Conscient des problèmes auxquels sont confrontés les petits exploitants agricoles des pays en développement, il cofonde Pula pour fournir des produits d’assurance aux personnes qui n’en ont jamais acheté, mais qui en ont besoin.

Thomas Njeru (photo) est un entrepreneur kényan diplômé de l’université de Nairobi, où il a obtenu un bachelor en sciences actuarielles en 2009, et de la Strathmore Business School où il a obtenu un master en commerce en 2018. Il fonde en 2014 la start-up Pula avec Rose Goslinga.

Egalement titulaire d’un diplôme CFA (chartered financial analyst) obtenu en 2015 à l’institut des analystes financiers agréés de l’université de l’Inde à Sikkim, Thomas Njeru est le président-directeur général de Pula, une entreprise insurtech qui veut repenser l’assurance agricole afin de protéger les petits exploitants dans le monde entier depuis 2017.

Pula, qui travaille en Afrique, en Asie et en Amérique latine, s’occupe de la conception des produits d’assurance, du placement des risques, de la formation des agriculteurs et éleveurs et de l’évaluation des sinistres. Elle assure son rôle à travers trois principaux produits : l’assurance sur l’indice de rendement (YII), l’assurance indicielle hybride et l’assurance bétail indexée (IBLI).

L’assurance sur l’indice de rendement couvre tous les risques qui affectent le rendement. Elle assure entre autres la valeur des intrants achetés en cas de faible rendement. L’assurance indexée hybride, quant à elle, est une combinaison de l’assurance indexée sur les conditions météorologiques (WII) et de l’assurance indexée sur les rendements (YII). Elle offre une couverture complète aux agriculteurs en maximisant les avantages des deux produits d’assurance.

En ce qui concerne l’assurance bétail indexée, elle couvre les éleveurs lorsque les pâturages ne sont pas suffisants, souvent en raison d’une sécheresse ou d’un retard des pluies. Il s’agit d’un programme d’assurance de protection des actifs. Depuis 2015, les produits de Pula ont eu un impact sur plus de 6,7 millions de petits exploitants agricoles.

La carrière professionnelle de Thomas Njeru a commencé en 2009 chez UAP-Old Mutual Insurance Group en tant qu’actuaire. En 2011, il a rejoint la société Aon Hewitt où il a été actuaire-conseil. En 2012, Deloitte South Africa l’a embauché au même poste et en 2014, il a été promu au poste de directeur. En 2019, le New York Times l’a classé parmi les visionnaires mondiaux.

Melchior Koba

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Il est un expert en numérisation, en stratégie et développement de l’entreprise et en banque numérique. Avec AgroSfer, il digitalise l’agriculture en Afrique et apporte des solutions adéquates aux besoins des coopératives agricoles, des agro-industriels et des Etats.

Francis Dossou Sognon (photo) est un entrepreneur béninois titulaire d’un diplôme d’ingénieur généraliste en génie des systèmes industriels obtenu en 2006 à la grande école supérieure des ingénieurs généralistes ECAM-EPMI en France. Ayant pour vision de changer le visage de l’agriculture africaine, il fonde en 2019 AgroSfer, dont il est le président-directeur général.

AgroSfer est une entreprise de technologie agricole qui conçoit et met en œuvre des stratégies basées sur les données pour améliorer la chaine de valeur de l’agriculture en Afrique. Plus concrètement, elle soutient les coopératives de producteurs agricoles, collecte des données sur le terrain et fournit un accompagnement sur mesure aux petits exploitants agricoles afin de mettre en place des chaînes d’approvisionnement durables pour les acteurs de l’industrie alimentaire.

Aspirant à toucher trois millions de producteurs agricoles africains d’ici 2025 afin de leur permettre d’écouler facilement leurs produits et de les vendre aux industriels, AgroSfer met à la disposition des acteurs de l’agriculture une plateforme digitale de commerce.

Opérationnelle au Bénin, en France et en Côte d’Ivoire, AgroSfer a pour principal objectif d’améliorer les rendements des petits agriculteurs et de leur permettre d’accéder aux marchés local et international. L’entreprise a déjà touché 20 000 producteurs.

Francis Dossou Sognon est aussi cofondateur d’Acumen Network, une société africaine de numérisation qui vise à aider les entreprises, gouvernements et organisations non gouvernementales à faire face efficacement aux enjeux auxquels ils sont confrontés dans la transformation de leurs activités.

Sa carrière professionnelle a commencé en 2006 à Valeo, un équipementier automobile, où il était ingénieur en gestion allégée. Il a travaillé à Mastercard Advisors au bureau de vente des services d’information en 2015 et en tant que soutien au développement des entreprises entre 2016 et 2017. En 2017, il a travaillé pour illicado, précurseur sur le marché des bons d’achat en France, comme gestionnaire des programmes numériques.

Melchior Koba

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Après avoir suivi un programme d’incubation en 2022, l’agritech kényane a lancé sa phase pilote en février 2023 puis, avec ses partenaires, a décidé d’effectuer un lancement officiel ce mois.

Tawi est une place de marché agritech développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux cuisines commerciales, telles que les hôtels, les restaurants, les traiteurs, les écoles ou encore les hôpitaux, d’accéder directement aux produits frais des petits exploitants agricoles via sa plateforme web. La start-up, fondée par Cherotich Rutto, a lancé sa plateforme en 2023 après une incubation auprès de SC Ventures, une filiale de la banque britannique Standard Chartered.

« Tawi connectera nos agriculteurs à une opportunité de marché estimée à 200 milliards de shillings kenyans [1,47 milliard $]. Grâce à cette plateforme, les agriculteurs gagneront plus pour leurs produits tout en améliorant l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement en produits de haute qualité pour les clients commerciaux. Nous y parvenons en agrégeant la demande et en simplifiant le processus de vente et d'achat de produits frais à l'échelle commerciale », a déclaré Cherotich Rutto.

La solution ne dispose pas encore d’application mobile. Il faut donc passer par un navigateur pour y accéder depuis un smartphone ou un ordinateur. L’utilisateur peut accéder aux diverses fonctionnalités de Tawi après avoir cliqué sur le bouton « Commencer », puis  « Vendeur » ou « Acheteur » sur la page d’accueil en fonction de son statut. Après, il faudra suivre le processus en remplissant les formulaires et soumettre la demande pour approbation par la start-up.

Entre février 2023 où elle a commencé le test de la plateforme et mai 2023 où elle a officiellement été lancée, Tawi a enregistré plus de 1 000 agriculteurs, 250 cuisines commerciales et a effectué plus de 1 000 livraisons. En ce qui concerne les livraisons, elles sont gérées par l’équipe logistique de la jeune pousse et s’effectuent dans les 12 à 18 heures après la commande. Il faut commander pour au moins 2 000 shillings kényans (14,71 $) sur Tawi.

L’agritech veille à ce qu'au moins 25 % des agriculteurs avec lesquels elle s'associe soient des femmes et des jeunes et que 90 % des produits proviennent directement des agriculteurs. Elle prévoit également d’intégrer des services financiers, en l’occurrence des prêts et des microassurances, mais aussi une assistance agronomique pour soutenir l’adoption de bonnes pratiques agricoles. Officiellement lancée le mardi 9 mai, aucun plan d’expansion n’est à l’ordre du jour.

Adoni Conrad Quenum

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L’agritech kényane iProcure a annoncé la semaine dernière son expansion vers la Tanzanie. Cette expansion intervient moins d’un an après la réussite d’un tour de table d’un montant de 1,2 milliards de shillings kényans (environ 8,7 millions $).

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Avec son entreprise, elle veut aider les acteurs du secteur agricole à prendre les meilleures décisions dans la gestion de leur activité. Elle utilise l’intelligence artificielle et la gestion des données et développe des solutions pratiques pour les agriculteurs.

Sara Menker (photo) est une entrepreneure éthiopienne connue pour avoir fondé Gro Intelligence, une entreprise de technologie agricole basée à New York, qui utilise l’intelligence artificielle et les données pour aider les entreprises, les institutions financières et les gouvernements à mieux comprendre les écosystèmes complexes de l’agriculture, du climat et de l’économie puis à prendre des décisions éclairées sur les marchés alimentaires mondiaux.

Née et ayant grandi en Ethiopie, elle s’envole pour les Etats-Unis où elle a obtenu un bachelor en économie au Mount Holyoke College et un master en administration des affaires à l’université de Columbia. Elle fonde Gro Intelligence en 2014 afin d’aider les agriculteurs à améliorer leur productivité et à maximiser leur rendement. La plateforme fournit des prévisions précises sur les rendements afin d’aider les agriculteurs à planifier leur production et leur logistique.

Gro Intelligence a des bureaux à Nairobi, à New York et à Singapour. L’entreprise a déjà levé plus de 115 millions de dollars auprès de plusieurs grands investisseurs. Elle a développé plusieurs applications comme le Climate Risk Navigator for Agriculture qui donne un aperçu rapide et actualisé des prévisions météorologiques et climatiques pour plus de 40 cultures principales, partout dans le monde ; le Land Suitability Model qui permet d’évaluer l’aptitude des régions à cultiver certaines plantes.

En septembre 2022, elle a rejoint le comité consultatif externe de l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Le mois suivant, elle rejoint le comité directeur de la Bloomberg New Economy Climate Technology Coalition qui a pour but de développer la prochaine génération de technologies vertes essentielles à la résolution de la crise climatique.

https://www.linkedin.com/posts/sara-menker_bloomberg-new-economy-climate-technology-activity-6999404080167034882-oSTP?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

Avant de fonder sa propre entreprise, Sara Menker a travaillé pour l’entreprise financière Morgan Stanley en tant que vice-présidente entre 2004 et 2012. Cinquième speaker de la série de conférences Henry C. Gardiner sur les systèmes alimentaires mondiaux en 2018, elle a fait partie des 100 personnes les plus influentes au monde du magazine Time.

Melchior Koba

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Le potentiel du secteur agricole africain n’est plus à démontrer. Pourtant, les agriculteurs du continent peinent à bien gérer leurs champs, ce qui pourrait changer avec l’introduction de la technologie dans le secteur.

TroTro Tractor est une solution numérique développée par une jeune pousse ghanéenne. La plateforme permet aux agriculteurs et aux entrepreneurs agricoles de louer des équipements agricoles tels que des tracteurs, des semoirs, des moissonneuses-batteuses et des pulvérisateurs. Basée à Accra, la start-up a été fondée en 2016 par Adam Muhammed Muhideen et Kamal Yakub. Le principal objectif est d'aider les agriculteurs ghanéens à accéder facilement à des machines agricoles modernes et de haute qualité dans le but d'améliorer leur productivité et de maximiser leur rendement.

La solution dispose d'une application mobile disponible uniquement sur Android. Il faudrait télécharger l’application et créer un compte pour accéder aux diverses machines agricoles. En fonction des tarifs de location, de la situation géographique et surtout du travail à effectuer, l’agriculteur opte pour une machine ou une autre. TroTro Tractor a également mis en place un code USSD pour permettre aux agriculteurs ne disposant pas de smartphone ou vivant dans des zones reculées sans couverture Internet d’accéder à leurs services.

La start-up offre également d’autres services tels que la formation des agriculteurs sur l'utilisation des machines agricoles, l'assistance technique et la maintenance des équipements. Elle permet aussi aux agriculteurs de planifier et de gérer leurs opérations agricoles plus efficacement, grâce à des fonctionnalités telles que des alertes de rappel d'entretien et des rapports de gestion.

L’application peine néanmoins à s’imposer dans le secteur agricole. D’après les statistiques de Play Store, un peu plus de 100 téléchargements ont été effectués depuis son lancement. Cet indicateur biaise toutefois l’analyse du succès du service puisqu’il est bien connu que les zones rurales en Afrique ne disposent pas d’une bonne couverture Internet. L’option du code USSD pourrait avoir pris le dessus.

Adoni Conrad Quenum

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Au cours des cinq dernières années, le soutien financier apporté aux jeunes pousses technologiques africaines a augmenté. La confiance suscitée par les innovateurs locaux ne cesse de se renforcer et d’attirer des investisseurs conscients des opportunités de l’économie numérique sur le continent.

Selon la plateforme Africa : The Big Deal, Lauch Africa est l’un des investisseurs les plus actifs dans le financement des start-up en Afrique. Depuis le lancement de ses activités à la mi-2020, ce fonds panafricain de capital risque a dépensé plus de 31 millions $ dans 133 opérations, à raison de plus d'une opération par semaine en moyenne. La majorité des opérations financières se sont situées entre 100 000 et 300 000 USD, avec un chèque médian de 250 000 USD.

22 pays sont jusqu’ici au cœur de l’activité de Launch Africa. Les start-up de quatre pays en particulier Nigeria, Afrique du Sud, Kenya et Egypte ont à elles seules confisqué 21 millions USD déjà investis par Launch Africa à travers 89 accords de financement.

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Cinq autres marchés ont attiré plus d'un million de dollars : le Ghana, le Sénégal et la Côte d'Ivoire en Afrique de l'Ouest ; la Tanzanie et la Tunisie. L'équipe d'investissement est également sortie des sentiers battus en identifiant des investissements dans des pays souvent négligés tels que le Togo, le Soudan ou l'Angola.

La fintech est le secteur dans lequel Launch Africa a le plus investi avec 42 transactions (32 %) évaluées à 11 millions $ (36 % des 31 millions $) sur 13 marchés au total. Le Nigeria a représenté 13 transactions fintech.

Les autres secteurs dans lesquels Launch Africa a également beaucoup investi sont les places de marché, la logistique, le big data et les healthtech qui ont attiré chacun un total financier variant de 3 à 4 millions $ pour 15 à 20 transactions. Les transactions dans les places de marché, la logistique et le big data ont été réalisées sur près de 10 marchés par secteur. Par contre, le soutien aux healthtech a porté sur 5 marchés, avec 7 transactions en Afrique du Sud.

Muriel Edjo

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L’accélérateur estonien Startup Wise Guys a lancé en mars dernier le Startup Wise Guys SaaS Africa 2023, son programme d'accélération pour soutenir les start-up en Saas (Software as a Service) numériques B2B en phase de démarrage en Afrique de l’Est et de l’Ouest.

Les start-up en AgriTech, FinTech, EdTech, CleanTech, HealthTeach ou RetailTech sont encouragées à postuler pour avoir une chance d’avoir des investissements initiaux allant jusqu’à 65 000 €.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 7 septembre à travers le lien : https://startupwiseguys.com/all-programs/saas-accelerator-program-africa/

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FarmTrace, une start-up agrotechnique qui fournit aux agriculteurs une solution de gestion basée sur le cloud, a annoncé son dernier financement, dont le montant n'a pas été divulgué, de la part de Secha Capital et Hassium Capital.

La start-up précise que cet investissement, qui fait suite à un tour de table d'un million de dollars, sera consacré à la croissance de l'entreprise et à l'amélioration de l'expérience des clients.

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La science des données et l’intelligence artificielle sont au cœur de la réussite de nombre de firmes technologiques. Au Nigeria, des tech entrepreneurs ont décidé de mettre ces technologies au service de l’agriculture et du commerce en ligne.

Zowasel est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux petits exploitants agricoles de recourir à la technologie pour améliorer leur productivité, leur durabilité et leur rentabilité à travers la chaîne de valeur. L’agritech, basée à Lagos, a été fondée en 2019 par Jerry Oche et Oghenekome Umuerri. L’objectif de la firme est de tirer parti de la science des données et de l'intelligence artificielle pour valider et sécuriser leurs chaînes de valeur, de la ferme au marché.

Pour cela, elle dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’agriculteur devra la télécharger et s’inscrire afin de pouvoir accéder au réseau de l’agritech. Grâce à ses experts en agronomie, Zowasel évalue la qualité de la productivité et s’efforce pour améliorer la qualité des récoltes dans le but de dénicher de bons acheteurs.

En ce qui concerne les acheteurs, Zowasel s’applique dans le tri. La plateforme vérifie un certain nombre d’informations comme leur solvabilité avant de les mettre en contact avec les agriculteurs. « Nous faisons correspondre les acheteurs et les vendeurs d'un même produit. Vous décidez ensemble des prix et des conditions, Zowasel applique des contrats intelligents et garantit que toutes les transactions sont expédiées et que les paiements sont effectués après la livraison sans aucun problème », peut-on lire sur la plateforme.

En 2021, l’agritech a revendiqué travailler avec plus de 1,5 million de petits exploitants dans le nord du Nigeria. Cette même année, elle a obtenu un financement de 100 000 $ auprès de Guinness et de Prosimador lors du Zero Hunger Sprint 2021, un événement qui s’est déroulé à Lagos et qui a été soutenu par le Programme alimentaire mondial. Bien qu’elle ait lancé des opérations dans le delta du Niger pour soutenir les petits exploitants de cette région, une expansion hors de son pays n’est pas encore à l’ordre du jour.

Adoni Conrad Quenum

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