En début de semaine, Ethiopiens et Indiens se sont réunis dans le cadre de la sixième session du Comité commercial mixte Inde-Ethiopie. Plusieurs décisions ont été prises au cours du sommet.

L’Inde a sollicité la collaboration de l’Ethiopie pour la mise en place d’une interface de paiement entre les deux pays ; c'était lors du Comité commercial mixte Inde-Ethiopie qui s’est tenu les lundi 6 et mardi 7 novembre à Addis Abeba en Ethiopie. L’objectif est de résoudre tous les problèmes entravant le commerce bilatéral et de faciliter la promotion de leurs échanges commerciaux.

« La partie indienne a invité la partie éthiopienne à collaborer sur l'interface de paiement unifiée (UPI) de l'Inde et sur l’EthSwitch de l'Ethiopie. Elle a exhorté l'Ethiopie à étudier la possibilité de régler les transactions commerciales dans la monnaie locale, ce qui contribuerait à stimuler le commerce bilatéral et à préserver les devises étrangères », indique un communiqué. Notons que l’EthSwitch est le commutateur de paiement national d'Ethiopie ; il est détenu entre autres par toutes les banques (privées et publiques) opérant dans le pays et par la Banque nationale d'Ethiopie.

Les deux pays ont conclu un accord commercial en 1997 pour renforcer leur coopération économique et commerciale. En 2022-2023, plus de 642,5 millions $ d’échanges commerciaux ont été effectués entre les deux pays, et plus de 5 milliards $ d’investissement ont été réalisés par des entreprises indiennes dans l’ancienne Abyssinie a ce jour.

En août dernier, Addis Abeba fait partie des six pays à rejoindre les BRICS, un groupe de pays en développement qui prône un nouvel ordre mondial économique. L’Inde fait partie des pays fondateurs de cette alliance avec le Brésil, la Russie, la Chine et l’Afrique du Sud.

Par ailleurs, la nouvelle passerelle, avec les paiements en monnaie locale, devrait permettre notamment de stimuler les investissements indiens en Ethiopie.

Adoni Conrad Quenum

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Chipper Cash, une start-up nigériane opérant dans les technologies financières, a annoncé le jeudi 2 novembre un nouveau partenariat avec l’américain Visa. Le nouvel accord permettra aux deux entités de continuer à collaborer sur l’émission des cartes et la licorne nigériane pourra exploiter les licences et les capacités de Visa.

« L'annonce d'aujourd'hui signifie que nous pouvons réaliser nos priorités à un rythme plus rapide que nous ne pourrions le faire seuls, en exploitant la portée mondiale de Visa pour nous permettre de continuer à offrir les meilleurs produits et services à nos clients », a indiqué Brett Magrath, directeur des produits chez Chipper Cash.

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Dans le but d’offrir plus de services à ses clients, la start-up Gozem a décidé d’investir un autre segment de l’écosystème technologique. Elle a opté pour une fusion-acquisition.

Moneex, une fintech béninoise spécialisée dans les technologies financières, a annoncé le mercredi 8 novembre son acquisition par la start-up togolaise d’e-mobilité Gozem. Le montant de l’opération n’a pas été divulgué. L’objectif est de lancer la fonctionnalité Gozem Money, une offre de services financiers, dans les pays d’Afrique francophone.

« L'expansion de nos services financiers grâce à la solution Gozem Money représente la prochaine étape de notre engagement continu à fournir des services numériques essentiels à nos utilisateurs en Afrique. Avec l'intégration de l'équipe Moneex à nos rangs, nous sommes prêts à accélérer l'introduction de nos offres fintech innovantes sur le marché », a indiqué Martial Konvi (photo, à gauche), directeur produits de Gozem.

Depuis sa création, Gozem a levé 11,7 millions $ pour accélérer sa croissance sur le continent. La start-up d’e-mobilité, lancée en 2018 et basée au Togo et à Singapour, est présente sur plusieurs marchés d’Afrique francophone tels que le Bénin, le Togo, le Cameroun. Elle a su ajouter divers services, tels que la livraison de colis, la commande de nourritures ou encore l’e-commerce, à son application mobile devenant ainsi une super application.

Quant à Moneex, la fintech créée par Florent Ogoutchoro et Henry Ukoha, elle propose des comptes multidevises à ses clients, ce qui permet de convertir des fonds aux meilleurs taux, de recevoir des paiements internationaux et de payer pour des biens et services à travers le monde.

Pour rappel, le secteur des technologies financières est le plus attrayant en Afrique. Entre juillet 2021 et juin 2023, les fintech africaines ont levé 2,7 milliards $, selon le rapport « Finnovating for Africa : Reimagining the African financial services landscape 2023 » publié par Disrupt Africa.

Adoni Conrad Quenum

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Ora Technologies, une start-up marocaine opérant dans les technologies financières et le commerce électronique, a annoncé la semaine dernière la réussite d’un tour de table d’un montant de 1 million $. Ayant lancé une super application plus tôt dans l’année, l’objectif est de tirer parti de cette technologie pour élargir ses offres sur le marché et accélérer sa croissance.

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MNT-Halan, une start-up égyptienne opérant dans les technologies financières, a annoncé le mardi 7 novembre, via ses réseaux sociaux, la réussite d’un tour de table d’un montant de 130 millions $. « Nous constatons une très forte demande de financement hors bilan à l'aube de l'année 2024. C'est principalement le résultat de la grande qualité de notre souscription. Cela nous conforte dans l'idée que notre portefeuille de prêts, qui s'élève à 650 millions de dollars, progresse de 4 à 5 % d'un mois sur l'autre. Nous sommes enthousiastes à l'idée de continuer à lancer de nouveaux produits financiers numériques en Egypte et au-delà », a indiqué Mounir Nakhla, fondateur de la fintech.

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Dans un monde en constante évolution, l’entrepreneur Nazib Ba se démarque par ses innovations. A travers son entreprise Kori Tech, il crée et commercialise des solutions qui simplifient la vie des Sénégalais.

Nazib Ba (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de Kori Tech, une start-up sénégalaise spécialisée dans la fintech. A travers cette entreprise, le Sénégalais veut permettre à ses clients de développer facilement leur activité à grande échelle.

Nazib Ba a fondé Kori Tech en 2019 avec Hamidou Ba, un informaticien. L’entreprise propose des solutions de paiement sans numéraire en exploitant l’Internet des objets (IoT) comme principale technologie. Elle a développé deux différents produits.

Le premier, KoriPass, est un système de paiement et de fidélisation client conçu spécialement pour les commerçants. Il permet aux marchands d’accepter divers modes de paiement mobiles tels que Wave, Orange-Money et Free, à travers un seul terminal. En plus de cela, les marchands peuvent fidéliser leur clientèle en utilisant des objets connectés tels que des bracelets, des autocollants ou des porte-clés.

Le deuxième produit, KoriSchool, est un système novateur de pointage et de suivi des élèves et des enseignants en utilisant l’IoT. Cette plateforme, conçue spécialement pour les établissements scolaires, offre la possibilité de suivre la présence des élèves, ainsi que de gérer et surveiller l’avancement des cours dans les différentes classes en temps réel.

Kori Tech, c’est plus de 50 marchands et plus de 1 500 clients KoriPass, avec plus de 5 000 transactions mensuelles effectuées. C’est aussi plus de 1 000 élèves KoriSchool. La solution KoriPass a permis à l’entreprise d’être finaliste de l’Ecobank Fintech Challenge 2023.

En octobre 2023, l’entreprise a été sélectionnée pour rejoindre la cohorte 4 du programme d’accélération de l’ASIP. Elle bénéficiera d’un programme intensif de coaching et de soutien d’une durée de trois mois afin d’accélérer sa croissance et d’obtenir des avantages d’une valeur de 750 000 USD.

Nazib Ba est depuis juin 2018 le directeur des opérations de Youmboye, une entreprise immobilière. Avant Kori Tech, il a également été le manager de Frip & Chic, une boutique de vêtements et accessoires de modes, fin de série et seconde main, en décembre 2018.

Melchior Koba

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C’est pendant la période de la pandémie de la Covid-19 que les deux frères, ayant travaillé dans l'informatique et la finance, ont voulu se lancer dans cette aventure. En effet, le besoin d’envoi de fonds à la famille s’est accru et tout s’est mis en place quelques années plus tard.

MyEasyTransfert est une solution fintech développée par une start-up tunisienne. Elle permet aux Tunisiens vivant en Europe d’envoyer de l’argent à leurs proches via une application mobile ou une plateforme web depuis un smartphone ou un ordinateur. La start-up a été fondée en 2022 par les frères Khenissi, Ismaïl et Jabrane. Elle a annoncé la semaine dernière la réussite d’un tour de table d’un montant de 500 000 euros pour améliorer sa technologie et s’étendre sur de nouveaux marchés africains.

« Nous souhaitons offrir à chaque Tunisien résidant à l'étranger la possibilité de gérer toutes ses opérations financières vers la Tunisie depuis son smartphone avec notre Super application Mobile », explique Ismaïl Khenissi.

L’application est accessible sur iOS et sur Android. Après téléchargement de l’application mobile, l’utilisateur crée un compte en renseignant des informations personnelles. Il reçoit ensuite un lien d’activation sur lequel il clique pour activer le compte nouvellement créé. Après ces différentes étapes, l’utilisateur peut créer une liste de bénéficiaires, c’est-à-dire des personnes auxquelles il envoie souvent de l’argent en Tunisie. En fonction de la situation géographique du bénéficiaire, il est possible de paramétrer l’envoi de sorte que le retrait soit possible dans le point de retrait le plus proche.

Accessible depuis l’Autriche, la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne, la France, la Grèce, les Pays-Bas, l’Italie, le Luxembourg et le Portugal, la solution a des rêves d’expansion. Outre la diaspora tunisienne, elle veut permettre aux membres des diasporas malienne, sénégalaise ou encore marocaine d’utiliser MyEasyTransfert pour leurs envois de fonds dans leurs pays.

Depuis son lancement, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus d’une dizaine de milliers de fois, d’après les statistiques de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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jeudi, 02 novembre 2023 08:50

MFS Africa devient Onafriq

La passerelle panafricaine de paiements MFS Africa, fondée en 2009 par Dare Okoudjou (photo) et basée à Johannesburg en Afrique du Sud, a annoncé le mercredi 1er novembre son changement de nom en Onafriq. Ce changement intervient alors que la firme soutient son expansion sur le continent nord-américain après plusieurs acquisitions.

« Alors que nous entamons la prochaine phase de notre voyage, nous voulions un nom qui reflète notre aspiration à relier l'ensemble du continent en un réseau de réseaux avec des voies d'accès depuis et vers chaque Africain et chaque entreprise africaine », explique Dare Okoudjou.

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L’augmentation du taux d’inclusion financière est un axe majeur de nombreux startupers africains. Les solutions de technologies financières se multiplient, les unes aussi innovantes que les autres.

Babimo est une solution fintech développée par une start-up ivoirienne. Elle permet aux utilisateurs de régler des factures en ligne sans contact grâce au code QR. La start-up, basée à Abidjan, a été fondée en 2021 par El Mehdi Messek.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte avec son numéro de téléphone et un code PIN. Il pourra après cela accéder aux divers services. Outre le règlement des factures en ligne grâce au code QR, l’utilisateur peut transférer de l’argent à ses contacts via les réseaux mobiles Moov Africa, MTN ou encore Orange. Il est également possible de payer du temps d’antenne.

Le portefeuille numérique de Babimo peut être rechargé par mobile money. En effet, pour effectuer des transactions commerciales en ligne, il est indispensable de disposer de fonds sur son compte Babimo et grâce aux opérateurs de téléphonie mobile cités plus haut, l’utilisateur peut effectuer cette opération financière. La fintech prend des commissions sur les différentes opérations. Par exemple, pour la recharge d’un montant de 25 000 FCFA (environ 40 $) sur son portefeuille, l’utilisateur paie des frais de transfert opérateur qui s’élève à 625 FCFA et des frais de rechargement de compte de 125 FCFA. Son compte sera alors crédité de 24 250 FCFA s’il effectue une telle opération.

La start-up, passée par Orange Fab, a reçu diverses distinctions depuis son lancement. En 2022, elle se place à la deuxième place et reçoit un chèque de 5 000 000 FCFA lors du Moov Start Up Challenge. Au début de l’année 2023, elle a remporté le premier prix, un chèque d’un montant de 2 millions FCFA, lors de la première édition du Hackathon IMP’HACK organisé par la plateforme de paris en ligne 1xbet et Go Impact Côte d’Ivoire. En octobre 2023, elle figure dans la cohorte de l’Africa Startup Initiative Program de Startupbootcamp Afritech.

Adoni Conrad Quenum

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Mukuru permet d’envoyer de l’argent depuis l’Afrique du Sud partout dans le monde

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Les technologies financières sont en pleine croissance sur le continent. De nombreux tech entrepreneurs africains veulent offrir les meilleurs services dans ce secteur à la population, d’où la prolifération des solutions fintech.

Mukuru est une solution fintech développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence ceux vivant en Afrique du Sud et au Royaume-Uni, d’envoyer de l’argent partout dans le monde. La start-up, basée dans la ville du Cap, a été fondée en 2004 par Rob Burrell.

« Avec de plus en plus de points d'accès numériques via USSD, WhatsApp et l'application Mukuru, par exemple, les clients sont de plus en plus à l'aise avec des choses comme l'auto-signature, y compris la connaissance numérique du client et l'embarquement, ce qui non seulement renforce la présence de notre marque, mais rapproche les clients de l'inclusion financière et de niveaux plus élevés de sophistication des transactions financières », a indiqué Andy Jury, président-directeur général de la fintech, en 2020.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS, sur Huawei et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra se créer un compte avec ses informations personnelles. Il pourra ensuite accéder aux divers services de la fintech. Entre autres, on peut citer l’envoi et la réception de fonds, les paiements en ligne, la carte Mukuru, la couverture funéraire et la prestation funéraire.

Pour l’envoi et la réception de fonds, la fintech propose de les faire également via WhatsApp ou via un code USSD. L’objectif est d’atteindre le plus de personnes possibles avec ce service. Outre cela, il est possible de souscrire à une couverture funéraire à cotiser pour planifier vos funérailles. Mukuru propose divers forfaits pour que l’utilisateur puisse choisir le standing de sa cérémonie de funérailles. Quant à la prestation funéraire, c’est une variante de l’assurance-vie. L’utilisateur cotise pour qu’à sa mort, ses bénéficiaires puissent recevoir d’un montant.

La fintech veut s’étendre à plus de pays, en commençant par l’Afrique australe. Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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