Au Cameroun, la start-up technologique Sipoh a mis au point une solution innovante pour renforcer la sécurité des citoyens vulnérables. Avec celle-ci, elle ambitionne de s’imposer comme une référence sur le segment de la sécurité.

Sipoh est une solution camerounaise qui couple une application mobile intelligente à un dispositif discret (bijou, vêtement, sac). Elle permet d’envoyer des alertes d’urgence géolocalisées à des proches ou aux forces de l’ordre en cas de danger. La start-up, basée dans la ville de Douala, a été lancée en 2024 par Djomgoue Nimatcha Darlanne Jourelle.

Selon sa plateforme, la start-up vise à « renforcer la sécurité et le bien-être des personnes vulnérables à travers des solutions technologiques ». Les utilisateurs peuvent déclencher une alerte manuellement ou automatiquement grâce à l’intelligence artificielle, même en situation de panique.

Concrètement, lorsqu’une alerte est lancée, l’application envoie un message vocal ou écrit, enregistré en temps réel, ainsi qu’une position GPS aux autorités concernées. En parallèle, l’utilisateur peut être suivi par ses proches et par la police, ce qui augmente les chances d’une intervention rapide.

L’un des moteurs de Sipoh est l’accessoire discret. C’est un petit gadget intégré dans des objets du quotidien (bijou, vêtement, sac), conçu pour déclencher l’alerte de façon non visible. Cette capacité « furtive » est particulièrement utile face à des situations d’insécurité urbaine, ou pour des populations particulièrement exposées (femmes seules, personnes âgées, etc.).

Au-delà de l’alerte urgente, l’application intègre des fonctionnalités de soutien telles qu’un chatbot juridique, des contenus de prévention, et un réseau communautaire d’entraide pour accompagner les victimes après une alerte.

Le projet suscite l’intérêt des pouvoirs publics : des démonstrations ont déjà été réalisées à Yaoundé, et l’équipe de Sipoh a même été invitée par le ministère de la Sécurité nationale. Si la technologie se déploie à grande échelle, elle pourrait transformer le rapport des citoyens à la sécurité en offrant une porte d’entrée technologique vers la police, et ainsi donner plus de pouvoir aux populations vulnérables de signaler les situations critiques.

Adoni Conrad Quenum                                             

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Face à un écosystème numérique encore en construction, il met en place une solution qui réunit offre et demande. Il propose un canal qui recompose le parcours de commande et de réception des produits, avec un fonctionnement proche des modèles internationaux, mais adapté aux usages congolais.

Yves Kalonda (photo) est un entrepreneur spécialisé dans le développement de solutions de commerce électronique adaptées aux réalités de la République démocratique du Congo. Il est le fondateur et directeur général de Yoteh, une plateforme pensée pour faciliter l’achat en ligne dans le pays.

Lancée en février 2025, Yoteh (mot swahili signifiant « tout ») est accessible depuis un site web et via une application mobile disponible sur l’App Store. La plateforme propose plusieurs catégories de produits, notamment des articles de mode pour hommes et femmes, ainsi que des équipements électroniques.

Lors d’un échange avec We Are Tech Africa, Yves Kalonda explique que chaque article mis en vente fait l’objet d’un contrôle de qualité minutieux avant d’être validé. L’entreprise dispose d’un entrepôt en Chine, depuis lequel les produits sont expédiés vers Kinshasa, en sept à dix jours, grâce à des transitaires partenaires. Les frais sont à la charge des clients.

Yves Kalonda a participé au programme d’accélération Orange Fab en RDC. Il indique que cette expérience lui a « ouvert les yeux sur des concepts encore non maîtrisés : la préparation d’un pitch deck et ce qu’il doit contenir ou non. En gros, Orange Fab nous a permis d’apprendre les bases d’une start-up et comment la structurer ».

Sans budget marketing, Yoteh enregistre aujourd’hui 100 nouveaux utilisateurs mensuels, avec un taux de conversion de 15 à 20 %. D’ici 2028, la start-up prévoit d’étendre ses livraisons vers la Côte d’Ivoire, le Congo, le Gabon et l’Angola. « Pour l’instant, nous restons concentrés sur la RDC. Nous voulons d’abord impacter notre propre pays. Par ailleurs, d’ici un an, nous prévoyons de créer notre propre agence de transport afin de minimiser les coûts d’expédition de colis », explique son fondateur.

Avant Yoteh, Yves Kalonda a lancé en 2019 Akili-Shop, une marque spécialisée dans la vente de lunettes. Le nom s’inspire du mot swahili « Akili », qui signifie « intelligence » ou « sagesse ». Il en est le directeur général.

Il est diplômé de l’Institut supérieur d’informatique, programmation et analyse en RDC, où il a obtenu une licence en administration de base de données en 2016. Entre 2017 et 2019, il a travaillé comme administrateur de vente chez Orange RDC.

Melchior Koba

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Il développe des solutions numériques qui réorganisent la manière dont les échanges commerciaux sont menés. Ses outils visent à répondre aux besoins spécifiques du marché éthiopien en s’appuyant sur la technologie.

Ezedin Kamil (photo) développe depuis plusieurs années des outils numériques destinés à structurer les échanges commerciaux en Éthiopie et à l’étranger. Il est le fondateur et directeur général de Tina Mart, une place de marché en ligne dédiée à l’achat et à la vente de produits de consommation courante.

Créée en 2024, Tina Mart fonctionne comme une plateforme de commerce en ligne reliant vendeurs et acheteurs. Accessible via un site web et une application mobile, elle opère à la fois en B2C (entre commerçants et particuliers) et en B2B (entre entreprises). Son modèle permet au grand public comme aux entreprises de trouver ou de proposer des produits dans différentes catégories.

Les utilisateurs y accèdent pour des besoins quotidiens tels que l’alimentation, l’habillement, les accessoires, les articles électroniques ou d’autres biens destinés à un usage domestique ou professionnel.

La plateforme propose régulièrement des remises et offres promotionnelles pour fidéliser les acheteurs. Les vendeurs disposent d’une vitrine numérique pour présenter leurs produits, gérer leurs commandes et bénéficier de la visibilité croissante du service.

En parallèle, Ezedin Kamil est directeur général d’Ibex Technologies and Promotion Plc, fondée en 2024. L’entreprise conçoit des outils numériques, dont iCard, un service permettant de créer des cartes de visite numériques personnalisées, adaptées à l’identité des marques.

Avant cela, il avait lancé en 2019 Icon Africa, une entreprise d’ingénierie informatique qu’il a dirigée jusqu’en 2022. Il a ensuite cofondé Melekiya en Turquie, une plateforme sociale mettant en relation des fournisseurs de services et de produits avec leurs clients. En 2023, il a fondé HEX LABS, une entreprise technologique éthiopienne, où il a occupé le poste de directeur général adjoint jusqu’en mai 2025.

Ezedin Kamil est diplômé de l’université d’Addis-Abeba, où il a obtenu en 2021 une licence en ingénierie. Il est également titulaire d’une licence en ingénierie logicielle obtenue en 2023 à l’Istanbul Zaim University en Turquie.

Melchior Koba

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Au Ghana, Soko Job a mis en place une plateforme de recrutement basée sur l’IA. Le but est de soutenir les chercheurs d’emploi dans leur quête de job et aussi les employeurs à la recherche de bons profils d’employés.

Soko Job est une solution numérique développée par une jeune pousse ghanéenne éponyme. Elle permet d’accélérer le processus d'embauche pour les employeurs et à simplifier la recherche d’emploi pour les candidats. La solution a été lancé en 2024 et est dirigée par Roberta Mensah.

« Nous avons créé Soko Job parce que nous pensons que trouver un emploi ou des talents ne devrait pas être un processus long et pénible. Notre objectif est de devenir un catalyseur d'opportunités économiques au Ghana en permettant une mise en relation rapide et précise entre les talents et les opportunités », a déclaré Roberta Mensah à Disrupt Africa.

Accessible via son site Web, elle permet aux chercheurs d’emploi de créer un profil, de télécharger leur CV ou de saisir directement leurs informations dans la plateforme. L’outil d’IA intégrée analyse ensuite ces données pour fournir des recommandations personnalisées et proposer des emplois pertinents, adaptés aux compétences et aux ambitions de l’utilisateur.

Pour les entreprises, Soko Job offre d’autres types de fonctionnalités. En plus de publier des offres d’emploi, elles peuvent utiliser un système de filtrage automatique via des questions de présélection générées par l’IA. Grâce à un système de suivi des candidats (ATS) intégré à l’interface de messagerie de la plateforme, les recruteurs peuvent gérer le cycle de recrutement directement dans l’outil, de la réception des candidatures à l’évaluation.

Durant la phase pilote, Soko Job a déjà permis à plusieurs entreprises ghanéennes de pourvoir des postes techniques et opérationnels. Par ailleurs, la plateforme assure la confidentialité des données : les informations personnelles restent privées tant que le candidat ne les partage pas, et seuls les employeurs vérifiés peuvent publier des annonces ou inviter des talents à postuler.

Adoni Conrad Quenum 

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Grâce à sa plateforme web, Kidolé facilite le pilotage des campagnes publicitaires

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L’entreprise panafricaine de commerce électronique Jumia a réalisé 45,6 millions de dollars de revenus au troisième trimestre 2025, en hausse de 25% sur un an, mais réduit ses effectifs de 7%, passant à 2010 salariés. Le groupe mise sur l’automatisation et l’usage de l’intelligence artificielle pour améliorer la productivité, baisser ses frais généraux et viser l’équilibre en 2026, puis une rentabilité annuelle complète en 2027.

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Au Togo, Kidolé ambitionne de devenir une référence continentale dans l’out-of-home digitalisé. C’est avec cette vision que deux jeunes Togolais se sont lancés dans l’aventure.

Kidolé est une solution numérique développée par une jeune pousse togolaise. Elle propose une plateforme web qui simplifie le pilotage des campagnes publicitaires « out-of-home » (OOH) en Afrique. La start-up, basée à Lomé, a été lancée en 2024 par Edem Fiadjoe et Koami Rummenigge Aziabou.

Concrètement, cette solution met à disposition un inventaire d’emplacements — affiches, panneaux et façades — accessible 24h/24 via une carte interactive. Les utilisateurs filtrent selon la ville, le type de support, le budget ou l’audience. Une fois sélectionnés, les panneaux peuvent être réservés et payés directement en ligne.

La plateforme intègre également des outils d’analyse en temps réel : taux d’occupation, performance des emplacements, tendances de prix. Cette approche « data-driven » permet d’optimiser les investissements médias et de garantir davantage de rentabilité. Grâce à Kidolé, régies publicitaires, agences média et annonceurs peuvent réserver, suivre et analyser leurs emplacements publicitaires via un tableau de bord centralisé.

Le secteur de la publicité extérieure en Afrique souffre de processus manuels lourds et d’une faible mesure des performances. Kidolé répond à ces lacunes en « digitalisant » le processus complet, de la réservation à la diffusion, en passant par la mesure. Grâce à la centralisation et à l’automatisation, l’entreprise permet aux annonceurs de gagner du temps et de piloter leurs budgets plus efficacement.

En normalisant la gestion des espaces publicitaires et en améliorant la visibilité de l’inventaire pour les annonceurs, la jeune pousse crée de nouvelles synergies entre supports physiques et médias digitaux. Outre les panneaux, la plateforme pourrait élargir ses fonctionnalités à la connectivité d’affichages, aux campagnes multi-canaux, voire à l’intégration de capteurs d’audience. Un des défis majeurs sera d’étendre la couverture géographique et l’inventaire tout en maintenant la fiabilité des données et services.

Adoni Conrad Quenum

Edité par M.F. Vahid Codjia 

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Togo : Cookeza commercialise en ligne des packs prêts à cuisiner

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Au Togo, Cookeza veut s’imposer comme un acteur innovant de la foodtech en proposant des packs prêts à cuisiner 100 % locaux. Elle cible les citadins pressés et soucieux de maintenir un lien avec leur patrimoine culinaire.

Cookeza est une plateforme de commerce en ligne développée par une start-up togolaise éponyme. Elle commercialise en ligne des coffrets composés d’ingrédients frais, lavés, découpés et assaisonnés, permettant de préparer rapidement des plats africains authentiques. La start-up, basée à Lomé, a été fondée en 2024 par Duphanie Amadou.

« Cookeza est née d'un constat simple : les familles africaines modernes manquent de temps pour cuisiner, mais ne veulent pas sacrifier la qualité ni oublier leurs racines culinaires. Nous travaillons directement avec des producteurs locaux pour garantir la fraîcheur et la qualité de nos ingrédients, tout en soutenant l'économie locale », indique la jeune pousse sur son site Internet.

Le modèle de la solution s’appuie sur l’e-commerce et la logistique urbaine pour réduire le temps de préparation en cuisine. En effet, via sa plateforme numérique, Cookeza permet au client de choisir un pack de recettes (par exemple des plats togolais typiques) livré à domicile ou via un point-retrait, avec tous les ingrédients nécessaires et les instructions de préparation. Les ingrédients sont sourcés localement, ce qui soutient les producteurs togolais et assure une fraîcheur maximale.

La jeune pousse répond au besoin de gagner du temps tout en conservant l’authenticité des saveurs africaines. De plus, en valorisant les ingrédients locaux, elle contribue à dynamiser la chaîne de valeur agricole et alimentaire au Togo.

Cookeza ne dispose pas encore d’une application mobile. Pour accéder aux produits, il faut passer par le navigateur et se rendre sur sa plateforme en ligne. Via ce canal, l’utilisateur peut passer commande et recevoir ses produits.

Notons que la foodtech propose également des abonnements pour les restaurants, les cantines ou encore les entreprises. Un abonnement mensuel fixé à 40 000 FCFA (environ 70,7 $) est également proposé.

Avec une vingtaine de recettes disponibles, Cookeza envisage d’étendre son offre, de diversifier ses canaux de distribution (abonnements, supermarchés), voire de s’étendre dans la sous-région ouest-africaine. Le défi sera de maintenir la qualité tout en optimisant la logistique et l’échelle, et de s’imposer dans un secteur où la concurrence de la restauration rapide et des plats préparés est forte.

Adoni Conrad Quenum

Edité par M.F. Vahid Codjia

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Dans un contexte africain où les petits commerces cherchent à s’adapter à l’économie numérique, cet entrepreneur marocain a conçu une solution pour simplifier leur gestion quotidienne. Son innovation veut offrir aux commerçants les outils nécessaires pour rester compétitifs.

Moncef Chlouchi (photo) est un ingénieur et un entrepreneur marocain. Il est le fondateur et directeur général d’Inyad, une start-up qui accompagne la transformation numérique des petits commerçants et des travailleurs indépendants au Maghreb et au Moyen-Orient.

Fondée en 2018, Inyad développe une plateforme unifiée destinée aux professionnels des secteurs du commerce, de la restauration et des services. L’outil permet de centraliser la gestion des ventes, des paiements et des opérations. Il s’adresse à « celles et ceux qui font tourner l’économie chaque jour », souligne l’entreprise.

La plateforme offre plusieurs fonctionnalités : édition de devis et factures, encaissement des paiements, gestion des salaires et suivi des stocks. Les restaurateurs peuvent y gérer la prise de commandes, les encaissements et l’organisation du personnel. Pour les commerçants, Inyad facilite la digitalisation de la gestion quotidienne, notamment le suivi du pointage et des inventaires en temps réel.

La start-up propose également un carnet de crédit digital permettant d’enregistrer les dettes clients, de suivre les remboursements et de simplifier leur gestion. Elle a aussi développé une caisse enregistreuse tactile qui fonctionne en mobilité. À ce jour, Inyad a levé 14 millions de dollars d’investissements.

Moncef Chlouchi est diplômé de l’École Polytechnique en France, où il a obtenu en 2012 un master en mathématiques appliquées. Il est aussi titulaire d’un master en ingénierie des mines obtenu en 2013 à Mines Paris – PSL. Après ses diplômes, il a travaillé en 2013 comme analyste en approvisionnement et stratégie commerciale chez Total Oil Asia Pacific Marketing & Services à Singapour, puis comme chef de projet pour le cabinet de conseil en gestion McKinsey & Company entre 2014 et 2017.

Melchior Koba

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Il utilise la technologie pour rapprocher le monde rural des consommateurs urbains. Il propose un système fondé sur la coordination de groupes pour optimiser les prix et les livraisons.

Amir Redwan (photo) est un ingénieur logiciel et un entrepreneur éthiopien. Il est cofondateur et coprésident-directeur général de ChipChip, une start-up qui vise à connecter directement les agriculteurs locaux aux consommateurs urbains.

Fondée en 2023 par Amir Redwan et l’entrepreneur européen Mateo Klemmayer, également coprésident-directeur général, ChipChip propose une plateforme d’achat groupé qui met en relation les clients avec les producteurs agricoles, sans passer par les circuits de distribution traditionnels. Le modèle vise à permettre l’accès à des produits à des prix compétitifs tout en soutenant les revenus des agriculteurs locaux.

Le principe repose sur l’achat collectif : les clients regroupent leurs commandes pour réduire les coûts d’acquisition, tandis que les producteurs bénéficient d’un accès direct au marché. Le système inclut aussi des « leaders de groupe », chargés de créer et de gérer les groupes d’achat, rémunérés pour leur rôle de coordination.

Avant la création de ChipChip, Amir Redwan a cofondé en 2020 Tikus Delivery, dont il est le président-directeur général. Cette entreprise propose une application mobile de commande et de livraison de repas à Addis-Abeba. Ses livreurs utilisent des vélos, électriques ou non, dans la capitale.

Diplômé de l’Université des sciences et technologies d’Addis-Abeba, Amir Redwan y a obtenu en 2018 un bachelor en ingénierie logicielle. Après un stage chez Kifiya Financial Technology, il a commencé sa carrière d’ingénieur logiciel en 2019. Il a notamment travaillé pour Modern Cyber Intel Consultancy et Med Innovation, deux entreprises technologiques en Éthiopie.

Mechior Koba

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En Afrique du Sud, une start-up combine accessibilité, technologies innovantes et données pour optimiser le recrutement. Elle permet aux entreprises de gagner du temps et aux chercheurs d’emploi d’accéder plus facilement à des opportunités.

eJoobi est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle s’appuie sur l’intelligence artificielle pour fluidifier la mise en relation entre demandeurs d’emploi et recruteurs. La start-up fondée en 2016 par Simangele Mphahlele, cherche à réduire les barrières que rencontrent les candidats dans la recherche d’emploi, tout en offrant aux entreprises un outil performant pour le recrutement.

« Nous sommes une entreprise spécialisée dans les technologies RH, qui propose un logiciel de recrutement basé sur l'intelligence artificielle, mettant en relation les demandeurs d'emploi et les employeurs/recruteurs/équipes de recherche de talents. Notre technologie repose sur les SMS, WhatsApp et USSD. Les employeurs peuvent publier des offres d'emploi via un portail dédié, par SMS et via WhatsApp, et les demandeurs d'emploi peuvent recevoir des alertes par SMS » indique la start-up sur LinkedIn.

La technologie d'eJoobi repose sur un moteur d’auto-matching. Les spécifications de poste sont automatiquement comparées aux profils des candidats, ce qui permet d’identifier rapidement les mieux adaptés. Pour les recruteurs, la plateforme propose des fonctions de présélection automatique, d’envoi d’offres via SMS ou WhatsApp, et un tableau de bord d’analyse du pipeline de candidatures.

Du côté des demandeurs d’emploi, la solution permet de postuler ou de créer un CV via WhatsApp ou SMS, et ambitionne de réduire de jusqu’à 70 % les coûts liés à la recherche d’emploi. Cette stratégie illustre une volonté d’inclusion, particulièrement pertinente dans un contexte africain où le taux de chômage reste élevé dans plusieurs pays.

L’usage de l’IA et des canaux mobiles renforce la rapidité des correspondances entre offres et profils, et permet aux recruteurs de constituer plus efficacement des viviers de talents.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa 

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