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La numérisation des services publics entamée au Burkina Faso suit son cours. Tous les secteurs sont touchés, y compris le domaine foncier.

La ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques du Burkina Faso, Aminata Zerbo/Sabane (photo, à gauche), a co-présidé le jeudi 25 juillet, avec son homologue de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l'Habitat, Mikaïlou Sidibe (photo, au centre), la cérémonie de lancement officiel de la plateforme Teng@ Topo.

Cette solution, pilotée par le ministère de l’Urbanisme, est accessible à l’adresse www.Tengatopo.gov.bf. Elle propose six services principaux : la demande de bornage, la délivrance d’extraits de plan, l’identification de terrain, le suivi de demande de terrain, le changement de destination et l’autorisation de lotir ou de restructurer.

« C’est une satisfaction pour moi de voir la concrétisation de ce projet porté par mon département, dont l’utilité pour les usagers est sans commune mesure. En effet, la création de cette plateforme répond à la volonté du gouvernement de placer la dématérialisation des procédures administratives au cœur de la réforme de l’Etat, au profit des citoyens burkinabé », a déclaré Mikaïlou Sidibe.

La plateforme Teng@ Topo s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de modernisation de l'administration publique (SNMAP) 2021-2025 dont l'objectif est de numériser 100 % des démarches administratives d'ici 2025. En février, le taux moyen de réalisation de la dématérialisation des procédures administratives était de 83,97 %, selon les résultats d'une évaluation du ministère de la Transition numérique.

Le lancement de cette nouvelle plateforme devrait permettre aux usagers de soumettre leurs demandes en ligne, gagnant ainsi du temps. Ils pourront également suivre l’évolution du traitement de leurs demandes sans avoir à se déplacer, et recevoir les actes directement en ligne. L'initiative contribuera à réduire les longues files d'attente dans les bureaux administratifs, à diminuer les coûts associés aux déplacements fréquents et à améliorer la transparence des processus administratifs. De plus, en centralisant les informations foncières, elle facilitera l'accès aux données pour les professionnels de l'urbanisme et du foncier, ainsi que pour les investisseurs, tout en sécurisant les transactions immobilières.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 26 juillet 2024 10:20 Written by

Les pays africains ont lancé le processus de dématérialisation des services. Afin de faire profiter les habitants de ces avancées, une identification unique est primordiale.

Le gouvernement a adopté, lors du Conseil des ministres du mercredi 24 juillet, un rapport relatif à un projet de loi portant sur l’Identifiant unique électronique de la personne au Burkina Faso. Ce projet de loi vise à identifier de façon unique toute personne vivant dans le pays grâce aux données biométriques et biographiques, sans pour autant remplacer les documents d’identification actuels.

« Cet identifiant unique viendra renforcer le système d’identification, permettra la maîtrise des données sur les populations, la délivrance plus facile des services, l’assainissement des bases de données d’identification au niveau sectoriel », a indiqué la ministre Aminata Zerbo/Sabane.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI). Le projet, qui intervient dans six pays de l’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Bénin, Niger, Togo et Guinée) avec l’appui financier de la Banque mondiale, vise l’identification numérique d’au moins 85 % de la population d’ici 2026.

La mise en place de cet identifiant unique permettra de créer un code électronique associé à chaque personne vivant sur le territoire burkinabè, ainsi qu'aux Burkinabè de l’étranger et aux étrangers résidant temporairement dans le pays. En plus de garantir l’unicité de chaque personne, l’identifiant unique sera un outil clé pour la croissance inclusive. Les services publics tels que les filets sociaux, la santé, l'éducation, ainsi que les entreprises pourront s'appuyer sur ce système pour identifier et authentifier leurs bénéficiaires et leurs clients.

Une fois adoptée par l’Assemblée nationale, cette loi et le système d’identification en cours d'élaboration devraient contribuer à l'assainissement des bases de données d’identification sectorielles et à assurer l’interopérabilité entre ces bases. Cela résoudra les problèmes de doublons et améliorera l’efficacité administrative.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 25 juillet 2024 18:20 Written by

Bien que l’usage du cash soit encore largement dominant en Afrique, les revenus du marché du paiement électronique progressent rapidement. Cette croissance est due à l'introduction de diverses solutions de paiement transfrontalières qui offrent des transactions rapides et peu coûteuses.

La firme américaine de paiement MasterCard a annoncé, le jeudi 18 juillet, une collaboration avec Premier Bank, une banque commerciale somalienne. L’initiative vise à lancer « Premier Payment Gateway », une plateforme de paiement numérique permettant aux entreprises somaliennes d'accepter les paiements par carte internationale pour les achats en ligne.

Expliquant les avantages de cette collaboration, Shehryar Ali, responsable pays pour l'Afrique de l'Est et les îles de l'océan Indien chez MasterCard, a déclaré que ce partenariat permettra aux entreprises somaliennes d'accéder à une passerelle de paiement en ligne sécurisée, leur offrant la possibilité d'accepter des paiements, d'élargir leur clientèle et d'augmenter leurs revenus.

La collaboration s'inscrit dans le cadre de la stratégie 2030 de Premier Bank, visant à créer un écosystème de paiement bénéfique à la fois pour les détenteurs de cartes et les commerçants internationaux. Pour MasterCard, cela souligne son engagement à favoriser l'inclusion financière et à soutenir les entreprises à l'échelle mondiale, avec pour objectif d'intégrer 50 millions de micro et petites entreprises dans l'économie numérique d'ici 2025.

L’initiative intervient à un moment où les paiements en ligne connaissent une croissance rapide en Afrique, en grande partie grâce à la pandémie de Covid-19. Selon le rapport « Future of Commerce : Outlook for 2024 », du cabinet de conseil en économie numérique TechCabal Insights, entre 2023 et 2027, le nombre d'acheteurs en ligne africains devrait augmenter en moyenne de 17,9 % par an, atteignant 609,3 millions d’acheteurs en 2027, contre 387,5 millions en 2022.

La plateforme Premier Payment Gateway, lancée dans le cadre de ce partenariat, fournira aux entreprises somaliennes les outils nécessaires pour exploiter la demande croissante d'achats en ligne. Avec 7,99 millions de connexions mobiles cellulaires en Somalie début 2023, représentant environ 44,7 % de la population totale, et une accessibilité croissante à Internet, cette passerelle de paiement numérique est bien positionnée pour répondre à l'évolution des attentes des consommateurs, qui recherchent une expérience d'achat en ligne sûre et fluide.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 25 juillet 2024 13:31 Written by

Plusieurs firmes technologiques mondiales ont opté pour le Nigeria afin de soutenir leur croissance en Afrique, particulièrement dans la sous-région ouest-africaine.

La firme technologique américaine Microsoft a décidé de réduire sa présence au Nigeria. Selon un article publié le vendredi 19 juillet par Techcabal, « Microsoft va réduire l'espace de ses bureaux dans l'immeuble Kings Tower à Ikoyi de six à deux étages, ce qui laisse présager une réduction de ses activités au Nigeria ».

Cette décision fait suite à une vague de licenciements de son équipe d’ingénierie en mai et en juillet 2024. De plus, Microsoft a annoncé la fermeture de son Centre de développement africain, inauguré en mars 2022 à Lagos. Son but était de développer des solutions technologiques et d’ingénierie pour l’Afrique et le monde.

« Bien que nous ayons pris la décision difficile de fermer le Centre de développement pour l'Afrique au Nigeria, nous tenons à souligner que cette décision ne diminue en rien notre engagement envers le Nigeria et la région », explique Microsoft.

Cette décision intervient dans un contexte marqué par l’instabilité économique au Nigeria. La réduction de l’activité de la firme de Redmond peut s’expliquer par la dépréciation de la monnaie locale et l’accélération de la hausse des prix. De nombreuses entreprises opérant dans le pays réorganisent leur présence afin de faire face à ce climat économique.

La maison-mère des plateformes Facebook et WhatsApp, Meta, est dans la même dynamique. Selon la même source, après une trentaine de licenciements dans son équipe nigériane, la firme de Menlo Park a indiqué réexaminer ses espaces de bureaux pour s’assurer qu'ils répondent aux besoins de l’entreprise.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 24 juillet 2024 09:25 Written by

Héberger ses propres données est essentiel pour un continent en pleine expansion numérique. Disposer d'infrastructures locales garantit non seulement l'indépendance, mais aussi une meilleure sécurité et un contrôle accru des informations sensibles.

Le cabinet d’études et de management des entreprises et des organisations Essor Services prévoit de lancer un centre de données au Burkina Faso, en partenariat avec la société costaricaine Kaia Energy. Le sujet a été au cœur de discussions entre les deux partenaires et Aminata Zerbo/Sabane (photo, au centre), ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, le lundi 22 juillet.

« Nous avons présenté ce projet à la ministre qui a trouvé que c’est un projet qui est attendu et qui va répondre à des besoins réels pour le Burkina Faso. La ministre a salué l’initiative et est disposée à nous accompagner », a déclaré Fidèle Rinsinda Komboigo, directeur général d’Essor Services.

Le nouveau centre de données sera alimenté par une centrale qui va transformer les ordures ménagères en électricité avec une capacité d’environ 12 mégawatts. Le centre de données servira pour le traitement, l’hébergement et le transfert des données vers l'international. Le projet devrait être achevé avant novembre 2025.

L’initiative intervient alors que le gouvernement burkinabè est engagé dans une « dynamique de digitalisation ». L’exécutif ambitionne d’introduire le numérique dans tous les secteurs afin d’en faire un instrument de transformation de la société et de développement socioéconomique. Selon le responsable d’Essor Services, ce projet représente une modeste contribution de leur structure à la mise en œuvre de la politique de numérisation de l’économie burkinabè.

Le centre de données devrait permettre de réduire la dépendance du Burkina Faso vis-à-vis des infrastructures de données étrangères, tout en renforçant la sécurité des données nationales. De plus, en utilisant les ordures ménagères comme source d’énergie, le projet contribuera à la gestion des déchets et à la promotion de l'énergie durable, tout en créant des emplois et en stimulant l’économie locale.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 23 juillet 2024 12:05 Written by

Selon l'ONU, l'Afrique subsaharienne présente les taux les plus élevés d'exclusion éducative au monde, avec environ 98 millions d'enfants non scolarisés. Pour remédier à cette situation, les gouvernements et divers partenaires internationaux mettent en place plusieurs initiatives.

Le fabricant chinois de téléphones mobiles Tecno a annoncé le jeudi 18 juillet la signature d’un partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef) au Nigeria. Cette initiative vise à soutenir la mise en œuvre du « Nigeria Learning Passport », une plateforme d'apprentissage numérique destinée aux enfants, en particulier ceux des zones reculées et mal desservies.

« L'apprentissage numérique est un outil puissant pour combler les lacunes en matière d'éducation et faire en sorte que chaque enfant ait la possibilité d'apprendre et de s'épanouir. Avec le soutien de Tecno, nous nous rapprochons de notre objectif de rendre l'éducation accessible à tous les enfants du Nigeria et de leur donner les moyens de se construire un avenir meilleur », a déclaré Cristian Munduate, représentante de l'Unicef au Nigeria.

Le Nigeria, comme de nombreux autres pays africains, fait face à un taux élevé de non scolarisation. Selon des données de l'Unicef publiées en 2022, environ 18,3 millions d'enfants ne sont pas scolarisés, ce qui place le Nigeria parmi les pays avec le plus grand nombre d'enfants non scolarisés au monde. L'insécurité est la principale cause de cette situation.

Pour remédier à cette crise, le ministère fédéral de l'Education et l'Unicef ont lancé le programme « Nigeria Learning Passport » en 2022, dans le cadre de la stratégie globale de l’Unicef en matière d’éducation mise en place en 2018. En 2024, l’organisation prévoit d'étendre ce programme pour inclure des contenus hors ligne pour 50 000 enfants vivant dans des zones isolées et à faibles revenus, dans le but de réduire davantage le fossé éducatif et d'améliorer la qualité de l'éducation.

Le partenariat avec Tecno devrait permettre d'avancer vers la réalisation de cet objectif en renforçant le développement des contenus, l'achat et la maintenance des équipements techniques, et la formation professionnelle des éducateurs. A noter que le programme s'est étendu à 19 Etats nigérians, classant le pays au deuxième rang de ceux participant avec environ 888 000 utilisateurs inscrits.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 22 juillet 2024 14:16 Written by

Meta, la société mère de Facebook et de WhatsApp, a été condamnée à payer des amendes dans plusieurs pays ces dernières années. Le Nigeria s’ajoute à la liste.

Le Nigeria vient de condamner la firme technologique américaine Meta à payer une amende de 220 millions USD. La Commission fédérale de la concurrence et de la protection des consommateurs (FCCPC) reproche à WhatsApp, une plateforme de Meta, d’avoir collecté et utilisé les données personnelles des utilisateurs sans leur consentement.

« L'ordonnance finale impose une pénalité monétaire de 220 000 000,00 $ (au taux de change en vigueur le cas échéant), qui est conforme à la réglementation fédérale sur la concurrence et la protection des consommateurs », a informé la FCCPC dans un communiqué partagé sur X.

Les autorités nigérianes enquêtaient depuis 2021 pour savoir si les utilisateurs locaux avaient eu le choix de laisser WhatsApp collecter leurs données personnelles ou non. Selon les conclusions de l’enquête, Meta aurait aussi appliqué aux Nigérians un traitement différent de celui d'autres juridictions.

Selon un porte-parole de Meta, le groupe fera appel de la décision des autorités nigérianes.

Servan Ahougnon

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Posted On lundi, 22 juillet 2024 14:04 Written by

L’exécutif guinéen veut faire du numérique un moteur de croissance économique. Conscient des enjeux, le pays mise sur une collaboration étroite entre divers acteurs pour atteindre ses objectifs.

Les Nations unies ont réaffirmé leur engagement à soutenir la transformation numérique en cours en Guinée. Ce sujet a été au cœur des discussions entre la ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Rose Pola Pricemou (photo, à droite), et Kristele Younes (photo, à gauche), la coordinatrice des Nations unies en Guinée, le vendredi 19 juillet.

Lors de cette rencontre, plusieurs projets prioritaires pour la Guinée ont été présentés à la coordonnatrice. Il s’agit, entre autres, de la connectivité des écoles et des universités à Internet via le projet GIGA, de l'élaboration d'une politique nationale d'intelligence artificielle, du renforcement de la cybersécurité des systèmes informatiques guinéens face aux cyberattaques, ainsi que de l'amélioration des compétences du personnel grâce à des programmes de formation axés sur la modernisation informatique.

A l’issue des échanges, Kristele Younes a réaffirmé le soutien des Nations unies à la Guinée, soulignant que la connectivité est une priorité pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD). Les deux parties ont convenu de créer une plateforme rassemblant partenaires techniques et financiers afin de coordonner la stratégie numérique du gouvernement guinéen.

Notons que cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement guinéen pour développer le numérique dans le pays grâce à des partenariats stratégiques. Elle intervient quelques jours après un échange avec Shamika Sirimanne, directrice de la technologie, de l'innovation et de la recherche à la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), ouvrant la voie à une future collaboration prometteuse.

A travers ces partenariats, le gouvernement guinéen ambitionne de renforcer l’accès à Internet, d'élargir l’utilisation du haut débit sur le territoire guinéen, de promouvoir et de développer le marché numérique, de réduire le coût d’accès à Internet, de développer et de renforcer la recherche et la formation dans le domaine numérique, ainsi que de renforcer la cybersécurité sur l'ensemble du territoire.

Samira Njoya

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Posted On samedi, 20 juillet 2024 03:37 Written by

Le ministère burkinabè de la Transition numérique, des Postes et des Communications électroniques, en collaboration avec le cabinet YILYS, organise une formation à Koudougou, prévue jusqu'au dimanche 21 juillet. Débuté le 17 juillet, Le séminaire est destiné aux Directeurs des Systèmes d'Information (DSI) des ministères et institutions publiques. Son objectif est de renforcer leurs compétences afin de garantir une mise en œuvre efficace de la dématérialisation des procédures administratives.

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Posted On vendredi, 19 juillet 2024 19:07 Written by

En 2019, le gouvernement congolais a élaboré un Plan national du numérique. L’objectif est de faire de la RDC l’une des plaques tournantes du secteur technologique en Afrique centrale.

Augustin Kibassa Maliba (photo, au centre), ministre congolais des Postes, Télécommunications et Numérique, a inauguré le jeudi 18 juillet à Kinshasa l’Institut africain pour le développement des technologies de l’information et de la communication. Financé par la firme technologique chinoise Huawei, son objectif est de renforcer les compétences locales dans le secteur du numérique.

« La réussite de cet Institut dépend de notre capacité collective à saisir les opportunités qu’il offre dans les domaines de l'éducation, de la recherche et du développement industriel », a indiqué Augustin Kibassa Maliba.

Cette initiative de Huawei s’inscrit dans le cadre du Plan national du numérique horizon 2025 (PNN 2025) mis en place en 2019. Le gouvernement veut faire du numérique un levier de développement. La formation des talents technologiques s’impose, car elle permet, entre autres, de réduire le déficit de compétences numériques, stimuler l'innovation et l'entrepreneuriat ou promouvoir l'inclusion numérique. D’après l’Union internationale des télécommunications, la RDC est passée d’un indice de développement des TIC de 29,1 en 2023 à 30 en 2024.

La nouvelle infrastructure contribuera ainsi à la création d'un écosystème qui permettra l'éclosion d'une économie numérique. « Cela témoigne de notre vision avant-gardiste d'un avenir où le numérique jouera un rôle clé dans l'amélioration du bien-être de nos concitoyens et dans le renforcement de la compétitivité de nos entreprises à l'échelle mondiale », a ajouté le ministre.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 19 juillet 2024 17:51 Written by
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