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Alors que l’enseignement supérieur s’adapte à l’ère numérique, l’Algérie accélère sa transition vers un modèle éducatif plus connecté et inclusif. En investissant dans la numérisation des savoirs, le pays entend stimuler la recherche et valoriser son potentiel scientifique.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari (photo), a lancé lundi 20 octobre à Alger la Bibliothèque numérique universitaire algérienne, une initiative de l’Office des publications universitaires (OPU) destinée à accélérer la transformation numérique du secteur universitaire.

La plateforme donne accès à plus de 110 990 ressources électroniques, dont 4154 ouvrages de l’OPU, 90 794 thèses de doctorat, 380 ouvrages en arabe fournis par le Haut Conseil de la langue arabe (HCLA), 124 ouvrages sur l’histoire du mouvement national et de la Révolution du 1er novembre 1954, ainsi que 15 546 brevets nationaux et internationaux intégrés en partenariat avec l’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI). Dès novembre, les résidents à l’étranger pourront acheter les ouvrages en ligne via la plateforme.

Cette initiative s’inscrit dans les efforts stratégiques du ministère pour promouvoir la transformation numérique de l’enseignement supérieur et développer un environnement académique numérisé, facilitant l’accès des étudiants, chercheurs et enseignants aux connaissances et aux sources académiques.

Le ministère prévoit d’atteindre 500 000 documents électroniques d’ici 2027, consolidant ainsi un système universitaire moderne et connecté. Le lancement de cette bibliothèque s’accompagne également de partenariats avec le HCLA, le Centre de recherche sur l’information scientifique et technique, le Centre national d’études sur le mouvement national et l’INAPI pour enrichir les contenus disponibles.

La numérisation de ces ressources devrait améliorer la gestion administrative et pédagogique du système universitaire, en facilitant l’accès aux données sur les étudiants, le personnel et les infrastructures, tout en soutenant la recherche et la diffusion du savoir. Toutefois, cette transition pourrait rencontrer plusieurs obstacles, notamment l’insuffisance des infrastructures technologiques dans certaines régions reculées, l’accès limité pour les étudiants ne disposant pas d’appareils adéquats, ou encore les risques liés à la cybersécurité, tels que les pertes de données, les accès non autorisés à des informations sensibles ou les pannes techniques.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On mardi, 21 octobre 2025 08:28 Written by

La formation aux compétences numériques constitue l’un des axes majeurs de la stratégie « Digital Morocco 2030 ». Le royaume poursuit ses efforts pour renforcer l’inclusion digitale et préparer l’ensemble de la population à l’économie du futur.

Le gouvernement marocain a procédé, lundi 20 octobre, au lancement officiel d’un programme national visant à initier 200 000 enfants aux domaines du numérique et de l’intelligence artificielle. Cette initiative vise à permettre aux jeunes générations d’acquérir les compétences de l’avenir, de promouvoir la culture technologique et de réduire la fracture numérique.

Le projet découle d’un partenariat signé en mars dernier entre plusieurs ministères, notamment les ministères de la Transition numérique, de la Jeunesse, de l’Économie et des Finances, ainsi que le Centre international d’intelligence artificielle du Maroc – AI Movement, relevant de l’Université Mohammed VI Polytechnique et placé sous la supervision de l’UNESCO. La première phase du programme a été lancée simultanément dans douze villes du royaume, mobilisant une équipe de 65 encadrants représentant les centres de jeunesse participants. À l’issue de cette phase pilote, le programme sera progressivement étendu à l’ensemble du territoire national.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie « Digital Morocco 2030 », qui vise à faire du royaume un hub numérique inclusif et compétitif. La stratégie prévoit notamment la formation de 100 000 jeunes par an dans les métiers du numérique, contre 14 000 en 2022, ainsi que la création d’écoles spécialisées et le soutien à l’innovation dans les technologies émergentes.

En formant 200 000 enfants aux compétences numériques et à l’intelligence artificielle, le Maroc vise à préparer une nouvelle génération de citoyens numériques, capables de contribuer activement à la transformation digitale du pays. Ce programme pourrait également renforcer la souveraineté technologique du royaume et affirmer sa position de pionnier de l’innovation en Afrique.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 21 octobre 2025 08:02 Written by

Lancée en février, la plateforme WanGov centralise divers services publics sierra-léonais, tels que l’enregistrement des entreprises, les prêts étudiants ou le règlement des contraventions.

Le ministère sierra-léonais de la Communication, de la Technologie et de l'Innovation a annoncé jeudi 16 octobre le déploiement réussi de la plateforme WanGov au poste frontière de Gbalamuya, à la frontière avec la Guinée. Cette initiative, menée en collaboration avec l’Autorité de sécurité routière de Sierra Leone (SLRSA) et la société Korlie Ltd, vise à moderniser les opérations frontalières en numérisant les services publics et en simplifiant la collecte des recettes.

Grâce à WanGov, les citoyens peuvent désormais régler en ligne les services gouvernementaux sierra-léonais, tels que l'enregistrement des entreprises, les permis, les licences et autres documents officiels, y compris depuis Conakry, en Guinée. Les documents sont traités avant l’arrivée à la frontière, permettant un retrait rapide et simplifié, ce qui fluidifie et accélère les échanges transfrontaliers.

Cette avancée s’inscrit dans une stratégie régionale visant à renforcer l’intégration numérique en Afrique de l’Ouest et à faciliter le commerce entre les États membres. Selon la Banque africaine d’import-export, les échanges commerciaux intra-africains ont atteint 52,8 milliards de dollars en Afrique de l’Ouest en 2024, ce qui souligne l’importance de telles initiatives pour stimuler le commerce régional.

En numérisant les services gouvernementaux, la plateforme devrait contribuer à réduire les délais et les coûts administratifs, tout en renforçant la transparence et en limitant les risques de corruption. Elle sécurise les transactions, centralise les données et facilite le suivi des opérations commerciales transfrontalières. Les autorités prévoient d’étendre prochainement WanGov au poste frontière de Jendema, entre le Liberia et la Sierra Leone, afin d’étendre ses bénéfices à d’autres corridors régionaux.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 21 octobre 2025 07:12 Written by

Pour dynamiser son économie et réduire sa dépendance extérieure, le Burkina Faso mise sur l’innovation locale et l’ingéniosité de ses talents. Le gouvernement multiplie les initiatives pour transformer les idées et projets scientifiques et techniques en véritables moteurs de croissance industrielle.

Le président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré (photo, au centre), a annoncé le vendredi 17 octobre le lancement de « Faso Andubè », une plateforme numérique dédiée à la valorisation des talents burkinabè dans les domaines scientifiques, techniques et technologiques. L’objectif est de permettre aux inventeurs et innovateurs, qu’ils résident au Burkina Faso ou dans la diaspora, de présenter leurs projets et d’accéder à un accompagnement vers la fabrication locale de machines « made in Burkina ».

« Nous allons lancer une plateforme numérique qui doit permettre à tout un chacun ayant des talents, des diplômes scientifiques, techniques, technologiques, de s’inscrire, et nous allons les guider vers un incubateur qui est en train d’être construit pour permettre au Burkina de fabriquer ses machines », a déclaré le chef de l’État.

La plateforme Faso Andubè, accessible à https://fasoandube.bf/, se présente comme une vitrine pour l’innovation et l’expertise nationale. Elle offre la possibilité aux Burkinabè de s’inscrire et de valoriser leurs compétences dans un cadre structuré. Les utilisateurs bénéficient d’un suivi personnalisé de leurs projets, peuvent se connecter avec d’autres talents et participer à des initiatives industrielles et technologiques concrètes.

L’initiative s’inscrit dans la volonté du Président du Faso de valoriser l’expertise locale et de mobiliser les compétences afin de renforcer la souveraineté nationale. Elle intervient dans un contexte où le pays cherche à consolider sa base industrielle et à réduire sa dépendance aux importations. Selon les données de la Banque mondiale, la valeur ajoutée de l’industrie représentait 29,6 % du PIB en 2024, tandis que le secteur manufacturier ne représentait que 9,9 %.

La mise en place de Faso Andubè pourrait servir de catalyseur pour l’écosystème des innovateurs technologiques burkinabè. En offrant un espace numérique de visibilité et d’interconnexion, la plateforme vise à identifier, accompagner et fédérer les talents issus des milieux scientifiques et techniques, qu’ils résident au Burkina Faso ou à l’étranger. Elle pourrait ainsi stimuler la création de prototypes, d’outils agricoles intelligents ou d’équipements industriels conçus localement.

À travers ce dispositif, le gouvernement entend poser les bases d’une véritable économie de l’innovation, capable de renforcer la souveraineté technologique du Burkina Faso tout en favorisant la création d’emplois qualifiés et la montée en compétence des jeunes ingénieurs et techniciens.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 20 octobre 2025 08:00 Written by

L’Algérie a déjà numérisé une partie de ses services publics, déjà accessibles en ligne. Afin d’en améliorer la cohérence et l’efficacité, le gouvernement s’apprête à les regrouper au sein d’une plateforme unifiée.

L’Algérie finalise la mise en place de « Dzair Services », une plateforme nationale destinée à centraliser l’ensemble des services publics numériques. L’annonce a été faite le mercredi 16 octobre 2025 par Meriem Benmouloud (photo), Haut-commissaire à la numérisation occupant un rang ministériel, lors de l’ouverture du Salon du e-commerce et des services en ligne (Ecsel Expo) à Alger. Ce lancement marque une étape majeure dans la politique de digitalisation engagée par le gouvernement depuis plusieurs années.

Conçue comme un guichet unique, Dzair Services regroupe sur un même espace l’ensemble des services publics numériques existants. L’objectif est de simplifier les démarches, d’assurer la traçabilité des opérations et de réduire les redondances entre institutions. L’État entend ainsi moderniser son fonctionnement tout en rapprochant les services des citoyens et des entreprises. Elle est appelée à devenir l’interface centrale de l’administration en ligne algérienne.

Ce projet s’inscrit dans la continuité de la Stratégie nationale de transformation numérique 2025–2030, dévoilée en mai 2025. Ce plan, structuré autour de sept axes majeurs, vise notamment à développer les infrastructures numériques, renforcer la cybersécurité et consolider la souveraineté technologique du pays. Il ambitionne également de faire du numérique un levier de croissance économique, en soutenant la formation, l’innovation et la création d’emplois qualifiés.

Dans cette dynamique, plusieurs chantiers structurants sont déjà en cours. Le gouvernement a raccordé 46 ministères et organismes publics à la fibre optique et mis en service le data center national d’El Mohammedia, tandis qu’un second centre à Blida est en cours d’achèvement. Les autorités préparent aussi la création d’un cloud souverain destiné à héberger les données publiques et, à terme, à offrir des solutions d’hébergement aux entreprises locales.

Techniquement, Dzair Services reposera sur un système d’interopérabilité permettant aux administrations d’échanger automatiquement des données vérifiées. Cette architecture devrait permettre de réduire la duplication des informations, automatiser les vérifications croisées et accélérer le traitement des dossiers. À l’échelle du territoire national, cette interconnexion devrait favoriser la production d’indicateurs fiables, faciliter la planification publique et constituer un socle pour le déploiement futur d’applications d’intelligence artificielle dans la gestion de l’État.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 17 octobre 2025 07:23 Written by

Accélérer la digitalisation du système fiscal demeure une priorité pour la Tunisie. En imposant la facturation électronique aux établissements de restauration, le gouvernement entend renforcer la transparence, lutter contre l’évasion fiscale et aligner les recettes de l’État sur la réalité économique du secteur.

Le ministère des Finances tunisien a publié, dans le Journal officiel du mardi 14 octobre, une mesure obligeant certains établissements de restauration et de consommation sur place à enregistrer toutes leurs opérations au moyen de la facturation électronique. L’initiative vise à numériser les services offerts aux clients et à mettre en place un système fiscal basé sur les revenus réels de chaque établissement, dans le respect du principe d’équité.

Ce dispositif s’applique aux restaurants, cafés, salons de thé et établissements similaires offrant des repas ou des boissons à consommer sur place. Il s’appuie sur l’article 59 du Code de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et de l’impôt sur les sociétés, qui encadre les obligations fiscales de ces acteurs.

La mise en conformité se fera progressivement : à partir du 1er novembre 2025 pour les personnes morales opérant dans les établissements touristiques, cafés et salons de thé de deuxième et troisième catégorie ; à partir du 1er juillet 2026 pour les autres personnes morales de consommation sur place ; du 1er juillet 2027 pour les personnes physiques soumises au régime réel avec déclaration mensuelle ; et du 1er juillet 2028 pour les autres personnes physiques exerçant ces activités.

Cette réforme s’inscrit dans la stratégie nationale de transformation numérique et de modernisation de l’administration fiscale, dans un contexte où l’évasion fiscale coûterait près de 3 milliards de dinars par an (environ 1 milliard de dollars) au budget de l’État. Elle fait suite à une première mesure, publiée en juin dernier, enjoignant les entreprises tunisiennes non encore inscrites au système national de facturation électronique de régulariser leur situation.

La mise en œuvre effective de ce dispositif devrait renforcer la transparence fiscale, réduire les sous-déclarations, aligner les recettes de l’État sur l’activité réelle des établissements et moderniser les outils de gestion utilisés par les restaurateurs, cafés et salons de thé. Elle devrait également favoriser une concurrence plus équitable au sein du secteur.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 16 octobre 2025 10:40 Written by

Depuis quelques années, le gouvernement congolais a placé le numérique au cœur de ses priorités. Si des progrès notables ont été accomplis, de nombreux défis restent encore à relever.

Le Congo prépare activement la mise en œuvre de sa stratégie numérique 2030. Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo (photo, au centre), a annoncé, le lundi 13 octobre, que le document, finalisé avec l’appui financier de la Banque mondiale, est actuellement examiné par le secrétariat général du gouvernement avant transmission au chef de l’État pour approbation par décret.

Le texte fixe les grandes orientations pour la décennie à venir : numérisation des services publics, extension de la connectivité, formation des jeunes aux métiers du numérique, cybersécurité, intelligence artificielle et renforcement de la souveraineté numérique. La feuille de route 2030 reprend et élargit les ambitions de la Congo Digital 2025, en plaçant l’accès large au numérique au cœur de la politique de développement.

Arrivée à échéance, la stratégie Congo Digital 2025 a permis des avancées mesurables. Le nombre d’internautes est passé d’environ 1,53 million en 2020 à 2,46 millions début 2025, soit une pénétration estimée à 38,4 % de la population, selon DataReportal. Le pays a par ailleurs amorcé le déploiement de la 5G, la construction d’un centre national de données est bien engagée, et plusieurs services publics ont été numérisés, fournissant une base opérationnelle pour la feuille de route 2030.

Pourtant, des obstacles structurels continuent de freiner l’impact des avancées. En matière de gouvernance électronique, le Congo reste à la traîne. Selon l’Indice de développement du gouvernement électronique (EGDI) des Nations unies, qui évalue la numérisation des services publics, les infrastructures de télécommunication et le capital humain, le pays obtient un score de 0,3391 sur 1, se classant 166ᵉ au niveau mondial, contre 161ᵉ en 2022. Par ailleurs, avec un score de 49,6 sur 100 à l’Indice de développement des TIC, le Congo demeure en dessous de la moyenne africaine (56), signe d’un développement encore partiel des infrastructures et des usages numériques.

La stratégie numérique 2030 entend corriger ces insuffisances en traduisant les ambitions en priorités concrètes. Elle prévoit d’accélérer la couverture nationale en 4G et 5G, d’étendre le réseau de fibre optique et de renforcer la numérisation des services publics essentiels et des services administratifs. Le texte met également l’accent sur la formation des jeunes et des fonctionnaires aux compétences numériques, afin de créer un vivier local de talents capables de soutenir la transformation du pays.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 16 octobre 2025 07:49 Written by

Lancé en 2012, le projet Konza Technopolis est en voie de devenir une smart city et constitue un pilier de la Vision 2030 du Kenya. La première phase est déjà opérationnelle, ce qui marque un pas concret vers la réalisation de cette ambition.

Le gouvernement kényan a lancé le lundi 13 octobre la première phase de Konza Technopolis, un parc scientifique et technologique développé dans le cadre du projet de ville intelligente le plus ambitieux d’Afrique de l’Est. Appelée « Silicon Savannah », elle vise à devenir un pôle régional de recherche, d’innovation et de services numériques.

Lors de la cérémonie de lancement, le président William Samoei Ruto a réaffirmé la place de Konza dans la stratégie de transformation économique du pays. « Konza Technopolis représente l’esprit de notre nouveau Kenya, innovant, tourné vers l’avenir et compétitif à l’échelle mondiale. Les investissements que nous voyons ici témoignent de notre ambition de transformer le Kenya en une puissance numérique », a-t-il déclaré.

La première phase mise en service comprend 40 km de routes intelligentes, 170 km de réseaux d’eau et de drainage, 6 km de tunnels de services publics abritant des fibres optiques, ainsi qu’une sous-station électrique intelligente de 120 MW (gaz isolé). S’y ajoutent des installations avancées de traitement et de récupération de l’eau, le premier système de collecte des déchets solides sous vide d’Afrique de l’Est et centrale, ainsi que le centre d’opérations Smart City, le centre d’expérience et le centre national de données Tier 3.

Konza Technopolis s’inscrit dans la Vision 2030 du Kenya et dans le programme gouvernemental BETA (Bottom-Up Economic Transformation Agenda), qui vise à créer des emplois qualifiés et à renforcer l’inclusion numérique. En tant que zone économique spéciale, Konza bénéficie d’avantages fiscaux destinés à attirer les investisseurs dans les secteurs technologiques et industriels.

À terme, Konza Technopolis devrait contribuer à au moins 2 % du PIB national, créer plusieurs milliers d’emplois qualifiés et renforcer la position du Kenya comme l’un des principaux pôles d’innovation en Afrique de l’Est. Présentée comme un modèle de ville verte et connectée, elle illustre la volonté du pays de faire de la technologie un moteur durable de croissance économique et sociale.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On mercredi, 15 octobre 2025 11:14 Written by

Il y a dix ans, Microsoft lançait son nouveau système d’exploitation pour succéder à Windows 7, Windows 8 et Windows 8.1. En 2020, le logiciel était déjà installé sur plus d’un milliard d'appareils dans le monde, incluant les ordinateurs fixes et portables, les consoles Xbox One et les casques HoloLens.

Depuis le mardi 14 octobre, le support technique pour Windows 10 a pris fin. Cela signifie la fin des mises à jour logicielles gratuites via Windows Update, de l’assistance technique et des correctifs de sécurité automatiques. Microsoft oriente désormais les utilisateurs vers Windows 11, une version présentée comme plus sécurisée, plus simple à prendre en main et plus rapide.

Pour les utilisateurs ayant déjà effectué la migration, rien ne change. En revanche, ceux qui n'ont pas encore franchi le pas s'exposent à des risques accrus, notamment des cyberattaques, comme l’a alerté l’Agence nigérienne des systèmes d’information (ANSI) dès le dimanche 12 octobre 2025, en recommandant vivement la migration aux administrations publiques, aux entreprises et aux citoyens.

Pour effectuer le passage vers Windows 11, Microsoft impose une configuration matérielle minimale : un processeur compatible 64 bits avec au moins 2 cœurs et une fréquence de 1 GHz ; 4 Go de RAM ; 64 Go d’espace de stockage ; une carte graphique compatible DirectX 12 avec un pilote WDDM 2.0. Pour les personnes moins à l’aise avec l’informatique, Microsoft propose un outil gratuit, PC Health Check (Contrôle d’intégrité du PC), qui effectue cette vérification automatiquement.

La procédure est simple. Il faut télécharger et installer l’application depuis le site officiel de Microsoft (recherchez « télécharger PC Health Check » sur un moteur de recherche). Puis lancez l’application et exécutez le test de compatibilité. L’outil indiquera clairement si la machine peut exécuter Windows 11. En cas d’incompatibilité, il précisera quel critère n’est pas respecté.

Si l’ordinateur est compatible, la mise à jour vers Windows 11 est recommandée. Si ce n’est pas le cas, tout n’est pas perdu. Microsoft propose un programme payant nommé « Extended Security Updates » (ESU), qui constitue un filet de sécurité jusqu’en 2028. Toutefois, comme le précise l’ANSI, ce programme permet uniquement de recevoir les correctifs de sécurité critiques et importants, et seulement pour les appareils sous licence valide. Il est aussi possible de rester sur Windows 10 sans souscrire au programme ESU, mais cette option comporte des risques.

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Posted On mercredi, 15 octobre 2025 10:51 Written by

Au Sénégal, le secteur des marchés publics représente une part majeure de l’économie. La modernisation de ce segment pourrait améliorer l’efficacité des procédures et soutenir la compétitivité des entreprises locales.

L’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) lance ce mardi 14 octobre, la phase pilote de la plateforme APPEL (Achats Publics en Procédures Électroniques). Cette initiative vise à numériser l’ensemble des procédures de passation des marchés publics au Sénégal afin d’en renforcer la transparence, d’améliorer la traçabilité des opérations et d’accélérer le traitement des dossiers.

« C’est une réforme qui nous mobilise depuis un an. Chaque semaine, nous consacrons une réunion technique à la plateforme numérique. Nous voulons disposer d’indicateurs fiables, concernant les délais dans lesquels les appels d’offres sont traités, les économies réalisées, le taux de participation des entreprises et le niveau de satisfaction des acteurs de la commande publique », a déclaré Moustapha Djitté, directeur général de l’ARCOP.

La nouvelle plateforme numérique permet de numériser l’ensemble du cycle de la commande publique, de la publication des avis d’appel d’offres à l’attribution des marchés. Modulaire, sécurisée et conforme aux normes internationales, elle s’inspire des meilleures pratiques observées au Maroc, au Rwanda et à l’île Maurice. L’ARCOP prévoit déjà son interconnexion avec d’autres bases de données publiques, notamment celles du Trésor, du fisc et du registre du commerce, afin de renforcer la transparence, la traçabilité et la gouvernance du processus.

Ce projet s’inscrit dans la dynamique du New Deal technologique, la stratégie numérique nationale qui vise à dématérialiser 90 % des services publics d’ici 2034. Le secteur de la commande publique, qui représente entre 15 et 20 % du PIB national, constitue un levier majeur de la dépense publique et requiert une gestion modernisée pour consolider la crédibilité du Sénégal auprès des investisseurs.

La mise en œuvre complète de la plateforme est prévue pour janvier 2026. À terme, cette innovation devrait accroître la visibilité, la prévisibilité et la rapidité des marchés publics. Elle devrait également contribuer à réduire les délais de traitement, limiter les fraudes, stimuler la concurrence entre entreprises et générer des économies substantielles pour l’État, tout en renforçant la confiance des investisseurs et la bonne gouvernance dans le secteur public.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 14 octobre 2025 10:39 Written by
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