Dans le but de faire de son royaume une référence en matière de technologie, le roi Mswati III a initié le Royal Science & Technology Park. Ce dernier promeut la science, la technologie et l’innovation dans le royaume d’eSwatini.

Le Royal Science & Technology Park (RSTP) est un parc scientifique et technologique créé en 2007 au royaume d'eSwatini, pour favoriser la conception d’inventions et renforcer les liens entre les différents éléments du cluster de recherche et développement. Il s’agit d’une entreprise publique qui a vu le jour grâce à la vision du roi Mswati III, exprimée dans la loi sur le Royal Science & Technology Park de 2012.

Dirigé par Vumile Dlamini, le RSTP a pour mission de promouvoir la science, la technologie et l’innovation dans le royaume d’eSwatini, en offrant un environnement propice à la recherche, au développement et à l’entrepreneuriat. Le parc est composé de deux sites qui utilisent une superficie estimée à 317,17 hectares de terrain : le Nokwane Site et le Phocweni Site.

Le Phocweni Site est le site dédié aux services et produits liés aux technologies de l’information. Il propose un centre de formation appelé Advanced School of IT et affilié à Aptech un fournisseur mondial de solutions de formation pour le commerce de détail et les entreprises.

Il dispose aussi d’un incubateur d’entreprise qui a pour objectif de faciliter l’innovation dans les domaines des technologies de l’information et de la communication, de la biotechnologie, de l’agriculture et de l’alimentation, du climat et de l’environnement, y compris la gestion des déchets (solutions vertes) et les systèmes de connaissances indigènes.

Le site fournit aussi un centre national de contact et un centre national de données. Ce dernier s’efforce de fournir des services TIC sûrs, efficaces et fiables aux entreprises, tout en contribuant au développement de l’administration en ligne et en promouvant l’inclusion numérique au sein du royaume d’eSwatini.

Le second site, Nokwane Site, abrite une unité de recherche qui sert de plateforme polyvalente pour la recherche et le développement dans le domaine des technologies liées à la biotechnologie, de la production, du marketing des produits et du commerce.

Dans le cadre de la loi de 2018 sur les zones économiques spéciales (ZES) du royaume, le Royal Science & Technology Park a été désigné comme zone économique spéciale.

Melchior Koba

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Depuis plus de 19 ans, il essaie de réduire, via Silulo Ulutho Technologies, la fracture numérique et d’améliorer la qualité de vie de ses concitoyens. Il a reçu de nombreuses récompenses nationales et internationales.

Luvuyo Rani (photo) est un entrepreneur sud-africain et le président-directeur général de Silulo Ulutho Technologies, une entreprise qui fournit des magasins et des centres de formation en informatique dans les bidonvilles et les communautés rurales d’Afrique du Sud, créant des opportunités d’emploi pour des milliers de jeunes sans-emploi.

Luvuyo Rani a fait ses études supérieures à la Cape Peninsula University of Technology où il a obtenu, en 2002, un bachelor en commerce et éducation et, en 2004, un bachelor en administration des affaires. Il est aussi titulaire d’un diplôme d’associé en gestion obtenu en 2007 à la Graduate School of Business de l’université du Cap, et d’un certificat en leadership pour le changement de système délivré en 2018 par la Harvard Business School Executive Education.

L’entrepreneur a fondé Silulo Ulutho Technologies en 2004 avec son frère Lonwabo Rani. L’entreprise fournit aux populations des bidonvilles et des milieux ruraux une infrastructure accessible, un réseau de soutien, des services de développement des compétences et une connectivité numérique par le biais de ses centres de carrière et d’affaires centrés sur la communauté.

Luvuyo Rani est depuis 2021 membre du conseil d’administration d’Entrepreneurs’ Organization, un réseau de soutien de haute qualité qui regroupe plus de 18 000 fondateurs et propriétaires d’entreprises. Avant la fondation de Silulo Ulutho Technologies, il a enseigné la comptabilité et l’économie d’entreprise à la KwaMfundo Secondary School de 2001 à 2004.

Luvuyo Rani a reçu de nombreuses récompenses nationales et internationales pour son parcours entrepreneurial et son impact social. En 2007, il a reçu le prix de l’entrepreneur de l’année Cape Times/KPMG. En 2008, il a été le deuxième finaliste du prix SAB Kick-Start dans la province du Cap-Occidental. En 2011, il a été sélectionné comme entrepreneur mondial Endeavour et a remporté le prix national de la productivité. En 2014, il a été nommé comme l’une des « dix personnes exceptionnelles de l’année » par la Junior Chamber International. En 2015, il a reçu un diplôme honorifique de Tsiba Education. En 2016, il a été nommé entrepreneur social de l’année par la Fondation Schwab.

Melchior Koba

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Depuis plus de 15 ans, I&F Entrepreneuriat aide les entrepreneurs avec une idée d’entreprise innovante dans leur processus de création. Par le biais de ses programmes et activités, elle a déjà accompagné plus de 1 000 entrepreneurs.

I&F Entrepreneuriat est une organisation qui soutient les entrepreneurs en République démocratique du Congo. Fondée en 2007 sous l’accompagnement conjoint de l’Institut de la Francophonie pour l’Entrepreneuriat (Ile Maurice), de l’université de Bordeaux (France) et de l’Incubateur régional d’Aquitaine (France), son directeur général est l’entrepreneur Val Masamba.

Ses activités comprennent la formation, l’incubation, le mentorat et le financement des porteurs de projets innovants et à fort impact social. Avec plus de 15 ans d’expérience, elle est riche de 1 456 entreprises incubées, dont 803 créées par des jeunes de moins de 35 ans, composés de jeunes filles à 39 %. Les entreprises exercent dans divers secteurs tels que l’agro-industrie, la haute technologie, la production de matériaux de construction et les technologies de l’information et de la communication.

« I&F Entrepreneuriat a pour mission de transférer la technologie, promouvoir et développer, au sein d’une structure commune d’incubation et de pépinière, une démarche systématique de détection, d’évaluation, et de validation économique et d’accompagnement aussi bien de projets de création d’entreprises innovantes ou d’entreprises existantes ayant un lien ou pas avec la recherche scientifique », peut-on lire sur le site de l’organisation.

Le programme d’incubation de l’organisation dure 12 à 18 mois selon la progression de chaque projet. Il accueille les personnes qui disposent des idées de projet d’entreprise et leur propose un hébergement physique et juridique, un accompagnement, un coaching et un tutorat, une formation entrepreneuriale et managériale, un stage de perfectionnement. Il aide les entrepreneurs à construire leur business model et plan, les ajoute dans des réseaux d’affaires et leur offre un suivi post création d’entreprise.

I&F Entrepreneuriat offre également, dans la phase post-création d’entreprise, un soutien complet à travers une pépinière. Celle-ci accompagne les nouveaux entrepreneurs dans l’installation et le lancement de leur entreprise, la réalisation des premiers recrutements, l’établissement de relations avec les premiers clients et fournisseurs, la gestion de la comptabilité, les négociations avec les acteurs du marché, la gestion des comptes bancaires, la participation à des foires et des conférences pour la promotion de leurs produits, ainsi que la mise en place de stratégies marketing, entre autres activités.

Le dernier service de la chaîne d’incubation de l’organisation est le quartier industriel pour petites et moyennes industries. Son rôle est d’accueillir les entrepreneurs incubés sortis de la pépinière en vue de leur offrir un cadre propice à leur développement. L’ensemble de ces étapes a pour but de créer des entreprises à fort impact et durables en RD Congo.

Melchior Koba

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En RD Congo, Brice Kitio Dschassi connecte les fournisseurs de soins de santé, les patients et les payeurs

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Sa carrière dans l’industrie pharmaceutique lui a permis d’acquérir une expertise précieuse dans l’économie de la santé. En 2019, il fonde une application pour faciliter l’accès aux soins de santé pour les personnes défavorisées en Afrique.

Brice Kitio Dschassi (photo) est un pharmacien et économiste de la santé avec plus de 15 ans d’expérience. Il est le fondateur et le président-directeur général de WiiQare, une start-up congolaise qui a pour mission d’améliorer l’accès aux soins de santé pour les personnes en Afrique en connectant les fournisseurs de soins de santé, les patients et les payeurs.

C’est en 2020 qu’il fonde WiiQare, une solution innovante de paiement et d’épargne santé basée sur la fidélité et les récompenses. Cette dernière permet aux gens de prendre le contrôle de leurs soins de santé grâce à des moyens faciles et amusants de constituer une épargne santé, et donne aux hôpitaux un moyen transparent de recevoir les paiements des patients.

WiiQare vise à répondre aux besoins des populations qui n’ont pas accès à une couverture sociale ou à une assurance santé, ou qui font face à des difficultés financières pour se soigner. La plateforme permet également de réduire les risques de corruption ou de détournement des fonds envoyés par les expatriés.

Brice Kitio Dschassi est titulaire d’un doctorat en pharmacie obtenu en 2001 à l’université Claude Bernard Lyon 1 et d’un master en pharmaco-épidémiologie et pharmacovigilance obtenu à l’université de Bordeaux en 2005. Il est aussi diplômé de l’université Paris-Sud où il a obtenu en 2005 un master en santé publique (MPH) spécialisé en méthodologie et statistiques.

Entre 2005 et 2009, il était chargé de cours en pharmaco-épidémiologie à l’université Claude Bernard Lyon 1. Parallèlement, il a été le chef de projet de la Haute autorité de santé, une autorité publique française indépendante à caractère scientifique qui développe la qualité dans le champ sanitaire, social et médico-social.

En 2009, il a rejoint l’entreprise pharmaceutique Sanofi et y a travaillé pendant six ans. En 2016, il devient le directeur chargé de l’économie de la santé mondiale et de recherche sur les résultats de Lundbeck. Lundbeck est une entreprise pharmaceutique spécialisée dans les maladies du cerveau.

Melchior Koba

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Depuis sa création, elle s’est engagée à permettre aux jeunes de libérer leur plein potentiel grâce à divers programmes. Elle fournit un espace communautaire propice que les jeunes utilisent pour entre autres se rencontrer, travailler en réseau et apprendre. 

Swahilipot Hub est une organisation à but non lucratif kényane fondée en 2016 par Mahmoud Noor, avec des programmes et des activités axés sur la technologie et l’innovation. Devenue une organisation non gouvernementale connue sous le nom de Swahilipot Hub Foundation en 2017, elle a ajouté l’art à son portefeuille afin d’autonomiser les jeunes.

Swahilipot Hub Foundation forme des jeunes en matière de collecte et d’analyse de données grâce à son programme Data and Research. Elle offre aussi des programmes visant à améliorer les compétences numériques des jeunes et à leur permettre de s’épanouir dans l’espace numérique. 

Grâce à son programme d’attachement industriel, les participants acquièrent une expérience pratique dans des domaines comme le développement web, la mise en réseau et des compétences non techniques telles que le travail avec les jeunes et la communication efficace.

Son programme d’entreprise, connu sous le nom de « Pitching Thursday », fournit une plateforme aux jeunes pour présenter leurs idées ou leurs projets. Il offre une visibilité et sert de catalyseur pour la croissance et le développement.

Swahilipot Hub Foundation fournit un espace où ses communautés, artistiques et technologiques, construisent des projets durables. En 2018, elle a accueilli la première édition de la Pwani Innovation Week (PIW), son activité axée sur la promotion de la technologie. L’organisation a aussi lancé, en 2022, un événement dans le domaine du patrimoine. Nommé Modern Heritage of Africa (MoHoA) et organisé dans un format hybride (en présentiel et virtuel), l’atelier a rassemblé des intervenants et des participants du monde entier.

A ce jour, Swahilipot Hub Foundation a formé plus de 100 jeunes en collecte et analyse de données et plus de 150 jeunes ont acquis des compétences numériques. Elle a soutenu plus de 10 entreprises à ce jour, les aidant dans leur parcours entrepreneurial.

Plus tôt dans l’année 2023, l’organisation a été certifiée comme étant l’équivalent d’une organisation caritative publique certifiée aux Etats-Unis d’Amérique. Cela signifie que les organismes subventionnaires américains peuvent la financer directement.

Melchior Koba

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Ouganda : Angella Kyomugisha déploie des cliniques conteneurisées de télésanté dans les villages

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Depuis sa création, elle s’est engagée à permettre aux jeunes de libérer leur plein potentiel grâce à divers programmes. Elle fournit un espace communautaire propice que les jeunes utilisent pour entre autres se rencontrer, travailler en réseau et apprendre. 

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Swahilipot Hub Foundation forme des jeunes en matière de collecte et d’analyse de données grâce à son programme Data and Research. Elle offre aussi des programmes visant à améliorer les compétences numériques des jeunes et à leur permettre de s’épanouir dans l’espace numérique. 

Grâce à son programme d’attachement industriel, les participants acquièrent une expérience pratique dans des domaines comme le développement web, la mise en réseau et des compétences non techniques telles que le travail avec les jeunes et la communication efficace.

Son programme d’entreprise, connu sous le nom de « Pitching Thursday », fournit une plateforme aux jeunes pour présenter leurs idées ou leurs projets. Il offre une visibilité et sert de catalyseur pour la croissance et le développement.

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A ce jour, Swahilipot Hub Foundation a formé plus de 100 jeunes en collecte et analyse de données et plus de 150 jeunes ont acquis des compétences numériques. Elle a soutenu plus de 10 entreprises à ce jour, les aidant dans leur parcours entrepreneurial.

Plus tôt dans l’année 2023, l’organisation a été certifiée comme étant l’équivalent d’une organisation caritative publique certifiée aux Etats-Unis d’Amérique. Cela signifie que les organismes subventionnaires américains peuvent la financer directement.

Melchior Koba

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Elle est une force motrice dans le domaine de la santé en Afrique. Grâce à son entreprise Kaaro Health, elle s’efforce de combler le fossé entre les soins de santé urbains et ruraux, apportant ainsi des soins de qualité à ceux qui en ont le plus besoin.

Angella Kyomugisha (photo) est une entrepreneure sociale et une spécialiste de la gestion financière qui œuvre pour améliorer l’accès aux soins de santé dans les zones rurales d’Afrique. Diplômée de la Kyambogo University où elle a obtenu en 2013 un bachelor en économie et statistiques, elle est une cofondatrice, une coprésidente-directrice générale et la directrice financière de Kaaro Health.

Son parcours entrepreneurial a été inspiré par une expérience traumatisante lorsqu’elle a failli perdre sa vie et celle de son bébé né prématurément. Elle a alors réalisé les inégalités de santé auxquelles sont confrontées les femmes rurales en Ouganda et a décidé de créer Kaaro Health.

« Mon bébé et moi avons passé trois mois à nous battre pour notre vie. En bref, nous avons survécu, mais ce fut très traumatisant. Je ne comprenais pas ce que les femmes vivant dans les zones rurales enduraient », a déclaré l’entrepreneure en 2023.

Fondée en 2014, Kaaro Health déploie des « cliniques-conteneurs », dotées d'énergie solaire, de matériel de laboratoire et d’une connexion Internet, fonctionnant comme des centres de télésanté pour les villages qui n’ont pas de clinique dans un rayon de 25 km.

Kaaro Health propose aussi une formation ciblée en gestion financière à ses clients actuels et potentiels afin qu’ils disposent des compétences nécessaires pour développer et pérenniser leurs activités. Son objectif est de permettre aux entrepreneurs du secteur médical et à leur PME de fournir des soins médicaux de plus en plus sophistiqués aux communautés rurales et périurbaines.

Membre du conseil d’administration de Delight Children’s Health Rights Initiative, une organisation non gouvernementale qui se consacre à la défense des droits de la mère et de l’enfant, Angella Kyomugisha a été responsable de mission bancaire à Centenary Bank entre 2013 et 2014. En aout 2014, elle devient la cheffe de projet de Smart Telecom, un opérateur de téléphonie mobile, et un an après, elle est nommée responsable de la collecte de fonds du forum des éducatrices africaines.

En 2021, Angella Kyomugisha a reçu le prix Women Empowerment Award de la Fondation Bayer. Elle a été sélectionnée comme l’une des boursières du Cartier Women’s Initiative en 2023. Ces récompenses montrent son engagement envers l’innovation et l’amélioration de l’accès aux soins de santé en Afrique.

Melchior Koba

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En Afrique, l’agriculture est l’un des facteurs de développement les plus importants. Afin de dynamiser ce secteur, 3AgHub soutient les start-up de l’industrie et leur offre une formation, un mentorat et d’autres ressources indispensables à leur croissance.

Agripreneurs Africa Agribusiness Hub (3AgHub) est un incubateur virtuel et une société d’accélération créée pour développer des agripreneurs qui transformeront l’agro-industrie. Basé au Ghana, il propose un soutien holistique et interactif aux start-up, une formation, un mentorat et les meilleures pratiques du secteur.

Fondé en 2021, l’incubateur encadre, engage, inspire et équipe les agripreneurs depuis l’idéation jusqu’à la création d’entreprises agroalimentaires dynamiques qui changeront des vies. Grâce à ces initiatives, il contribue à créer des emplois durables, à minimiser les migrations, à réduire le chômage des jeunes, à augmenter les revenus des ménages, à promouvoir l'agripreneuriat, à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

A travers son programme d’incubation de six mois, les agripreneurs ont la possibilité de tester, de développer des prototypes et de créer une start-up. 3AgHub recommande des solutions innovantes et durables et offre un soutien à la mise en œuvre aux entrepreneurs en facilitant l’obtention des ressources nécessaires. L’objectif du programme est d’aider les jeunes diplômés à transformer leurs idées en entreprises susceptibles de créer des emplois et de fournir des solutions innovantes dans le domaine de l’agroalimentaire. 

Le programme d’accélération de 3AgHub dure 3 mois et a pour objectif d’équiper les jeunes entreprises agroalimentaires pour qu’elles deviennent résilientes, compétitives et durables. Au cours de ce programme, le centre partage son expertise, ses réseaux et ses ressources. Il aide les entrepreneurs à développer une meilleure stratégie de mise sur le marché, à se préparer à l’investissement et à lever des ressources financières.

Ainsi, les services de 3AgHub comprennent l’investissement dans des accélérateurs et des incubateurs, le développement des entreprises, la facilitation du marché, l’assistance technique et les services de conseil, la facilitation des intrants et la mécanisation, le développement de la chaîne de valeur, l’évaluation et la facilitation des investissements, le soutien financier aux PME, les stages et le bénévolat.

3AgHub a signé des partenariats avec plusieurs organisations, au Ghana et même à l’international. Ces derniers sont, entre autres, Ghana Export Promotion Authority, National Board Small Scale Industries, Agripreneurs Africa et African Agribusiness Incubators Network.

Melchior Koba

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Alex Sea est un acteur clé de l’écosystème fintech en Afrique francophone. Son travail avec l’Africa Fintech Forum lui permet de stimuler l’innovation et le développement du secteur de la finance numérique.

Alex Sea (photo) est un acteur majeur de la fintech en Afrique francophone. Il est le fondateur et le directeur d'Africa Fintech Forum (AFF), une organisation à but non lucratif qui vise à interconnecter les écosystèmes de l’innovation financière sur le continent, notamment à travers son événement annuel qui réunit les acteurs clés du secteur.

Fondée en 2017, l’AFF promeut le développement de l’industrie des fintech en Afrique. Elle sert de source et de canal d’information, œuvrant à éclairer les arcanes du marché de la fintech et à enrichir les savoirs par le biais de la chaire Africa Fintech et de la cartographie détaillée du paysage fintech en Afrique francophone.

« Africa Fintech est un forum international qui regroupe chaque année sur 2 jours, plus de 400 acteurs de la finance digitale venant des 5 continents. Ensemble, nous facilitons la mise en place de briques pour construire les écosystèmes fintech en Afrique à travers un ensemble d’initiatives. Nous organisons également un parcours dénommé africa fintech tour qui se tient chaque année dans plus de 10 pays d’Afrique pour répondre au vaste champ d’opportunités qu’offre la finance digitale. A cet effet, nous mettons en place et accompagnons des communautés de fintech dans des pays de l’Afrique de l’Ouest et centrale francophone  », a déclaré Alex Sea en 2020.  

L’AFF développe une collaboration avec les régulateurs, les agences gouvernementales, les centres financiers et les parcs technologiques pour améliorer l'écosystème. Elle a lancé, en 2020, Fintech Village, un bub fintech continental dédié à la fintech africaine, favorisant la synergie entre les écosystèmes fintech, les centres financiers et les hubs technologiques, en recherchant et accélérant les technologies innovantes et inclusives.

L’événement annuel phare de l’AFF est le Next Fintech Forum, dont la cinquième saison s’est déroulée en Côte d’Ivoire les 16 et 17 novembre 2023. Cette récente édition s’est penchée sur la fintech et le commerce en Afrique.

Alex Sea est titulaire d’un master en gestion d’entreprise et en gestion de la stratégie obtenu en 2002. Il est un cofondateur et le directeur d’AFRICAM ACADEMY, un hub de l’innovation et centre d’expertise en finance des marchés. L’entrepreneur est aussi le vice-président de l’Africa Fintech Network, une plateforme qui réunit les leaders de la fintech en Afrique, les organisations et les parties prenantes. Il est le secrétaire général de Côte d’Ivoire Fintech Association.

De plus, Alex Sea a cofondé Africa Lab, un incubateur et accélérateur et Finov Africa, une société de conseil et d’investissement dédiée à l’écosystème des technologies financières, dont il est le président-directeur général depuis 2019. Il est aussi le fondateur et le PDG d’IDIA AFRICA, un cabinet de conseils en intelligence économique, en pénétration de marché et en intelligence des risques.

En 2016, il a fondé Africa Telecom & Technology Review, un outil pour partager, comprendre, connaître, éduquer sur le marché le plus dynamique et le plus en croissance en Afrique. L’année suivante, il a fondé Datacenter & Cloud Conference, une vitrine de l’écosystème de la numérisation. La conférence met en lumière les tendances du marché et les opportunités pour les acteurs africains.

Melchior Koba

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Préoccupé par le développement de l’entrepreneuriat et de l’innovation en Egypte, le gouvernement, à travers le ministère de la Coopération internationale, a fondé Falak Startups. Ce dernier accompagne les entrepreneurs talentueux et ambitieux du secteur technologique.

Falak Startups est un accélérateur de start-up créée en 2018 par le ministère égyptien de la Coopération internationale et son organisme de capital-risque, Egypt Ventures. Son directeur général est Ahmed Hazem Dakroury.

L’accélérateur a pour mission de trouver et d’accompagner les entrepreneurs talentueux et ambitieux du secteur technologique en Egypte, afin qu’ils puissent se développer et se faire connaître dans le paysage entrepreneurial du Moyen-Orient et de l’Afrique.

Falak Startups propose deux pistes différentes pour ses start-up : une piste générale pour les start-up technologiques, et une piste fintech soutenue par EFGEV Fintech et conçue pour les start-up opérant dans les technologies financières.

Les entreprises sélectionnées bénéficient d’un accompagnement personnalisé, comprenant des ateliers, des mentorats, des formations, des opportunités de marché, et d'un accès à la plateforme virtuelle, Virtual Stage, de Falak Startups, qui permet aux start-up de se connecter avec des investisseurs potentiels, des décideurs politiques, des acteurs du secteur privé et des partenaires institutionnels.

Falak Startups a également mis en place un programme d’investissement en capital-risque, qui vise à financer jusqu’à 2 millions EGP (environ 65 000 USD) par start-up. Le programme comprend aussi un soutien financier aux start-up lorsqu’elles cherchent à lever des fonds supplémentaires auprès d’autres sources.

Depuis sa création, Falak Startups a accéléré plusieurs start-up émergentes dans des domaines tels que l’énergie, la santé numérique, l’éducation en ligne, le commerce électronique et la logistique. Parmi les entreprises soutenues, on peut citer Presto, un système automatisé de livraison à la demande, Mayday qui fournit une assistance routière en temps réel aux automobilistes qui rencontrent un problème de voiture, Rabbit, une entreprise de transport propre qui propose des scooters électriques à louer à la minute, et la plateforme d’e-commerce WXYZ.

Melchior Koba

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