Le nom de la start-up signifie « sauver » en mooré, une langue véhiculaire du Burkina Faso. Elle a pour but de régler les problèmes de livraison de colis dans les différentes localités du pays.

Faangué est une solution technologique développée par le groupe Kafyka, une entreprise burkinabè. Elle permet aux utilisateurs de se faire livrer du gaz domestique en quelques clics. La start-up, basée à Ouagadougou, a été fondée en 2023 par Brice Clovis Kaboré.

Selon les propos de son fondateur, Faangué « a pour objectif de créer des emplois, valoriser le métier de livreur par l’utilisation des TIC, avoir un prix unique de livraison partout au Burkina Faso, motiver la population à intégrer l’aspect digital dans leur habitude, aider le gouvernement dans l’atteinte de ses objectifs ».

L’application est disponible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte et accède aux divers services. S’il veut passer la commande d’une bouteille de gaz, il aura simplement à contacter un des nombreux commerçants présents sur la plateforme. Il opte pour la bouteille de gaz de son choix et valide la commande. Avant de confirmer sa commande, l’utilisateur accède à la facture sur laquelle il retrouve en détail les informations relatives au prix du produit, aux frais de livraison et toutes les informations sur le livreur.

Outre ce service, il est possible de recourir aux livreurs de la start-up pour des courses. En fonction de la situation géographique de l’utilisateur, l’application met en avant les livreurs qui sont proches de sa position. Faangué estime, en kilomètres, la distance approximative qui sépare l’utilisateur et les différents livreurs mis en avant. Il pourra opter pour l’un d’eux pour faire faire la course.

La start-up a pour ambition de créer environ 200 emplois permanents et plus de 5 000 emplois à temps partiel de livreurs de produits divers dans toutes les localités du Burkina Faso. Elle est présente dans plusieurs grandes villes comme Ouagadougou, Bobo Dioulasso ou encore Koudougou.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but de faciliter les déplacements dans la ville de Dakar et ses environs, deux jeunes entrepreneurs ont mis en place une solution d’e-mobilité.

Kai est une solution d’e-mobilité développée par une start-up sénégalaise. Elle permet aux utilisateurs de faire des courses en ville en commandant des taxis depuis son application mobile. La start-up, basée à Dakar, a été fondée en 2018 par Pape Seyni Ndiaye et Birane Diagne. En 2021, elle a levé un montant non dévoilé pour soutenir sa croissance.

L’application est disponible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur se crée un compte en renseignant ses informations personnelles. Il pourra ensuite accéder aux services de la jeune pousse. S’il veut effectuer une course, l’utilisateur choisit sa destination sur la carte et sélectionne une gamme de véhicule. L’application affiche directement le prix de la course.

La jeune pousse permet à l’utilisateur d’en apprendre davantage sur le chauffeur. S’il valide la course, l’utilisateur reçoit une notification à l’arrivée du chauffeur. Il aura à suivre un itinéraire pour effectuer la course. Néanmoins, il est possible d’ajouter des arrêts ou de faire des détours pendant la course. En ce qui concerne les moyens de paiement, Kai offre plusieurs options. Entre autres, l’utilisateur paie avec le portefeuille numérique de l’application (préalablement rechargé), les cartes bancaires, le mobile money ou encore en espèces.

« Les services de Kai incluent des courses dans Dakar, des déplacements depuis et vers l’aéroport de Dakar, ainsi que des mises à disposition dans Dakar et vers toutes les régions », indique la start-up. Pour accélérer sa croissance, la jeune pousse sénégalaise s’est associée à CFAO Motors, un concessionnaire de véhicules. Pour ses débuts en décembre 2021, elle a reçu un lot de 20 voitures dans le cadre du partenariat.

Adoni Conrad Quenum

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Ingénieur informatique, il utilise ses compétences technologiques pour servir son pays. Il œuvre à démocratiser l’e-commerce, permettant ainsi aux commerçants de créer des boutiques en ligne pour vendre plus facilement leurs produits.

Andréas Koumato (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique tchadien. Il est le fondateur et le président-directeur général de Mossosouk.com, une entreprise technologique spécialisée dans le commerce électronique.

Fondée en 2014, Mossosouk.com est une start-up qui a pour mission de rendre le commerce plus facile au Tchad. Elle propose une plateforme web et une application mobile permettant à ses utilisateurs d’acheter des produits en ligne chez des commerçants partenaires. On peut y trouver toutes sortes d’articles, allant d’appareils électroniques aux produits de beauté et de santé, en passant par des articles de mode, des produits alimentaires et des livres, entre autres.

Aux commerçants, Mossosouk.com permet d’ouvrir une boutique virtuelle sur sa plateforme pour vendre leurs produits. Elle propose des promotions sur ses produits et publie des petites annonces. Elle dispose d’une option de suivi qui permet à ses utilisateurs de suivre leur commande, de la validation de l’achat jusqu'à sa livraison.

Andréas Koumato est aussi le conseiller spécial du Premier ministre du Tchad. Avec d’autres Tchadiens, il a fondé en 2015 Generation ABCD (AnyBody Can Dream), une organisation qui promeut le droit de rêver, le leadership éthique et serviable, l’esprit d’entreprise et les objectifs de développement durable. Responsable de l’innovation et de l’entrepreneuriat de cette organisation pendant deux ans, il en est aujourd’hui le président.

En 2021, il a cofondé la start-up EnerGo, une entreprise spécialisée dans l’énergie solaire dont l’objectif est de contribuer à mettre fin à la pauvreté énergétique en Afrique. La start-up développe une centrale solaire intégrée hors réseau pour électrifier les ménages et les petites entreprises au Tchad.

Andréas Koumato est titulaire d’un master en mathématiques et informatique appliquées à la finance et aux assurances obtenu en 2014 à Polytech Nice Sophia, en France. Il est aussi diplômé de la Colorado State University College of Business où il a obtenu en 2021 un master en administration des affaires.

Melchior Koba

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Le marché de la mobilité est en pleine croissance sur le continent. En Afrique du Sud, où de nombreux géants du secteur opèrent, une jeune pousse locale tente de se frayer un chemin. Son nom signifie « dépêche-toi » en langue zoulou.

Shesha est une solution d’e-mobilité développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer leurs courses en commandant des taxis en ligne depuis l’application mobile. La start-up, lancée en 2024, est basée dans la province de Gauteng. Elle est soutenue, entre autres, par diverses entités telles que le Gauteng Taxi Industry Trust, le Santaco Gauteng ou encore le Gauteng National Taxi Alliance.

L’application est uniquement disponible sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte avec son numéro d’identité. Vérifié, il peut accéder aux services de la jeune pousse. Quant aux chauffeurs, ils doivent fournir plus de documents en l’occurrence la pièce d’identité, le permis de conduire et le rapport d’inspection du véhicule.

Toutes ces dispositions sont prises pour assurer la sécurité des chauffeurs et des clients. « Shesha vérifie l'identité de tous ceux qui participent à un voyage Shesha, du client au conducteur, en s'assurant qu'ils sont bien ceux qu'ils prétendent être », a indiqué Nomsa Mdhluli, porte-parole de la jeune pousse.

Pour commander un chauffeur, l’utilisateur aura à renseigner le trajet dans l’application, opter pour le type de véhicule et valider la réservation. Il faut souligner qu’il est impossible d’effectuer une réservation sans disposer des fonds nécessaires pour la course dans son portefeuille électronique. La start-up impose les paiements par ce canal qui est sécurisé transparent. Le portefeuille peut être rechargé via les cartes bancaires ou dans un guichet automatique de banque.

« Lorsque nous avons consulté les opérateurs d'e-mobilité, nous avons également constaté que le fait que l'argent liquide soit autorisé les mettait également en danger. Nous utilisons donc un système sans argent liquide [...] », a expliqué Nomsa Mdhluli.

Shesha, qui revendique déjà environ 13 000 chauffeurs sur sa plateforme, opère pour l’instant dans la province du Gauteng. La jeune pousse compte s’étendre à d’autres provinces du pays dans les mois à venir.

Adoni Conrad Quenum

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Entrepreneur en série, il a cofondé plusieurs entreprises dans les secteurs de la technologie, du commerce électronique et du marketing digital. Sa dernière innovation aide les commerçants à optimiser leurs ventes sur les réseaux sociaux et à gérer plus efficacement leur activité.

Ali Ouattara (photo) est un expert en marketing et un serial entrepreneur ivoirien. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Tuzzo, une solution digitale tout-en-un conçue pour les vendeurs des secteurs informel & formel d’Afrique.

Fondée en 2023, Tuzzo aide les commerçants à augmenter leurs revenus en vendant leurs produits sur les réseaux sociaux tels que Facebook, WhatsApp, Instagram et TikTok. L’application centralise tous les canaux de vente et permet de lancer des campagnes de promotion ciblées pour fidéliser les clients et stimuler les ventes. Les utilisateurs de Tuzzo ont également accès à des données essentielles telles que les bénéfices, les ventes totales, les dépenses, le produit le plus vendu et le meilleur client.

En plus de Tuzzo, Ali Ouattara est le fondateur et un membre du conseil d’administration de bim!, une start-up offrant une carte de visite numérique liée à une application mobile pour le partage instantané d’informations. Il est aussi le fondateur de Diago, une start-upd’e-commerce créée en 2021 et vendue en mai 2022 à Chari, une société marocaine offrant des solutions e-commerce et fintech aux commerçants. Actuellement, il est le directeur général de Chari en Côte d’Ivoire.

La première entreprise d’Ali Ouattara, Digit Communication, a été lancée en 2017. Cette agence de marketing à 360 ° accompagne les petites et moyennes entreprises dans l’élaboration et le déploiement de leur stratégie de communication. Ali a été membre du conseil d’administration de Digit Communication jusqu’en 2020.

En ce qui concerne son expérience académique, Ali Ouattara est titulaire d’un bachelor en marketing, communication et distribution obtenu en 2018 à l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. Il est aussi diplômé de l’Ecole supérieure de commerce d’Abidjan, où il a obtenu en 2021 un master en marketing.

Pour acquérir assez d’expérience, M. Ouattara a travaillé pour plusieurs start-up. En 2020, il devient le gestionnaire de la marque de PepsiCo en Côte d’Ivoire. De 2021 à 2022, il a été partenaire de Glovo, une application de services à la demande pour les restaurants locaux, épiceries, supermarchés et magasins de détail.

Melchior Koba

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Après avoir eu des difficultés à se faire livrer un canapé, Redouane El Halaoui s’est trouvé un associé pour lancer une solution. Il y a ajouté une fonctionnalité qui permet aux deux parties d’entrer en négociation.

PeeCoop est une solution de livraison développée par l’entreprise marocaine Red Ant. Elle permet aux utilisateurs de faire livrer des colis et des marchandises dans plusieurs villes du Maroc. La start-up, basée à Casablanca, a été lancée par Redouane El Haloui et Antoine de Mirbeck en 2020.

La solution dispose d’une application mobile disponible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois. L’utilisateur, après téléchargement, crée son compte en fonction de son statut. La start-up propose des comptes pour les particuliers, des transporteurs indépendants et les plateformes de commerce électronique. Dans l’un ou l’autre des cas, il faudra renseigner son numéro de téléphone et suivre la procédure jusqu’au bout.

Après cette étape, si l’utilisateur a ouvert un compte pour particulier et souhaite se faire livrer un colis, il fait une demande, envoie une photo du colis puis remplit un formulaire. Dans celui-ci, il fournit un descriptif de la marchandise, renseigne ses dimensions, son poids, la date, l’heure et le lieu d’enlèvement, propose un prix puis valide sa demande. Celle-ci est reçue par plusieurs transporteurs et ceux que la course intéresse entrent en contact avec le client. La négociation est ainsi engagée et éventuellement les deux parties peuvent trouver un terrain d’entente.

S’exprimant sur la fonctionnalité qui permet de négocier les prix, Redouane El Haloui a affirmé en 2021 sur le podcast Medi-Up : « on voulait laisser le choix aux chauffeurs de pouvoir proposer un prix. C’est plus simple et puis ils savent que leurs collègues vont proposer aussi un prix donc les choses se font de manière naturelle puisqu’ils vont pouvoir proposer les bons prix pour le client. Et c’est à la charge de celui-ci d’accepter ou de négocier ».

PeeCoop revendique à ce jour plus de 2 000 « peecoopers » sur tout le territoire marocain, plus de 18 000 clients satisfaits. La jeune pousse affirme qu'avec son service les clients économisent jusqu’à 75 % de frais de livraison.

Adoni Conrad Quenum

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Pendant plusieurs années, il a travaillé comme web designer pour diverses entreprises. Aujourd’hui, en tant qu’entrepreneur, il dirige une start-up spécialisée dans la vente en ligne et la livraison de produits ménagers et alimentaires frais.

Muhammad S. Habib (photo) est un informaticien et un entrepreneur égyptien. Il est un cofondateur et le président de Breadfast, une start-up spécialisée dans la livraison de produits alimentaires et ménagers.

Breadfast a été fondée en 2017 et veut changer la façon de livrer ces produits en Egypte. L’application propose les produits laitiers, les œufs, le pain frais, les fruits et légumes... Tout est disponible 24h/24 et 7j/7 et les produits sont emballés et livrés frais chaque jour.

La start-up livre dans la plupart des quartiers du Caire et de Gizeh et à Alexandrie pour les livraisons alimentaires le jour même, ainsi qu’à Riyad en Arabie saoudite pour les livraisons de boulangerie le lendemain matin.

Avant Breadfast, Muhammad S. Habib a cofondé en 2012 Nafham, une plateforme de vidéos éducatives en ligne liée au programme scolaire public obligatoire. En 2015, il a également cofondé MarginUX, une société de conception et de conseil en expérience utilisateur fondée au Caire.

Muhammad S. Habib est titulaire d’un bachelor en informatique obtenu en 2009 à la Modern Academy à Maadi, en Egypte. Il possède aussi un master en gestion et administration des affaires obtenu en 2014 à l’ESLSCA Business School Paris. Sa carrière professionnelle a commencé en 2009 à LINKonLINE, un fournisseur de services et de contenu en ligne où il était web designer. Entre 2010 et 2011, il occupe le même poste à MSN (anciennement The Microsott Network) Middle East.

En 2011, il devient designer UI (interface utilisateur) à Samardy, une entreprise de de l'opérateur télécoms Vodafone. De 2013 à 2015, il était un consultant UX (expérience utilisateur) de Speakol, un réseau social de débat qui renforce l’engagement social en ligne en offrant une plateforme structurée pour des discussions en temps réel sur les questions d’actualité.

Melchior Koba

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Copia Global, une plateforme kényane de commerce en ligne, a décidé de liquider ses actifs et de rembourser ses créanciers, rapporte Techcabal, le mercredi 3 juillet. « Il était prévu que les activités de Copia soient maintenues, bien qu'elles soient considérablement réduites, afin d'attirer les fonds nécessaires à la continuité des activités par l'intermédiaire d'une nouvelle société », a déclaré l'administrateur de Copia dans un courrier électronique adressé au personnel.

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Grâce à l’e-commerce, elle permet aux Algériens de vendre et d’acheter les vêtements et accessoires de mode qu’ils n’utilisent plus. Elle a reçu plusieurs prix et distinctions pour sa solution.

Amina Djebbar (photo) est une entrepreneure algérienne diplômée de l’université d’Alger, où elle a obtenu une licence en traduction arabe-français-anglais en 2006. Elle est la fondatrice de Vandista, un vide-dressing en ligne.

Créée en 2020, Vandista est une plateforme en ligne permettant aux utilisateurs d’acheter et de vendre des vêtements et accessoires de mode de seconde main. Elle offre une livraison rapide et sécurisée via des partenaires de livraison et des points relais. Les paiements peuvent être effectués par carte bancaire, à la livraison, ou en utilisant le solde des ventes.

Pour chaque commande, Vandista offre une protection qui permet de retourner un article en cas de défaut ou de non-conformité. La start-up compte plus de 72 points relais et propose plus de 15 000 articles en vente.

Avant de lancer Vandista, Amina Djebbar a fondé en 2018 Evens Factory Algérie, une entreprise spécialisée dans l’événementiel professionnel. Quatre ans plus tard, elle a créé Women’s Business Agency, une autre agence d’événementiel spécialisée dans l’organisation de teambuildings, la location et la création de stands personnalisés, ainsi que la conception de jeux et d’animations pour les salons et les expositions.

Après ses études, elle a travaillé comme attachée commerciale, à partir de 2007, chez CFAO en Algérie, une société opérant dans les secteurs de la mobilité, de la santé, des biens de consommation, des infrastructures et de l’énergie en Afrique. En 2009, elle a rejoint Emploitic.com, une plateforme de recrutement, en tant que gestionnaire principale des comptes clés.

En 2017, elle est devenue responsable de l’acquisition des talents et des projets RH chez la Société Générale de Surveillance (SGS). Entre 2021 et 2022, elle a travaillé comme directrice marketing et des ventes au Centre de recherche et d’application psychologique (CRAP).

Amina Djebbar a reçu plusieurs prix et distinctions. En 2023, sa plateforme Vandista a remporté le concours de la meilleure application mobile du CTO Forum Algeria. L’entrepreneure a reçu le prix spécial de Ooredoo dans le cadre du concours national MACHROU3I dédié aux femmes entrepreneures. En 2024, elle a remporté le premier prix de la troisième édition du Challenge annuel de la femme entrepreneure organisé par l’accélérateur public de start-up Algeria Venture.

Melchior Koba

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Après avoir terminé ses études, elle a décidé de mettre ses compétences au service des Tunisiens. Devenue entrepreneure, elle utilise une plateforme de commerce électronique pour vendre des produits locaux, sains et écologiques.

Fatma Midani (photo) est une entrepreneure tunisienne spécialisée dans la commercialisation de produits responsables. Cofondatrice et présidente-directrice générale de Soul & Planet, elle met en relation les producteurs locaux avec les clients en quête de produits sains et écologiques.

Fondée en 2020, Soul & Planet est une plateforme technologique qui commercialise des produits écologiques en Tunisie. Initialement dédiée aux particuliers, elle s’est rapidement diversifiée pour inclure les entreprises, les aidant ainsi à améliorer leur empreinte environnementale et sociale en influençant les habitudes de consommation de leurs employés.

« Le principe de Soul & Planet est d’acheter et revendre des produits (alimentation, cosmétique, décoration) sains et écologiques par le biais de l'e-commerce. Il faut savoir que nous avons développé notre communauté avant de vendre les produits. Cela nous a permis de bien identifier et répondre aux besoins de nos clients. Privilégiant les circuits courts, nos fournisseurs viennent principalement de Tunisie », explique la PDG de l’entreprise.

Les produits disponibles sur la plateforme sont conçus pour économiser l’eau, réduire les émissions de CO2, améliorer la santé des consommateurs, soutenir l’économie locale et favoriser la création d’emplois au sein des micro et petites entreprises. Soul & Planet est également partenaire du gouvernement tunisien pour le reboisement des forêts.

En 2021, Fatma Midani a cofondé Ceos Club, un pôle de partage des connaissances et des ressources managériales regroupant des entrepreneurs, des fondateurs et des dirigeants d’entreprise.

Elle est diplômée de l’Institut supérieur des beaux-arts de Tunis où elle a obtenu une licence en design produit en 2015. Elle possède également un master en conception de produit obtenu en 2019 à l’Université Sapienza de Rome. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, elle a travaillé comme conceptrice UX (expérience utilisateur) chez Conte.it, une marque italienne du groupe Admiral, entre 2018 et 2019.

Melchior Koba

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