Au Ghana, Gigmile se positionne comme une plateforme innovante alliant fintech et mobilité, destinée à répondre à un besoin crucial en Afrique : permettre aux travailleurs de l’économie informelle, livreurs, chauffeurs ou encore coursiers d’accéder facilement à un véhicule, sans les barrières traditionnelles du crédit ou de l’épargne préalable.

Gigmile est une solution numérique développée par une start-up ghanéenne. Elle propose un modèle de financement « lease-to-own » (location-achat en français) via son service phare Gamma Mobility.

Ce modèle est pensé pour s’adapter aux revenus fluctuants des « gig workers » : les versements sont modulables, alignés sur les revenus estimés, et le plan inclut souvent l’entretien, l’assurance et les documents nécessaires. La start-up, basée à Accra, a été fondée en 2022 par Kayode Adeyinka et Samuel Esiri.

« Grâce à des partenariats avec des équipementiers et des institutions financières, Gigmile propose des solutions de financement automobile avec option d'achat aux travailleurs informels défavorisés du secteur de la logistique et du transport », indique la jeune pousse.

Concrètement, un travailleur peut obtenir une moto, un tricycle, voire une voiture, utiliser ce véhicule pour des plateformes de livraison ou de transport, générer des revenus tout en remboursant progressivement son véhicule. Une fois le plan achevé, l’engin lui revient en propriété. Cette formule transforme un actif productif inaccessible en un outil d’inclusion économique.

Les chiffres récents témoignent de l’impact : plus de 10 000 véhicules déployés dans plusieurs villes, des milliers de travailleurs actifs, et plusieurs centaines de véhicules déjà acquis par leurs utilisateurs. Le taux de remboursement élevé et l’utilisation intensive des véhicules confirment la viabilité du modèle.

Au-delà de la mobilité, Gigmile entend structurer un socle d’inclusion financière et d’employabilité. En fournissant un accès à un actif productif, l’entreprise offre une alternative concrète à la précarité, ouvre la porte à l’entrepreneuriat, et soutient l’économie informelle, difficile à toucher avec les circuits bancaires classiques.

En résumé, Gigmile illustre comment une fintech africaine peut combiner technologie, financement inclusif et mobilité pour créer des opportunités durables. En démocratisant l’accès aux véhicules, elle réinvente l’accès au travail, à l’autonomie et à la dignité, des enjeux essentiels pour des millions de travailleurs à travers le continent.

Adoni Conrad Quenum

Edité par M.F. Vahid Codjia

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Au Kenya, l’application iFunza ambitionne de s’imposer comme un outil d’accompagnement scolaire novateur. Elle entend renforcer la collaboration entre les enseignants et les parents pour suivre le parcours académique des élèves.

iFunza est une solution edtech développée par une start-up kényane. Grâce à cette plateforme web et mobile, les enseignants peuvent partager les résultats, devoirs et observations en temps réel, tandis que les parents accèdent facilement aux performances de leurs enfants, quel que soit leur lieu de résidence.

La start-up a été lancée en 2019 par Caroline Ndiangui et Martin Kariithi (photo).

Elle est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 5000 fois, selon Play Store. Elle simplifie la communication entre l’école et la maison : les notifications automatiques informent les parents des devoirs, absences ou retards, et permettent aux enseignants d’envoyer des messages personnalisés pour alerter sur des difficultés ou féliciter les progrès. Le système de suivi centralisé offre une visibilité claire sur l’évolution scolaire, favorisant un accompagnement plus réactif et adapté de l’élève.

L’application est conçue pour fonctionner sur des smartphones modestes et consommer peu de données. Elle s’adresse aussi bien aux familles en milieu urbain qu’à celles des zones  rurales. Dans un pays où l’accès à un ordinateur personnel reste limité, iFunza représente une alternative adaptée à la réalité locale.

Pour les établissements scolaires, elle permet de réduire les coûts administratifs liés à la gestion manuelle des bulletins, des convocations ou des communications parentales. Elle modernise l’administration scolaire et rationalise le suivi pédagogique en rendant les informations accessibles en ligne, rapidement et de manière sécurisée.

Dans un contexte où l’éducation et le suivi scolaire constituent des enjeux majeurs pour le développement, iFunza peut contribuer à améliorer la réussite scolaire, à renforcer la responsabilisation des acteurs (parents, enseignants, élèves) et à encourager un dialogue continu autour de l’apprentissage.

Adoni Conrad Quenum

Edité par M.F. Vahid Codjia

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L’application togolaise Edomatch bouscule les codes du recrutement traditionnel en offrant aux employeurs et aux demandeurs d’emploi une plateforme mobile simple, rapide et accessible.

Edomatch est une solution numérique qui permet à toute personne à la recherche d’un emploi (temps plein, temps partiel, ou mission ponctuelle) de postuler pour des propositions de travail en ligne sur sa plateforme web ou sur l’application mobile. Développée par la start-up togolaise éponyme, elle est basée à Lomé et a été lancée en 2024 par Chris Koehler.

« Notre mission est de simplifier et d'humaniser la recherche d'emploi tout en aidant les entreprises à trouver les talents exprimés de manière efficace », indique la jeune pousse.

L’application est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois, selon les données de Play Store.

L’utilisateur peut créer un profil, consulter les offres disponibles et postuler en quelques clics. Pour les entreprises, la publication d’offres et la présélection des candidats se fait directement depuis l’application, ce qui simplifie grandement le processus de recrutement.

Edomatch se distingue également par sa large couverture des secteurs : du commerce à la logistique, en passant par les services, le BTP ou l’hôtellerie. Grâce à un système de géolocalisation, les candidats peuvent repérer les annonces près de chez eux, ce qui améliore l’employabilité locale et réduit les déplacements inutiles.

Une des forces de l’application est sa capacité à faciliter l’insertion professionnelle pour les jeunes, les personnes sans expérience ou issues de milieux défavorisés. Pour les entreprises, l’application représente un gain de temps et de ressources : plus besoin de publier sur plusieurs canaux, d’organiser de longues séances de tri de CV, ou de dépendre d’intermédiaires coûteux. Elles peuvent rapidement identifier des profils pertinents et accéder à des talents disponibles immédiatement.

Ainsi, en combinant une interface mobile accessible, une large base d’offres et une orientation vers l’inclusion, Edomatch semble capable de transformer durablement le marché de l’emploi au Togo. Dans un contexte d’économie informelle et de chômage élevé, l’application pourrait devenir un outil clé de l’insertion professionnelle, en rendant le recrutement plus transparent, plus efficace et plus équitable.

Adoni Conrad Quenum

Edité par M.F. Vahid Codjia

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Côte d’Ivoire : Trenderz démocratise le marketing d’influence via son app mobile

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La start-up nigériane Kodeedu ambitionne de démocratiser l’accès à l’éducation en ligne grâce à sa plateforme web innovante.

Kodeedu est une solution d’apprentissage en ligne développée par la start-up nigériane éponyme. Destinée aux étudiants, aux professionnels et à toute personne désireuse d’acquérir de nouvelles compétences, elle offre un catalogue diversifié de cours, allant de la programmation informatique au marketing digital, en passant par les compétences professionnelles adaptées au marché local. La start-up a été lancée en 2021.

« Nous développons une plateforme de micro-apprentissage qui permet d'acquérir des compétences de manière rapide, flexible et parfaitement adaptée à l'avenir numérique de l'Afrique », a indiqué la jeune pousse. Et d’ajouter : « Kodeedu décompose des sujets complexes en leçons faciles à assimiler et adaptées aux appareils mobiles, permettant ainsi aux apprenants de progresser en quelques minutes par jour, et non en plusieurs mois ».

 

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Accessible depuis un navigateur Internet, la plateforme permet aux apprenants de suivre des modules vidéo, d’effectuer des exercices interactifs et d’obtenir des certificats de complétion. Grâce à cette approche, elle veut surmonter les obstacles traditionnels liés à l’éducation (distance, coût, indisponibilité d’établissements de formation) et offrir une alternative flexible et adaptée aux réalités du Nigeria.

Pour les utilisateurs, l’atout principal de Kodeedu réside dans la flexibilité : chacun peut apprendre selon son propre rythme, depuis n’importe quel lieu connecté. Cela ouvre des opportunités pour les jeunes des zones rurales, ceux qui travaillent déjà, ou les personnes n’ayant pas accès à l’enseignement supérieur traditionnel. Par ailleurs, la plateforme favorise une mise à jour constante des compétences, ce qui est essentiel dans une économie en mutation rapide.

Pour le marché nigérian de l’emploi, Kodeedu représente un levier potentiel de renforcement des capacités, en permettant aux apprenants d’acquérir des compétences recherchées (informatiques, digitales, entrepreneuriales) et d’augmenter leurs chances d’employabilité. Dans un contexte où l’économie digitale est en pleine croissance, cette montée en compétences peut aider à combler le fossé entre la demande du marché et l’offre de talents qualifiés.

Adoni Conrad Quenum

Edité par M.F. Vahid Codjia

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Togo : Fadila Ménage met en relation clients et employés de maison qualifiés

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La start-up Trenderz veut s’imposer comme un facilitateur du marketing d’influence sur le continent. Elle a développé une solution numérique à cette fin.

Trenderz est une solution numérique développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle met en relation les marques, restaurants, hôtels ou lieux de loisirs, et des influenceurs ou créateurs de contenu avec pour objectif de dynamiser la visibilité des établissements tout en permettant aux créateurs de monétiser leur audience. Elle a été lancée en 2023 par Koami Rummenigge Aziabou et Kim Tran.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, selon les données de Play Store. Les entreprises peuvent créer une page d’établissement, publier une offre ou une prestation, puis recevoir des candidatures de créateurs souhaitant la promouvoir.

Lorsqu’un influenceur partage du contenu avec un lien ou un code de réservation personnalisé, toute réservation générée est tracée, l’établissement ne paye qu’à la performance, sans frais fixes.

Trenderz n’exige pas un nombre d’abonnés élevé aux influenceurs : les micro-influenceurs sont aussi les bienvenus. L’inscription est gratuite, et chaque collaboration permet de vivre une expérience (nuitée, repas, activité, etc.) tout en percevant une commission sur les réservations générées.

Trenderz opère aujourd’hui dans plusieurs pays d’Afrique francophone : la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Sénégal et le Cameroun. Elle se présente comme un outil de marketing digital démocratique qui répond au besoin des entreprises africaines de toucher des audiences locales via des contenus authentiques et proches de leur marché.

Pour un continent jeune et connecté, la start-up apparaît comme un des ponts entre les marques et les consommateurs, par le biais de la créativité digitale et de la performance mesurable.

Adoni Conrad Quenum

Edité par M.F. Vahid Codjia

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Congo : avec sa plateforme, Kokamba facilite la gestion d’entreprise

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Au Togo, la société Fadila Ménage se positionne comme un acteur de premier plan de la mise en relation entre particuliers ou entreprises et personnel domestique professionnel.

Fadila Ménage est une solution numérique développée par Fadila Group. Elle est spécialisée dans le placement d’aide-ménagères, de nounous, cuisiniers, chauffeurs ou agents de nettoyage tout en offrant un service de nettoyage professionnel pour les domiciles et bureaux. L’entreprise a été fondée en 2017 par Loukman Lamany.

Grâce à une plateforme accessible via son site Web, l’entreprise permet aux clients de solliciter des devis, d’engager du personnel qualifié, ou de recourir ponctuellement à des prestations de ménage. Elle revendique plus de 150 employés formés selon ses méthodes, un taux élevé de satisfaction client (97 %), et un délai de réponse rapide (24h en moyenne), ce qui en fait une alternative crédible et structurée aux solutions informelles souvent répandues dans la région.

La force de Fadila Ménage repose sur un processus de sélection qui inclut formation et vérification des antécédents, ce qui garantit aux clients un personnel de confiance. « Nous recrutons judicieusement et donnons des formations techniques à nos agents pour offrir aux ménages et institutions au Togo les meilleurs services de qualité en nettoyage et entretien industriel, commercial et résidentiel », indique la jeune pousse.

L’offre est modulaire : ménage ponctuel ou régulier, emploi à temps plein ou partiel, ou encore services connexes comme le nettoyage de bureaux. Au-delà du service à la demande, l’entreprise affiche un engagement social puisqu’elle promeut l’insertion professionnelle des jeunes, des femmes sans qualification, des chômeurs ou des seniors, contribuant ainsi à réduire le chômage et à favoriser l’inclusion économique.

Cette solution répond à une demande croissante de services domestiques fiables. Fadila Ménage propose ainsi un modèle professionnel, transparent et structuré, susceptible de transformer le marché des services à la personne au Togo.

Adoni Conrad Quenum

Edité par M.F. Vahid Codjia

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Au Cameroun, la start-up technologique Sipoh a mis au point une solution innovante pour renforcer la sécurité des citoyens vulnérables. Avec celle-ci, elle ambitionne de s’imposer comme une référence sur le segment de la sécurité.

Sipoh est une solution camerounaise qui couple une application mobile intelligente à un dispositif discret (bijou, vêtement, sac). Elle permet d’envoyer des alertes d’urgence géolocalisées à des proches ou aux forces de l’ordre en cas de danger. La start-up, basée dans la ville de Douala, a été lancée en 2024 par Djomgoue Nimatcha Darlanne Jourelle.

Selon sa plateforme, la start-up vise à « renforcer la sécurité et le bien-être des personnes vulnérables à travers des solutions technologiques ». Les utilisateurs peuvent déclencher une alerte manuellement ou automatiquement grâce à l’intelligence artificielle, même en situation de panique.

Concrètement, lorsqu’une alerte est lancée, l’application envoie un message vocal ou écrit, enregistré en temps réel, ainsi qu’une position GPS aux autorités concernées. En parallèle, l’utilisateur peut être suivi par ses proches et par la police, ce qui augmente les chances d’une intervention rapide.

L’un des moteurs de Sipoh est l’accessoire discret. C’est un petit gadget intégré dans des objets du quotidien (bijou, vêtement, sac), conçu pour déclencher l’alerte de façon non visible. Cette capacité « furtive » est particulièrement utile face à des situations d’insécurité urbaine, ou pour des populations particulièrement exposées (femmes seules, personnes âgées, etc.).

Au-delà de l’alerte urgente, l’application intègre des fonctionnalités de soutien telles qu’un chatbot juridique, des contenus de prévention, et un réseau communautaire d’entraide pour accompagner les victimes après une alerte.

Le projet suscite l’intérêt des pouvoirs publics : des démonstrations ont déjà été réalisées à Yaoundé, et l’équipe de Sipoh a même été invitée par le ministère de la Sécurité nationale. Si la technologie se déploie à grande échelle, elle pourrait transformer le rapport des citoyens à la sécurité en offrant une porte d’entrée technologique vers la police, et ainsi donner plus de pouvoir aux populations vulnérables de signaler les situations critiques.

Adoni Conrad Quenum                                             

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Face à un écosystème numérique encore en construction, il met en place une solution qui réunit offre et demande. Il propose un canal qui recompose le parcours de commande et de réception des produits, avec un fonctionnement proche des modèles internationaux, mais adapté aux usages congolais.

Yves Kalonda (photo) est un entrepreneur spécialisé dans le développement de solutions de commerce électronique adaptées aux réalités de la République démocratique du Congo. Il est le fondateur et directeur général de Yoteh, une plateforme pensée pour faciliter l’achat en ligne dans le pays.

Lancée en février 2025, Yoteh (mot swahili signifiant « tout ») est accessible depuis un site web et via une application mobile disponible sur l’App Store. La plateforme propose plusieurs catégories de produits, notamment des articles de mode pour hommes et femmes, ainsi que des équipements électroniques.

Lors d’un échange avec We Are Tech Africa, Yves Kalonda explique que chaque article mis en vente fait l’objet d’un contrôle de qualité minutieux avant d’être validé. L’entreprise dispose d’un entrepôt en Chine, depuis lequel les produits sont expédiés vers Kinshasa, en sept à dix jours, grâce à des transitaires partenaires. Les frais sont à la charge des clients.

Yves Kalonda a participé au programme d’accélération Orange Fab en RDC. Il indique que cette expérience lui a « ouvert les yeux sur des concepts encore non maîtrisés : la préparation d’un pitch deck et ce qu’il doit contenir ou non. En gros, Orange Fab nous a permis d’apprendre les bases d’une start-up et comment la structurer ».

Sans budget marketing, Yoteh enregistre aujourd’hui 100 nouveaux utilisateurs mensuels, avec un taux de conversion de 15 à 20 %. D’ici 2028, la start-up prévoit d’étendre ses livraisons vers la Côte d’Ivoire, le Congo, le Gabon et l’Angola. « Pour l’instant, nous restons concentrés sur la RDC. Nous voulons d’abord impacter notre propre pays. Par ailleurs, d’ici un an, nous prévoyons de créer notre propre agence de transport afin de minimiser les coûts d’expédition de colis », explique son fondateur.

Avant Yoteh, Yves Kalonda a lancé en 2019 Akili-Shop, une marque spécialisée dans la vente de lunettes. Le nom s’inspire du mot swahili « Akili », qui signifie « intelligence » ou « sagesse ». Il en est le directeur général.

Il est diplômé de l’Institut supérieur d’informatique, programmation et analyse en RDC, où il a obtenu une licence en administration de base de données en 2016. Entre 2017 et 2019, il a travaillé comme administrateur de vente chez Orange RDC.

Melchior Koba

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Il développe des solutions numériques qui réorganisent la manière dont les échanges commerciaux sont menés. Ses outils visent à répondre aux besoins spécifiques du marché éthiopien en s’appuyant sur la technologie.

Ezedin Kamil (photo) développe depuis plusieurs années des outils numériques destinés à structurer les échanges commerciaux en Éthiopie et à l’étranger. Il est le fondateur et directeur général de Tina Mart, une place de marché en ligne dédiée à l’achat et à la vente de produits de consommation courante.

Créée en 2024, Tina Mart fonctionne comme une plateforme de commerce en ligne reliant vendeurs et acheteurs. Accessible via un site web et une application mobile, elle opère à la fois en B2C (entre commerçants et particuliers) et en B2B (entre entreprises). Son modèle permet au grand public comme aux entreprises de trouver ou de proposer des produits dans différentes catégories.

Les utilisateurs y accèdent pour des besoins quotidiens tels que l’alimentation, l’habillement, les accessoires, les articles électroniques ou d’autres biens destinés à un usage domestique ou professionnel.

La plateforme propose régulièrement des remises et offres promotionnelles pour fidéliser les acheteurs. Les vendeurs disposent d’une vitrine numérique pour présenter leurs produits, gérer leurs commandes et bénéficier de la visibilité croissante du service.

En parallèle, Ezedin Kamil est directeur général d’Ibex Technologies and Promotion Plc, fondée en 2024. L’entreprise conçoit des outils numériques, dont iCard, un service permettant de créer des cartes de visite numériques personnalisées, adaptées à l’identité des marques.

Avant cela, il avait lancé en 2019 Icon Africa, une entreprise d’ingénierie informatique qu’il a dirigée jusqu’en 2022. Il a ensuite cofondé Melekiya en Turquie, une plateforme sociale mettant en relation des fournisseurs de services et de produits avec leurs clients. En 2023, il a fondé HEX LABS, une entreprise technologique éthiopienne, où il a occupé le poste de directeur général adjoint jusqu’en mai 2025.

Ezedin Kamil est diplômé de l’université d’Addis-Abeba, où il a obtenu en 2021 une licence en ingénierie. Il est également titulaire d’une licence en ingénierie logicielle obtenue en 2023 à l’Istanbul Zaim University en Turquie.

Melchior Koba

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Au Ghana, Soko Job a mis en place une plateforme de recrutement basée sur l’IA. Le but est de soutenir les chercheurs d’emploi dans leur quête de job et aussi les employeurs à la recherche de bons profils d’employés.

Soko Job est une solution numérique développée par une jeune pousse ghanéenne éponyme. Elle permet d’accélérer le processus d'embauche pour les employeurs et à simplifier la recherche d’emploi pour les candidats. La solution a été lancé en 2024 et est dirigée par Roberta Mensah.

« Nous avons créé Soko Job parce que nous pensons que trouver un emploi ou des talents ne devrait pas être un processus long et pénible. Notre objectif est de devenir un catalyseur d'opportunités économiques au Ghana en permettant une mise en relation rapide et précise entre les talents et les opportunités », a déclaré Roberta Mensah à Disrupt Africa.

Accessible via son site Web, elle permet aux chercheurs d’emploi de créer un profil, de télécharger leur CV ou de saisir directement leurs informations dans la plateforme. L’outil d’IA intégrée analyse ensuite ces données pour fournir des recommandations personnalisées et proposer des emplois pertinents, adaptés aux compétences et aux ambitions de l’utilisateur.

Pour les entreprises, Soko Job offre d’autres types de fonctionnalités. En plus de publier des offres d’emploi, elles peuvent utiliser un système de filtrage automatique via des questions de présélection générées par l’IA. Grâce à un système de suivi des candidats (ATS) intégré à l’interface de messagerie de la plateforme, les recruteurs peuvent gérer le cycle de recrutement directement dans l’outil, de la réception des candidatures à l’évaluation.

Durant la phase pilote, Soko Job a déjà permis à plusieurs entreprises ghanéennes de pourvoir des postes techniques et opérationnels. Par ailleurs, la plateforme assure la confidentialité des données : les informations personnelles restent privées tant que le candidat ne les partage pas, et seuls les employeurs vérifiés peuvent publier des annonces ou inviter des talents à postuler.

Adoni Conrad Quenum 

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