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Le gouvernement malgache s'est fixé pour objectif de tirer parti des avantages de la révolution technologique. De nombreuses initiatives sont mises en œuvre pour obtenir des résultats significatifs dans les plus brefs délais.

Le ministre malgache du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications (MNDPT), Tahina Razafindramalo, a accueilli le mercredi 10 juillet une délégation de Onepoint et de Global Business Network International, deux entreprises françaises spécialisées dans le numérique, pour une réunion de travail.

Selon le communiqué du ministère, les discussions ont porté sur plusieurs sujets clés, notamment l'interopérabilité des systèmes d’information et des données utilisées par l’Etat, la transversalité pour la mise en place de l'e-gouvernance et les impacts de la transformation numérique pour le gouvernement et les citoyens malgaches.

La réunion s’inscrit dans la continuité des actions du gouvernement visant à renforcer le secteur numérique via des partenariats technologiques innovants. Récemment, le gouvernement a effectué une visite en Corée du Sud pour rencontrer des partenaires potentiels capables d’accompagner le pays dans la numérisation du secteur agricole, démontrant ainsi son engagement à moderniser divers secteurs grâce à la technologie.

A l’issue de cette réunion, un partenariat a été annoncé avec la société Onepoint pour organiser un événement les 11 et 12 juillet. Cet événement, intitulé « Maîtriser la data pour transformer Madagascar », réunit des représentants des secteurs public et privé pour discuter de l'importance de la gestion des données dans la transformation numérique du pays.

Global Business Network International, créée en octobre 2004, se spécialise dans la programmation informatique et l’accompagnement des entreprises dans leur transition numérique. De son côté, Onepoint se distingue par son approche unique qui associe technologie et intelligence humaine pour soutenir la transformation numérique de ses clients. Les futures collaborations promettent d'apporter des solutions innovantes et durables pour le développement numérique de Madagascar.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 11 juillet 2024 15:46 Written by

Le Kenya, à la recherche de partenaires technologiques pour l'accompagner dans sa transformation numérique, se tourne vers des collaborations internationales et des investissements stratégiques pour l’accompagner vers ses objectifs. L’Allemagne pourrait être un partenaire de choix.

La société allemande Lufthansa Industry Solutions, spécialisée dans les services de conseil en informatique et l'intégration de systèmes, a récemment annoncé son intention d’investir au Kenya. Une délégation de l’entreprise, dirigée par Jörn Messner (photo, à droite), directeur général, et Joern-Matthias Derrer, directeur commercial, a rencontré à cet effet le mardi 9 juillet John Kipchumba Tanui (photo, à gauche), secrétaire principal pour les Technologies de l'information, les Communications et l'Economie Numérique du Kenya.

« Ils explorent les possibilités d'investissement dans le numérique au Kenya, recherchent des partenariats potentiels et prévoient d'établir leur centre dans le pays, rejoignant ainsi des acteurs majeurs comme AWS et Microsoft. Le Kenya encourage activement ce type d'investissements pour stimuler la croissance économique et l'innovation », a déclaré John Kipchumba Tanui sur X.

Lufthansa Industry Solutions est une filiale de Lufthansa, la compagnie aérienne nationale allemande. Elle accompagne ses clients dans leur transformation numérique. Ses domaines d'expertise incluent la mise en place de dossiers de vol intégrés (iFF) pour les pilotes, la numérisation des processus de documentation pour les compagnies aériennes, la fourniture de réseaux 5G privés pour les entreprises, etc.

Le partenariat envisagé avec le Kenya pourrait permettre de renforcer les infrastructures technologiques locales et d'accroître les capacités numériques du pays. Ce développement s'inscrit dans une stratégie plus large visant à faire du Kenya un hub technologique régional, soutenant ainsi sa vision de devenir un centre d'innovation numérique en Afrique de l'Est.

Samira Njoya

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Le Kenya a déjà numérisé 17 000 services publics

Posted On jeudi, 11 juillet 2024 09:22 Written by

Le pays nourrit l’ambition d’être un hub de l’économie numérique en Afrique subsaharienne. Depuis, la transformation numérique s’est accélérée et la dématérialisation des services publics se concrétise.

Le gouvernement kényan se prépare à numériser au moins 80 % des services publics et à les rendre accessibles via la plateforme eCitizen. Mary Kerema (photo, à gauche), la secrétaire aux TIC, à l'Administration en ligne et à l'Economie numérique, l’a annoncé lors de la Conférence internationale sur la convergence des systèmes intelligents, qui s’est déroulée récemment à Nairobi.

Selon Mary Kerema, le Kenya a lancé plusieurs initiatives dans le cadre du Plan national de digitalisation (2022-2032). A ce jour, près de 17 000 services en ligne ont été numérisés, et le gouvernement met également en place des mesures pour protéger les citoyens contre les cyberattaques.

Grâce à la numérisation accélérée des services publics, les recettes mensuelles de l’Etat ont augmenté, passant d’environ 1,5 milliard de shillings (11,7 millions USD), les années précédentes, à 9 milliards de shillings, selon des déclarations du président, William Ruto, en novembre dernier. Les services disponibles incluent la délivrance de la carte d’identité nationale, la gestion des salaires pour lutter contre l’absentéisme dans la fonction publique, les certificats d’état civil, l’enregistrement des entreprises et les permis de conduire.

Avec cette numérisation, le Kenya aspire à devenir un leader de l'industrie manufacturière grâce aux TIC. D’après un rapport de l'UNESCO en collaboration avec la firme technologique chinoise Huawei, publié en 2021, l'économie numérique devrait représenter 9,24 % du PIB national d'ici 2025.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 11 juillet 2024 03:46 Written by

L’accès à l’Internet abordable est l’une des priorités des objectifs de développement durable des Nations unies. En Afrique, malgré les efforts des organisations et des gouvernements, le coût d’Internet demeure un obstacle à son utilisation.

Selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’Afrique enregistre encore le coût d’Internet fixe le plus élevé au monde. Sur le continent, il faut payer cinq fois plus pour obtenir 5 gigabits (5 Gb). En effet, alors que le prix du services Internet à haut débit représente 2,9% du revenu national brut (RNB) mensuel par habitant dans le monde, il est évalué en Afrique à 14,8%. La Broadband Commission, un organisme spécial de l’UIT, considère le prix d’Internet comme accessible s’il est égal ou inférieur à 2% du RNB.

Dans son rapport « The State of Broadband 2024 : Leveraging AI for Universal Connectivity » publié en juin 2024, la Broadband Commission indique que l’inaccessibilité du service en Afrique s’explique par le faible pouvoir d’achat.  « Le manque de moyens financiers reste un obstacle majeur à l'accès à Internet, en particulier dans les économies à faible revenu. Un écart important persiste entre les économies à haut revenu et le reste du monde ».

Mais au-delà du faible pouvoir d’achat sur le continent, il est également judicieux d’indiquer que cette cherté est la conséquence de l’insuffisance d’infrastructures télécoms en Afrique qui contraint certains marchés à rentabiliser, à prix fort, le peu qui existe. « Les réseaux à large bande fixe sont très coûteux à déployer, à entretenir et à mettre à niveau, en fonction de la géographie et de l'extension du territoire à couvrir », indique l’UIT.

La Broadband Commission a d’ailleurs estimé, dans son rapport « Connecting Africa Through Broadband A strategy for doubling connectivity by 2021 and reaching universal access by 2030 » publié en octobre 2019, qu’il faut actuellement près de 100 milliards $ de fonds pour couvrir totalement le continent en Internet d’ici 2030. La dépendance de l’Afrique aux câbles étrangers, dont le coût du transit international est élevé, demeure aussi un défi pour à l’accessibilité du haut débit fixe sur le continent.

Cette situation impacte négativement les petites et moyennes entreprises du continent, car l’Internet s’impose comme un outil indispensable à l’ère de la transformation numérique. La Broadband Commission rappelle que, selon une enquête menée par la Société financière internationale et la Banque mondiale auprès de 3 325 microentreprises dans sept pays africains, l'utilisation de l'Internet à des fins professionnelles était de 7% en moyenne, allant de 24% en Afrique du Sud à 1% au Rwanda.

La Broadband Commission a pour principal objectif de rendre le haut débit abordable dans les pays en développement d'ici 2025. Bien que l’atteinte de cet objectif en Afrique soit hypothétique pour l'année prochaine, l’organe souligne toutefois que « les services TIC suivis par l'UIT sont devenus plus abordables en 2023 qu'ils ne l'ont jamais été auparavant ».

En 2022, pour le cas de l’Internet fixe, le coût s’était établi à 16,3% du RNB mensuel par habitant sur le continent et à 18,3% en 2021. En 2009, il était estimé à près de 483 % du RNB mensuel par habitant.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 09 juillet 2024 11:45 Written by

Ces deux dernières années, l’Algérie a doublé ses capacités en matière de bande passante internationale. Cette initiative est considérée comme un modèle de partenariat réussi entre les pays africains.

L'Algérie a réalisé un progrès significatif dans le renforcement de ses infrastructures numériques en complétant son tronçon de 2 600 km de fibres optiques, qui est une composante clé du projet de la dorsale transsaharienne à fibre optique (DTS). Le Secrétaire général du ministère de la Poste et des Télécommunications, Abdelouahab Bara, a annoncé cette réalisation le dimanche 7 juillet à Alger, lors de l’ouverture des travaux de la 5e session du Comité de liaison du projet.

Selon M. Bara, le projet a pour vocation « de créer une dynamique technologique favorisant l’émergence d’une économie numérique dans les pays concernés à même de contribuer au développement du commerce électronique sur le continent et des services financiers en ligne, ainsi qu'à l’amélioration du climat des affaires ».

Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’initiative du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) de l'Union africaine, visant l'intégration continentale et le développement de l'économie numérique dans la région. Il relie six pays : l’Algérie, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Mali et la Mauritanie. Le projet qui va coûter 79 millions d'euros est cofinancé à hauteur de 29 millions d'euros par l'Union européenne. Un cofinancement administré par la Banque africaine de développement à travers une convention de délégation signée par les deux partenaires.

Le raccordement de l'Algérie à cette dorsale transsaharienne a pour objectif de renforcer et de diversifier l'économie nationale en augmentant la connectivité à haut débit via la large bande. D'après les données de DataReportal, l'Algérie comptait, au début de l'année 2024, un total de 50,65 millions de connexions mobiles cellulaires actives, soit un taux de pénétration de 110,2 % de la population.

Une fois achevé, le projet permettra d’augmenter la connectivité régionale avec les pays voisins et de soutenir une gamme de services électroniques. Les secteurs agricole, éducatif, sanitaire et du commerce vont être positivement impactés par ce projet, car il va créer de nouvelles opportunités, notamment de nouveaux emplois, et améliorer les revenus surtout dans les zones rurales.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 08 juillet 2024 11:31 Written by

Madagascar et la Corée entretiennent des relations bilatérales depuis 1993. Les deux pays souhaitent renforcer cette collaboration dans le domaine du numérique.

Une délégation malgache, dirigée par la secrétaire générale du ministère de l'Agriculture et de l'Elevage, Raharinomena Fanja, a effectué une visite officielle en Corée du Sud du vendredi 28 juin au vendredi 5 juillet. Cette mission, financée par la Korea World Bank Partnership Facility (KWPF), visait à explorer les avancées de la blockchain dans la gestion des dotations d'intrants agricoles.

« La mission illustre comment la délégation malgache s'oriente vers un pays étranger, reconnu pour son expertise dans le domaine observé, afin d'explorer une approche alternative plus efficace que celle actuellement suivie », a indiqué le ministère.

Au cours de cette mission, la délégation malgache a rencontré diverses entités gouvernementales et régulatrices et autres institutions telles que le ministère de la Science et des TIC, la Korea Internet & Security Agency (KISA), l’Alliance of Blockchain Leading Digital Economy (ABLE). En outre, des entreprises technologiques et start-up spécialisées en blockchain — telles que SK Telecom (SKT), SMART M2M et KONA I, Ahnlab Blockchain Company — ont présenté leurs innovations.

Cette visite s’inscrit ainsi dans les actions gouvernementales visant à renforcer le secteur agricole via des partenariats technologiques innovants. Depuis plusieurs années, Madagascar est confronté à de nombreux défis, notamment climatiques. Selon les Nations unies, Madagascar est le quatrième pays le plus vulnérable au changement climatique dans le monde. Il est frappé de manière récurrente par des sécheresses et des cyclones dont la fréquence, la durée et l'intensité augmentent en raison du changement climatique, ce qui a un impact considérable sur l’agriculture.

Dans ce contexte, le projet Riz Plus de productivité et résilience des moyens de subsistance ruraux, piloté par le MINAE et financé par la Banque mondiale, ambitionne d’introduire des technologies agricoles intelligentes et des programmes électroniques basés sur la blockchain pour la dotation d’intrants (semences et engrais).

La mission a ainsi permis à la délégation de découvrir la blockchain comme une technologie prometteuse pour la gestion efficace et sécurisée des vouchers ou bons numérisés. Elle a également ouvert la voie à de nouvelles collaborations et innovations, marquant ainsi un pas important vers la transformation numérique de l'agriculture à Madagascar.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 05 juillet 2024 15:48 Written by

Alors que moins d'un tiers des Africains ont accès au haut débit, l'adoption des réseaux à large bande demeure inéquitable, la connectivité étant souvent coûteuse ou peu fiable sur le continent. Des initiatives sont en cours pour remédier à cette situation.

L’Union internationale des télécommunications (UIT) a annoncé, dans un communiqué le jeudi 4 juillet, le lancement du projet Africa Broadband Maps en marge du Symposium mondial de l’UIT pour les régulateurs 2024, tenu à Kampala, en Ouganda.

Ce projet de cartographie à large bande, soutenu par la Commission européenne, vise à instaurer des systèmes de cartographie pour encourager l'investissement et la transformation numérique en Afrique. Doté d’un budget de 15 millions d'euros sur quatre ans, le projet bénéficiera initialement à 11 pays : le Bénin, le Botswana, le Burundi, la Côte d'Ivoire, l'Ethiopie, le Kenya, le Malawi, le Nigéria, l'Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.

L'initiative, pilotée par le Bureau de développement des télécommunications de l'UIT (ITU BDT), s’inscrit dans les efforts de l’organisme pour améliorer la connectivité numérique sur un continent où l'accès à Internet reste limité dans plusieurs régions.

Selon le rapport « Connecting Africa through Broadband » publié en 2019 par la Broadband Commission, il est estimé que 100 milliards de dollars devront être investis sur dix ans pour couvrir la totalité du territoire africain en haut débit. 80 % de ce montant est destiné au déploiement et à l'entretien des réseaux, 17,5 % au développement des compétences numériques locales, et environ 2 % à l'élaboration d'un cadre réglementaire adapté.

Ce projet devrait permettre d’identifier les zones avec une couverture haut débit insuffisante ou des vitesses Internet inférieures aux normes. Les résultats permettront aux décideurs politiques d'allouer efficacement les ressources, garantissant ainsi que les investissements dans l'expansion des infrastructures soient efficaces et équitables.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 05 juillet 2024 12:56 Written by

Les fonds levés par les start-up africaines continuent leur chute libre. Le bilan du premier semestre de l’année 2024 confirme la tendance baissière et la vampirisation des capitaux par les start-up du Big Four.

Les levées de fonds des start-up africaines se sont établies à 780 millions $ au premier semestre de l’année 2024, d’après des données publiées le jeudi 4 juillet par Africa : The Big Deal, une base de données répertoriant les financements de plus de 100 000 $ captés par les jeunes pousses du continent. Ce montant est en baisse de 57 % en comparaison au premier semestre de 2023.

66 % des financements captés par les jeunes pousses du continent ont été réalisés sous forme de fonds propres, soit 513 millions $,  et 254 millions $ sous la forme de dette, soit 33 %. Il faut signaler que les start-up du Big Four (Kenya, Nigeria, Egypte, Afrique du Sud) ont reçu 79 % du total de fonds levés sur la période. Le Kenya arrive en tête avec 244 millions $ (32 %), suivi du Nigeria (172 millions $), de l’Egypte (101 millions $) et de l’Afrique du Sud (85 millions $).

Outre les pays du Big Four, le Bénin tient le haut du pavé avec 50 millions $ levés par la start-up Spiro sous forme de dette auprès d’Afreximbank, suivi par le Ghana (29 millions $), l’Ouganda (19 millions $), le Maroc (14 millions $) et le Sénégal (11 millions $).

Les start-up de transport/logistique, emmenée par les opérations du nigérian Moove (100 millions $) et du béninois Spiro (50 millions $), arrivent en tête avec 218 millions $, soit 28 % du total des fonds levés. Suivent les fintech avec 186 millions $ (24 %), puis les start-up opérant dans le secteur de l’énergie et de l’eau complètent le podium avec 132 millions $.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 04 juillet 2024 15:34 Written by

Avec l’accélération de la transformation numérique, les compétences numériques sont devenues des atouts indispensables en Afrique. Des partenariats stratégiques sont signés pour permettre aux populations de se doter de ces compétences.

Orange Mali, une filiale du groupe télécoms Orange, a signé un partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). L’objectif est de former 3 000 jeunes, en l’occurrence des jeunes femmes, aux compétences numériques sur une période de deux ans. L’annonce a été faite via un communiqué publié le lundi 1er juillet par l’organe onusien.

« C'est avec une grande fierté et une immense satisfaction que nous annonçons la signature de cet accord de partenariat entre PNUD Mali et Orange Mali. [...] Les femmes, bien que représentant une force essentielle, sont sous-représentées dans les secteurs technologiques », a indiqué Maleye Diop, représentant résident du PNUD au Mali.

Et d’ajouter : « notre objectif est de créer une vision cohérente d'insertion des jeunes à travers des programmes concrets qui leur permettent d'être opérationnels rapidement. Ce projet ne constitue qu'une première étape vers d'autres initiatives prometteuses à venir ».

Dans un monde de plus en plus digital, disposer des compétences numériques est devenu indispensable. Tous les secteurs d’activité tendent à se numériser et il urge de s’adapter à ce nouveau monde. La Banque mondiale, dans son rapport intitulé « Digital Skills : The Why, the What and the How » paru en 2021, soulignait que les déficits importants, en matière de compétences numériques sur le continent, exposaient les économies de nombreux pays africains au risque d'être encore plus à la traîne face à une frontière numérique qui évolue rapidement.

Le Groupe Orange, à travers son plan stratégique « Engage 2025 » fait du développement des compétences numériques une priorité sur le continent. La multiplication des Orange Digital Centers dans de nombreux pays du continent, dont le Mali, et la signature de ce partenariat avec le PNUD s’inscrivent ainsi dans le cadre dudit plan. La phase pilote du programme a été immédiatement lancée pour former 200 jeunes femmes dans des domaines tels que le marketing digital, le développement web, le design graphique et le montage vidéo.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 04 juillet 2024 12:16 Written by

En Afrique, les progrès technologiques rapides ont apporté de nombreux avantages, mais ils ont également engendré de nouvelles menaces qui mettent en péril les individus, les entreprises et les gouvernements.

Le Congo est sur la voie de mettre en place une Commission nationale de protection des données à caractère personnel. L’avant-projet de loi présenté par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Léon-Juste Ibombo (photo), a été approuvé en Conseil des ministres le mercredi 3 juillet.

« En effet, la protection des données à caractère personnel est devenue un enjeu majeur à l'ère du numérique. Avec la multiplication des échanges d'informations sur Internet, il est essentiel de garantir la confidentialité et la sécurité des données personnelles des citoyens », a expliqué Léon-Juste Ibombo.

La Commission nationale de protection des données sera, entre autres, chargée de veiller à ce que le traitement des données à caractère personnel n’enfreigne pas les droits et libertés des citoyens. Elle aura également pour mission de collaborer avec les institutions internationales et les autres pays africains afin de partager les meilleures pratiques et les informations pertinentes sur les menaces de cybersécurité. En outre, elle devra sensibiliser les citoyens et les entreprises aux risques liés à la cybercriminalité, tout en les formant aux mesures de protection.

La création de cette commission s'inscrit dans le cadre des actions du gouvernement congolais visant à renforcer la législation actuelle, à promouvoir un environnement économique attractif et sécurisé et à assurer un contrôle rigoureux de l'utilisation des données personnelles. Le pays dispose déjà d'une Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (ANSSI) et d’une loi portant sur la protection des données personnelles. Il a également ratifié la Convention de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données personnelles.

La mise en œuvre de la Commission devrait renforcer la lutte contre la cybercriminalité au Congo et en Afrique. Selon le rapport Security Navigator d'Orange Cyberdefense de 2024, le nombre d'extorsions a augmenté de 70 % en 2023, entraînant une perte de 10 % du PIB sur le continent. Cette augmentation alarmante souligne l'urgence de disposer d'un organe de régulation efficace pour protéger les données des citoyens et des entreprises.

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Posted On jeudi, 04 juillet 2024 10:56 Written by
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