avril 2018, stagiaire ingénieur de l’entreprise minière Groupe Managem.

Conférencière aux Journées de l’Economie en 2018, elle fut également stagiaire du groupe portugais d’entreprises publiques exploitant des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement des eaux usées Aguas de Portugal (AdP) de juin à août 2018. Avec deux de ses camarades de classe, elle y a développé un système d’aide à la décision pour l’efficacité énergétique dans les stations de pompage de la station d’épuration d'Alcântara.

Nominée aux Aviram Awards – Tech for Humanity lancés par la Fondation de la famille Aviram et Forbes pour récompenser les start-up les plus impactantes du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord en 2022, la start-up de Sara Benlafqih a participé au programme d’accélération de quatre mois, MassChallenge Suisse 2022. En 2021, elle était à la troisième place du concours d’innovation EDF Pulse Africa 2021 et a été lauréate du Grand Prix du Global Food Challenge.

Melchior Koba

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Dans les pays africains, particulièrement en Ethiopie, les petits exploitants agricoles contribuent beaucoup à la réduction de la pauvreté. C’est dans cette optique qu’un tech entrepreneur a décidé de mettre en place une solution sur mesure pour améliorer leurs rendements.

Lersha est une solution numérique développée par jeune pousse éthiopienne éponyme. Elle permet aux agriculteurs d'accéder aux intrants agricoles, de louer des services de mécanisation et de demander des conseils agroclimatiques dynamiques à l'aide de la technologie. La start-up a été fondée en 2018 par Abrhame Endrias.

C’est donc grâce à son application mobile et son centre d’appel que les petits exploitants peuvent accéder à tout ce dont ils ont besoin pour améliorer leurs rendements. La start-up a également dépêché sur le terrain des agents pour les aider à se familiariser aux outils mis à leur disposition. L’application a déjà été téléchargée plus de 500 fois selon Play Store, le magasin numérique des applications sur Android.

L’utilisation de la solution requiert une inscription. Après téléchargement, il faudrait créer un compte grâce aux informations personnelles de l’agriculteur. Créé, c’est de là que les données seront entrées dans la base et elles seront minutieusement suivies. Lersha a recensé plus de de 44 160 exploitants agricoles, a déployé plus de 88 agents pour gérer ces agriculteurs et plus de 172 prestataires de services de mécanisation.

En 2022, huit start-up africaines dont Lersha ont été nommées parmi les bénéficiaires de subventions du Fonds d'innovation de la Global System for Mobile Communications (GSMA) qui représente les intérêts des opérateurs mobiles pour la résilience et l'adaptation au climat. L'objectif est de soutenir les solutions qui peuvent accroître la capacité des communautés à faible revenu et vulnérables à s'adapter, à anticiper ou à absorber les chocs ou les stress liés au climat.

Adoni Conrad Quenum

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Bien qu’il soit comptable de formation, c’est dans la production agricole qu’il choisit d’entreprendre. Il développe une plateforme d'e-commerce qui vend et distribue des fruits et légumes frais. Son entreprise et lui ont acquis une reconnaissance locale et internationale.

Elia Timotheo (photo) est un comptable professionnel agréé diplômé, en 2018, du Conseil national des comptables et des auditeurs (NBAA) de la Tanzanie. Il est le fondateur et le président-directeur général d’East Africa (EA) Fruits Co., une entreprise de distribution alimentaire qui a pour mission d’améliorer la vie de dizaines de milliers d’agriculteurs et de petites entreprises tanzaniennes.

Lancée en 2013, EA Fruits a pour but d'éliminer le gaspillage alimentaire post-récolte en effectuant la collecte, le stockage et le transport en temps réel des produits frais par l’utilisation de la technologie de la chaîne du froid. Sur sa plateforme e-commerce, l’entreprise commercialise tous les types d’aliments, que ce soit les céréales, les fruits et légumes frais…

L’idée de développer cette entreprise est née d’un constat de l’entrepreneur. « Environ la moitié de ce que les agriculteurs produisent n’atteint jamais le marché, et cette perte est répartie sur toute la chaîne de valeur de la ferme au marché », déclare Elia en 2020.

Il explique ce problème par le manque de connaissances et de formation des agriculteurs, l’utilisation de véhicules inappropriés pour le transport des marchandises et la difficulté de vendre tous les produits en un jour ou deux. C’est donc pour remédier à cela que sa start-up propose aussi des formations et des services de transformation des aliments aux petits agriculteurs tanzaniens.

Membre du conseil consultatif de Changbay Sonic Hotels de Moshi en Tanzanie, Elia Timotheo a cofondé en 2013 la société de transformation et de distribution AMEJ Investment Limited. Il y a été membre du conseil d’administration et actionnaire minoritaire jusqu’en janvier 2014. Il a aussi cofondé 7 Stars Computers Limited en 2010, une entreprise de commercialisation d’ordinateurs importés. Il a dirigé la société jusqu’en 2011.

La carrière professionnelle d’Elia a commencé en 2010 au Kibo Palace Group où il était responsable de la gestion des changes et du service aux clients. En décembre 2011, il a travaillé pour le ministère de l’Agriculture, de la Sécurité alimentaire et des Coopératives en tant que représentant de terrain. En décembre 2012, c’est le ministère des Finances et des Affaires économiques qu’il rejoint au poste de comptable junior.

Elia Timotheo a reçu plusieurs prix et distinctions. Lauréat au Global Entrepreneurship Summit 2016 de l’ancien président américain Obama, de l’African Entrepreneurship Award 2015 et du SEED Africa Awards en 2015, il a fait partie des 50 finalistes de l’Africa’s Business Heroes 2022.

Melchior Koba

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L’absence de banques agricoles dans de nombreux pays africains empêchent ce secteur, pourtant moteur de l’économie de ces pays, de prendre réellement son envol. Les jeunes pousses émergent pour combler ce vide laissé par les autorités.

Emata est une solution numérique développée par une jeune pousse ougandaise du même nom. Elle permet aux agriculteurs d’obtenir des prêts afin d’investir dans leurs fermes. Elle embarque également les outils nécessaires pour la mise en place d’un commerce en ligne des divers produits cultivés sur la ferme. La start-up, basée à Kampala et Mbarara, a été fondée en 2017 par Marius Andreas Koestler.

« Nous installons Emata sur l'ordinateur et le téléphone de votre coopérative ou agrégateur. Notre équipe d'impact local forme votre personnel à son utilisation. La coopérative ou l'agrégateur utilise Emata pour enregistrer les livraisons des agriculteurs, mettre à jour les prix, créer des calendriers de paiement et partager des mises à jour quotidiennes par SMS avec les agriculteurs », indique la plateforme.

Il est possible de recueillir diverses données sur le fonctionnement de la nouvelle entreprise. En fonction de ces données, des décisions seront prises pour éventuellement ajuster les résultats. Il faut aussi signaler que la start-up a recours à des algorithmes de notation de crédits pour identifier les bons agriculteurs et proposer des prêts qu'ils peuvent se permettre. Selon Emata, ce sont « des prêts numériques instantanés et abordables pour investir dans la productivité de leurs exploitations ».

A ce jour, la start-up dispose de 8 091 agriculteurs et a déjà émis des prêts pour 1 429. En 2021, elle a été sélectionnée avec onze autres start-up pour participer à la troisième édition de CATAPULT : Inclusion Africa. Cette expérience a permis à Emata de gagner en visibilité et de renforcer sa présence sur le marché ougandais.

Adoni Conrad Quenum

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Pour accroître le commerce agricole en l’Afrique, il devient nécessaire à l’ère du numérique d’apporter des changements pour moderniser les chaînes d’approvisionnement, et augmenter la productivité et les revenus des agriculteurs.

Le Bureau de transformation en Afrique (ATO) du groupe Microsoft a signé un accord de partenariat avec la Société financière internationale (SFI) pour soutenir la transformation numérique dans le secteur agricole en Afrique. Le communiqué, rendu public ce mardi 15 octobre, renseigne que des produits agricoles numériques seront introduits pour soutenir les entreprises agroalimentaires africaines et renforcer la sécurité alimentaire sur le continent.

« La technologie numérique peut améliorer le fonctionnement des principales chaînes d'approvisionnement du système alimentaire en stimulant la production, en améliorant les pratiques commerciales, en favorisant la traçabilité et en augmentant l'accès au financement. Cependant, l'utilisation des outils numériques dans le secteur agricole africain reste limitée, souvent en raison de problèmes d'infrastructure, d'accessibilité, de sensibilisation et de réglementation », a déclaré Henrik Elschner Pedersen, directeur de la SFI pour l'industrie manufacturière, l'agroalimentaire et les services en Afrique.

Malgré l'urbanisation rapide, les activités liées à l'agriculture constituent encore le moyen de subsistance d'environ 60 % de la population active du continent, représentent 15 % de la totalité du produit intérieur brut. Selon les prévisions des agences des Nations unies, les terres exploitées devraient s’étendre et la productivité s’accroître grâce à un meilleur usage des technologies et la mise en œuvre de techniques agricoles intelligentes et de précision.

Selon Microsoft, grâce à ce partenariat, les outils numériques, tels que son AgBot et les applications de formation communautaire, seront intégrés au programme de leadership en matière d'agrobusiness de la SFI afin de fournir de meilleures informations, des technologies plus récentes et une formation aux capacités de gestion des agrobusiness, des agriculteurs et des coopératives.

A long terme, la collaboration entre les deux organisations permettra aux agriculteurs de tirer véritablement parti de la puissance de l'économie numérique. Selon Kunle Awosika, directeur général de Microsoft ATO, par les canaux numériques, les informations agronomiques et commerciales sensibles sont livrées directement aux petits exploitants agricoles pour les aider à améliorer la productivité ainsi qu'à atténuer les risques liés au changement climatique et aux événements météorologiques inattendus.

« Combinés, les outils numériques encouragent des pratiques agricoles améliorées, plus durables et résilientes, ainsi qu'une plus grande efficacité dans l'utilisation des ressources », a-t-il déclaré.

Samira Njoya

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Il est un jeune entrepreneur social et un leader riche de cinq années d’expérience dans la création d’entreprise, la gestion d’équipe et la stratégie de croissance. Grâce à ses compétences technologiques, il impacte la société en travaillant pour des secteurs tels que l’énergie et l’agriculture.

Elisha Caleb (photo) est un entrepreneur et un informaticien kényan. Diplômé de l’université KCA avec un bachelor en science de la technologie de l’information et programmation informatique en 2018, il est le président-directeur général d’AgroTech+, une société de technologie financière pour les exploitants agricoles.

Il a fondé l’entreprise en 2019 et propose des solutions financières afin de permettre aux petits exploitants ruraux en Afrique de gérer et de développer l’agriculture. AgroTech+ résout trois principaux problèmes. Ce sont l’accès au marché et au financement (formel ou informel), la disponibilité des informations et mises à jour sur le changement climatique, puis l’obtention des prêts sur actifs.

Ainsi, par le biais de sa plateforme numérique LendIt, la société met à la disposition des petits exploitants agricoles des services numériques comme les paiements par mobiles pour les produits commercialisés, un micro-crédit ou le financement d’intrants, l’assurance-récolte et le régime retraite pour le secteur informel. Elle a déjà enregistré 6 800 petits agriculteurs.

En mars, Elisha Caleb a gagné, pour AgroTech+, le troisième prix à l’Africa AgTech & Inclusive Insurance Challenge 2022 organisé par le Global Index Insurance Facility, un programme du groupe de la Banque mondiale. Il a ainsi obtenu un financement de 10 000 dollars.

Secrétaire général des TIC de l’Association des universités privées du Kenya (KUPSA) depuis 2018, le jeune entrepreneur est aussi l’ambassadeur du Kenya au festival international du développement de l’Afghanistan. Représentant national à l’International Peace Diplomacy Corps, Inc. (IPDCI), il en est le doyen pour l’Afrique.

Elisha Caleb est le représentant régional (Afrique) du Conseil de la jeunesse du Commonwealth. Depuis 2021, il est membre du groupe de coordination des politiques PCG du collège des jeunes. Depuis juin 2022, il est parmi les jeunes leaders au programme EDD Young Leaders conçu par l’Union européenne.

Certifié consultant agricole par le programme alimentaire mondial en 2020, Elisha Caleb a commencé sa carrière professionnelle en tant que recruteur au Kenya Website Experts, une société d’hébergement Web, en 2017. En 2018, il rejoint Alkhaleej Tours and Travel, une entreprise de voyage canadienne, toujours au poste de recruteur. En 2019, il est embauché par l’International Youth Society comme directeur pays.

Melchior Koba

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Ce nouveau financement obtenu six mois après la dernière levée de fonds,  porte le montant total de la levée de fonds à 14,4 millions de dollars, dont 6,5 millions de dollars de financement par emprunt.

Farmerline, une start-up qui aide les agriculteurs et les entreprises agro-alimentaires à accéder à un meilleur marché, a annoncé le mardi 27 septembre la deuxième clôture d'un investissement de pré-série A avec un investissement supplémentaire de 1,5 million de dollars de la part de l'investisseur à impact social Oikocredit.

Selon Alloysius Attah, cofondateur et PDG de Farmerline, ce tour de table va soutenir les agriculteurs et les entreprises agroalimentaires de toute l'Afrique pendant cette période cruciale marquée par le conflit en Ukraine, « Avec le soutien d'Oikocredit aux côtés de nos financeurs de premier tour, nos services de distribution, de logistique et de financement se poursuivront non seulement au Ghana, mais aussi en Côte d'Ivoire où nous avons récemment entamé le processus d'expansion de notre équipe ».

Avant le conflit entre la Russie et l'Ukraine, l'Afrique de l'Ouest connaissait une reprise économique après les impacts de la pandémie de Covid-19. Selon Issoufou Baoua, expert analyste en sécurité alimentaire auprès du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), la zone Sahel et l’Ouest africain sont touchés par une chute du rendement des récoltes. « Nous sommes passés de 10,7 millions de personnes menacées par l’insécurité alimentaire en 2019 à 40,7 millions en 2022 » déclare-t-il.  

En approfondissant sa présence en Afrique de l'Ouest, l'entreprise prévoit de renforcer sa chaîne d'approvisionnement pour les agro-industries, de réduire le coût de l'agriculture et d'augmenter le rendement des agriculteurs du continent grâce au déploiement de la technologie IA et d'infrastructures locales.

Fondé en 2013, Farmerline affirme avoir financé jusqu'à présent des intrants et des cultures pour une valeur d'environ 18 millions de dollars grâce à des alliances de boutiques franchisées avec des entreprises agroalimentaires et des revendeurs d'intrants.

La start-up ambitionne désormais d'atteindre 300 000 agriculteurs en 2022, soit une croissance de près de 400 % par rapport à l'année dernière, lorsqu'elle a doublé sa portée directe à 79 000 agriculteurs, contre 36 000 en 2020 et 8 000 en 2019.

Samira Njoya

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