Le changement climatique exerce une influence croissante sur le secteur agricole en, affectant la disponibilité de l’eau, la fertilité des sols et la santé des cultures. Pour faire face à ses problèmes, Tafadzwa Chikwereti propose aux agriculteurs des outils numériques pour s’y adapter.

Tafadzwa Chikwereti (photo) est un jeune entrepreneur zimbabwéen diplômé de la National University of Science and Technology où il a obtenu en 2022 un bachelor en « quantity surveying ». Il est le fondateur de l’agritech Murimi Electronic Agriculture (eAgro).

Fondée en 2020, la société eAgro veut renforcer la résilience climatique des agriculteurs. Ainsi, elle donne aux petits exploitants agricoles les moyens de s’adapter au changement climatique, d’améliorer leurs moyens de subsistance et de pratiquer une agriculture plus durable. Elle offre une suite d’outils numérique pour les agriculteurs intelligents face au climat, notamment l’analyse de données, l’intelligence artificielle (IA), l’imagerie satellite, Cropfix, un outil d’agronomie intelligent, ainsi qu’un système de notation de crédit.

Par le biais de Credfarm, l’entreprise facilite l’accès à des services financiers abordables pour les agriculteurs intelligents face au climat, les collectifs d’agriculteurs et les entreprises agroalimentaires. Elle fournit aux institutions financières un modèle d’évaluation du risque de crédit adapté à l’agriculture et basé sur des données pour évaluer le risque et développer des prêts qui répondent aux besoins de petits exploitants agricoles.

eAgro met également à la disposition des agriculteurs sa plateforme d’agriculture intelligente, Cropfix. Cette dernière utilise l’IA, l’imagerie satellitaire et le traitement du langage naturel pour fournir des conseils agronomiques personnalisés aux agriculteurs via des textes, le service USSD et WhatsApp. Cet outil aide aussi les exploitants agricoles à détecter et à gérer les parasites et les maladies.

En 2021, Tafadzwa Chikwereti a été l’un des finalistes de l’Anzisha Prize. En 2022, il a remporté le prix Startupper of the Year émis par Total Energies. En 2023, il a fait partie des finalistes du Global Student Prize. Il a aussi été nommé parmi les 12 finalistes de la GoGettaz Agripreneur Competition organisée par Africa Food Systems Summit en Tanzanie.

Melchior Koba                                       

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A travers cette prise de participation, la BAD soutient indirectement des entreprises en phase de démarrage qui figurent parmi les moins financées d’Afrique. Cette initiative survient dans un contexte marqué par la baisse de 36 %, à 3,2 milliards $, des levées de fonds des start-up africaines en 2023.

Dans une démarche résolue en faveur de l'innovation et du développement économique sur le continent, la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, le mercredi 17 janvier à Abidjan, une participation de 10,5 millions de dollars au capital de Seedstars Africa Ventures, a annoncé la BAD dans un communiqué. Cette initiative vise à soutenir financièrement le fonds de capital-risque dans ses investissements ciblés en faveur des entreprises d'Afrique subsaharienne innovantes à fort potentiel de croissance.

Ledit communiqué précise que la BAD a contribué à hauteur de 7 millions de dollars de ses ressources ordinaires, complétés par 3,5 millions de dollars provenant du programme Boost Africa de l'Union européenne. Cette injection de fonds permettra à Seedstars Africa Ventures de s'étendre sur le continent et d'attirer d'autres investisseurs, renforçant ainsi l'écosystème entrepreneurial en Afrique.

Seedstars Africa Ventures concentrera ses investissements, évalués à 75 millions de dollars, sur des start-up en phase d'amorçage et de démarrage. Avec des investissements initiaux d'environ 250 000 euros (272 000 USD), le fonds prévoit également des injections de capitaux supplémentaires pouvant atteindre 5 millions d'euros pour soutenir la croissance des entreprises. L'accent sera mis sur des secteurs cruciaux tels que l'inclusion financière, les technologies de la santé, l'énergie hors réseau prépayée, les plateformes de vente au détail, et les chaînes de valeur agroalimentaires.

L'initiative devrait contribuer à la création de plus de 9 000 emplois à temps plein, avec une attention particulière à la promotion de l'emploi féminin. Alignés sur les objectifs de Boost Africa, ces investissements stimuleront également les secteurs clés tels que l'agriculture, la santé, l'industrialisation et l'énergie hors réseau, consolidant ainsi les efforts de la BAD en faveur de la réduction de la pauvreté, du développement durable et de l'intégration régionale.

Samira Njoya

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Entrepreneur en série, il tire parti de la technologie pour proposer des plateformes et solutions innovantes qui résolvent des problèmes d’ordre social en Afrique. Sa dernière start-up, PricePally, propose des produits frais et des aliments emballés au Nigeria.

Luther Lawoyin (photo) est un entrepreneur nigérian diplômé de l’université de Lagos où il a obtenu un bachelor en gestion et administration des affaires. Il est un cofondateur et le président-directeur général de PricePally, une plateforme d'e-commerce.

Fondée en 2019 par Luther Lawoyin, Deepak Bansal, Mosun Lawoyin et Jummai Abalaka, PricePally propose une gamme de produits alimentaires frais en collaboration avec des agriculteurs et partenaires de confiance afin de répondre aux besoins de la population dans les villes africaines. Son objectif est de résoudre les problèmes de coûts alimentaires, assurer la disponibilité et maintenir la prévisibilité des prix face aux pénuries et à l’inflation.

La start-up propose aussi, par sous-traitance, un service de livraison rapide des produits commandés par le biais de ses canaux numériques, notamment l’application et son chatbot WhatsApp. Elle dispose d’un réseau de centres d’exécution dans les villes telles que Lagos, Abuja, Port Harcourt et Ibadan.

En novembre 2023, PricePally a reçu un financement de 1,3 million de dollars. Ces fonds seront utilisés pour se développer au-delà des villes qu’elle dessert actuellement au Nigeria et pour réintroduire l’achat groupé afin de tenir sa promesse de permettre aux consommateurs d’acheter de la nourriture à un prix abordable.

Depuis 2021, Luther Lawoyin est membre du conseil d’administration de Motherland, un orchestrateur d’écosystème qui réunit des communautés et des start-up sélectionnées pour résoudre les problèmes des communautés et libérer le pouvoir du développement durable de manière systémique. 

Entrepreneur en série, il a fondé en 2013 Pass Exam Ventures, une plateforme de test électronique innovante conçue pour préparer les étudiants à l’examen JAMB (Joint Admissions and Matriculation Board). En 2015, il a fondé Lucy.ng, un magasin de cadeaux en ligne pour les saisons, les occasions et les événements, et y a été le PDG jusqu’en 2019.

Luther Lawoyin est un ancien boursier du programme Alibaba efounders Followship, de la Westerwelle Foundation, du Miller Center for Social Entrepreneurship et du MassChallenge Switzerland. Il participe aussi au programme SOSV MOX, un accélérateur de la société de capital-risque Orbit Startups.

Melchior Koba

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Pour l’exportation de leurs produits, les PME de l’industrie agricole et alimentaire se doivent de faire des vérifications de conformité. En Afrique du Sud, Nneile Nkholise facilite l’accès à tous les besoins d’audit et de vérification de la conformité en matière de biosécurité.

Nneile Nkholise (photo) est une entrepreneure et ingénieure sud-africaine, fondatrice et directrice générale de Thola, une plateforme de commerce B2B qui facilite l’exportation de produits agricoles africains vers le monde entier.

Née en Afrique du Sud, Nneile Nkholise a étudié à l’université de Witwatersrand où elle a obtenu un bachelor en physique et informatique. Elle est aussi titulaire d’un master en génie mécanique obtenu à l’niversité de technologie centrale.

Fondée en 2021, Thola propose aux petites et moyennes entreprises une automatisation de la conformité dans l’industrie agricole et alimentaire, afin d’accélérer leur accès à une certification de conformité abordable permettant d’accéder au commerce et à l’exportation de marchandises à l’échelle mondiale en toute transparence.

Entrepreneure en série, on lui doit la création de plusieurs autres start-up. En 2015, Nneile Nkholise a fondé iMed Tech, une entreprise qui utilise la conception assistée par ordinateur (CAO) pour fabriquer des prothèses dentaires et mammaires externes, en particulier pour les femmes ayant subi une ou des mastectomies après un cancer du sein. En 2018, elle a cofondé 3DIMO, une entreprise qui se spécialise dans l’analyse des données et le suivi des bêtes d’élevage pour surveiller leur santé.

Actuellement boursière du programme Millennium du Atlantic Council et fondatrice en résidence de la Northeastern University, l’ancienne technologue en génie mécanique de Dihlase Consulting Engineers (2015-2016) a été une membre de la classe Harambe Entrepreneurship 2018.

Nneile Nkholise a reçu plusieurs prix et distinctions durant sa carrière entrepreneuriale. En 2016, elle a été reconnue comme la meilleure femme innovatrice d’Afrique par le Forum économique mondial. En 2017, le bureau de la présidence lui a décerné le titre de jeune Sud-Africaine de l’année. En 2018, elle a été nommée Forbes Africa’s 30 under 30, a été reconnue parmi les 100 meilleurs jeunes Africains par l’Africa Youth Council, et a reçu le prix de l’industriel de l’année en Afrique australe à l’occasion des All Africa Business Leaders Awards. En 2021, lors des journées de la femme digitale, elle a été récompensée par le Prix Margaret Entrepreneur Afrique.

Melchior Koba

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En Afrique, l’agriculture est l’un des facteurs de développement les plus importants. Afin de dynamiser ce secteur, 3AgHub soutient les start-up de l’industrie et leur offre une formation, un mentorat et d’autres ressources indispensables à leur croissance.

Agripreneurs Africa Agribusiness Hub (3AgHub) est un incubateur virtuel et une société d’accélération créée pour développer des agripreneurs qui transformeront l’agro-industrie. Basé au Ghana, il propose un soutien holistique et interactif aux start-up, une formation, un mentorat et les meilleures pratiques du secteur.

Fondé en 2021, l’incubateur encadre, engage, inspire et équipe les agripreneurs depuis l’idéation jusqu’à la création d’entreprises agroalimentaires dynamiques qui changeront des vies. Grâce à ces initiatives, il contribue à créer des emplois durables, à minimiser les migrations, à réduire le chômage des jeunes, à augmenter les revenus des ménages, à promouvoir l'agripreneuriat, à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

A travers son programme d’incubation de six mois, les agripreneurs ont la possibilité de tester, de développer des prototypes et de créer une start-up. 3AgHub recommande des solutions innovantes et durables et offre un soutien à la mise en œuvre aux entrepreneurs en facilitant l’obtention des ressources nécessaires. L’objectif du programme est d’aider les jeunes diplômés à transformer leurs idées en entreprises susceptibles de créer des emplois et de fournir des solutions innovantes dans le domaine de l’agroalimentaire. 

Le programme d’accélération de 3AgHub dure 3 mois et a pour objectif d’équiper les jeunes entreprises agroalimentaires pour qu’elles deviennent résilientes, compétitives et durables. Au cours de ce programme, le centre partage son expertise, ses réseaux et ses ressources. Il aide les entrepreneurs à développer une meilleure stratégie de mise sur le marché, à se préparer à l’investissement et à lever des ressources financières.

Ainsi, les services de 3AgHub comprennent l’investissement dans des accélérateurs et des incubateurs, le développement des entreprises, la facilitation du marché, l’assistance technique et les services de conseil, la facilitation des intrants et la mécanisation, le développement de la chaîne de valeur, l’évaluation et la facilitation des investissements, le soutien financier aux PME, les stages et le bénévolat.

3AgHub a signé des partenariats avec plusieurs organisations, au Ghana et même à l’international. Ces derniers sont, entre autres, Ghana Export Promotion Authority, National Board Small Scale Industries, Agripreneurs Africa et African Agribusiness Incubators Network.

Melchior Koba

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Alors que le monde de l’agriculture continue d’évoluer, de nouvelles technologies émergent et révolutionnent la façon dont les agriculteurs cultivent. Parmi ces technologies, l’une des plus prometteuses est l’intelligence artificielle (IA).

Le laboratoire pharmaceutique britannique AstraZeneca a annoncé le vendredi 1er décembre le lancement d’un projet de reboisement au Kenya. Le nouveau projet, dévoilé à la COP28 qui se tient jusqu’au 12 décembre à Dubaï aux Emirats arabes unis, vise à planter jusqu'à six millions d'arbres et suivre leur croissance via un modèle d'apprentissage profond de l'intelligence artificielle.

Dans le cadre dudit projet au Kenya, les experts utiliseront l'IA pour analyser les images de drones et les images satellite afin de surveiller la croissance et la santé des arbres, tout en quantifiant les niveaux de séquestration du carbone. Le projet concernera six comtés de l'ouest du pays, à proximité de la vallée du Rift, couvrant plus de 3 500 hectares de terres.

« Investir dans notre monde naturel par la plantation et la conservation des arbres et limiter la déforestation sont quelques-unes des mesures de santé préventives les plus efficaces que nous puissions prendre. En agrandissant les forêts au Kenya, nous progressons dans notre engagement à assurer le reboisement à grande échelle, avec une approche scientifique qui profite à la fois à l’environnement et aux communautés locales », a déclaré Juliette White, vice-présidente de la durabilité globale chez AstraZeneca.

Selon le communiqué d'AstraZeneca, l’initiative s’inscrit dans le cadre du programme mondial « AZ Forest » lancé en 2020. Elle vise à planter et entretenir 200 millions d'arbres sur les six continents d'ici 2030, en partenariat avec des experts axés sur la restauration des paysages.

En dehors du Kenya, le programme « AZ Forest » a permis de planter au Ghana près de trois millions d'arbres cette année, pour atteindre un total de plus de 4 millions depuis le lancement du projet en 2021. Au Rwanda, les plantations devraient commencer dans les mois à venir avec un objectif d'environ 5,8 millions d'arbres sur 21 000 hectares.

Samira Njoya

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De plus en plus, les secteurs clés de l’économie bénéficient de la transformation numérique. Les pays africains ne sont pas en marge de cette transformation puisqu’ils investissent également dans ce sens.

Les gouvernements tanzanien et marocain ont lancé la semaine dernière un système par satellite de collecte numérique de données sur les récoltes agricoles. C'était au centre d’Uyole de l'Institut tanzanien de recherche agricole (TARI) à Mbeya, en Tanzanie. Ayant coûté plus d’un milliard de shillings tanzaniens (environ 399 202 $), le nouveau système devrait permettre de mieux estimer les rendements agricoles et les superficies cultivées.

Les agents, formés pour l’utilisation de cette nouvelle technologie, seront munis d’un smartphone qui sera connecté à un satellite pour faciliter la transmission des données depuis les zones blanches où se situent la plupart des régions agricoles. Ils pourront collecter des informations sur les différentes cultures du pays, ce qui leur permettra d’assurer le suivi depuis le stade de la germination à celui de la récolte.

« L'objectif est de disposer de statistiques réelles sur ce que nous produisons à chaque saison agricole. Nos agents avaient l'habitude de prédire la quantité de cultures à récolter, une pratique qui est en train d'être abandonnée car nous sommes en train de passer à la numérisation », a expliqué Fredrick Mlowe, expert en sols du centre TARI d'Uyole.

La Tanzanie veut faire de l’agriculture un secteur clé pour son développement économique. La numérisation, à l’ère de la révolution technologique, est devenue une étape obligatoire et les statistiques agricoles permettent à l'Etat d'avoir une vision claire sur la sécurité alimentaire, de contrôler les prix des différentes cultures, d'identifier les bassins de production, de les soutenir financièrement et d'anticiper un tant soit peu les pénuries alimentaires.

Adoni Conrad Quenum

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L'agriculture est l’un des secteurs de développement les plus importants en Afrique. Au Togo, un jeune entrepreneur a conçu et développé une application pour numériser la chaîne de valeur agricole.

Edeh Dona Etchri (photo) est un entrepreneur togolais titulaire d’un diplôme en gestion de projet numérique et citoyen obtenu en 2017 à CFI Médias en France. Il est le fondateur de la plateforme agritech E-AgriBusiness.

E-AgriBusiness est une place de marché où les acteurs du secteur agricole sont mis en relation. Elle peut être déployée comme un site Web ou une application mobile, une solution USSD, SMS, un chatbot ou un centre d’appels en plusieurs langues locales. L’application est déjà disponible au Togo, en Côte d’Ivoire, au Cameroun et au Congo-Brazzaville.

Aux agriculteurs, elle permet la réduction des pertes de récoltes, la vente au juste prix, l’inclusion technologique et financière, l’augmentation des revenus et l’amélioration des conditions de vie. Pour les acheteurs, elle facilite le ciblage des produits et les achats. Pour les Etats et partenaires au développement, l’application aide à la mise en œuvre des politiques agricoles, à la mise à disposition d’indicateurs pertinents, à l’inclusion financière et à la réduction de la pauvreté.

« En trouvant des débouchés avant les récoltes, les agriculteurs sauvegardent celles-ci et vendent au meilleur prix. Ils ne risquent plus de voir les récoltes s’avarier, comme cela a pu être le cas par le passé. Le revenu est donc garanti et les conditions de vie s’améliorent », a déclaré Edeh Dona Etchri en 2020 à CIO Mag.

E-AgriBusiness est un produit édité par l’entreprise CLIN SARL, dont Edeh Dona Etchri est le fondateur et le président-directeur général. Fondé en 2016, le centre local d’incubation numérique (CLIN SARL) est un intégrateur de solutions informatiques, de plateformes et réseaux, que ce soit SMS, USSD, VoIP, Web, Mobile, desktop ou chatbot.

Egalement directeur technique de l’entreprise informatique Wassa Group Sarl, Edeh Dona Etchri est, depuis 2021, le président national de l’association togolaise Numérique Citoyen. Sa première entreprise est EDZEPROCOM INFO. Fondée en 2011, cette dernière a développé E-orga, un système de sécurisation de tickets, de billets et de documents au Togo.

Le Togolais est aussi le fondateur de MIABETOGO MARKET, une plateforme d'e-commerce qui offre de la visibilité aux entreprises, de WassaSMS, une plateforme de SMS qui permet aux entreprises de communiquer avec leur clientèle, et de la plateforme Doomevi, conçue pour favoriser la démocratie participative.

En 2016, Edeh Dona Etchri remporte, avec E-AgriBusiness, le premier prix des applications innovantes au Togo. Il est aussi le lauréat du premier prix au hackathon AgriPME 2017. Sacré chevalier national de l’ordre de mérite agricole par le chef de l’Etat du Togo en 2019, il est élevé au grade de docteur honoris causa de l’université européenne-américaine en 2022.

Melchior Koba

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AquaRech, une start-up kényane qui fournit une solution numérique complète aux aquaculteurs, a annoncé la semaine dernière la réussite d’un tour de table d’un montant de 1,7 million $. « Le financement et le partenariat fournis par nos investisseurs favoriseront la croissance de notre plateforme mobile, qui élimine les obstacles auxquels sont confrontés les petits aquaculteurs et rassemble les différents acteurs de la chaîne de valeur tout en restant centrée sur l'agriculteur », a expliqué Dave Okech, fondateur de la start-up en 2019.

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UfarmX, une start-up nigériane opérant dans les technologies agricoles, a annoncé le mardi 14 novembre son expansion au Sénégal. L’opération a été rendue possible grâce à un investissement de 1,7 million $ de la filiale sénégalaise de l’United Bank for Africa.

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