En Afrique, l'accès à l'électricité demeure un défi majeur et entrave considérablement le développement économique et social. Les initiatives d'Orange et de ses partenaires contribuent à relever ce défi de manière durable.

Orange Smart Energies, plateforme numérique spécialisée de l'opérateur télécoms Orange, est désormais ouverte à tous les producteurs d’énergie en Afrique. Cette solution de paiement à l'utilisation [pay-as-you-go, Ndlr] associée à Orange Money leur offre la possibilité de gérer le prépaiement de l’énergie électrique fournie aux populations à travers leurs kits solaires et compteurs intelligents. Cette initiative contribuera à renforcer l'inclusion énergétique en Afrique.

« Faire du digital un levier pour l’inclusion énergétique des populations africaines est notre ambition depuis nos débuts. En ouvrant notre plateforme Orange Smart Energies à tous les producteurs d’énergie, nous franchissons une étape majeure dans notre engagement envers un accès universel à l’énergie en Afrique et au Moyen-Orient », a déclaré Jérôme Hénique, directeur général d'Orange Middle East and Africa (OMEA).

Dans son rapport « Electricity 2024 : Analysis and forecast to 2026 », l’Agence internationale pour l’énergie (IEA) indique que 600 millions de personnes n'avaient pas accès à l'électricité principalement en Afrique subsaharienne en 2023. Soit plus de 40 % de la population africaine. Les générateurs à essence ou diesel hors réseau sont devenus une solution courante pour accéder à l'électricité sur le continent, car ils présentent de faibles coûts initiaux par rapport au coût de connexion au réseau. Mais leurs coûts d'exploitation ont considérablement augmenté, en particulier depuis 2021, après la flambée des prix du pétrole.

Par contre, depuis 2015, l'adoption de systèmes solaires domestiques modulaires décentralisés (SHS) n'a cessé d'augmenter, selon l’IEA. « Des pays comme le Ghana et le Kenya ont multiplié leur capacité SHS par plus de vingt entre 2015 et 2019. Les fournisseurs de SHS ont permis la mise en œuvre du système grâce à des incitations financières telles qu'un modèle commercial de paiement à l'utilisation », souligne l’Agence internationale pour l’énergie.

Au regard de cette situation, la plateforme Orange Smart Energies — opérationnelle dans 12 pays d'Afrique avec plus de 300 000 foyers bénéficiant de ses services chaque jour — se positionne comme un atout de l’opérateur télécoms français dans la lutte contre la précarité énergétique en Afrique. En plus de favoriser l’accès à l’énergie aux populations éloignées, elle représente également une solution aux défis de rentabilité des producteurs d’énergie en réduisant le risque de non-paiement.

Orange s’est fixé comme objectif de favoriser la connexion d’un million de foyers à l’énergie solaire d’ici 2026. De plus, la société couvre également un double avantage parallèle. La connexion entre Orange Smart Energies et Orange Money lui permet de rentabiliser davantage son service de finance sur mobile, sans oublier que l’accès des populations à l’énergie électrique favorise l'utilisation d’Internet qui est également un segment fort des revenus d’Orange.

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Moins de 2 % des datacenters mondiaux sont situés en Afrique. Cependant, depuis la pandémie de Covid-19, le cloud computing suscite un intérêt croissant, devenant une alternative précieuse pour les entreprises souhaitant se numériser.

Orange Middle East & Africa (OMEA) et Amazon Web Services, Inc. (AWS) ont annoncé le mercredi 29 mai la signature d’un partenariat en marge du salon technologique GITEX Africa, au Maroc. L'initiative vise à introduire AWS Wavelength au Maroc et au Sénégal d'ici la fin de l'année. Il s'agit d'une solution qui permettra aux start-up, aux entreprises et aux organismes publics de traiter et de stocker localement leurs données.

« L’arrivée des zones AWS Wavelength en Afrique du Nord et de l’Ouest est une étape majeure de notre stratégie visant à encourager la transformation cloud des entreprises africaines. Nous allons aider les organisations marocaines et sénégalaises de toutes tailles à profiter des avantages d’AWS, tout en garantissant un hébergement local des données dans les datacenters sécurisés d’Orange, le tout assorti de nos meilleures solutions de connectivité », a déclaré Jérôme Hénique, CEO d’Orange Afrique et Moyen-Orient.

En plus de l'implantation des premières zones AWS Wavelength en Afrique, cette initiative marque également l'arrivée des premières zones Wavelength dans des pays qui n'ont pas de région AWS ou zone locale AWS existantes. Dans le cadre du partenariat, Orange prendra en charge l'hébergement des services dans ses centres de données, assurant ainsi une sécurité et une fiabilité optimales pour les utilisateurs.

Ce partenariat intervient à un moment où la demande de services informatiques ne cesse de croître en Afrique, attirant ainsi les opérateurs de cloud computing. Selon un rapport publié en février par le cabinet d’audit et de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC), plus de 80 % des entreprises africaines ayant déjà migré totalement ou partiellement vers le cloud envisagent d’augmenter leurs investissements dans cette technologie, en raison de ses impacts positifs sur leurs activités.

L'arrivée d’AWS Wavelength devrait permettre aux clients de bénéficier du modèle de tarification à la demande et de paiement à l'utilisation du cloud. Cela leur permettra de maintenir leurs données localisées tout en profitant de la même infrastructure fiable, sécurisée et performante que celle des régions AWS.

Samira Njoya

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Expert en technologie avec plus de 15 ans d’expérience, il a travaillé dans des entreprises internationales. Depuis 2016, il se consacre à faciliter l’accès à l’énergie pour tous les Africains.

Abdala Dissa (photo) est un expert en télécommunications et un entrepreneur burkinabè. Il est un cofondateur et le directeur général d’AliothSystem, une start-up de conception et d’innovation dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.

Fondée en 2016, AliothSystem a mis en place une unité d’assemblage de système solaire domestique (SHS) pour vulgariser l’accès à l’énergie solaire et promouvoir les énergies renouvelables en Afrique. La start-up permet, grâce au système Pay-as-you-go, de payer selon leur consommation, aidant ainsi les habitants des zones rurales à accéder rapidement à une énergie propre, abordable et fiable.

Les produits d’AliothSystem sont commercialisés sous la marque « téréBox » au Burkina. Aujourd’hui, l’entreprise a déjà déployé plus de 3500 systèmes solaires domestiques pour le compte du ministère de l’Energie et de l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER) pendant les deux dernières années. Elle vise à installer un million de SHS d’ici 2030.

Depuis le 13 mai 2024, l’entreprise participe à la troisième saison d’Orange Fab organisé par Orange Digital Center. Représentée par son directeur général, elle participe au salon VivaTech qui se tient à Paris depuis le mercredi 22 mai 2024.

Abdala Dissa est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en télécommunications et réseaux obtenu en 2009 à l’école du numérique Télécom Saint-Etienne. Sa carrière professionnelle a commencé en 2008 chez N-SOFT, une entreprise technologique, où il a occupé les postes d’ingénieur support technique et chef de projet pour la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique.

En 2012, il devient ingénieur principal du réseau central de l’entreprise de télécommunications et de technologie SFR. L’année suivante, il rejoint Ericsson, toujours au poste d'ingénieur principal du réseau central. En 2014, il intègre Hub One, un opérateur de technologies digitales, où il travaille comme ingénieur d’exploitation senior du réseau central vocal, puis comme architecte de réseau central VoIP/ToIP de 2017 à 2020.

Melchior Koba

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Dirigeant d'entreprise expérimenté, il est passionné par le développement de solutions qui améliorent la qualité de vie des Africains. Entrepreneur, il s’est spécialisé dans les énergies renouvelables.

Thony Ngumbu (photo) est un entrepreneur congolais. Cofondateur et président-directeur général de Mwinda Technologies, il conçoit des solutions d’énergie propre et des options de financement. Sa start-up veut remédier au manque d’énergie fiable et d’inclusion financière en Afrique subsaharienne.

Fondée en 2018, Mwinda Technologies est une société cleantech et fintech basée aux Etats-Unis. Elle a lancé ses opérations en République démocratique du Congo en 2019 et propose déjà plusieurs solutions d’énergies renouvelables.

Entre autres, l’entreprise installe des panneaux solaires pour des clients résidentiels, commerciaux et industriels. Elle conçoit des systèmes de stockage de batteries pour fournir de l’électricité à ses clients en cas de défaillance du réseau. Elle s’occupe aussi de la maintenance des systèmes solaires ou de sauvegarde par batterie.

En tant que fintech, Mwinda Technologies, en collaboration avec ses partenaires, offre un crédit fournisseur à court terme pour les systèmes solaires hybrides qu’elle fabrique ou les systèmes de batteries de secours. Elle permet aussi aux clients d’acquérir leur système solaire en payant de façon échelonnée. Ces derniers peuvent rembourser leur dette par mobile money depuis leur téléphone portable.

Avant Mwinda Technologies, Thony Ngumbu a fondé, en 2014, Genesis Ventures dont il était l’associé gérant jusqu’en 2018. Genesis Ventures est un cabinet de conseil en stratégie et en développement d’entreprise. Il se consacre à la création d’entreprises à forte croissance et à fort impact sur le continent africain. Les secteurs dans lesquels il opère sont, entre autres, l’agriculture, l’énergie, l’exploitation minière, les transports et l’infrastructure.

L’entrepreneur, vétéran de l’armée américaine, est titulaire d’un bachelor en science politique et économie obtenu à l’université de Houston. Il est également titulaire d’un master en administration des affaires obtenu à la Jones Graduate School of Business de l’université de Rice. Il a également étudié l’informatique à la Wartburg College.

La carrière professionnelle de Thony Ngumbu a commencé en 2002 à Verizon Wireless, un fournisseur de téléphonie cellulaire, où il était analyste technique principal. Entre 2013 et 2016, il était le directeur principal des programmes, opérations et du développement des ressources d’IEDA Relief, une organisation non gouvernementale qui aide les personnes vulnérables dans le monde.

Melchior Koba

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Avec un parcours professionnel de plus d’une vingtaine d’années, elle possède une riche expérience sur les marchés des TIC en Afrique. Après avoir occupé des postes stratégiques et de direction au sein du groupe Orange, elle rejoint Schneider Electric et dirige la société dans soixante pays.

Diaretou Madina Gaye Dieng (photo), informaticienne originaire du Sénégal, a été nommée présidente du Cluster Afrique francophone & Îles de Schneider Electric, une société internationale spécialisée dans la transformation digitale de la gestion de l’énergie et l’automatisation. La nouvelle a été rendue publique le vendredi 8 mars 2024.

A la tête du Cluster, la Sénégalaise dirigera, depuis Casablanca, au Maroc, les activités du groupe dans soixante pays situés dans le Maghreb, l’Afrique de l’Ouest et centrale, ainsi que les îles. Elle sera chargée de diriger la stratégie de Schneider Electric dans cette région, en se concentrant sur les secteurs clés tels que les infrastructures, l’industrie, les data centers et les bâtiments.

Parlant de sa nouvelle nomination, Diaretou Madina Gaye Dieng déclare : « je suis honorée de rejoindre Schneider Electric dans cette région, et à un moment crucial où les nations et les entreprises du monde entier recherchent des partenaires fiables pour leur parcours de numérisation, de durabilité et de décarbonisation. J’ai hâte de travailler plus étroitement avec tous nos clients, partenaires et parties prenantes clés des secteurs public et privé, du milieu universitaire et de la société pour créer un impact qui mène à un avenir plus prospère et durable ».

Titulaire d’un master en informatique de gestion obtenu en 1999 à l’école d’ingénieur Centrale Lille, Diaretou Madina Gaye Dieng a un diplôme d’études supérieures en management des systèmes d’information obtenu en 2000 à HEC Paris. Elle est une alumni de la Harvard Business School Executive Education.

Avant son poste à Schneider Electric, la Sénégalaise était la cheffe du cabinet du directeur général du groupe Sonatel qui couvre 5 pays sous la marque Orange (Sénégal, Mali, Guinée, Guinée-Bissau, Sierra Leone). Cependant, elle a rejoint le groupe en 2004 en tant que directrice du marketing et de la communication de l’unité commerciale B2B (business to business).

A Sonatel, elle a successivement occupé les postes de directrice des ventes pour les clients commerciaux et gouvernementaux de l’unité commerciale B2B et de directrice de la stratégie et du développement commercial de l’unité commerciale B2B. En 2016, elle a été nommée présidente-directrice générale de Sonatel Business Solutions à Orange Sénégal.

Melchior Koba

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Bien qu’il ait fait des études en commerce et en marketing, c’est dans la technologie qu’il entreprend, se spécialisant dans l’innovation solaire à Madagascar. Il propose des solutions novatrices et durables pour répondre aux besoins croissants en électricité.

Yann Kasay (photo) est un tech entrepreneur et un consultant malgache. Il est le fondateur de Jirogasy, une entreprise qui conçoit, assemble et fabrique localement des systèmes solaires domestiques et des appareils IoT (Internet des objets) alimentés par l’énergie solaire.

Fondée en 2017, Jirogasy développe une gamme de stations solaires innovantes distribuée. Afin de s’assurer de la qualité de tous ses produits, l’entreprise n’importe « que les matières premières. Toutes les pièces, électroniques notamment, sont imprimées avec une imprimante tridimensionnelle que nous avons conçue nous-même, et l’assemblage se fait dans notre atelier », explique Yann Kasay en 2019.

La même année, Jirogasy a lancé Jirodesk en partenariat avec AccesMad, une organisation non gouvernementale française qui agit pour le développement de l’éducation scientifique et technique à Madagascar. Jirodesk est un générateur solaire doté d’un mini-ordinateur portable intégré.

En 2022, Yann Kasay a lancé Jiro France, un bureau d’études de Jirogasy. Le bureau réalise des prestations à destination des groupes technologiques et industriels qui souhaitent développer un projet hardware (matériel informatique).

En plus de son rôle à Jirogasy, le Malgache mène des missions temporaires en tant que consultant en stratégie et en intelligence de marché. Son but est d’aider les grandes entreprises et les start-up dans leur décision de mettre en œuvre l’innovation, les nouveaux produits logiciels…

L’entrepreneur a étudié le commerce et les affaires internationales à Paris School of Business. Il a également fait des études en administration et gestion des entreprises à l’université Paris-Sud et en marketing à la Washburn University.

En 2015, Yann Kasay a cofondé International Studies Solutions, dont il a été le directeur des opérations jusqu’en 2018. L’entreprise conseille les athlètes et les étudiants dans leurs projets à l’étranger. Cependant, avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé, entre 2014 et 2015, pour MCA BENELUX, une société européenne d’ingénierie et de technologie, en tant que business manager IT (technologie de l’information).  

En 2018, Jirogasy a été sélectionné parmi les 100 start-up du Marathon Pitch au Salon des entrepreneurs. En 2019, Yann Kasay a été désigné Young Leader par la French-African Foundation.

Melchior Koba

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Il est doté d’une expérience professionnelle riche de plus de 20 ans en Afrique et dans le monde. Passionné par l’utilisation de la technologie pour simplifier les transactions énergétiques et la promotion d’une énergie durable, il fonde Open Access Energy.

Gerjo Hoffman (photo) est un entrepreneur sud-africain diplômé de l’université de Stellenbosch où il a obtenu un bachelor en sciences de l’information, afrikaans et néerlandais, en 2000 et un bachelor en journalisme en 2003. Il est un cofondateur et le président-directeur général d’Open Access Energy.

L’entrepreneur, avec Christoff Albertyn, a fondé l’entreprise en 2021 afin d’ouvrir l’accès à l’énergie à tous. Open Access Energy est une plateforme qui automatise la mise en correspondance des charges de production et de consommation, permettant aux producteurs d’énergie de la vendre à ceux qui en ont besoin de manière transparente.

La start-up Open Access Energy propose aussi deux solutions : Amptera et Energypro. La première est une solution de facturation de l’énergie tout-en-un conçue pour donner plus de pouvoir aux municipalités, aux services publics et aux propriétaires. La seconde s’attaque aux complexités de l’acheminement privé de l’énergie grâce à l’utilisation de technologies de pointe.

Avant Open Access Energy, Gerjo Hoffman a cofondé, en 2012, Qikcommerce pour fournir une solution de commerce électronique complète et conviviale aux entreprises qui souhaitent vendre leurs produits en ligne. La start-up permet à ses utilisateurs de créer leur propre boutique en ligne en quelques minutes.

L’entrepreneur a également travaillé pour plusieurs entreprises, dont WeChat Africa, une plateforme technologique qui permet de discuter en groupe et prend en charge les messages vocaux, photo, vidéo et texte. Il y était responsable du marketing entre 2013 et 2014. Il a ensuite occupé les postes de responsable des opérations (2014-2017), de directeur de l’innovation (2017-2018) et de directeur des ventes et du marketing (2019-2021) de l’entreprise technologique Tencent Africa.

Entre 2018 et 2019, Gerjo Hoffman a successivement été le directeur général de JET8 Africa et le responsable mondial des ventes et du marketing de JET8, une plateforme technologique de commerce social.

Melchior Koba

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Huawei est un partenaire de choix des pays africains dans la transition numérique. La firme chinoise multiplie les partenariats stratégiques avec les pays et les entreprises du continent.

Wael Lotfy, président-directeur général d’Enppi, une compagnie pétrolière et gazière égyptienne, a signé deux protocoles d’accord avec le chinois Huawei lors de l’Egypt Energy Show qui s’est déroulé du lundi 19 au mercredi 21 février au Caire. L’objectif est de stimuler la transition vers une énergie numérique et verte.

« Nous considérons Huawei comme un partenaire majeur dans la fourniture des dernières solutions, des technologies numériques et des solutions intelligentes modernes pour accélérer le rythme de la transformation numérique dans le secteur de l'énergie, et améliorer la production d'énergie numérique et verte, conformément aux objectifs stratégiques du secteur de l'énergie avec la vision 2030 de l'Egypte », a déclaré Wael Lotfy.

Le premier document a été paraphé avec Huawei Egypt Digital Power Business, la filiale égyptienne du fournisseur chinois de produits et de solutions d'énergie numérique, qui fournira des solutions énergétiques intégrées telles que des centres de données à faible émission de carbone et des solutions d'énergie photovoltaïque. Quant au deuxième protocole d’accord, il a été signé avec la filiale locale de Huawei avec pour objectif de stimuler la transition numérique et technologique parmi les projets d'Enppi en fusionnant l'expertise et les technologies intelligentes proposées par la société chinoise.

La transition vers l’énergie propre est une composante importante dans le processus de développement. Il est important de prendre en compte cette variable et ces nouvelles dispositions vont permettre à l’Egypte de réduire de façon significative ses émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs électrique et pétrolier.

Adoni Conrad Quenum

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Economiste, il a travaillé dans des entreprises internationales en tant qu’analyste en investissement. Aujourd’hui, il est à la tête d’une entreprise qui finance l’achat d’équipement d’énergie solaire au profit de personnes mal desservies.

Michael Heyink (photo) est un entrepreneur sud-africain diplômé de l’université du Cap, où il a obtenu en 2011 un bachelor en économie. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Yellow, une start-up spécialisée dans la distribution et le financement de systèmes solaires domestiques abordables aux ménages ruraux à faible revenu.

Fondée en 2018 par Michael Heyink et Maya Stewart, l’entreprise fournit un système solaire composé d’un panneau, d’une batterie, de 4 lampes, d’un chargeur de téléphone portable et d’une radio. Elle vend aussi des smartphones et des systèmes solaires de plus grande capacité.

L’entreprise a conçu et développé Ofeefee, une solution de réseau de force de vente de bout en bout pour le dernier kilomètre. Cette solution automatise le recrutement et la formation, fournit des incitations ludiques, avec un moteur de commerce électronique et de gestion des tâches pour transformer l’informel. Elle permet la gestion numérique des stocks, des livraisons et des services de garantie et offre des services d’évaluation du crédit en temps réel et de gestion de portefeuille.

Basée en Afrique du Sud, Yellow possède des distributions au Malawi, au Rwanda, à Madagascar, en Ouganda et en Zambie. Elle a embauché plus de 1 000 agents et sert plus de 480 000 clients en Afrique. En juin 2023, elle a levé 14 millions de dollars en financement de série B afin d’étendre sa présence sur ses marchés actuels.

Avant Yellow, Michael Heyink a travaillé entre 2012 et 2014 chez Monitor Group, un cabinet de conseil en stratégie, comme consultant en stratégie. En 2015, il rejoint Agis Investment comme analyste en investissement. Il est ensuite embauché par Metier, un gestionnaire de fonds d’investissement privé, où il occupe le poste d’analyste en capital-investissement.

Melchior Koba

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Elle est une force motrice dans le domaine de la santé en Afrique. Grâce à son entreprise Kaaro Health, elle s’efforce de combler le fossé entre les soins de santé urbains et ruraux, apportant ainsi des soins de qualité à ceux qui en ont le plus besoin.

Angella Kyomugisha (photo) est une entrepreneure sociale et une spécialiste de la gestion financière qui œuvre pour améliorer l’accès aux soins de santé dans les zones rurales d’Afrique. Diplômée de la Kyambogo University où elle a obtenu en 2013 un bachelor en économie et statistiques, elle est une cofondatrice, une coprésidente-directrice générale et la directrice financière de Kaaro Health.

Son parcours entrepreneurial a été inspiré par une expérience traumatisante lorsqu’elle a failli perdre sa vie et celle de son bébé né prématurément. Elle a alors réalisé les inégalités de santé auxquelles sont confrontées les femmes rurales en Ouganda et a décidé de créer Kaaro Health.

« Mon bébé et moi avons passé trois mois à nous battre pour notre vie. En bref, nous avons survécu, mais ce fut très traumatisant. Je ne comprenais pas ce que les femmes vivant dans les zones rurales enduraient », a déclaré l’entrepreneure en 2023.

Fondée en 2014, Kaaro Health déploie des « cliniques-conteneurs », dotées d'énergie solaire, de matériel de laboratoire et d’une connexion Internet, fonctionnant comme des centres de télésanté pour les villages qui n’ont pas de clinique dans un rayon de 25 km.

Kaaro Health propose aussi une formation ciblée en gestion financière à ses clients actuels et potentiels afin qu’ils disposent des compétences nécessaires pour développer et pérenniser leurs activités. Son objectif est de permettre aux entrepreneurs du secteur médical et à leur PME de fournir des soins médicaux de plus en plus sophistiqués aux communautés rurales et périurbaines.

Membre du conseil d’administration de Delight Children’s Health Rights Initiative, une organisation non gouvernementale qui se consacre à la défense des droits de la mère et de l’enfant, Angella Kyomugisha a été responsable de mission bancaire à Centenary Bank entre 2013 et 2014. En aout 2014, elle devient la cheffe de projet de Smart Telecom, un opérateur de téléphonie mobile, et un an après, elle est nommée responsable de la collecte de fonds du forum des éducatrices africaines.

En 2021, Angella Kyomugisha a reçu le prix Women Empowerment Award de la Fondation Bayer. Elle a été sélectionnée comme l’une des boursières du Cartier Women’s Initiative en 2023. Ces récompenses montrent son engagement envers l’innovation et l’amélioration de l’accès aux soins de santé en Afrique.

Melchior Koba

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