Dans un environnement où les échanges commerciaux passent encore peu par le numérique, ce développeur congolais mise sur la technologie pour moderniser l’accès aux produits et services.
Ezbora Lubamba est un développeur logiciel congolais et un entrepreneur technologique. Il est le fondateur et directeur général de Losako.shop, une plateforme de commerce en ligne lancée en 2018.
Losako.shop a pour objectif de faciliter les transactions commerciales en ligne. La plateforme propose aux consommateurs congolais des produits neufs, authentiques et sous garantie. Elle se distingue par une interface simple d’utilisation et des moyens de paiement adaptés au contexte local.
L’entreprise se spécialise dans la vente d’équipements technologiques : smartphones, tablettes, ordinateurs et accessoires. Les utilisateurs peuvent recevoir leurs commandes à domicile ou sur leur lieu de travail. Les paiements sont possibles via M-Pesa, Airtel Money, Orange Money, cartes Visa ou MasterCard, PayPal, ou encore à la livraison.
Ezbora Lubamba est également stagiaire au Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), un groupe de réflexion américain spécialisé en défense et sécurité. Il occupe le poste de responsable du développement web chez CMCT TCG, une agence congolaise de communication et marketing.
Il est diplômé de l’Institut supérieur d’informatique, programmation et analyse (ISIPA) en RDC, où il a obtenu un master en développement informatique. Il est aussi titulaire d’une certification Google en marketing numérique.
En 2016, il a rejoint l’Open Society Initiative for Southern Africa comme développeur web et spécialiste en marketing digital. En 2017, il a travaillé comme consultant junior pour la Banque mondiale. Entre 2017 et 2018, il a été responsable de projet digital pour ONU Femmes, l’entité de l’Organisation des Nations unies dédiée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes.
Melchior Koba
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Cette start-up a mis en place une solution legaltech novatrice, à la croisée de l’accès au droit, de la technologie.Elle se veut une option d’IA juridique locale et spécialisée au Maroc.
Juridia est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine et permettant de se renseigner sur les lois locales grâce à une IA spécialisée et formée sur le corpus juridique du Royaume chérifien. La start-up basée à Rabat a été fondée en 2023 par Omar El Adlouni.
« Nous avons vu une opportunité : et si l'IA pouvait simplifier et centraliser l'accès au droit ? C'est ainsi qu'est née Juridia, une entreprise spécialisée dans l'exploitation de l'IA pour améliorer l'accès aux ressources juridiques. [...] L'objectif était de créer une plateforme qui ne soit pas seulement un moteur de recherche juridique, mais un véritable assistant conversationnel capable de comprendre les questions juridiques et d'y répondre avec précision » a indiqué Omar El Adlouni.
Juridia a été entraînée exclusivement sur les textes, la jurisprudence et la réglementation marocaine. Lorsqu’un utilisateur pose une question, l’outil fournit une réponse et envoie également les extraits légaux sourcés (lois, décrets, arrêtés, etc.) ayant permis de construire sa réponse. De plus, il peut rédiger ou reformuler des clauses contractuelles, analyser des risques juridiques, assurer une veille réglementaire, le tout dans plusieurs langues.
Les praticiens du droit peuvent ainsi gagner du temps, tandis que les non-spécialistes gagnent en autonomie pour comprendre leurs droits. Par ailleurs, dans un contexte où la cybersécurité juridique, la conformité et l’innovation numérique deviennent des priorités, Juridia entend contribuer à renforcer la transparence du système juridique marocain.
Divers forfaits sont proposés aux utilisateurs. Le forfait « Individuel » à 490 dirhams marocains (MAD) (environ 54 $) par mois, s’adresse aux particuliers ou avocats indépendants, tandis que celui « Professionnel » à 990 MAD par mois est conçu pour les cabinets ou structures moyennes, avec des fonctionnalités supplémentaires et un espace collaboratif sécurisé.
Pour les grandes entreprises, une offre sur mesure est proposée, intégrant notamment une interface de programmation (API), l’intégration de données internes et un accompagnement personnalisé.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Paga propose diverses solutions pour soutenir la transformation digitale au Nigeria. Un des produits de la jeune pousse aide les entrepreneurs à numériser leur business.
Doroki est une solution numérique développée par la jeune pousse nigériane Paga Group Ltd, fondée en 2009 par Tayo Oviosu. Elle se positionne comme une suite métier tout-en-un destinée à accompagner les entreprises dans leur transition digitale. Grâce à une gamme complète d’outils de gestion, l’application permet aux commerces, restaurants, salons de coiffure, épiceries et autres petites et moyennes entreprises de gérer efficacement leurs opérations quotidiennes.
La solution offre diverses fonctionnalités telles que la gestion des stocks, la facturation (création de devis, factures finales, ventes à crédit, etc.), le traitement des paiements (cartes, USSD, QR, virements bancaires, via Paga, etc.) ainsi que la surveillance de la relation client. Elle permet aussi de lancer des promotions, d’établir des rapports de vente en temps réel et de procéder à des sauvegardes cloud pour éviter toute perte de données.
Doroki permet aussi la gestion de plusieurs succursales, l’administration des rôles et des permissions du personnel, ou encore l’upload de données en masse (Excel/CSV) pour les grands catalogues. L’application mobile est uniquement accessible sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois selon Play Store. Elle fonctionne aussi hors connexion (mode offline) et se synchronise dès que la connexion est rétablie, un atout dans les zones où la connectivité internet est intermittente.
Cette solution cherche ainsi à répondre au besoin de digitaliser les petites entreprises qui opèrent encore de manière manuelle, souvent sans visibilité claire sur leurs ventes, leur stock et leurs coûts. En proposant une interface centralisée, elle permet de gagner en efficacité, de réduire les erreurs, d’améliorer la traçabilité et de mieux répondre à la demande de la clientèle.
À terme, elle pourrait contribuer non seulement à la modernisation des TPE nigérianes, mais aussi à une amélioration de leur compétitivité, notamment celles souhaitant s’étendre ou accéder à des marchés plus structurés.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Alors que le commerce en ligne devient un moteur de croissance en Afrique, le Ghana cherche à structurer son marché. L’objectif est de tirer parti des nouvelles technologies et de l’adoption des usages numériques pour stimuler l’économie et favoriser l’inclusion.
Le ministère ghanéen du Commerce, de l’Agroalimentaire et de l’Industrie a inauguré, le mercredi 24 septembre, un comité directeur national du commerce électronique. Cet organe de 26 membres est chargé d’assurer le pilotage, la coordination et l’orientation stratégique afin de bâtir un écosystème numérique dynamique, inclusif et compétitif.
Selon le vice-ministre du Commerce, Sampson Ahi (photo, au centre), ce comité servira de plateforme interministérielle pour harmoniser le développement du commerce électronique avec les objectifs nationaux et les meilleures pratiques internationales. Il a souligné qu’avec des systèmes efficaces, le commerce en ligne pourrait transformer des vies, notamment en facilitant l’accès des artisans ruraux aux marchés internationaux au Ghana.
L’initiative s’inscrit dans la continuité de la validation récente de la première stratégie nationale de commerce électronique, élaborée en collaboration avec la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED). À travers cette démarche, le gouvernement entend tirer pleinement parti du numérique comme levier de croissance et d’inclusion économique.
D’après Statista, le chiffre d’affaires du marché ghanéen du commerce électronique devrait atteindre 1,65 milliard de dollars en 2025, puis 2,64 milliards de dollars d’ici 2030. Portée par une population jeune et une pénétration d’Internet en forte progression, cette dynamique ouvre d’importantes perspectives, mais elle reste freinée par des obstacles structurels : sécurité des paiements, fluidité des échanges transfrontaliers, confiance des consommateurs et logistique du dernier kilomètre.
Dans ce contexte, le comité directeur aura un rôle déterminant à jouer. Il devra coordonner les efforts des différentes parties prenantes, proposer des solutions innovantes pour surmonter ces obstacles et contribuer à consolider la position du Ghana parmi les marchés les plus compétitifs d’Afrique de l’Ouest dans le domaine du commerce électronique.
Samira Njoya
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Le transport urbain à Djibouti se modernise avec l’émergence de solutions numériques. C’est dans cette dynamique qu’une jeune pousse a lancé une application mobile de VTC, à l’image des plateformes internationales de mobilité, mais adaptée au contexte local.
Sahaal Ride est une solution numérique développée par une start-up djiboutienne. Elle permet aux usagers de réserver un trajet en quelques clics, de géolocaliser leur chauffeur, et de suivre le parcours en temps réel. Elle propose aussi un système de paiement flexible, incluant espèces et mobile money, afin de s’adapter aux habitudes locales. La jeune pousse a été lancée en 2024 par Abdi Djama Waberi.
L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, selon Play Store. Du côté des chauffeurs, Sahaal offre une plateforme qui facilite la gestion des courses, améliore la visibilité des revenus et sécurise les transactions. L’outil contribue aussi à réduire les temps d’attente et à optimiser les déplacements dans une capitale marquée par une croissance démographique rapide et des besoins de mobilité croissants.
Au-delà de la simple mise en relation, Sahaal ambitionne de structurer progressivement le marché des taxis à Djibouti. En apportant plus de transparence sur les tarifs et en améliorant la qualité de service, l’application cherche à instaurer un climat de confiance entre usagers et conducteurs.
La jeune pousse s’inscrit dans une dynamique d’innovation locale qui valorise l’entrepreneuriat et les compétences technologiques djiboutiennes. Elle encourage la participation des femmes, contribuant ainsi à élargir les opportunités professionnelles dans un secteur encore largement masculin.
Dans un pays où la transformation numérique est en plein essor, Sahaal illustre comment une start-up locale peut répondre à un besoin de la population. L’entreprise espère élargir sa base d’utilisateurs et s’imposer comme un acteur clé de la mobilité urbaine à Djibouti et dans la sous-région.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Rafiki démocratise la sous-traitance en ligne grâce à sa plateforme logicielle
Dans un contexte où la mondialisation des compétences et le travail virtuel s’accélèrent, cette start-up se positionne pour rendre la sous-traitance plus fluide, sécurisée et efficace. Une initiative de bon augure pour les freelances africains.
Rafiki est une solution numérique spécialisée dans les paiements transfrontaliers et la collaboration de talents indépendants. Elle propose une solution logicielle qui simplifie la sous-traitance, la facturation et la conformité pour les freelances, agences et entreprises, particulièrement en Afrique. La jeune pousse a été fondée en 2023 par Greg Cooke et Nicolas Boswell.
« Contrairement à d'autres plateformes financières ou de facturation intégrées, nous nous sommes concentrés sur la facturation collaborative multipartite et les flux financiers associés, ce qui nous a permis de réaliser d'importants gains de temps et d'argent par rapport aux processus de travail et de facturation obsolètes que nous acceptions auparavant » indique Greg Cooke.
La solution met à disposition de ses utilisateurs un ensemble de logiciels et services permettant aux freelances, agences et petites entreprises de collaborer facilement au-delà des frontières. Elle embarque Rafiki OS, une plateforme SaaS intégrée à des modules de technologies financières (Open Banking, stablecoins, mobile money) qui permet la gestion automatisée des paiements, factures et vérifications légales (KYC, KYB) dans plus de 130 pays.
Les utilisateurs peuvent émettre des factures multi-parties, regrouper des contributions de plusieurs sous-traitants en une seule facture, et exécuter des paiements transfrontaliers rapides et peu coûteux. D’un autre côté, il y a Rafiki Talent Services qui soutient les freelances et agences avec un réseau de talents senior (Afrique, UK, Pays-Bas), vérifiés via un processus rigoureux d’entretien et de test, avec un taux d’admission faible, garant de qualité.
Ce service propose aussi des options de Contractor of Record (CoR) ou Employer of Record (EoR), ce qui permet aux structures clientes de déléguer la gestion administrative et légale des sous-traitants. Grâce à Rafiki, une entreprise ou un projet ainsi peut externaliser des tâches en les confiant à des spécialistes, compiler les contributions, puis payer chaque sous-traitant via la plateforme.
Pour les freelances africains, c’est une opportunité de toucher des marchés internationaux, avec des outils qui allègent les contraintes administratives et financières.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Il a commencé sa carrière en finance avant de se tourner vers l’entrepreneuriat. Il s’est investi dans la création d’outils numériques liés au commerce et à la logistique, en développant des plateformes destinées aux particuliers, aux entreprises et aux transporteurs.
Racine Sarr (photo) est un entrepreneur sénégalais spécialisé dans les technologies. Il est le fondateur et le directeur général de ShopMeAway, une plateforme de commerce électronique qui facilite les échanges internationaux pour les particuliers et les entreprises en Afrique francophone.
Fondée en 2016, ShopMeAway a pour objectif de simplifier l’accès aux produits proposés par des distributeurs mondiaux tels qu’Amazon, eBay ou AliExpress. La plateforme agit comme intermédiaire en levant les obstacles liés aux paiements, aux délais de livraison ou aux restrictions géographiques.
En plus de son activité tournée vers l’international, la start-up valorise les produits locaux à travers une section dédiée au « Made in Sénégal », offrant aux artisans et producteurs un accès élargi aux marchés. L’entreprise a également conçu SAWA, une plateforme logistique numérique lancée en 2019, qui connecte les acteurs du transport à l’échelle africaine afin de numériser et harmoniser un secteur encore fragmenté.
SAWA soutient la circulation des marchandises et les services B2B, avec l’ambition d’atteindre deux millions d’utilisateurs directs, dont des acheteurs en ligne, des PME et des professionnels de la logistique. La plateforme vise à renforcer l’interopérabilité des services, à réduire les coûts et à favoriser le commerce régional, tout en préparant une expansion vers l’Ouganda et un élargissement de ses partenariats sur le continent.
Racine Sarr est diplômé de l’Université Paris Dauphine-PSL, où il a obtenu en 2004 un master en finance. Sa carrière débute en 2005 chez Exane, une banque d’investissement française, en tant que chef de projet. Il rejoint ensuite BNP Paribas Securities Services comme assistant en trading Forex.
En 2007, il devient consultant chez CSC, une société technologique internationale, avant d’intégrer en 2008 Société Générale Corporate and Investment Banking en tant que responsable des opérations spéciales.
Melchior Koba
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Elle transforme les circuits alimentaires locaux en combinant innovation et distribution de proximité, créant de nouvelles dynamiques dans l’économie informelle et l’accès aux produits essentiels.
Khadija Mohamed-Churchill (photo) est une entrepreneure kényane qui utilise les technologies pour répondre à des enjeux sociaux. Elle est la fondatrice et la directrice générale de Kwanza Tukule, une entreprise spécialisée dans la distribution d’aliments nutritifs abordables.
Fondée en 2018, Kwanza Tukule s’appuie sur des technologies modernes et un réseau de distribution de proximité pour rendre l’alimentation saine accessible à une large population à faibles revenus, notamment les vendeurs de rue, un segment central de l’économie informelle locale.
L’entreprise développe des produits alimentaires adaptés aux besoins des micro-entrepreneurs. Elle propose des méthodes de commande innovantes via une application mobile, WhatsApp ou un centre d’appels, et organise une livraison optimisée afin d’assurer un service rapide et fiable, garantissant la continuité des activités de ses clients.
Kwanza Tukule compte 4755 clients professionnels et emploie 80 personnes. L’entreprise prévoit de s’étendre au Kenya et en Ouganda, et d’introduire des solutions de crédit pour soutenir davantage les commerçants.
Après un bachelor à l’Université de Nairobi, Khadija Mohamed-Churchill a poursuivi ses études à l’Imperial College London, où elle a obtenu un master en administration des affaires en 2010. Sa carrière professionnelle a débuté en 2005 à la Standard Chartered Bank au Kenya en tant que cheffe de projet. En 2007, elle devient responsable du changement de la banque à Londres.
En 2010, elle rejoint Infosys Consulting à Londres, un cabinet international de conseil en gestion, en tant que consultante senior. C’est après un congé sabbatique pris entre 2017 et 2018 qu’elle a lancé son entreprise Kwanza Tukule.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Alors que les services à la demande via mobile gagnent du terrain, une jeune pousse camerounaise a mis en place diverses applications. Son succès dépendra de sa capacité à fidéliser à la fois les utilisateurs finaux et les prestataires.
Quicky Services est une application mobile développée par la jeune pousse camerounaise Quicky Africa. Elle vise à rapprocher les prestataires de services et les clients dans plusieurs secteurs. L’offre couvre à la fois les services de transport, d’entretien, de réparation, de bien-être et de style de vie. La start-up basée à Yaoundé a été lancée en 2025 par Ossoe Pierre Harisson et Liliane Mitambo.
Sa solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 500 fois, selon les données de Play Store. L’utilisateur crée son compte en renseignant ses informations personnelles, et après validation du compte, il pourra accéder aux divers prestataires dans les domaines suscités.
La jeune pousse revendique mettre l’accent sur la fiabilité en sélectionnant des professionnels dont le profil est background-vérifié, ce qui augmente la confiance des utilisateurs. Les prix des services sont présentés, sans équivoque au moment de la réservation et surtout lors du paiement. En ce qui concerne les moyens de paiement, l’application intègre le mobile money des réseaux télécoms, mais les paiements en espèces sont également autorisés.
Notons que l’expérience utilisateur inclut la géolocalisation, la sélection du prestataire selon la proximité, et des fonctionnalités pour comparer les offres. La version iOS mentionne notamment la distance entre l’adresse demandée et chaque prestataire. Les défis que la solution doit encore relever incluent néanmoins la fiabilité logistique, le contrôle de qualité, et la couverture dans les zones les moins denses.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Début septembre, Justyol a annoncé la réussite d’une levée de fonds d’un montant de 1 million USD. Cette start-up marocaine opère dans le commerce en ligne, connectant en l’occurrence les marques turques à ses clients nord-africains.
Justyol est une solution de commerce en ligne développée par une jeune pousse marocaine éponyme. Elle permet aux consommateurs nord-africains d’accéder aux marques turques de vêtements, lifestyle et accessoires. La start-up basée à Casablanca a été fondée en 2022 par Ahmed Badran, Ahmed Rashed et Anas Ahmed. En septembre 2025, elle a levé 1 million USD pour soutenir sa croissance.
« Nous construisons plus qu'une simple plateforme : nous créons l'infrastructure qui définira l'avenir du commerce transfrontalier en Afrique du Nord, offrant à des centaines de milliers de clients un accès sans précédent à des produits internationaux à des prix compétitifs » a indiqué Ahmed Badran.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, selon Play Store. Sur la plateforme, on retrouve des robes, vestes, pantalons de marques populaires. Justyol propose des promotions fréquentes avec des réductions importantes pour faciliter l’accès aux divers articles. Les livraisons sont également proposées.
« Notre plateforme est votre porte d'entrée vers la mode turque haut de gamme et une sélection toujours plus vaste de produits lifestyle. Nous sommes fiers de fournir des produits de qualité supérieure et un service exceptionnel à nos précieux clients ».
En se positionnant comme un pont entre la Turquie et l’Afrique du Nord, la start-up répond à une demande croissante de produits internationaux et à un besoin de diversité sur les marchés locaux. Son modèle pourrait inspirer d’autres jeunes pousses à explorer des niches spécifiques.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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