Après avoir lancé deux affaires qui ont malheureusement échoué, il se tourne vers la technologie et propose une solution fintech qui permet aux petites et moyennes entreprises de gérer leur comptabilité et d’accéder à des services financiers.

Emmanuel Emodek (photo), cofondateur et directeur général de la start-up ChapChap qui aide les petites et moyennes entreprises à tenir leurs comptes et à accéder aux services financiers, est un entrepreneur ougandais.

Après ses études secondaires, Emmanuel Emodek a choisi de ne pas poursuivre des études universitaires afin d'aider sa mère et ses frères à avoir un revenu stable. Il a donc lancé successivement deux affaires qui ont malheureusement échoué. Il rencontre ensuite l’une de ses anciennes professeures d’école, Monica Kiconco Asiimwe, qui lui a demandé de trouver une idée de solution qui aiderait les entrepreneurs.

« Monica a vu quelque chose en moi. Elle m’a dit qu’elle savait que je pouvais trouver une solution qui aiderait les propriétaires de petites entreprises à rester à flot, et qu’elle travaillerait avec moi pour y parvenir », raconte Emmanuel Emodek en 2019.

C’est ainsi qu’en 2016, il a lancé ChapChap avec Monica Kiconco Asiimwe et James Alituhikya, un ingénieur logiciel également ancien élève de la professeure. ChapChap est une application qui permet aux entrepreneurs de gérer leurs stocks, leurs ventes, leurs dépenses et leurs profits, tout en leur donnant accès à des prêts, des assurances et des marchés.

Depuis son lancement, ChapChap a connu un succès remarquable. En Ouganda, l’entreprise offre déjà ses services à plus de 20 000 micro, petites et moyennes entreprises. En 2019, son directeur général a été choisi parmi huit entrepreneurs pour recevoir le HRH The Prince of Wales Young Sustainability Entrepreneurs Prize décerné par Unilever et l’Institute for Sustainability Leadership de l’université de Cambridge.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Emmanuel Emodek a travaillé comme personnel de cabine d’Air Tanzania Company Ltd de 2005 à 2010. Entre 2007 et 2012, il a été un distributeur indépendant de QNET Ltd, une société spécialisée dans le mode de vie et le bien-être qui utilise un modèle commercial de vente directe pour offrir une large sélection de produits.  

Melchior Koba

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Après plusieurs années dans des entreprises d’envergure mondiale, Richmond Ogigai s’est allié à un ami pour se lancer dans le secteur de la fintech. Cette nouvelle aventure est une continuation de son parcours entrepreneurial.

WallX est une solution fintech développée par une start-up nigériane éponyme. Elle permet aux utilisateurs, les personnes physiques et morales, d’envoyer et de recevoir de l’argent, de recevoir des paiements ou encore d’effectuer des dépenses en ligne. La start-up, basée à Lekki dans l’Etat de Lagos et à New York aux Etats-Unis, a été fondée en 2020 par Richmond Ogigai et Subomi Jegunmah.

« J'ai vu de mes propres yeux les expériences des propriétaires de petites entreprises en matière de paiements et la façon dont leurs entreprises finissent par mettre la clé sous la porte parce qu'ils n'ont pas eu les outils ou les connaissances de base pour les développer. [...] Des éléments tels que les outils de paiement numériques intelligents, la tenue des dossiers, l'embauche et la gestion des ventes sont encore réalisés de manière très manuelle, ce qui finit par nuire à l'activité de l'entreprise », indique Richmond Ogigai.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra créer un compte pour avoir accès aux divers services. Que ce soit un particulier ou une entreprise, il pourra entre autres générer des liens de paiements, générer un code NIP (numéro d’identification personnel) pour encaisser plus aisément des paiements marchands ou encore des chèques cadeaux, payer des factures d’électricité, acheter du temps d’antenne ou encore effectuer des contributions monétaires comme les financements participatifs.

Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois. WallX a été sélectionnée pour la cohorte Printemps 2023 de l’accélérateur new-yorkais Starta. Pour la même année, elle figure parmi les 12 start-up de l’accélérateur Fast soutenu par Microsoft.

Adoni Conrad Quenum

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La fintech brésilienne Ebanx a annoncé, lors de la septième édition du Fintech’s Payements Summit qui s’est déroulé du lundi 18 au mercredi 20 septembre à Sao Paulo, qu’il s’étendait en Côte d'Ivoire, en Egypte, au Ghana, au Maroc, au Sénégal, en Tanzanie, en Ouganda et en Zambie. L’an passé, elle a pénétré le marché africain en se lançant en Afrique du Sud, au Kenya et au Nigeria.

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Lupiya, une fintech zambienne qui permet aux particuliers et aux entreprises d’accéder à des prêts en ligne, a annoncé le mardi 19 septembre la réussite d’un cycle de financement de série A d’un montant de 8,25 millions $. Evelyn Chilomo Kaingu (photo, à droite), cofondatrice de la fintech, explique « qu’avec le soutien d'Alitheia IDF, d'INOKS Capital, de Mastercard et de Kfw DEG, Lupiya est mieux armé pour développer ses opérations et renforcer son empreinte non seulement en Zambie, mais aussi dans l'ensemble de l'Afrique australe et orientale ».

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Emata, une start-up ougandaise qui propose des prêts aux agriculteurs, a annoncé le jeudi 14 septembre la réussite d’un tour de table d’un montant de 2,4 millions $. L’opération a entre autres été soutenue par African Renaissance Partners et la Norrsken Accelerator Draper Richards Kaplan Foundation. Les fonds seront utilisés pour améliorer ses offres en Ouganda et s’étendre en Tanzanie.

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En plus de renforcer sa présence dans la région, l’investissement permettra à la l’entreprise nigériane de fournir des services de paiement sécurisés et transparents aux particuliers et entreprises au Kenya.

L’entreprise nigériane Flutterwave, engagée dans la fourniture de solutions de paiement, a récemment annoncé son intention d'investir 50 millions de dollars au Kenya. Olugbenga Agboola (photo, au centre), directeur général et cofondateur de Flutterwave, l'a révélé lors d'un entretien avec des médias à Nairobi, la capitale du pays.

Selon le directeur général, les fonds seront déployés dès que l’entreprise aura reçu l'approbation réglementaire de la Banque centrale du Kenya (CBK).  

« Nous sommes très optimistes au sujet du Kenya et dès que nous aurons obtenu la licence, notre équipe dans le pays sera prête à se déployer dès le lendemain […] Nous sommes heureux de passer par le processus d'approbation. Nous ne nous sommes pas dégonflés. Nous avons maintenu le cap même lorsque tout s'est arrêté. L'administration actuelle nous soutient beaucoup », a-t-il déclaré.

L’annonce faite par les responsables de Flutterwave intervient une semaine après que l’entreprise a signé un accord de partenariat avec IndusInd Bank, une institution financière indienne qui lui  permet d’étendre son offre de services en l’Inde.

Concernant le Kenya, c’est en avril dernier que Flutterwave a annoncé qu'elle établira sa principale station d'exploitation à Nairobi, pour le marché de l'Afrique de l'Est. Ainsi, cet investissement servira à embaucher du personnel et à développer l'infrastructure de Flutterwave au Kenya. Olugbenga Agboola a également indiqué que l'entreprise comptait déjà plus de deux douzaines d'employés au Kenya.

Fondée en 2016 par les Nigérians Olugbenga Agboola et Iyinoluwa Aboyeji, Flutterwave est désormais présente dans une trentaine de pays africains. La start-up basée à Lagos et à San Francisco est valorisée à environ 3 milliards de dollars.  

Samira Njoya

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Avec Kaoun, l’entrepreneur facilite et sécurise l’accès aux services financiers à tous les Tunisiens. Le produit phare, Flouci, de son entreprise lui a permis de remporter plusieurs prix et distinctions internationaux.

Nebras Jemel (photo) est un jeune entrepreneur tunisien. Né et élevé en Tunisie, il a fondé, en 2017, avec Anis Kallel et Rostom Bouazizi, la start-up Kaoun, une entreprise fintech qui vise à améliorer l’inclusion financière.

Afin de réformer le système financier, Kaoun aide les entreprises à comprendre et monétiser leurs données pour un meilleur service et une rentabilité accrue. Il accompagne les gouvernements dans l’élaboration de programmes financiers complets et soutient la numérisation de l’administration publique.

Dans sa quête, l’entreprise a développé une solution d’identification à distance (E-KYC) pour permettre une authentification forte à distance des particuliers lors de l’ouverture de compte bancaire ou avant d’effectuer des paiements en ligne. Elle a aussi développé des produits de signature électronique afin que particuliers et entreprises signent des documents à distance. Ces produits servent aussi à stocker en toute sécurité les documents signés et à partager des informations de manière efficace et rapide.

Le premier et principal produit de la société est Flouci, une application financière qui offre un accès entièrement numérique à des comptes bancaires gratuits, des portefeuilles pour les paiements et les transferts, ainsi que d’autres services financiers pour les personnes non bancarisées et mal desservies.

« Le but est de devenir le standard pour la vie financière en Tunisie. Le modèle chinois est parlant. Les plateformes Alipay et WeChat Pay sont largement utilisées bien que l’utilisation des cartes bancaires soit répandue », explique Nebras Jemel en 2020. Les 48h qui ont suivi le lancement de Flouci, l’application a été téléchargée 9 000 fois et 700 demandes d’ouverture de compte bancaire ont été effectuées.

Chercheur d’été, en 2014, à la Fondazione Bruno Kessler, un institut de recherche, il a travaillé en tant qu’assistant de recherche au centre d’études du Moyen-Orient de l’université Harvard de 2015 à 2016. Entre juin et juillet 2016, il travaille pour Legalist Inc., une société de gestion d’actifs alternatifs institutionnels, en tant qu’ingénieur logiciel, participant ainsi au développement d’une plateforme de données juridiques pour la société.

Nebras Jemel et son entreprise ont été récompensés à plusieurs reprises. En 2020, Kaoun est devenue la première start-up tunisienne à être diplômée du programme Google for Startups Accelerator. Elle a aussi remporté le prix AfricaTech Awards dans la catégorie fintech lors de la conférence VivaTech 2023 qui s’est tenue à Paris.

Melchior Koba

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MoonPay, une fintech américaine opérant dans le secteur des cryptomonnaies, a annoncé le mardi 12 septembre son partenariat avec le nigérian Yellow Card exerçant dans le même secteur. Uzoma James, directrice régionale pour l'Afrique de l'Ouest de Yellow Card, explique « qu’en joignant nos forces à celles de MoonPay, nous visons à éliminer les barrières qui empêchent les Nigérians de participer à l'économie cryptographique. Ensemble, nous pouvons aider à rendre les échanges de cryptomonnaies faciles, intuitifs et disponibles pour tous ».

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Bien qu’elle ait été créée en 2014, c’est en 2021 que cette insurtech s’est retrouvée pour la première fois sur le devant de la scène, quand elle a annoncé avoir réalisé un chiffre d’affaires d’environ 4,8 millions $ à la fin de l’exercice précédent.

 Fondée en 2014 par Arun Iyer (photo), Alpha Direct est une start-up botswanaise opérant dans les technologies de l’assurance. Elle a développé une solution insurtech éponyme pour permettre aux utilisateurs d’acheter diverses polices d’assurance depuis leur smartphone. La start-up a son siège social dans la ville de Gaborone, la capitale du Botswana. En 2021, elle a réussi un tour de table d’un montant de 600 000 $ pour accélérer sa croissance.

La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible sur Android. L’utilisateur devra le télécharger depuis le Play Store et y créer un compte. Après cette étape, il a accès aux services de la start-up et pourra opter pour une police d’assurance plutôt qu’une autre. Alpha Direct propose des assurances pour les voitures, les voyages, les smartphones, les entreprises ou les travailleurs.

Après l’obtention du devis, l’utilisateur peut suivre le processus puis souscrire à la police d’assurance choisie si le montant et les conditions sont à son avantage. Outre l’obtention des devis, il est également possible de réclamer ou obtenir des réparations après un dégât. Il faudra remplir un formulaire sur la plateforme en renseignant toutes les informations pertinentes pour la prise en charge rapide du dossier.

Depuis son lancement, l’application mobile a été téléchargée plus d’un millier de fois. La start-up a des ambitions d’expansion, en l’occurrence vers la Zambie et l’Afrique du Sud. Par ailleurs, elle veut également s’étendre à d’autres régions du Botswana.

Adoni Conrad Quenum

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Après plusieurs années de croissance en Egypte, la super application a décidé d’investir plusieurs marchés du Moyen-Orient cette année. Pour cela, elle a signé divers partenariats pour améliorer ses services.

Yalla est une super application développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d’envoyer et de recevoir des fonds, de payer des commerçants et de commander de la nourriture dans les restaurants partenaires. La start-up, basée au Caire, a été fondée en 2021 par Waleed Sadek.

La solution dispose d’une application accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra créer un compte pour accéder aux diverses fonctionnalités. Outre les principaux services cités plus haut, il intègre également le transport à la demande, une boutique en ligne, le paiement des données et du temps d’antenne, la souscription à des assurances, etc. Yalla propose également des cartes virtuelles pour faciliter les transactions commerciales en ligne.

« La carte Yalla (physique et virtuelle dans Yalla Super App) est le seul compte financier dont vous aurez besoin pour gérer votre argent. Il vous aidera à envoyer, recevoir, payer, retirer, économiser, investir et suivre votre argent », peut-on lire sur la plateforme. Il est également possible d’effectuer des retraits dans des distributeurs automatiques de billets, de verrouiller et de déverrouiller la carte en un clic depuis l’application mobile ou encore de fixer des limites de dépenses.

La super application revendique plus de 1,6 million d’utilisateurs et plus de 6 milliards de livres égyptiennes (environ 194 millions $) de transactions depuis son lancement. Outre l’Egypte, elle est également présente aux Emirats arabes unis, au Pakistan et en Arabie saoudite. A propos de l’expansion en Arabie saoudite, qui a été annoncée la semaine dernière, Waleed Sadek explique que sa start-up a pour objectif « d’attirer environ un million d'utilisateurs saoudiens au cours de la première année d'exploitation, en offrant les meilleurs services possibles qui répondent aux désirs et aux besoins de nos clients ».

Adoni Conrad Quenum

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