À chaque étape de son parcours, il cherche à relier les idées aux opportunités concrètes. Il développe des solutions pour faciliter l’accès au commerce en ligne. Il concentre son travail sur l’usage des réseaux sociaux pour la vente de produits.
Peter N. Kironji (photo) est entrepreneur technologique et ingénieur originaire du Kenya. Il est cofondateur et directeur général de Twiva, une plateforme de commerce social reposant sur le marketing d’influence. Celle-ci met en relation des petites entreprises, qu’il s’agisse de petites et moyennes entreprises (PME) ou de micro-entreprises, avec des micro-influenceurs et des créateurs de contenu qui assurent la promotion et la revente de leurs produits sur les réseaux sociaux.
Lancée en 2020, Twiva offre à chacun la possibilité de devenir revendeur ou influenceur. Il suffit de créer un compte, de choisir des produits et de les partager au sein de sa communauté sur Facebook, Instagram, WhatsApp ou d’autres applications sociales. Les influenceurs perçoivent une commission pour chaque vente, généralement comprise entre 5 % et 10 %, ce qui leur permet de générer un revenu tout en élargissant la clientèle des entreprises.
Pour ces dernières, Twiva propose une interface qui centralise la gestion de la boutique en ligne, le suivi des campagnes d’influence, l’automatisation des ventes et des paiements. La plateforme regroupe la gestion des produits, des campagnes, des transactions et des rapports, facilitant l’accès au commerce numérique pour les entreprises locales.
Peter N. Kironji est titulaire d’un bachelor en ingénierie électrique et informatique obtenu en 2017 à l’université de Toronto, au Canada. Il décroche ensuite, en 2021, un master en science des données, technologie et innovation à l’université d’Édimbourg, en Écosse.
Avant de fonder Twiva, il travaille à partir de 2016 comme assistant informatique à l’université de Toronto. En 2018, il rejoint IAMConcepts, une société canadienne de conseil en cybersécurité, en tant que spécialiste de la sécurité des systèmes d’information. Entre 2020 et 2021, il exerce comme ingénieur en cybersécurité chez KeyData Associates, également dans le domaine de la cybersécurité.
Melchior Koba
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Il veut démocratiser l’accès aux services financiers pour les entreprises et renforcer l’inclusion sur le continent. Son objectif est d’offrir à chaque entreprise africaine les outils pour gérer ses paiements de manière simple, sécurisée et efficace, quel que soit le secteur d’activité.
Yannick De Gonzague (photo) est un acteur ivoirien de la transformation numérique du secteur financier africain. Il est le fondateur et le directeur général de Vision Digital Finance, une plateforme qui facilite la collecte, la gestion et le transfert de fonds à l’échelle régionale et internationale.
Fondée en 2024, Vision Digital Finance fonctionne comme un agrégateur de paiements. Elle permet aux entreprises de recevoir, transférer et gérer leurs flux financiers dans plus de douze pays africains. La plateforme propose plusieurs services : encaissement multicanal (mobile money, cartes bancaires, virements, QR codes), transferts internationaux, attribution d’IBAN virtuels personnalisés, tableau de bord de suivi et API pour automatiser la comptabilité et la gestion des transactions.
Vision Digital Finance vise à répondre aux exigences opérationnelles des entreprises en assurant la traçabilité des flux et la sécurité des opérations. Elle prend en charge plus de six devises et offre plus de dix moyens de paiement pour couvrir divers besoins.
Yannick De Gonzague est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en administration de réseaux et systèmes obtenu en 2008 à l’ESTEM au Maroc. Il commence sa carrière professionnelle en 2007 chez CodCom, une société informatique marocaine, où il occupe le poste de responsable du service client. En 2009, il rejoint Access Bank Côte d’Ivoire en tant que chargé de comptes pour les grandes entreprises.
En 2012, il intègre la banque UBA comme responsable de centre de profit. En 2016, il devient responsable marketing et des partenariats chez NSIA Technologies, filiale technologique du groupe bancaire NSIA. Par la suite, il intervient chez Flutterwave, Wave Mobile Money et Clapay, où il occupe successivement les postes de responsable des opérations et des partenariats en Côte d’Ivoire, de directeur du développement commercial et de directeur des opérations.
Melchior Koba
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Entrepreneur, il conçoit des outils pour structurer le travail dans des environnements peu organisés. Il développe des solutions pour relier les besoins des entreprises et ceux des travailleurs sans contrat formel.
Jansen Durham (photo), entrepreneur technologique installé au Rwanda, est cofondateur et directeur général de Fixa. Cette entreprise, fondée en 2020 avec Tafara Makaza, directeur technique, développe une solution numérique pour l’inclusion professionnelle et financière des travailleurs du secteur informel.
Fixa propose aux entreprises une plateforme de gestion de la main-d’œuvre. Elle facilite le suivi des présences grâce aux empreintes digitales, à la reconnaissance faciale et aux cartes d’identité. Elle permet aux travailleurs sans contrat formel de créer un profil professionnel, de recevoir leur rémunération via mobile money et d’accéder à des services de protection sociale rarement disponibles dans l’informel. La plateforme regroupe des outils de recrutement, de gestion de la paie et d’accès à des produits financiers tels que l’épargne, l’assurance ou les microcrédits.
À travers Fixa, Jansen Durham veut offrir à des millions de travailleurs africains la possibilité de sortir de l’informel et de construire une carrière digne et stable, tout en renforçant la compétitivité des entreprises locales. L’entreprise a déjà permis l’autonomisation de plus de 15 000 travailleurs.
Titulaire d’un diplôme en histoire obtenu au Williams College aux États-Unis, Jansen Durham a commencé sa carrière dans la finance internationale, notamment chez Barclays Investment Bank à New York, où il était analyste en 2009. Avant de fonder Fixa, il a effectué, entre 2015 et 2019, des stages dans des entreprises comme Russell Reynolds Associates, une société américaine de conseil en leadership, et CrossHarbor Capital Partners, un investisseur américain.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Il combine pratiques traditionnelles et approches innovantes en Ouganda. Il conçoit des initiatives autour de l’élevage, déployant des systèmes qui soutiennent la progression des revenus et la transformation des méthodes des éleveurs du pays.
Nicholas Katongole (photo) est un entrepreneur ougandais engagé dans la modernisation de l’élevage. À la tête de la start-up NOA’S HERD, qu’il dirige en tant que directeur général, il développe des outils numériques pour faire de l’élevage une source de revenus durable pour les petits producteurs africains.
Fondée en 2022, NOA’S HERD propose aux éleveurs une plateforme numérique qui collecte, analyse et certifie les données d’émissions de méthane des troupeaux. Grâce à des capteurs connectés installés sur les exploitations, l’entreprise suit en temps réel les émissions de chaque éleveur, permettant une traçabilité précise et transparente.
Ces données sont ensuite utilisées pour générer des crédits carbone vérifiés, valorisables sur les marchés internationaux. La plateforme numérique de NOA’S HERD automatise la gestion des contrats, la rémunération des agriculteurs et la certification des pratiques durables, offrant ainsi une solution clé en main, accessible même aux petits exploitants peu familierd avec les outils numériques.
« Notre mission consiste à utiliser des technologies de pointe et des compléments alimentaires naturels spécialisés pour aider les agriculteurs africains à réduire les émissions de méthane, à augmenter la productivité, à obtenir des crédits carbone et à créer un secteur de l’élevage plus durable qui soutienne les objectifs climatiques mondiaux », explique la start-up.
En 2024, NOA’S HERD a signé un partenariat avec Sea Forest, une entreprise australienne spécialisée dans les compléments alimentaires à base d’algues. Ce partenariat prévoit la distribution de SeaFeed, un additif capable de réduire jusqu’à 90 % les émissions de méthane des ruminants. La première phase de déploiement concerne 30 000 bovins répartis sur 15 fermes en Ouganda et au Kenya.
En parallèle, Nicholas Katongole est responsable du développement commercial de Quality Chemicals Ltd, un fournisseur de solutions scientifiques dans les domaines de la santé humaine, de la santé animale, de la santé publique et des produits phytosanitaires.
Avant de lancer NOA’S HERD, il avait déjà exploré le potentiel du numérique. Il a cofondé en 2012 Home Duuka, l’une des premières plateformes d’e-commerce en Ouganda. Entre 2017 et 2024, il a travaillé comme directeur pour Vero Food Industries Ltd, un producteur, transformateur et fournisseur de boissons et d’aliments de qualité.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Il développe des outils pour répondre aux besoins du secteur de la construction. Il partage son temps entre gestion d’entreprise et développement de solutions numériques.
Kodjo Aïd Otou (photo) est ingénieur en génie civil et entrepreneur togolais. Il est le directeur général d’Edole Africa, une entreprise qu’il a fondée pour simplifier les activités de construction grâce à la technologie.
Créée en décembre 2020, Edole Africa développe une plateforme numérique destinée aux acteurs du bâtiment et des travaux publics. Elle met à disposition une base de données regroupant main-d’œuvre qualifiée, matériel en location, expertise et assistance technique. Basée à Lomé, l’entreprise a lancé ses opérations en Côte d’Ivoire en février 2024. Son modèle s’appuie sur une marketplace qui facilite l’accès aux compétences et aux équipements.
« Grâce aux outils technologiques (site web et application), Edole Africa permet à toute personne d’accéder, en un seul clic, à des centaines de loueurs partout au Togo, en économisant un temps précieux à chaque location. Les plateformes Edole Africa Sarl agrègent l’offre de plusieurs sociétés et loueurs indépendants, triés sur le volet pour garantir 98 % de disponibilité et louer tous types de matériels. La société propose des services pour libérer la clientèle de toutes les contraintes de la location traditionnelle », expliquait Kodjo Aïd Otou en 2023.
L’entreprise se charge de négocier et comparer les prix avant toute proposition sur sa plateforme. Les utilisateurs peuvent réserver, gérer et suivre leurs commandes depuis un espace unique.
Kodjo Aïd Otou est aussi le directeur général d’Archange Constructions, une entreprise qu’il a fondée en 2018. Il est diplômé de l’université FORMATEC, où il a obtenu en 2012 une licence en génie civil. Il est certifié en stratégie d’entreprise par HEC Paris et a reçu le grade d’officier de l’Ordre du mérite social.
Sa carrière professionnelle a commencé en 2014, où il a exercé comme conducteur de travaux à la Société des Études et Exécution des Bâtiments et Travaux Publics (EEBTP) jusqu’en 2016.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Entrepreneur, il fonde et dirige plusieurs entreprises technologiques au Nigeria. Il développe des outils numériques pour améliorer la gestion des écoles et des structures médicales, en tenant compte des besoins locaux.
Originaire du Nigeria, Abdulkadir Suleiman Lapai (photo) est ingénieur logiciel et entrepreneur. Il participe activement au développement du secteur technologique dans son pays. Il est le directeur général de Tespire, une entreprise qu’il a fondée pour améliorer l’accès au numérique dans l’éducation et intervenir également dans le domaine de la santé.
Créée en 2022 par Abdulkadir Suleiman Lapai et Umar Madugu, Tespire équipe des écoles privées au Nigeria avec des infrastructures numériques : connexion Internet, tablettes et outils de gestion. L’entreprise cherche à moderniser l’enseignement et à limiter les pertes financières dues à une gestion inefficace des frais de scolarité. Sa plateforme facilite le recouvrement des paiements, fluidifie les échanges entre écoles et parents, et renforce la transparence administrative.
Tespire affirme avoir généré plus de 12 millions de dollars de revenus pour ses établissements partenaires et optimisé leurs processus administratifs de 80 %. En mai 2025, l’entreprise a obtenu un financement de l’Alternative Bank pour lancer Asibiti, un programme consacré à la recherche en santé. Asibiti développe des outils pour la gestion hospitalière et le traitement des données médicales. Son premier produit, le box Asibiti, est un dispositif connecté qui centralise les données patients et facilite le suivi des soins. Il a été testé dans des hôpitaux publics de l’État du Niger et pourrait être étendu aux établissements privés.
Abdulkadir Suleiman Lapai est également le fondateur et président-directeur général de JD Lab, une entreprise technologique qui soutient des projets visant à répondre à des besoins spécifiques en Afrique grâce aux technologies émergentes. Il est cofondateur de Labspace Nigeria, un centre d’innovation qui propose des espaces de travail partagés et accompagne les projets axés sur la durabilité et la croissance.
Il intervient aussi comme consultant en informatique auprès du ministère nigérian de la Science et de la Technologie et coordonne l’équipe informatique du TEDxMinna, un événement dédié à la diffusion d’idées nouvelles.
Abdulkadir Suleiman Lapai est titulaire d’un bachelor en informatique obtenu en 2011 à l’Ibrahim Badamasi Babangida University (IBBU). Il détient aussi un master en finance et investissement obtenu en 2019 à l’Ahmadu Bello University. Sa carrière professionnelle a commencé en 2012 à la Federal Agency for Science & Technology, où il était assistant de recherche.
Entre 2014 et 2016, il a travaillé comme ingénieur logiciel avant de devenir, en 2017, l’assistant spécial du gouverneur de l’État du Niger, au Nigeria, où il a supervisé le développement d’un système de gestion pour le centre d’information et de ressource sur les carrières de l’État (NSCIRC).
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Biochimiste de formation, il possède de solides compétences en biologie, chimie et bio-informatique. Animé par l’envie de résoudre des problèmes complexes et de créer de la valeur, il s’est rapidement tourné vers l’innovation numérique.
Belaroui Belkacem (photo), originaire d’Algérie, est un scientifique qui s’intéresse à l’entrepreneuriat et aux technologies émergentes. Il a fondé K-ZONE, une start-up de vente en ligne labellisée par le ministère algérien de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises.
Lancée en 2020, K-ZONE propose des produits et services adaptés au grand public (enfants, femmes et hommes). La plateforme met en avant des articles de marques internationales, tout en valorisant la production locale et sa diffusion à l’étranger. Elle vise à simplifier le quotidien des Algériens en répondant à leurs besoins, qu’ils résident en Algérie ou à l’étranger.
« Nous sélectionnons soigneusement nos fournisseurs et attachons beaucoup d’importance à la qualité et à l’authenticité de leurs produits ainsi qu’à leur savoir-faire », déclare la start-up.
En parallèle, Belaroui Belkacem préside le club scientifique et culturel Biologêêk Pr Boutiba Zitouni, rattaché à l’université Oran 1 Ahmed Ben Bella. Le club est spécialisé dans la biologie et les sciences de la vie.
Belaroui Belkacem est un ancien stagiaire (2021) de la Société nationale pour la recherche, la production, le transport, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures (Sonatrach) en Algérie. En 2022, il était superviseur du contrôle qualité des denrées alimentaires du Comité international des jeux méditerranéens (CIJM) en Algérie.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Après une carrière dans des cabinets de conseil spécialisés en big data et data science, il a accompagné des entreprises dans la mise en œuvre de plateformes de données et d’intelligence artificielle avant de se lancer dans l’entrepreneuriat. Il siège aussi au conseil d’administration de plusieurs entreprises.
Soulaimane Lahrech (photo) est un entrepreneur marocain spécialisé dans les technologies liées à l’intelligence artificielle et à la gestion des données. Il est le directeur général de Talaty, une fintech qui développe des solutions numériques pour faciliter l’accès au financement des petites et moyennes entreprises au Maroc et en Afrique francophone.
Fondée en 2022, Talaty développe une plateforme de crédit instantané intégrant des technologies avancées d’IA, telles que la vision par ordinateur, l’analyse textuelle et la finance comportementale. Cette approche permet aux institutions financières d’accélérer l’octroi de prêts, de réduire les coûts opérationnels et de limiter les défauts de paiement, tout en élargissant l’accès au crédit aux entreprises traditionnellement exclues du système bancaire.
La plateforme se distingue par sa capacité à s’intégrer facilement aux systèmes existants des institutions financières, tout en offrant des évaluations de risque plus justes et rapides grâce à l’IA. Son objectif est de simplifier considérablement la recherche de financement pour les entrepreneurs et de contribuer à la croissance de l’économie locale.
En parallèle de ses activités chez Talaty, Soulaimane Lahrech est également associé fondateur et directeur des opérations d’AIOX Labs, une société africaine et européenne de création d’entreprises. Il est partenaire de l’investisseur 34 Ventures et membre du conseil d’administration de Deepecho, ToumAI et Akumen IA, des entreprises spécialisées dans la gestion de données et l’intelligence artificielle.
L’entrepreneur est diplômé de l’ESSEC Business School en France, où il a obtenu en 2013 un master en gestion et administration des affaires. Il détient aussi un diplôme en entrepreneuriat technologique et en sciences informatiques obtenu en 2015 à l’université de Californie aux États-Unis.
Sa carrière professionnelle a commencé en 2011 à l’ESSEC Conseil International. En 2012, il est devenu consultant en données et stratégie numérique chez Capgemini Invent, la branche d’innovation numérique, de conseil et de transformation du groupe Capgemini. Entre 2017 et 2018, il a travaillé comme responsable des missions chez Equancy, un cabinet français de conseil spécialisé dans la stratégie digitale et la data.
Melchior Koba
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Il conçoit des outils pour organiser l’accès aux systèmes informatiques. Son travail s’adresse aux entreprises qui utilisent des serveurs Linux et des connexions sécurisées.
Andrew Burns (photo) est un informaticien originaire d’Afrique du Sud. Il est le fondateur de Keystash, une entreprise spécialisée dans la gestion centralisée des clés SSH (Secure Shell) et la sécurisation des accès pour les environnements Linux.
Créée en 2020, Keystash propose une plateforme permettant aux entreprises de gérer les utilisateurs, les clés SSH, l’authentification à deux facteurs et les connexions aux serveurs Linux. La solution automatise la gestion des accès, facilite la conformité aux exigences de sécurité et simplifie l’audit des droits d’accès. Elle vise également à limiter les risques liés à la compromission de clés SSH.
« Keystash guidera vos utilisateurs lors de la création de nouvelles clés SSH ou du téléchargement de clés existantes, en garantissant les clés les plus puissantes. Créez des comptes utilisateurs et des clés temporaires pour les entrepreneurs ou les situations nécessitant un accès temporaire », explique la start-up.
Andrew Burns occupe aujourd’hui le poste de directeur principal de l’ingénierie logicielle chez Yoco, à Johannesburg. Cette société de technologie financière propose une plateforme de commerce électronique destinée aux petites entreprises, afin de faciliter les ventes, la gestion et l’analyse de leurs activités.
Avant de lancer Keystash, Andrew Burns a cofondé Notafy, une start-up où il était directeur technique jusqu’en 2020. Fondée en 2012, Notafy a développé une application de messagerie de groupe permettant d’envoyer des messages instantanés aux clients sans frais supplémentaires, en favorisant une interaction en temps réel.
Il a commencé sa carrière professionnelle en 2002 chez Dial a Nerd, un prestataire d’assistance informatique pour entreprises, où il a travaillé comme technicien réseau. En 2008, il est devenu responsable du développement des produits, puis directeur technique l’année suivante. En 2012, il rejoint Smoke Customer Intelligence, un fournisseur de solutions de retour d’expérience client, au poste de directeur technique.
Melchior Koba
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Il cumule près de quinze ans d’expérience en modélisation statistique, finance quantitative et développement d’infrastructures d’IA à grande échelle. En tant qu’entrepreneur, il démocratise l’accès à des outils d’analyse puissants et abordables.
Stuart Reid (photo) est informaticien, analyste quantitatif et entrepreneur technologique originaire d’Afrique du Sud. Il dirige Nosible, une start-up d’intelligence artificielle qu’il a fondée pour transformer la recherche web et l’analyse de données à destination des gestionnaires d’actifs et des entreprises technologiques.
Fondée en 2020, Nosible développe un moteur de recherche capable d’indexer en temps réel des millions de pages web et de fournir des informations actualisées aux acteurs financiers, aux entreprises du secteur technologique et aux médias. La société propose également une plateforme ouverte au grand public, où des agents d’IA spécialisés réalisent des tâches ciblées, telles que l’analyse de marché ou la recherche documentaire, tout en s’améliorant grâce à l’apprentissage continu.
« Notre index fonctionne à un centième du coût des méthodes actuelles et supporte de manière unique le réglage en temps réel des hyperparamètres, ce qui lui permet de s’adapter dynamiquement à des recherches plus complexes, de la même manière qu’OpenAI a été le pionnier de l’utilisation du calcul en temps réel », a déclaré Stuart Reid.
En mars 2025, Nosible a obtenu un financement d’un million de dollars en pré-amorçage auprès d’Atlantica Ventures et d’investisseurs stratégiques, afin de soutenir son développement commercial et son ouverture à de nouveaux marchés.
Stuart Reid est diplômé de l’université de Pretoria, où il a obtenu en 2014 un bachelor en informatique. En 2013, il débute comme consultant junior chez KPMG, avant d’y occuper un poste d’analyste quantitatif en 2014. Il rejoint ensuite Old Mutual Investment Group en tant qu’analyste quantitatif.
En 2015, il devient chef de l’ingénierie chez NMRQL Research, une entreprise financière. En 2019, il intègre Aerobotics, une entreprise spécialisée dans l’analyse de données pour l’agriculture via l’imagerie aérienne et l’apprentissage automatique, où il est responsable de la science des données.
Melchior Koba
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Il s’engage à proposer des solutions adaptées aux réalités locales et à encourager l’émergence de start-up capables de relever les défis sociaux, économiques et environnementaux du continent.
Delbert Kimbi (photo), développeur mobile camerounais, est le fondateur et directeur général de DelTech Hub, un espace d’innovation technologique basé au Cameroun. Cet espace accompagne des jeunes, des porteurs de projets et des start-up dans leur parcours entrepreneurial et favorise l’accès aux outils numériques.
Fondé en 2024, DelTech Hub met à disposition des espaces de travail partagés, des formations pratiques et des ateliers sur le développement web, le design, l’intelligence artificielle, la cybersécurité et la gestion de projet technologique. Le hub offre aussi un suivi individuel pour les porteurs de projets, comprenant mentorat, mise en relation avec des experts et accès à un réseau d’investisseurs.
Divers programmes y sont mis en place pour promouvoir l’apprentissage et l’entrepreneuriat dans le secteur technologique au Cameroun. INiT MeetUps rassemble chaque mois des innovateurs et entrepreneurs du domaine. Code for Change initie les jeunes à la programmation et à la résolution de problèmes sociaux grâce aux outils numériques.
La dernière session de Code for Change s’est tenue du samedi 31 mai au dimanche 1ᵉʳ juin. En avril 2025, Delbert Kimbi a remporté les Youth Impact Awards dans la catégorie « technologie » pour l’impact de son espace d’innovation au Cameroun. À ce jour, plus de 200 participants ont été formés et plus de 12 événements ont été organisés par DelTech Hub.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Delbert Kimbi a travaillé en 2024 comme développeur front-end pour la Health Research Foundation au Cameroun, où il a participé au développement de Star Mum, une application d’accompagnement pour les femmes enceintes. Entre juillet 2024 et février 2025, il a effectué un stage chez AfroVisioN Group, une entreprise de développement logiciel, où il était développeur full-stack.
Melchior Koba
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Il défend une innovation ancrée dans les réalités locales et la mise en valeur des talents africains. Il est convaincu que l’Afrique a le droit de créer, diffuser et monétiser ses récits selon ses propres règles.
Robert Djabaku (photo), entrepreneur et développeur informatique togolais, est cofondateur et responsable de Thesymo. Cette plateforme numérique soutient et facilite la monétisation des œuvres de créateurs de contenu africains.
Créée en 2022, Thesymo trouve son origine dans une situation vécue par Robert Djabaku. Sa mère souhaitait contribuer financièrement au travail d’un créateur de contenu, sans trouver de solution appropriée. Ce constat a conduit à la création de cet outil local, qui permet aux admirateurs de soutenir directement les créateurs via mobile money ou carte bancaire, assurant ainsi une rémunération équitable.
La plateforme rassemble artistes, journalistes, auteurs, vidéastes et influenceurs, leur proposant un espace pour publier, percevoir un revenu et échanger avec leur audience sans passer par un tiers. Thesymo promeut une approche axée sur l’autonomie numérique en Afrique et cherche à renforcer l’indépendance des créateurs. « Ce que nous construisons avec Thesymo, c’est un écosystème d’opportunités pour les talents togolais et aussi africains », précise son fondateur.
Robert Djabaku est également à la tête de Thesymo Technologies, une entreprise fondée en 2022. Cette structure accompagne entreprises et particuliers dans la création de sites web et le développement de leur visibilité en ligne, tout en proposant des services en cybersécurité.
Diplômé de l’université catholique de l’Afrique de l’Ouest au Togo, Robert Djabaku a obtenu en 2019 une licence en programmation informatique. Il a débuté sa carrière en 2020 comme développeur web chez R-Dev Consulting, société informatique basée au Togo. Il rejoint en 2021 E-Media, une agence spécialisée en conception et innovation dans les technologies de l’information et de la communication, en tant qu’ingénieur full-stack.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Il conçoit des projets technologiques au Kenya et en Afrique, développant des outils pour le jeu vidéo, l’éducation et la collaboration entre communautés.
Max Musau (photo) est un entrepreneur technologique kényan. Fondateur de Jiwe Studios, il s’est donné pour mission de révolutionner l’industrie du jeu vidéo sur le continent, en créant des univers immersifs inspirés des cultures et histoires africaines.
Fondé en 2013, Jiwe Studios développe et édite des jeux vidéo originaux, à l’image de USAWA, Usoni et 1001 Nights in Zanzibar, qui plongent les joueurs dans des aventures où se mêlent mythes, enjeux contemporains et innovations technologiques.
Le studio ne se limite pas à la production de jeux. La structure propose aussi une plateforme communautaire pour connecter créateurs et joueurs africains, favorisant l’émergence de nouveaux talents et la diffusion de contenus locaux. En mars 2025, Jiwe Studios a lancé les Jiwe Game Jams, une série d’événements sur un an visant à stimuler le développement de jeux au Kenya et ailleurs en Afrique.
En parallèle, Max Musau est le responsable des programmes de l’Africa Creative Coding and Learning Foundation, qu’il a fondée en 2018 pour promouvoir l’apprentissage créatif et l’éducation par le jeu. Il intervient aussi comme conseiller stratégique au sein de Re-imagining New Communities (RNC), une structure qui réunit diverses communautés autour de la paix, des échanges culturels et du dialogue.
Après un bachelor en technologie des systèmes d’information obtenu en 2013 à l’Université internationale des États-Unis en Afrique, Max Musau a décroché un master en entrepreneuriat social et durable à l’Université d’État du Colorado en 2015.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé à partir de 2014 comme développeur de solutions d’information et de communication chez Cyberworks Security, une entreprise kényane. L’année suivante, il devient technologue en chef et coordinateur du centre d’innovation et d’incubation de son université.
En 2018, il rejoint Africa’s Talking, un studio de création de start-up, en tant que responsable studio. Parallèlement, il travaille chez Decoded Africa, une entreprise de développement informatique, en tant que directeur des opérations. Entre 2020 et 2024, il était le responsable de la gamification et de la plateforme de Kura Yako Sauti Yako!, une campagne de sensibilisation civique qui incite les citoyens kényans à prendre conscience de leurs droits et de leurs devoirs en tant que citoyens pour façonner l’avenir du pays.
Melchior Koba
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Souhaitant améliorer l’accès aux soins de santé en Zambie, il a créé une plateforme qui recense les pharmacies, hôpitaux et autres établissements médicaux, facilitant leur localisation.
Zanga Musakuzi (photo) est un pharmacien et entrepreneur zambien, fondateur et président-directeur général de Medsearch Zambia, une start-up spécialisée dans la santé numérique. Son objectif est de rendre l’accès aux informations médicales plus simple et efficace grâce à sa start-up.
Fondée en 2018, Medsearch Zambia propose une plateforme numérique qui permet aux utilisateurs d’accéder à des informations actualisées et pertinentes, rendant la recherche de services de santé plus pratique et sécurisée. La plateforme répertorie des cliniques, hôpitaux, pharmacies, laboratoires, ainsi que des articles de recherche médicale, et permet aux utilisateurs de géolocaliser les établissements médicaux proches de leur position.
« L’accès à des soins de santé de qualité n’est pas un privilège, mais un droit humain fondamental que chaque Zambien mérite. Nous nous engageons à fournir une plateforme qui relie les Zambiens aux prestataires de soins de santé de leurs communautés. En promouvant l’égalité d’accès aux soins de santé, nous pouvons faire en sorte que chaque Zambien puisse vivre une vie saine et épanouie », indique la start-up en 2023.
Zanga Musakuzi est titulaire d’un diplôme en pharmacie obtenu en 2011 à l’Evelyn Hone College. Il est également diplômé de la Lusaka Apex Medical University, où il a obtenu un bachelor en pharmacie en 2017. Consultant en pharmacie indépendant, il cumule environ 15 ans d’expérience dans ce domaine.
Il a commencé sa carrière professionnelle en 2009 en tant que responsable de la pharmacie Luanshya Chemist. En 2011, il est devenu technologue en pharmacie au bureau de santé du district de Lusaka. En 2016, il devient pharmacien chez Netcare Pharmacy. Il a aussi exercé au Levy Mwanawasa University Teaching Hospital (de 2017 à 2020) et au Kafue General Hospital (de 2020 à 2022).
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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