Tech

Tech (618)

Depuis octobre 2022, le Nigeria a entamé la mise en place d’un cadre réglementaire favorable à l'essor des start-up innovantes. Des initiatives sont ainsi déployées pour accompagner les jeunes pousses et stimuler la scène technologique locale.

Le ministre nigérian de la Communication, de l'Innovation et de l'Economie numérique, Bosun Tijani, a lancé officiellement le portail national des start-up le lundi 15 avril. L’initiative vise à stimuler la croissance des start-up et des talents technologiques au Nigeria.

S’exprimant sur cette initiative, Bosun Tijani a fait savoir que « La plateforme facilitera également la mise en place d'un forum consultatif où les problèmes affectant les start-up pourront être discutés et correctement définis en vue d'une action par le gouvernement et d'autres parties prenantes ».

La plateforme numérique disponible à l’adresse startup.gov.ng, offrira plusieurs avantages aux start-up locales, notamment l'enregistrement et la labellisation, ainsi que des connaissances et des ressources d'information précieuses pour leur croissance et leur réussite. L'inscription sur la plateforme offrira également aux jeunes entreprises des opportunités de recevoir un soutien financier et des réductions fiscales, entre autres.

La mise en œuvre de la plateforme s'inscrit dans le cadre des objectifs de la loi nigériane sur les start-up (Nigeria Startup Act) qui est entrée en vigueur en octobre 2022. Cette loi prévoit la création d'un Fonds annuel de 10 milliards de nairas (environ 8,6 millions de dollars) pour financer les start-up labellisées sous forme de fonds d'amorçage, de subventions ou de prêts.

Selon les chiffres officiels, depuis son ouverture en novembre, la nouvelle plateforme a enregistré 12 948 entreprises, 912 investisseurs en capital-risque, 1 735 investisseurs providentiels et 925 accélérateurs incubateurs et hubs.

Samira Njoya

Lire aussi:

Le Nigeria Lance un portail pour gérer la mise œuvre de la Startup Act

Posted On mercredi, 17 avril 2024 13:05 Written by

La transformation numérique en cours sur le continent a déjà révolutionné les usages quotidiens et transformé en profondeur la société. Le secteur éducatif, qui revêt une importance particulière, est également soumis à des réformes.

Le ministre algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari (photo, à gauche), a annoncé, le lundi 15 avril à Alger, le lancement prochain d’une plateforme numérique destinée à l’orientation académique de nouveaux bacheliers. Cette plateforme utilisera l’intelligence artificielle pour accompagner les jeunes dans le choix de leur future formation en fonction de leur parcours scolaire.

« Les bacheliers de la session de juin 2024 pourront utiliser une plateforme numérique créée pour identifier les filières et les spécialités les mieux adaptées à leurs capacités et à leurs notes », a expliqué Kamel Baddari, précisant que cela se fera à l'aide « des techniques de l'intelligence artificielle et de l'analyse des données ».

La mise en œuvre de cette nouvelle plateforme fait partie d’un ensemble de réformes numériques récemment engagées par le ministère chargé de l’Enseignement supérieur. Ces réformes ont permis au ministère d’économiser depuis le mois d'octobre jusqu’au mois de mars dernier 72 milliards DA (53,4 millions $) dans le domaine de la restauration universitaire, et 640 millions DA dans le transport universitaire. La numérisation a ainsi permis de rationaliser les dépenses et d’améliorer la qualité des prestations.

En misant sur une nouvelle plateforme d’orientation, le gouvernement algérien souhaite en finir avec l’abandon en cours de cursus, la réorientation ou le mal-être étudiant. L’intelligence artificielle utilisée via la plateforme permettra ainsi d’accompagner les jeunes à prendre de meilleures décisions sur le choix de leur filière universitaire. L’objectif est de révolutionner la vie estudiantine grâce à une bonne orientation post-bac et au choix d’un cursus professionnalisant adapté et personnalisé, afin que les étudiants puissent contribuer à la création de richesses et d’emplois et apporter ainsi une plus-value à l’économie nationale.

Samira Njoya

Lire aussi:

Algérie : le gouvernement annonce la numérisation des documents scolaires à partir de la prochaine rentrée

Posted On mercredi, 17 avril 2024 09:55 Written by

La transformation numérique est au cœur des programmes de développement du gouvernement burkinabé. Ouagadougou souhaite s'appuyer sur l'assistance de la Banque mondiale pour atteindre les objectifs de sa stratégie numérique dans les prochaines années.

Le Burkina Faso sollicite l'accord des députés pour l’obtention d’un prêt de 150 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) pour le financement du Projet d’accélération de la transformation digitale (PACTDIGITAL). Le Conseil des ministres, tenu le jeudi 11 avril à Ouagadougou, a autorisé à cet effet la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition pour ratification.

Le PACTDIGITAL vise à améliorer l'accès aux infrastructures, aux services publics et aux compétences numériques au Burkina Faso. Il fait suite au Projet régional d'infrastructures de Communications en Afrique l'Ouest (PRICAO - BF) et au projet e-Burkina, récemment clôturés. Il s'appuiera sur leurs réalisations afin de développer les bases sur lesquelles d'autres initiatives dans le domaine du numérique pourraient se greffer.

Le financement mis à disposition par l’IDA une institution de la Banque mondiale permettra d’étendre l'accès au haut débit dans les zones non desservies et mal desservies, d'améliorer la disponibilité et l’accessibilité des services publics numériques, de renforcer les compétences numériques des bénéficiaires du projet (nouveaux services publics numériques dans les secteurs cibles de l’éducation, de la santé, de l’emploi, etc.).

Les principaux bénéficiaires sont les femmes, les jeunes, les personnes handicapées, les personnes déplacées, les communautés d’accueil et les employés publics (fonctionnaires, enseignants et formateurs), les entreprises privées, les instituts de formation formels et informels, les incubateurs locaux et les associations.

Les décisions prises lors du Conseil des ministres témoignent ainsi l’engagement du gouvernement de transition à conduire le Burkina Faso vers un développement durable et inclusif.

Samira Njoya

Lire aussi:

Le Burkina Faso reçoit 153 000 $ de don de matériel du Japon pour l'enregistrement biométrique des déplacés internes 

Posted On lundi, 15 avril 2024 14:45 Written by

Le gouvernement mauricien a prévu plusieurs mesures ambitieuses pour accélérer l'intégration numérique et le développement du pays. L'objectif est de stimuler le développement socio-économique en mettant l'accent sur des secteurs clés tels que l'éducation.

Le ministère mauricien de l'Education, de l'Enseignement supérieur, de la Science et de la Technologie a récemment annoncé l’adoption de la plateforme d'apprentissage Google Classroom au niveau secondaire dès le deuxième trimestre prochain. L’initiative vise à améliorer l'expérience et la pratique de l'enseignement en ligne dans les collèges du pays.

« Google Classroom sera déployée à partir du deuxième trimestre de l’année académique 2024. Une séance d’information complète sera organisée à l’intention des recteurs et des protocoles et lignes directrices clairs seront établis. Des séances de formation seront aussi organisées pour les éducateurs afin d’optimiser l’utilisation de Google Classroom », a fait savoir le cabinet du ministère.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la stratégie numérique nationale « Digital Mauritius 2030 », qui vise la numérisation des secteurs clés du pays, notamment l'éducation. La stratégie prévoit également la connectivité Internet dans les établissements primaires et secondaires du pays, l'initiation des enfants à l'informatique et plus particulièrement au codage dès le plus jeune âge. Un projet de distribution de tablettes a été lancé à cet effet par le gouvernement en 2014.

Pour le déploiement de Google Classroom, des comptes Google seront créés pour les étudiants ainsi que pour leurs parents. Les enseignants pourront créer des expériences d'apprentissage motivantes qu'ils pourront personnaliser, gérer et mesurer. L’application entièrement gratuite permettra également de gérer les travaux en classe, d'organiser les devoirs, de renforcer la collaboration et d'améliorer la communication.

Samira Njoya

Lire aussi:

L’île Maurice annonce plusieurs projets de coopération numérique avec l’Inde

Posted On lundi, 15 avril 2024 10:42 Written by

En Afrique, l'inclusion financière est devenue le centre d'intérêt de nombreux gouvernements et régulateurs financiers, en particulier les banques centrales. Des initiatives sont mises en œuvre à cet effet pour renforcer l'accès aux services financiers pour un plus grand nombre de personnes.

Le projet d'interopérabilité des moyens de paiement mobiles en Algérie connaît une avancée considérable et sera opérationnel durant l'année en cours. Assia Benchabla Queiroz, l'administratrice du Groupement d'intérêt économique de la monétique (GIE monétique), l’a récemment déclaré à Algérie Presse Service, l'agence de presse publique algérienne. Ledit projet vise la facilitation des transactions entre les utilisateurs de différents opérateurs de mobile money et l’amélioration de l'accès aux services financiers.

« Nous sommes assez avancés dans le déploiement du paiement mobile (m-paiement). Le GIE monétique a spécifié son schéma de fonctionnement et chaque banque est appelée à acquérir sa propre solution », a déclaré Assia Benchabla Queiroz.

Pour concrétiser cette avancée, les acteurs du paiement mobile devront collaborer étroitement pour établir des normes et des protocoles communs, tout en se connectant à un switch, un commutateur essentiel à la gestion fluide du flux des paiements mobiles à travers une plateforme. Cette initiative permettra aux utilisateurs d'effectuer des transactions même entre des clients de différentes banques, facilitant ainsi l'adoption généralisée des paiements mobiles pour les achats et les transferts de compte à compte.

Le projet s’inscrit dans le cadre du plan d'action mis en œuvre par le gouvernement pour moderniser le système bancaire et financier et accroître son attractivité et son efficacité afin d'améliorer sa participation dans la relance économique. Sa mise en œuvre devrait permettre une communication fluide entre les différents fournisseurs de services de paiement, ouvrant ainsi la voie à des transactions transparentes entre différentes plateformes, indépendamment du fournisseur de service utilisé.

Ce progrès facilitera l'utilisation du m-paiement, notamment pour régler les achats via le code QR et effectuer des transferts de compte à compte

Samira Njoya

Lire aussi:

Algérie : le gouvernement annonce la numérisation des documents scolaires à partir de la prochaine rentrée

Posted On vendredi, 12 avril 2024 13:33 Written by

La pandémie de Covid-19 a clairement souligné l'importance pour les institutions et les entreprises d'adopter de nouvelles technologies pour améliorer leur efficacité et leur compétitivité. Cependant, de nombreux défis persistent et tous les pays n'avancent pas au même rythme.

Malgré une croissance de 8,21 %, l'Afrique subsaharienne demeure l'une des régions du monde où le taux de numérisation des entreprises est le plus bas. En décembre 2022, seules 27,65 % des entreprises avaient adopté des solutions numériques pour accroître leur efficacité, contre 19,44 % en août 2020. En revanche, l'Asie de l'Est a enregistré la plus forte progression, passant d'un taux de numérisation de 13 % en 2020 à 54 % en 2022, soit une augmentation de 41 %.

Dans son rapport intitulé « La numérisation dans le monde en 10 graphiques », publié le 5 mars, la Banque mondiale souligne que cette lente intégration des solutions numériques en Afrique subsaharienne, notamment par les petites et moyennes entreprises (PME), s'explique en partie par une faible utilisation d'ordinateurs et d'Internet. L'institution internationale ajoute que le manque de compétences, la faible conformité aux réglementations strictes en matière de cybersécurité et de protection des données, ainsi que l'insuffisante sensibilisation aux enjeux de la numérisation des entreprises contribuent également à cette situation.

Pour ce qui est des micro-entreprises, la Banque mondiale et la Société financière internationale (SFI) révèlent que moins de 7 % des microentreprises d’Afrique subsaharienne utilisent les technologies numériques (smartphones et ordinateurs) pour leurs activités, tandis que 71 % estiment ne pas en avoir besoin.

Dans une étude menée dans sept pays d'Afrique et publiée en avril 2023, les deux institutions indiquent que parmi ces 71 %, environ 35 % ont déclaré ne pas savoir comment utiliser ces technologies, mettant en lumière un déficit de compétences numériques à combler ou, inversement, la nécessité pour les entrepreneurs numériques de concevoir des technologies adaptées au niveau de compétences existant. Les 35 % restants ont déclaré que ces technologies étaient trop coûteuses pour elles.

Alors que les pays africains s'engagent progressivement dans la quatrième révolution industrielle, il est crucial que les entreprises intègrent le recours aux solutions numériques au cœur de leur stratégie. Les compétences numériques sont devenues essentielles pour favoriser et pérenniser les activités des entreprises dans un environnement concurrentiel en évolution constante. Cette vision est au cœur de l'Agenda 2063 de l'Union africaine, qui souligne que l'accélération de la transformation numérique doit impérativement imprégner tous les secteurs de l'économie afin de soutenir durablement la croissance des pays africains.

Samira Njoya

Lire aussi:

Le Tanzanien Victor Joseph fournit aux entreprises des outils technologiques pour intégrer et lancer des paiements .

Posted On vendredi, 12 avril 2024 09:30 Written by

L’Algérie multiplie les initiatives visant la mise en œuvre de la stratégie « zéro papier ». Le pays s’est donné l’objectif de réussir la transition vers une administration dématérialisée d’ici 2029.

Le ministre algérien de l’Education nationale poursuit l’expansion de la numérisation dans son secteur, un projet entamé depuis 2021. En visite de travail le lundi 8 avril à Mostaganem, Abdelhakim Belabed (photo, au centre) a annoncé que le secteur de l'éducation sera l'objet d'un ensemble de réformes numériques dès la rentrée scolaire 2024-2025.

« La prochaine rentrée scolaire marquera une nouvelle ère numérique sans précédent, suite à la numérisation complète de toutes les opérations pédagogiques, éducatives, administratives et organisationnelles dans le secteur de l’éducation », a déclaré le ministre.

Les réformes annoncées par le ministre chargé de l’Education concernent l'inscription à distance, notamment pour la première année de l'école primaire, qui sera lancée le 2 mai prochain, l’orientation, les mécanismes et d'autres programmes qui seront bientôt annoncés. L'objectif est selon le ministre d'éviter les déplacements des parents vers les établissements scolaires.

Ces réformes s’inscrivent dans le cadre des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant l’accélération du processus de numérisation dans les secteurs clés du pays, dont l’éducation. Le chef de l’Etat avait évoqué, fin décembre 2023, dans un discours à la nation, le parachèvement de la première phase du projet de numérisation à la fin du premier semestre de 2024.

Le secteur de l’éducation, qui bénéficie d'une attention particulière, sera marqué par des opérations de numérisation qui se poursuivront dans la réinscription, la réorientation et le recours aux documents scolaires, lesquels seront exclusivement disponibles sur la plateforme numérique du ministère. De plus, 1 200 nouvelles écoles seront équipées de tablettes électroniques.

Samira Njoya

Lire aussi:

En Algérie, l’ANPT œuvre pour la mise en place d’un écosystème qui favorise le développement des TIC 

Posted On jeudi, 11 avril 2024 10:10 Written by

Le secteur numérique propose un vaste éventail d'opportunités d'emploi pour les jeunes. En développant les compétences requises, ces derniers peuvent saisir ces opportunités et améliorer leur insertion sur le marché du travail.

Orange Digital Center a annoncé le mardi 9 avril la signature d'un partenariat avec Coursera, une entreprise numérique proposant des formations en ligne ouvertes. Ce partenariat vise à offrir aux jeunes en Afrique et au Moyen-Orient l'opportunité d'acquérir gratuitement et à leur propre rythme des compétences essentielles dans les métiers du numérique.

« Chez Orange, nous croyons fermement que l'inclusion numérique est la clé pour créer un avenir plus juste et prospère pour tous. En partenariat avec Coursera et à travers les Orange Digital Centers, nous ouvrons les portes de l'apprentissage certifiant à tous nos bénéficiaires, en offrant ainsi des opportunités d'éducation et de développement professionnel à ceux qui en ont le plus besoin », a déclaré Asma Ennaifer, directrice exécutive RSE, Orange Digital Centers et communication chez Orange Afrique et Moyen-Orient.

Dans le cadre de cette collaboration, les jeunes auront la possibilité d'acquérir des connaissances dans des domaines essentiels tels que l'intelligence artificielle, la cybersécurité, le marketing digital et l'entrepreneuriat à travers la plateforme en ligne de référence mondiale Coursera.

L'initiative s'inscrit dans la volonté d'Orange d'offrir aux jeunes talents les connaissances et les compétences nécessaires pour intégrer le marché de l'emploi, faire évoluer leur carrière professionnelle ou les encourager à entreprendre dans le domaine du numérique. Pour Coursera, il s'agit de continuer à offrir aux apprenants du monde entier des expériences d'apprentissage qui transforment leur vie.

Ce partenariat intervient à un moment où les compétences numériques sont de plus en plus demandées, notamment chez les jeunes, qui représentent 60 % de l'ensemble des chômeurs africains selon la Banque mondiale. Les formations offertes par les deux partenaires devraient ainsi contribuer à préparer ces jeunes au monde de l'entreprise et au marché de l'emploi.

Samira Njoya

Lire aussi:

La fondation Orange CI et Orange Bank Africa lancent un fonds de garantie pour autonomiser les ivoiriennes 

Posted On mardi, 09 avril 2024 16:00 Written by

En 2023, les pays d’Afrique subsaharienne ont perdu près de 1,74 milliard $ à cause des coupures d’Internet et des restrictions d’accès aux réseaux sociaux. Malgré ces pertes, les gouvernements continuent d’utiliser ce levier pour diverses raisons.

Au cours du premier trimestre de l’année 2024, les gouvernements de quatre pays africains, à savoir le Soudan, le Tchad, le Sénégal et les Comores, ont perdu un montant de 39,5 millions $ à cause des coupures volontaires d’Internet. C’est ce qu’a rapporté la semaine dernière Internet Society Pulse, une plateforme qui agrège les données de mesure d'Internet provenant de tiers fiables.

Les motifs stipulés par les autorités gouvernementales pour de telles décisions varient d'un pays à l'autre. Au Sénégal, les coupures survenues du 4 au 7 février et le 13 février font suite au report des élections présidentielles. Aux Comores, la coupure d'Internet entre le 17 et le 19 janvier est une conséquence de la réélection du président Azali Assoumani. Ces interruptions ont engendré des pertes estimées respectivement à 75 523 $ et à 24 252 $ pour ces deux pays.

La situation est plus complexe au Tchad avec des événements tels que la tentative d'assassinat du président de la Cour suprême Samir Adam Annour, l'assassinat du leader de l'opposition Yaya Dillo, et les manifestations civiles qui ont suivi. Depuis le 28 février, Internet reste inaccessible dans le pays, entraînant des pertes déjà évaluées à près de 2,95 millions $.

Concernant le Soudan, les pertes sont déjà estimées à 36,5 millions $. Internet Society Pulse rapporte que « les services Internet ont de nouveau été interrompus au Soudan, dans un contexte d'intensification des combats et de la violence. Les mesures ci-dessous reflètent une baisse des connexions et du trafic dans le pays, les deux principaux fournisseurs d'accès à Internet, Sudatel et MTN, ayant complètement disparu. Ces deux réseaux détiennent respectivement 53 % et 21 % des parts du marché de l'Internet ».

Il convient également de mentionner que la région d’Amhara en Ethiopie est privée d'accès à Internet depuis le 3 août 2023, affectant plus de 40 millions d'habitants. Cette décision survient dans un contexte de conflits entre le gouvernement et les combattants de la milice nationaliste et irrédentiste amhara, créée dans les années 2010, connue sous le nom de Fano.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi:

Les restrictions d’accès aux réseaux sociaux et à Internet coûtent 1,74 milliard $ à l’Afrique subsaharienne en 2023

Posted On lundi, 08 avril 2024 16:32 Written by

Depuis son arrivée en Guinée en 2006, Huawei a contribué à la mise en œuvre de divers projets numériques. L’entreprise dont l’expertise internationale n’est plus à démontrer estime qu’elle a encore du savoir-faire à partager.

La ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Rose Pola Pricemou (photo), a rencontré le vendredi 5 avril une délégation de Huawei conduite par son directeur général en Guinée. Lors de cette visite de courtoisie, l’impact de l’entreprise technologique chinoise sur le progrès numérique du pays a été soulevé tout comme des possibilités de nouvelles collaborations dans l’optique d’accompagner la Guinée dans sa transformation numérique.

La formation des acteurs des services de modernisations des systèmes informatiques (SMSI), le renforcement du backbone de fibre optique, la mise en œuvre du programme « Guinea Safe City », l'extension de la couverture Internet dans les zones rurales les moins desservies ou encore l’accompagnement du gouvernement dans l'organisation de la Journée de la jeune fille dans les TIC le 25 avril prochain sont, entre autres, les possibles axes de collaboration abordés lors de la réunion.

Certains de ces points sont d’ailleurs des composantes essentielles de la Stratégie nationale de digitalisation dont l’objectif est la modernisation de l'administration publique et des secteurs clés du pays, le développement des compétences locales, l’inclusion numérique. Huawei qui est installée en Guinée depuis 2006 a déjà accompagné le pays dans plusieurs projets, notamment la construction de 4 000 km de fibre optique.

Avec le récent soutien financier de 60 millions de dollars de la Banque mondiale, le gouvernement guinéen a l’opportunité d’effectuer un nouveau saut qualitatif dans la transformation numérique du pays. Huawei pourrait l’aider à cet effet.

Lire aussi:

La Guinée va se connecter à un second câble sous-marin à fibre optique avec le soutien de la Banque mondiale 

Posted On lundi, 08 avril 2024 15:13 Written by
Page 3 sur 45

Please publish modules in offcanvas position.