Tech Stars

Tech Stars (1485)

En s’attaquant aux failles des circuits de distribution traditionnels, il apporte une réponse technologique au problème d’acheminement quotidien des produits vers les petits détaillants.

Hazem Afify (photo) est un entrepreneur d’origine égyptienne installé à Dar es Salaam, en Tanzanie. Il est le fondateur et directeur général de Sumet, une entreprise technologique qui repense les circuits d’approvisionnement des produits de grande consommation vers les commerces de proximité.

Fondée en 2021, Sumet se positionne comme une plateforme dédiée aux produits de grande consommation (FMCG), conçue pour faciliter l’entrée sur le marché et la croissance des marques en Afrique. L’entreprise concentre ses efforts sur les marchés locaux, souvent informels, où les réseaux de distribution traditionnels peinent à desservir efficacement les petits détaillants.

Sa plateforme permet aux commerçants de commander, en quelques clics, une large gamme de produits issus de grandes marques. Elle leur donne accès à des livraisons rapides, parfois en moins de 24 heures dans certaines zones urbaines, réduisant ainsi les déplacements, les coûts logistiques et les risques de rupture de stock.

Pour les marques et les distributeurs, Sumet offre une visibilité précise sur les performances des produits dans les différents points de vente. La plateforme facilite le suivi des commandes et des flux de marchandises, permettant aux fabricants d’optimiser la planification des livraisons, d’ajuster leur présence sur le terrain et de mieux comprendre les besoins opérationnels des détaillants.

Parallèlement, Hazem Afify est cofondateur et directeur général de Global Business, une société d’exportation, d’importation et de distribution basée en Turquie. Fondée en 2015, l’entreprise opère principalement dans les secteurs des biens de grande consommation et des cosmétiques, avec des succursales en Tanzanie, notamment à Dar es Salaam et à Zanzibar.

Hazem Afify est diplômé de l’Université du Caire, en Égypte, où il a obtenu en 2007 une licence en ingénierie électronique et des communications (bachelor). Il commence sa carrière professionnelle en 2008 chez Mentor Graphics, une entreprise spécialisée dans la conception électronique assistée par ordinateur, où il occupe successivement les postes d’ingénieur marketing technique et de consultant en conception de circuits intégrés jusqu’en 2015.

Melchior Koba

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Posted On mercredi, 17 décembre 2025 10:02 Written by

À travers ses solutions numériques, Joseph Wanjau s’attaque à des problématiques de gestion longtemps négligées par de nombreuses organisations africaines. Son approche technologique vise à structurer les opérations, améliorer l’efficacité et accompagner la modernisation des usages sur le continent.

Joseph Wanjau (photo) est un informaticien et entrepreneur kényan. Il est le fondateur et directeur général d’Africa Cloud Space, une entreprise spécialisée dans le développement de solutions SaaS et d’outils d’intelligence artificielle destinés aux écoles et aux associations en Afrique.

Fondée en 2015, Africa Cloud Space conçoit des solutions numériques prêtes à l’emploi visant à simplifier et automatiser la gestion des organisations africaines. L’entreprise s’adresse aussi bien aux établissements scolaires qu’aux entreprises, associations, hôpitaux et à toute structure ayant besoin d’outils efficaces pour la communication, le suivi des activités et l’organisation interne.

Parmi ses produits, Cloud School s’adresse aux établissements scolaires souhaitant moderniser et centraliser leurs opérations. La plateforme permet de gérer l’ensemble des activités d’une école à partir d’un seul espace accessible depuis tout type d’appareil, facilitant ainsi le travail de l’administration et des équipes pédagogiques.

Africa Cloud Space a également développé Ikomali, une solution de point de vente multicanal destinée aux entreprises orientées vers la vente aux particuliers. Elle permet aux commerçants et aux détaillants de suivre leurs ventes et leurs opérations en magasin, tout en structurant la gestion de la relation client.

L’entreprise propose aussi Majicloud, un système de gestion des connaissances conçu pour centraliser les informations relatives aux membres d’une organisation. De son côté, Shiriki 365 automatise l’ensemble des opérations liées à la gestion des membres. Elle s’adresse notamment aux associations, clubs et organisations communautaires.

En parallèle de ses activités entrepreneuriales, Joseph Wanjau est consultant en technologies de l’information et de la communication à l’Institut pour le droit et la gouvernance environnementale au Kenya. Diplômé de la Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology, il y a obtenu en 2013 une licence en informatique (bachelor). Entre 2013 et 2014, il a exercé en tant qu’ingénieur logiciel chez Craft Silicon, une entreprise kényane spécialisée dans le développement de logiciels.

Melchior Koba

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Posted On mercredi, 17 décembre 2025 09:48 Written by

Il repense le cycle de développement logiciel en plaçant l’anticipation des incidents au centre. Sa solution introduit une nouvelle rigueur dans le processus.

Kevin Kissi est un ingénieur et entrepreneur ghanéen basé aux États-Unis. Il est le fondateur et le directeur général de Zof AI, une plateforme conçue pour aider les équipes logicielles à livrer leurs produits plus rapidement tout en réduisant fortement les pannes et incidents visibles par les utilisateurs.

Fondée en 2024, Zof AI déploie des agents intelligents capables de comprendre le fonctionnement global d’un logiciel afin de vérifier chaque modification avant sa mise en production. L’objectif est de permettre aux équipes de livrer jusqu’à dix fois plus vite tout en réduisant de 95 % les incidents qui affectent les clients.

La plateforme commence par construire une représentation détaillée de l’architecture de l’application. Elle intègre le code, les services et les interfaces utilisés. Cette vue d’ensemble sert ensuite de socle aux agents d’intelligence artificielle pour identifier les points sensibles du système et évaluer l’impact des évolutions introduites par les équipes techniques.

Zof AI s’intègre aux outils déjà en place pour le développement et le déploiement des logiciels, sans exiger de configuration complexe. Une fois connectée, la solution devient opérationnelle en quelques jours et analyse les changements avant leur publication. Elle s’adresse principalement aux directions d’ingénierie, aux responsables qualité ainsi qu’aux équipes chargées de la fiabilité et de l’exploitation des systèmes.

Entrepreneur en série, Kevin Kissi lance sa première entreprise en 2015. Baptisée Auragh AI, celle-ci développe une plateforme d’apprentissage automatique destinée à faciliter les interactions humaines avec le monde physique. En 2016, il fonde Kissi & Co., une société de conseil en technologies, qu’il dirige jusqu’en 2024.

Kevin Kissi est diplômé en génie mécanique et en économie, ainsi qu’en mathématiques avec une mineure en informatique. Il a obtenu ces diplômes à la North Dakota State University, aux États-Unis.

En 2014, il travaille comme ingénieur support chez Microsoft. Entre 2016 et 2021, il occupe des postes d’ingénieur logiciel au sein de Blueprint IT Solutions, Wanzek Construction, Boston Scientific, entreprise spécialisée dans les technologies médicales, puis U.S. Bank. De 2021 à 2023, il est le responsable principal de l’ingénierie logicielle chez Microsoft.

Melchior Koba

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Posted On mardi, 16 décembre 2025 09:07 Written by

Dans un contexte de transformation numérique rapide, elle développe un écosystème dédié à la montée en compétences des femmes africaines. Son action cible les écarts d’accès aux outils et aux usages qui conditionnent aujourd’hui l’entrepreneuriat et le leadership.

Marie Chantal Kouacou (photo) est une experte en finance et une entrepreneure ivoirienne engagée dans la promotion de la blockchain et du Web3. Elle est fondatrice et directrice générale d’African Women Innovation 3.0 (AWI 3.0).

Fondée en 2023, AWI 3.0 accompagne les femmes africaines dans l’acquisition des compétences technologiques les plus demandées, notamment l’intelligence artificielle, la blockchain, le Web 3.0, la productivité digitale et l’innovation. L’organisation propose une plateforme d’apprentissage en ligne qui centralise tous ses modules. Sa mission est de donner aux femmes les moyens de devenir autonomes, compétentes et visibles dans le monde numérique.

L’offre d’AWI 3.0 s’articule autour de plusieurs axes complémentaires : formations de base, programmes d’entrepreneuriat et de leadership, développement de l’image de marque personnelle, réseautage et maîtrise des outils numériques. Chaque parcours est conçu pour permettre l’acquisition de compétences opérationnelles telles que la gestion d’équipe, le positionnement stratégique, la création de relations professionnelles pertinentes et l’exploitation du numérique comme levier de croissance.

Parallèlement à ses activités au sein d’AWI 3.0, Marie Chantal Kouacou est partenaire commerciale chez GUILD4AI, un réseau mondial dédié à l’intelligence artificielle réunissant entreprises innovantes, conférenciers, experts et enseignants. Elle occupe également le poste de directrice administrative et financière de l’OIA Anacarde Côte d’Ivoire, une plateforme qui fédère l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur de la filière anacarde.

Elle est titulaire d’un diplôme en comptabilité et finance obtenu à l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. Elle est aussi diplômée de TECH Global University, université numérique au sein de laquelle elle a obtenu, en 2024, un master en business intelligence.

Sa carrière professionnelle débute en 2003 à la Société Générale, où elle exerce en tant qu’assistante administrative. En 2004, Marie Chantal Kouacou rejoint le Centre national de recherche agronomique de Côte d’Ivoire. Elle y occupe successivement les fonctions de comptable, de cheffe du service administratif et financier, puis de responsable du service de contrôle de gestion, avant de quitter l’institution en 2023.

Melchior Koba

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L’Ivoirien Yohann Behi organise l’approvisionnement des chantiers africains

Posted On mardi, 16 décembre 2025 08:54 Written by

En s’attaquant aux dysfonctionnements logistiques du secteur du bâtiment, il propose une approche technologique pensée pour sécuriser l’approvisionnement en matériaux. Son initiative entend répondre à un enjeu central pour les chantiers africains : la fiabilité des délais et des flux.

Yohann Behi (photo) est un entrepreneur ivoirien. Il est le directeur général de Blok, une marketplace d’approvisionnement en matériaux de construction destinée aux acteurs du secteur en Afrique. La plateforme a été fondée en 2023 avec Waly K. N’Diaye, qui en occupe le poste de directeur des opérations.

Blok se positionne comme une solution de commande et de livraison de matériaux de construction, conçue pour permettre aux quincailleries et aux constructeurs de recevoir leurs produits dans les délais, sans retards ni contraintes logistiques. La plateforme centralise l’offre de nombreux produits, permettant aux propriétaires de quincailleries de s’approvisionner en un seul endroit, à des prix présentés comme compétitifs par rapport au marché.

La solution s’adresse également aux constructeurs, pour lesquels la réception des matériaux dans des créneaux précis est déterminante pour le bon déroulement des chantiers. Blok assure la livraison soit directement en quincaillerie, soit sur les sites de construction.

La start-up indique que la majorité des produits proposés bénéficient de prix négociés, considérés comme inférieurs à ceux pratiqués sur le marché. Les paiements peuvent être effectués en espèces à la livraison ou via des solutions de mobile money, notamment Wave, Orange Money et MTN Money.

En parallèle de ses activités chez Blok, Yohann Behi est directeur général d’IODCI West Africa, une entreprise à capitaux ivoiriens spécialisée dans le négoce de matériaux de construction en Afrique de l’Ouest, ainsi que dans la distribution de peintures et de revêtements. La société dispose de franchises à Abidjan et à Cotonou, au Bénin.

Sur le plan académique, il est diplômé de l’École internationale du management responsable 3A à Lyon, où il a obtenu en 2010 un master en changement climatique et commerce durable. Il est également titulaire d’un master en commerce international et gestion de projet, obtenu en 2012 à l’ISC Paris.

Sa carrière professionnelle débute en 2010 chez Virtual Expo, une start-up française spécialisée dans l’accompagnement des porteurs de projets en business‑to‑business, où il occupe le poste d’assistant de projet marketing. En 2012, il devient responsable des comptes pour l’Afrique de l’Ouest chez Bolloré Africa Logistics.

En 2013, il rejoint le groupe PPG, spécialisé dans les peintures et revêtements. Il y occupe successivement les fonctions de développeur commercial, de responsable des ventes commerciales et des exportations en Afrique de l’Ouest, puis de responsable des grands comptes et des prescriptions. Entre 2020 et 2023, il exerce les fonctions de directeur commercial pour l’Afrique subsaharienne chez AGC Glass Europe, une entreprise spécialisée dans la production, la transformation et la distribution de verre plat destiné au secteur du bâtiment.

Melchior Koba

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Posted On lundi, 15 décembre 2025 07:47 Written by

À travers ses initiatives technologiques, il s’inscrit dans une dynamique de transformation des usages numériques en Afrique de l’Ouest. Il propose des solutions pensées pour répondre à des besoins concrets, tout en structurant un écosystème orienté vers l’innovation et les compétences.

Moussa Nassakou (photo) est un graphiste, développeur web, designer et entrepreneur technologique togolais. Il est le fondateur et directeur général d’Oneigo, une entreprise spécialisée dans la recherche et le développement de solutions technologiques et numériques.

Fondée en 2023, Oneigo accompagne les organisations dans leur transformation numérique. L’entreprise conçoit et intègre des solutions allant de la sécurité connectée à la gestion intelligente des espaces de vie et de travail. Elle distribue également des équipements domotiques intelligents destinés à la surveillance, au contrôle et à l’optimisation des environnements domestiques et professionnels, avec une attention particulière portée à la simplicité d’utilisation pour les utilisateurs finaux.

Au‑delà des équipements, Oneigo propose des services de conseil en transformation digitale et développe des solutions sur mesure. L’entreprise met aussi en œuvre des programmes dédiés au renforcement des compétences numériques, notamment à travers l’initiative OneDigital, qui vise à former les jeunes aux métiers du numérique.

Parmi les solutions développées par Oneigo figure MvoPay, une plateforme de paiement tout‑en‑un permettant d’effectuer des transactions via des codes QR. L’entreprise propose aussi Oneigo Alfa, un assistant virtuel basé sur l’intelligence artificielle, ainsi que Oneigo Watch, une montre connectée orientée vers le bien‑être et la prévention.

Parallèlement à ses activités entrepreneuriales, Moussa Nassakou est directeur de l’Africa Women Tech Festival, une organisation qui valorise et promeut la place des femmes dans l’écosystème technologique africain, en encourageant l’inclusion, l’innovation et le leadership féminin. Il est également consultant en transformation digitale chez NunyaLab, une structure d’accompagnement à l’entrepreneuriat innovant et un hub de créativité.

Il est enfin président‑directeur général de Storads, une start‑up de digitalisation de l’agriculture qu’il a fondée en 2017. Grâce à l’utilisation de drones dotés de capacités d’imagerie avancées et à une plateforme de commerce en ligne, l’entreprise permet aux agriculteurs togolais d’améliorer leurs rendements, de réduire leurs coûts et de commercialiser plus rapidement leurs productions.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On lundi, 15 décembre 2025 07:09 Written by

Il répond à un enjeu essentiel pour les entreprises : comprendre l’expérience réelle de leurs équipes. Il utilise la technologie pour apporter une réponse précise à cette problématique.

Samir Tamri (photo) est un informaticien et entrepreneur technologique marocain. Il est le fondateur de Positeams, une plateforme en ligne conçue pour aider les entreprises à mieux comprendre leurs collaborateurs et à renforcer leur engagement quotidien grâce à un outil simple et accessible.

Fondée en 2020, Positeams permet de lancer facilement des sondages réguliers ou personnalisés afin de suivre, dans la durée, l’expérience, la motivation et les besoins des équipes. L’objectif est d’offrir aux directions et aux services des ressources humaines une vision claire et continue du ressenti des collaborateurs, sans démarches complexes.

La plateforme repose sur un ensemble de questions élaborées de manière rigoureuse pour garantir des retours fiables sur différents aspects de la vie professionnelle. Les réponses sont analysées pour dégager les tendances significatives et fournir des pistes de compréhension utiles aux entreprises.

Positeams propose également des analyses de feedback qui mettent en avant les thèmes récurrents, notamment grâce à des nuages de mots faisant apparaître les sujets les plus cités. Un chat anonyme permet aux collaborateurs de s’exprimer librement, garantissant une écoute authentique et continue.

Au‑delà du recueil de feedback, la plateforme suggère des actions concrètes pour répondre aux besoins identifiés. Elle offre la possibilité de structurer un plan d’actions, d’en suivre l’avancement et d’accéder à du contenu de formation en ligne destiné à accompagner les managers dans la conduite du changement.

En parallèle de Positeams, Samir Tamri est le fondateur et directeur général de North African Game Distributors (NAGD). Lancée en 2008, l’entreprise est active dans la distribution, le développement et l’édition de jeux vidéo, et s’est imposée comme une référence au Maroc dans le domaine des jeux sur écran tactile. Sa première entreprise, Arabium.com, fondée en 2001, proposait un portail communautaire destiné aux célibataires arabes vivant aux États‑Unis.

Samir Tamri est diplômé de Drexel University aux États‑Unis, où il a obtenu en 1999 un bachelor en informatique. Il commence sa carrière professionnelle en 1997 chez Unisys, une entreprise internationale de solutions technologiques, en tant qu’ingénieur logiciel.

Entre 2001 et 2015, il travaille comme ingénieur logiciel senior au sein d’AMI Entertainment Networks, spécialisée dans des solutions de divertissement innovantes. De 2017 à 2018, il occupe le poste de directeur technique au sein de Taxi Rouge, une start‑up marocaine d’e‑mobilité.

Melchior Koba

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Posted On vendredi, 12 décembre 2025 10:54 Written by

Il conçoit des outils qui transforment la production et la vérification des informations au sein des équipes. Sa solution redéfinit la manière dont les projets sont documentés et contrôlés.

Hassan Arslan (photo) est un entrepreneur et consultant d’affaires d’origine égyptienne. Il est le fondateur et directeur général de Knowcap.ai, une plateforme de gouvernance alimentée par l’intelligence artificielle qui transforme les réunions et le travail réalisé à l’écran en documentation de projet vérifiée.

Créée en janvier 2025, Knowcap.ai analyse les réunions et observe les interactions à l’écran afin de produire des comptes rendus structurés, des décisions formalisées, des plans d’action et des documents de projet. Chaque document généré est associé à un extrait vidéo correspondant, permettant de vérifier précisément qui a dit quoi, dans quel contexte, et d’accéder en un clic à la source.

La plateforme fait office de mémoire active des projets. Au lieu de laisser des informations essentielles se perdre dans des notes personnelles ou des échanges épars, Knowcap.ai centralise ces éléments dans des documents partagés et simples à consulter. Cette organisation facilite le suivi de l’avancement, la compréhension des décisions passées et l’intégration des nouveaux membres d’une équipe.

Le lien entre chaque document et sa preuve vidéo réduit les ambiguïtés et les débats autour des décisions ou des propos tenus en réunion. Chacun peut vérifier les informations de manière autonome, ce qui renforce la transparence, la confiance et la responsabilité collective.

Hassan Arslan est également le fondateur et directeur général de SMETools. Lancée en 2023, cette solution vise à créer des projets collaboratifs pour numériser certains aspects des entreprises et soutenir leur croissance. Il occupe par ailleurs le poste de directeur technique d’ariika, une marque de meubles et d’articles ménagers en vente directe dont il est cofondateur depuis 2011.

Il est diplômé de l’Université américaine du Caire, où il a obtenu en 2013 un bachelor en commerce.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On vendredi, 12 décembre 2025 10:46 Written by

Après plusieurs années dans des banques en Afrique du Sud, il se lance dans l’entrepreneuriat. Il développe un système qui repense la manière dont les candidats commerciaux sont repérés et classés.

Brandon Ragunanan (photo) est un spécialiste du marketing et un entrepreneur basé au Cap, en Afrique du Sud. Il est le fondateur et directeur général de HireSales, une plateforme de recrutement dédiée aux profils commerciaux.

Créée en 2024, HireSales connecte les entreprises à un vivier de talents de la vente en Afrique du Sud. La plateforme analyse simultanément les offres d’emploi et les profils candidats afin de proposer des correspondances pertinentes selon les compétences, l’expérience et la culture organisationnelle.

Le fonctionnement de HireSales repose sur une technologie d’intelligence artificielle axée sur le « matching de précision ». Celle‑ci examine en détail les descriptions de poste et les CV pour identifier les profils les plus adaptés aux besoins exprimés. Ses filtres et algorithmes permettent d’isoler les bons candidats au sein d’un large bassin de talents, en intégrant également des critères qualitatifs tels que l’adéquation avec l’environnement de travail.

Les entreprises créent un profil et publient leurs besoins en recrutement, tandis que les candidats rejoignent le vivier de talents et renseignent leur parcours. La plateforme orchestre ensuite automatiquement les mises en relation. Les utilisateurs peuvent consulter les correspondances, contacter les candidats et ajuster leurs critères à tout moment via l’interface en ligne.

En parallèle de HireSales, Brandon Ragunanan occupe le poste de directeur des ventes et du marketing chez C Life Marketing, une entreprise sud‑africaine spécialisée dans le marketing. Il est diplômé de Damelin, où il a obtenu en 2009 un bachelor en marketing.

Il commence sa carrière professionnelle la même année chez Nedbank en tant que gestionnaire de canaux. En 2011, il rejoint Bidvest Bank Ltd comme responsable des relations avec les entreprises. Entre 2014 et 2018, il occupe le poste de directeur régional des ventes au sein d’Altron, un groupe technologique sud‑africain.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On jeudi, 11 décembre 2025 10:38 Written by

Son initiative répond à un frein majeur qui limite encore l’adoption des paiements numériques sur le continent. Il permet aux commerçants d’accéder à une nouvelle catégorie de transactions tout en préservant la stabilité de leurs opérations.

Daniel Katz (photo) est un entrepreneur sud‑africain, cofondateur et directeur général d’Ezeebit. La start‑up permet aux commerçants africains d’accepter des paiements en cryptomonnaies tout en recevant un règlement en monnaie locale, sans exposition à la volatilité des actifs numériques.

Fondée en 2022, Ezeebit vise à rendre les paiements en cryptomonnaies aussi simples et sûrs que les transactions classiques. L’entreprise veut créer de nouveaux leviers de croissance pour les marchands en leur donnant accès à des clients qui choisissent de payer en actifs numériques, tout en maintenant un règlement stable en devise locale.

La solution permet aux clients de payer avec un large éventail de cryptomonnaies, tandis que les commerçants reçoivent un règlement en rand sud‑africain (ZAR). Pour éliminer le risque de fluctuation des cours, la cryptomonnaie payée est automatiquement convertie en stablecoin (USDT) au moment de la transaction, puis Ezeebit procède à la conversion et au versement de l’équivalent en monnaie locale sur le compte bancaire du marchand.

En magasin, le parcours de paiement peut s’effectuer via un point de vente électronique — saisie du montant en ZAR, choix du réseau et de la cryptomonnaie, génération et scan d’un QR code, impression du reçu — ou via un QR code d’encaissement affiché en boutique, que le client scanne avant de sélectionner le montant, la cryptomonnaie et son portefeuille.

Pour l’e‑commerce, Ezeebit propose une passerelle de paiement crypto permettant aux boutiques en ligne d’ajouter l’option de règlement en actifs numériques, avec un versement en monnaie fiduciaire le lendemain, grâce à l’intégration d’une API.

Avant Ezeebit, Daniel Katz avait cofondé Delve Systems en 2019, où il a occupé le poste de directeur technique jusqu’en 2023. Cette start‑up aide les détaillants et les marques à prendre des décisions basées sur des données grâce à des informations en temps réel, des prévisions et des analyses prédictives.

Il est diplômé de l’université de Witwatersrand, où il a obtenu en 2019 un bachelor en ingénierie électrique, avant de poursuivre un master dans le même domaine.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On jeudi, 11 décembre 2025 10:31 Written by
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