Ingénieur informatique, il est axé sur la création de solutions alimentées par l’intelligence artificielle et la robotique pour automatiser la gestion agricole. Il a remporté plusieurs récompenses pour ses innovations.

Akhlad Alabhar (photo) est le fondateur et le PDG d’Egrobots, une start-up qui développe des solutions agricoles intelligentes. Originaire d’Egypte, il a fait ses études supérieures à la faculté d’ingénierie de l’université d’Alexandrie où il a obtenu en 2010 un bachelor en génie informatique.

En 2021, il a fondé Egrobots dans le but d’aider les agriculteurs à cultiver de façon efficiente en réalisant plus de récoltes avec le minimum de ressources possible. L’entreprise permet aux agriculteurs de couvrir plus d’hectares en agissant de façon précise grâce à une utilisation plus stratégique des produits, en améliorant non seulement la santé et le rendement des plantes, mais aussi la gestion et la durabilité.

Egrobots utilise l’imagerie de pointe et les capacités de l’intelligence artificielle, de la robotique et du machine learning pour donner aux fournisseurs et aux producteurs des informations afin de leur permettre de prendre des décisions éclairées.

A travers Egrobots, Akhlad Alabhar propose plusieurs produits. Parmi eux, Roboscoot collecte grâce à l’IA des informations sur les terrains des agriculteurs. Shagarah détecte les maladies des cultures, analyse la végétation, l’humidité et les conditions météorologiques et fait des recommandations aux agriculteurs.

L’entreprise a récemment décroché la deuxième place à l’international du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) 2023. Elle a également remporté le premier prix du projet de transformation INTECMED ENI CBC Med, soit 30 000 euros.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Akhlad Alabhar a travaillé à l’Alinma Bank en Arabie saoudite. Embauché en 2013 au poste de consultant informatique, il y a successivement occupé les postes de consultant en analyse de données et de chef d’équipe IA avant de partir en juin 2023. Il a aussi été chef de projet au ministère des Finances de l’Arabie saoudite de 2018 à 2019.

Melchior Koba

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L'Afrique est riche en ressources naturelles, mais fait face à de nombreux défis, notamment la sécurité alimentaire, le changement climatique, la pauvreté et le chômage des jeunes. Pour les relever, blueMoon Incubator encourage l'innovation et l'entrepreneuriat dans le secteur agricole.

blueMoon Incubator est le premier incubateur de jeunes entreprises agroalimentaires en Ethiopie. Fondé en 2016 par Eleni Gabre-Madhin, une entrepreneure en série responsable de l’innovation du PNUD Afrique, blueMoon Incubator a pour mission de découvrir, d'incuber et d'investir dans des idées et des équipes fondatrices exceptionnelles dans le domaine agricole.

blueMoon Incubator propose un programme intensif de quatre mois, organisé deux fois par an à Addis-Abeba, auquel participent 10 équipes de 2 à 3 entrepreneurs sélectionnées parmi des centaines de candidatures. Les start-up bénéficient d'un accompagnement personnalisé, d'une formation, d'un accès à un réseau d'investisseurs, de prestataires de services et de partenaires stratégiques, ainsi que d'un financement initial de 200 000 birrs éthiopiens (environ 3 500 dollars) en échange de 10 % du capital.

Les start-up ont également accès à un accompagnement pendant 12 mois par des mentors externes bénévoles, eux-mêmes professionnels du monde des affaires, pour les soutenir individuellement et en tant qu'équipe.

A la fin de l'incubation, les start-up disposent d'un certain nombre d'options différentes par l'intermédiaire de blueMoon Ventures pour leurs prochains tours de financement. L’incubateur propose des espaces de coworking multifonctionnels, des bureaux, des espaces de réunion informels et formels, ouverts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et dotés d'un wifi à haut débit.

Membre du réseau AfriLabs, blueMoon a signé des partenariats avec plusieurs entreprises et institutions. Les institutions partenaires de l’incubateur sont entre autres Iceaddis, Digital Opportunity Trust, The xHub, The MasterCard Foundation et Aspen Network of Development Entrepreneurs.

Melchior Koba

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Avec une passion pour la technologie et un engagement envers l’agriculture durable, il innove et repousse les limites de ce qui est possible. Son travail a non seulement eu un impact significatif sur l’industrie technologique au Maroc, mais aussi sur l’économie agricole du pays.

Amine Zarouk (photo) est le fondateur et le président-directeur général de Green OpenLab, une start-up marocaine qui propose des solutions technologiques innovantes pour l’agriculture durable.

Le Marocain est titulaire d’un master en systèmes d’information distribués obtenu en 2006 à l’université Paris-Est Créteil (UPEC). Il est également détenteur d’un diplôme d’ingénieurs d’affaires grands comptes en force de ventes obtenu en 2007 à NEGOCIA, centre international de formation à la vente et à la négociation commerciale.

Passionné par les nouvelles technologies et l’entrepreneuriat, en 2021 il fonde Green OpenLab, une entreprise pionnière dans la transformation numérique de l’industrie et de l’agriculture. Cette dernière soutient les start-up agritech avec des technologies sur mesure pour une agriculture efficace et durable. Elles autonomisent les agriculteurs en améliorant la productivité, en optimisant les ressources et en modernisant les chaînes de valeur agricoles.

L’entreprise sensibilise aux outils du numérique pour une agriculture plus efficace et respectueuse de l’environnement et des ressources. Elle offre aussi un espace d’innovation, de partage et de démonstration aux jeunes innovateurs, doctorants et chercheurs.  

Amine Zarouk est également un cofondateur et le PDG de Stratfield, une joint-venture dont le siège social est à Casablanca. Fondée en 2021, cette entreprise dispose d’un delivery center et d’un centre d’innovation à Fès, d’un centre d’expertise et de formation à Tanger, ainsi que d’une filiale à Munich pour le transfert de technologie.

Avant de fonder Green OpenLab, il a travaillé au Crédit Agricole Consumer Finance (Sofinco) en France en tant que responsable de l'urbanisation des développements en 2007. En 2008, il cofonde G-Fit Maroc, une entreprise axée sur l’externalisation des services technologiques, qui a rejoint en 2014 le groupe Alten et devient Alten Delivery. Il a dirigé l’entreprise jusqu’en 2021.

Amine Zarouk a également travaillé pour la Fédération des technologies de l'information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI), une organisation qui promeut le développement du secteur des TIC au Maroc. Ayant rejoint la fédération en 2011, il a respectivement été membre du conseil d’administration (2011-2019), président du pôle offshoring (2019-2020) et président (2022-2022).

Melchior Koba

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Pour réussir l’inclusion numérique de sa population et sa transformation 4.0, l’Afrique a besoin de la collaboration de tous. Des entreprises mènent ainsi des actions concertées pour surmonter les défis nationaux et régionaux qui plombent encore son développement. 

 Orange Middle East and Africa et Smart Africa Alliance, une initiative politique pour la promotion du numérique en Afrique, ont signé le mardi 17 octobre un partenariat visant à soutenir le développement de la numérisation du continent africain.

L’accord qui porte sur la collaboration des deux parties a été paraphé par Lacina Koné (photo, à gauche), directeur général de Smart Africa Alliance, et Jérôme Hénique (photo, à gauche), CEO d’Orange Middle East and Africa, est survenu en marge de la deuxième édition du Mobile World Congress Africa 2023 qui se tient à Kigali au Rwanda.

Dans le cadre de la coopération, les deux entreprises travailleront ensemble, pour encourager la création de solutions numériques innovantes, répondre aux défis locaux et contribuer au développement durable de l’Afrique.

D’après Jérôme Hénique, le partenariat contribuera à « l’objectif commun de Smart Africa et Orange de développer les compétences numériques de la jeunesse africaine, en particulier des femmes, tout en soutenant l’entrepreneuriat innovant ».

 Pendant trois ans, les deux organisations collaboreront dans des activités telles que la formation des jeunes et des femmes afin de soutenir leur employabilité dans les nouveaux métiers du numérique ceci à travers leurs programmes de développement des compétences numériques, notamment la Smart Africa Digital Academy (SADA) et le réseau Orange Digital Center (ODC) qui est présent dans 17 pays d’Afrique et du Moyen-Orient et 8 pays européens.

Ils travailleront également ensemble pour renforcer l’entrepreneuriat innovant en renforçant les capacités d’incubation, d’accélération et de financement des entrepreneurs dans des secteurs prioritaires tels que : l’environnement, l'e-agriculture, l'e-santé, l'e-commerce, etc.

Pour Lacina Koné, le nouveau partenariat permettra de donner des moyens aux citoyens africains, en particulier les jeunes, d’être équipés pour les emplois de demain. L’objectif est de contribuer activement à la transformation numérique du continent. « Unir nos efforts avec Orange accélérera nos efforts collectifs à cet égard », a-t-il déclaré.

Samira Njoya

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Amira Cheniour repousse les limites de l’innovation pour guérir la planète et améliorer la vie des agriculteurs. Avec Seabex, elle démontre que l’agriculture peut être un secteur porteur d’avenir pour la Tunisie et pour l’Afrique.

 Amira Cheniour (photo) est une agripreneure, fondatrice et présidente-directrice générale de Seabex, une start-up tunisienne qui mise sur l’agriculture intelligente pour aider les agriculteurs à faire face au changement climatique. Avec Seabex, elle développe des solutions innovantes pour optimiser l’utilisation des ressources en eau, en fertilisants et en énergie, afin de produire plus et mieux.

Originaire de Tunisie, Amira Cheniour est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en informatique obtenu en 2012 à ESPRIT (Ecole Supérieure Privée d’Ingénierie et de Technologies), et d’un E-MBA (Executive Master of Business Administration) obtenu en 2020 à l’université centrale privée d’administration des affaires et de technologie de Tunis.

L’idée de Seabex lui est venue lors d’un voyage dans le sud de la Tunisie, où elle a rencontré un agriculteur qui avait perdu une grande partie de sa récolte de dattes à cause de la sécheresse. Elle a alors décidé de mettre ses compétences au service de l’agriculture, un secteur vital pour son pays, mais confronté à de nombreux défis. C’est ainsi qu’est née Seabex.

L’entreprise a développé un système de télésurveillance et de contrôle à distance de l’irrigation, basé sur l’intelligence artificielle (IA). Le système permet aux agriculteurs de gérer leur consommation d’eau et de fertilisants en fonction des besoins réels des plantes, grâce à des capteurs installés dans les champs et connectés à une plateforme web. Seabex offre aussi un service logiciel (Software as a Service) aux agriculteurs, qui peuvent accéder aux données et aux recommandations via leur smartphone ou leur ordinateur.

Depuis sa création, Seabex a connu un succès remarquable, tant au niveau national qu’international. La start-up a remporté plusieurs prix prestigieux, tels que le prix Orange de l’Entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient en 2017, le trophée de l’Innovation au concours Agreen Start-up 2023 dans la catégorie « start-up qui collabore avec les chambres d’agriculture ». Elle a également été choisie parmi les bénéficiaires du programme Google for Startups Accelerator: Climate Change pour le Moyen-Orient et l’Afrique.

Amira Cheniour a commencé sa carrière professionnelle en 2011 chez Orange Tunisie, où elle a effectué un stage de fin d’études. Elle a ensuite travaillé pour l’entreprise éditrice de logiciel I.T.Grapes entre 2011 et 2020. C’est d’ailleurs avec Taher Mestiri, fondateur d’I.T.Grapes, qu’elle a lancé Seabex en 2015.

Amira Cheniour a aussi été distinguée pour son parcours exceptionnel et son leadership. Elle a été élue Star-Female Entrepreneur au G20 de 2017 à Berlin et a reçu le prix Ye Star-Female Entrepreneur lors du programme Global Inclusion Awards qui s’est déroulé en 2017 à Berlin, en Allemagne.

En 2018, elle fut lauréate du Women in Africa et du Social Entrepreneur of the year in MENA émis par Orange Tunisie. Elle a été sélectionnée parmi 6 lauréates à la finale du Woman Entrepreneur of the Year Award 2019 à Paris et parmi le top 100 des femmes entrepreneurs en Tunisie de l’année 2020 révélé par le réseau The Next Women Tunisie.

Melchior Koba

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Orange, en partenariat avec la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH, a annoncé le jeudi 28 septembre le lancement du Programme « GreenAPI Smart Agriculture » en Afrique de l’Ouest et au Cameroun.

Le programme est ouvert aux agritech dont les solutions favorisent des pratiques agricoles intelligentes face au climat en Afrique, et qui opèrent actuellement au Sénégal ou envisagent d'étendre leurs activités au Sénégal dans un futur proche.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 16 octobre 2023 à 23h59 GMT via l’adresse : https://vc4a.com/make-it/green-api-program-smart-agriculture-2023/?lang=fr

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La start-up ghanéenne Complete Farmer qui met en relation les agriculteurs et les acheteurs mondiaux de produits alimentaires, a récemment annoncé une levée de fonds de 10,4 millions de dollars dont $ 7 millions en capitaux propres.

Selon les responsables de l’agritech, les fonds collectés serviront au développement de Complete Farmer, en particulier la mise à l’échelle de ses opérations, l’amélioration de son infrastructure technologique, la recherche de protocoles agricoles.

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En dotant les agriculteurs de technologies et de l’accès aux marchés, il contribue à résoudre certains des plus grands défis du continent, tels que la sécurité alimentaire, la pauvreté et le chômage.

Karidas Tshintsholo (photo) est le fondateur et le président-directeur général de Khula, une start-up sud-africaine qui fournit des logiciels et un marché aux agriculteurs pour développer leur activité. Khula se veut un écosystème de soutien aux agriculteurs à travers l’Afrique, en les mettant en relation avec des acheteurs, des intrants, des services techniques et des financements.

Karidas Tshintsholo a fréquenté l'Ekangala Comprehensive High School de 2008 à 2012. Il a ensuite étudié le commerce à l’université du Cap de 2013 à 2015. Avec Matthew Piper et Jackson Dyora, il a fondé Khula en 2017 pour aider les agriculteurs à se développer.

La plateforme est non seulement un marché de produits frais, où les agriculteurs peuvent répertorier leurs produits et où les acheteurs peuvent passer des commandes, mais aussi un marché d’intrants où les producteurs peuvent acheter des semences, des engrais, des pesticides… auprès de fournisseurs vérifiés.

Khula est aussi une plateforme de négociants, où ces derniers peuvent se procurer des produits auprès des agriculteurs et les vendre aux acheteurs. Elle propose également un tableau de bord, où les agriculteurs peuvent accéder à des options de financement provenant de divers prêteurs.

Depuis son lancement, Khula a connu une croissance rapide. Disposant de plus de 100 fournisseurs, plus de 130 dépôts et plus de 190 conseillers agricoles en Afrique du Sud, elle propose plus de 3 000 produits de fournisseurs locaux et internationaux et peut livrer dans toutes les provinces et dans toutes les grandes régions agricoles du pays.

Karidas Tshintsholo est membre du conseil de l’Afrique australe de l’International Fresh Produce Association, une association au service de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement en produits frais et floraux.

Avant Khula, il a cofondé en 2013 MoneyTree Group, une entreprise de médias, d’édition et de marketing axée sur les jeunes et les marchés/segments émergents de l’économie, dont il a été le directeur exécutif jusqu’en 2017. De 2014 à 2015, il a été chef de projet exécutif d’Investor Games qui a pour but d’informer et d’éduquer les membres d’Investment Society (InvestSoc.) sur les options disponibles pour investir leur argent et amasser leur propre richesse.

Karidas Tshintsholo a également reçu des récompenses pour ses réalisations en tant qu’entrepreneur. Lauréat du prix Anzisha en 2015 et membre du conseil consultatif dudit prix depuis 2021, il a été nommé parmi les Forbes Africa 30 Under 30 en 2019.

Melchior Koba

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La Fondation FATE, en partenariat avec Meta, a récemment lancé la 6e édition d'AEP Digital (Aspiring Entrepreneurs Programme Digital), un programme destiné aux fondateurs de start-up ayant des idées commerciales innovantes.

En 2023, le programme soutiendra 80 entrepreneurs en herbe issus de différents secteurs de l'économie nigériane, avec une attention particulière pour les entrepreneurs des secteurs de l'éducation, de l'agriculture, de l'hôtellerie et du tourisme, et de la création.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au samedi 30 septembre. Toutes les informations sont disponibles à l’adresse : https://fatefoundation.org/project/aepdigita/

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Docteur en informatique, il a travaillé dans plusieurs entreprises avant de se lancer dans l’entrepreneuriat. Il propose des solutions technologiques pour aider les acteurs de la chaîne de valeur agricole à prendre de bonnes décisions.

Dieu Donné Okalas Ossami (photo) est le président-directeur général d’E-Tumba, une agritech. Originaire de la RD Congo, il a fait ses études en France, où il a obtenu en 2002 un diplôme d’études approfondies (DEA) en génie logiciel à l’université de Franche-Comté. Il est également titulaire d’un doctorat en informatique obtenu en 2006 à la Marketing Academy de Londres en Angleterre.

La start-up E-Tumba, dont il est le fondateur en 2015, combine technologies mobiles, big data, objets connectés et modèles agronomiques mécanistes pour faire de l’agriculture productive et durable une réalité en Afrique. Basée à Montpellier, elle conçoit, développe et fournit des outils intelligents de conseil et d’aide à la décision pour l’agriculture et l’environnement à destination des producteurs et des zones technologiquement peu équipées en Afrique.

L’entreprise a conçu et développé deux principales solutions technologiques. La première, Fieldsim est une plateforme SaaS (Software as a Service) qui accompagne les producteurs sur la durabilité de leurs filières agricoles à l’échelle territoriale. Dédiée à l’agriculture et à l’environnement, elle combine 3 niveaux de services : le pilotage de filières, les conseils et l’aide à la décision.

La deuxième solution est nommée BioFuncTool et s’adresse à tous les acteurs de terrain de la chaîne de valeur agricole. Cette dernière est une solution numérique composée d’une application mobile de terrain et d’une application web SaaS permettant aux non-spécialistes de mesurer, évaluer et préserver la biodiversité des sols agricoles.

Dieu Donné Okalas Ossami est, depuis 2013, analyste de la sécurité informatique de VeriFone Systems France en Europe, Moyen-Orient et Afrique. Sa carrière professionnelle a commencé en 2005 à l’I.U.T Nancy-Charlemagne où il était un professeur assistant.

Chercheur postdoctoral à l’université de technologie de Compiègne entre 2006 et 2007, il rejoint le fournisseur de solutions de paiement électronique Hypercom en tant que responsable de la sécurité et de la conformité des plateformes de paiement. Il y a travaillé de 2007 à 2011.

Melchior Koba

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