La start-up sud-africaine Open Access Energy (OAE) a levé 1,8 million de dollars pour accélérer le développement de ses plateformes d’échange d’électricité basées sur l’intelligence artificielle. Un financement, soutenu par E3 Capital, Equator VC et Factor E Ventures, pour répondre à la demande croissante pour des solutions énergétiques flexibles et décentralisées en Afrique du Sud.

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Après ses études, il s’est installé au Gabon pour y développer des solutions technologiques adaptées aux besoins locaux. Son travail vise à améliorer l’accès aux services d’électricité grâce aux outils numériques.

Basé au Gabon, Birane Ndiaye (photo) est un expert en communication et entrepreneur technologique. Il est le fondateur et directeur général d’Orema Technology, une start-up lancée en 2018, spécialisée dans les solutions connectées pour le secteur de l’énergie.

Orema Technology développe des outils basés sur l’Internet des objets (IoT) afin de moderniser la gestion des compteurs électriques à prépaiement, notamment ceux de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), commercialisés sous le nom d’EDAN. L’entreprise a conçu un boîtier intelligent, relié à une application mobile, permettant aux usagers de consulter leur consommation, de recharger leur crédit et de suivre leur utilisation en temps réel, le tout à distance depuis un smartphone.

« Acheter du crédit EDAN et recharger son compte pendant la saison des pluies alors que c’est crucial nous a vraiment fait réfléchir. Comme tous les compteurs EDAN sont installés à l’extérieur des concessions, nous nous sommes dit qu’il fallait trouver une solution qui convienne à tout le monde. Le numérique était la clé à notre problème », a expliqué Birane Ndiaye, évoquant la genèse du projet en 2019.

Birane Ndiaye est titulaire d’un diplôme en relations publiques, publicité et communication appliquée obtenu à l’université de Johannesburg en Afrique du Sud. Entre 2016 et 2017, il a travaillé comme directeur général de la Société équatoriale des Mines (SEM) au Gabon.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il parie sur l’innovation technologique pour transformer la façon dont les ménages utilisent l’électricité. À travers sa start-up, il ambitionne de rendre l’énergie plus propre, plus intelligente et accessible à tous. 

Jon Kornik (photo) est un entrepreneur en série et expert en finance originaire d’Afrique du Sud. Il est cofondateur et président-directeur général de Plentify, une start-up spécialisée dans l’énergie intelligente, dont l’objectif est de rendre l’électricité propre et abordable accessible à tous. 

Fondée en 2017, Plentify conçoit des technologies innovantes qui connectent les appareils domestiques à des sources d’énergie plus économiques et respectueuses de l’environnement. L’entreprise développe des solutions intelligentes et durables qui favorisent les économies d’énergie et contribuent à la construction de systèmes énergétiques plus résilients. 

Parmi ses produits phares figure HotBot, un contrôleur intelligent destiné aux geysers. Il optimise leur consommation énergétique et inclut un système de détection des fuites, réduisant ainsi les risques d’éclatement, souvent coûteux. SolarBot, une autre innovation, analyse les données météorologiques, les calendriers de délestage et les habitudes de consommation afin d’optimiser la production solaire des utilisateurs. 

Avant Plentify, Jon Kornik a lancé en 2008 Selador Capital, une société de capital-risque social dédiée à la création d’entreprises rentables en Afrique du Sud. La même année, il fonde le bureau Afrique subsaharienne de South Pole Carbon Asset Management, une société spécialisée dans le développement d’actifs carbone et le conseil climatique. 

Jon Kornik est diplômé de l’Université du Cap, où il a obtenu en 2005 un master en finance. Il détient aussi un master en entreprise sociale et entrepreneuriat obtenu en 2011 à la Columbia Business School. 

Il débute sa carrière en 2006 chez McKinsey & Company en tant qu’analyste commercial. En 2011, il rejoint Google en tant que responsable énergie et développement durable, avant d’être promu en 2014 directeur du département d’accès à l’énergie et d’investissements, un poste qu’il occupe jusqu’en 2016. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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1er producteur africain de pétrole brut, le Nigeria détient aussi les plus grandes réserves de gaz du continent. Encore partiellement exploité, le secteur pourrait gagner en compétitivité grâce aux solutions numériques, désormais perçues comme un levier clé de modernisation. 

La firme technologique chinois Huawei a lancé une série de solutions numériques pour accompagner la transformation du secteur pétrolier et gazier au Nigeria. L’annonce a été faite à Lagos lors du Forum sur le pétrole et le gaz organisé dans le cadre de la Journée Huawei Nigeria 2025 tenue la semaine dernière. 

Ces solutions visent à répondre à trois défis majeurs qui freinent la performance de l’industrie : une exploration peu efficace, des vulnérabilités persistantes en matière de sécurité des oléoducs et une gestion des données encore largement dépendante de l’étranger, au détriment de la souveraineté numérique. 

Parmi les innovations présentées figure une solution d’exploration offshore basée sur l’intelligence artificielle, capable de réduire de 21 jours à 72 heures le temps de traitement des données sismiques, avec une précision de 92 %. Testée dans le bloc OML 130 du delta du Niger, elle a permis une réduction de 35 % des coûts d’exploration. Huawei a également déployé une plateforme de sécurité tridimensionnelle intégrant des capteurs à fibre optique et une analyse vidéo. Cette solution aurait permis de réduire de 60 % les fuites sur les oléoducs et de faire passer le temps de réponse aux incidents de 45 à 8 minutes. 

Sur le plan de la souveraineté numérique, Huawei a présenté une infrastructure cloud localisée, en conformité avec la législation nigériane sur les données stratégiques. Les informations relatives aux opérations pétrolières et gazières seront désormais stockées localement, assurant leur sécurité et leur disponibilité en temps réel. 

L’initiative s’inscrit dans la stratégie de transition énergétique 2050 du Nigeria, qui vise à renforcer les capacités techniques locales, garantir la sécurité énergétique et moderniser un secteur clé de l’économie. 

Un secteur vital pour l’économie nigériane 

Le pétrole et le gaz représentent le socle de l’économie nigériane. Ils génèrent plus de 90 % des recettes d’exportation et environ la moitié des revenus de l’État. Le Nigeria, premier producteur de pétrole brut en Afrique, possède également les plus importantes réserves prouvées de gaz naturel du continent. 

Cependant, le secteur est confronté à des défis structurels parmi lesquels les infrastructures obsolètes, les faibles investissements dans l’innovation, le sabotage des pipelines et la dépendance aux technologies étrangères. En apportant des solutions technologiques avancées, Huawei espère contribuer à une meilleure valorisation des ressources nationales et à une amélioration de la gouvernance sectorielle. 

Dans cette optique, le groupe chinois prévoit de doubler les incitations offertes aux partenaires locaux et de former plus de 1000 professionnels nigérians dans les technologies énergétiques d’ici fin 2025. L’objectif est de bâtir un écosystème local capable d’accélérer la transition numérique de l’industrie énergétique nigériane. 

Pour Huawei, cette démarche stratégique vise à positionner le Nigeria comme un pôle régional d’innovation énergétique, en s’appuyant sur la technologie pour optimiser la productivité, sécuriser les infrastructures et renforcer la souveraineté sur les données. 

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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La lutte contre le réchauffement climatique est l’un des grands enjeux du développement mondial à l’horizon 2050. Au-delà des actions politiques, une implication significative du secteur privé, notamment des start-up, est indispensable.

Le 26 février 2025, la start-up MEPS (Methane Energy Production Solutions) a remporté la seconde place de l’Orange Summer Challenge (OSC) International 2024 grâce à son biodigesteur intelligent, mobile et autonome. L’innovation, portée par une jeune Tunisienne, Khouloud Ayachi (photo), et son équipe, vise à transformer les déchets organiques en biogaz et en fertilisant naturel, réduisant leur coût de traitement ainsi que leur impact environnemental.

Il y a deux ans, Khouloud Ayachi, issue d’une famille d’agriculteurs et d’éleveurs de Bargou, a vu son oncle et ses voisins contraints de vendre leur troupeau, victimes des difficultés économiques du secteur. Elle a alors imaginé une solution permettant aux agriculteurs et éleveurs de préserver leurs activités tout en générant de la valeur ajoutée. En s’appuyant sur son Master professionnel en Environnement et Analyse physico-chimique des sols industriels, obtenu en 2022 à la Faculté des sciences de Monastir, elle a donné naissance au projet MEPS.

Le biodigesteur fonctionne simplement.  Après leur ajout, les déchets « se transforment naturellement pour créer du biogaz et du biofertilisant. Le biogaz est stocké et peut être utilisé pour cuisiner, chauffer de l’eau ou alimenter des équipements agricoles. Le biofertilisant, quant à lui, est récupéré et utilisé pour nourrir les sols, remplaçant ainsi les engrais chimiques. L’utilisateur peut suivre toute la production de biogaz et de fertilisant via une application mobile, sans effort, et recevoir des conseils pour optimiser l’utilisation des ressources. En plus, un chatbot est à disposition pour répondre aux questions et aider l’utilisateur à tout moment. Le système est également équipé de mécanismes de sécurité pour éviter toute fuite de gaz ou présence de flammes », explique Khouloud Ayachi.

La conception du biodigesteur MEPS n’a pas été facile. L’équipe a dû surmonter des défis financiers et techniques, comme le développement avec des ressources limitées ou l’intégration de mécanismes de sécurité complexes. Grâce au soutien de l’Orange Summer Challenge, notamment via l’École du Code et le Fablab Solidaire, un prototype performant a été conçu. L’équipe travaille désormais à sécuriser des financements pour améliorer la solution et finaliser un produit encore plus sûr et efficace. « Ces expériences nous ont appris l’importance de l’innovation, de la collaboration et de la persévérance. Grâce à l’engagement de nos partenaires, MEPS est sur la voie de devenir une solution complète », confie Khouloud Ayachi, fondatrice et PDG de la start-up.

Proposer le biodigesteur aux agriculteurs et éleveurs n’est qu’un premier pas. MEPS a une vision ambitieuse : révolutionner la gestion des déchets organiques tout en réduisant les émissions de CO2 dans les secteurs de la restauration, de l’hôtellerie, de l’industrie, et même pour un usage domestique, en Tunisie et au-delà. L’objectif est de rendre la technologie plus accessible et performante. Ce dynamisme s’appuie sur la croissance rapide du secteur africain et mondial de la greentech. « La demande pour des solutions innovantes et durables ne cesse de croître. Les entreprises et les consommateurs deviennent de plus en plus sensibles à l’impact environnemental, et de nombreuses industries recherchent des alternatives pour réduire leur empreinte carbone. Nous voyons cette évolution comme une opportunité pour diversifier nos solutions et répondre à des besoins variés », affirme Khouloud Ayachi.

Après avoir remporté la seconde place à l’OSC International 2024, MEPS se prépare à une phase de tests en conditions réelles pour garantir que son biodigesteur répond parfaitement aux besoins des utilisateurs. Parallèlement, un processus d’amélioration continue sera lancé pour optimiser la technologie, le modèle commercial et les services avant d’entamer une phase de scalabilité. L’objectif est de bâtir une entreprise durable, prête à croître et à relever les enjeux environnementaux et économiques de demain.

Muriel EDJO

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La Somalie s’engage activement dans le développement de ses infrastructures numériques pour répondre aux besoins croissants du marché. L’extension des centres de données verts devient ainsi une priorité pour soutenir l’économie numérique locale et mondiale.

Hormuud Telecom, l’un des principaux opérateurs de télécommunications en Somalie, a annoncé son intention de construire davantage de centres de données verts pour répondre aux besoins croissants de l’économie locale et mondiale en solutions d’intelligence artificielle (IA). Cette annonce, faite par le directeur général Ahmed Mohamud Yusuf (photo), marque une nouvelle étape dans l’engagement de l’entreprise envers des infrastructures numériques durables.

« La Somalie est l’un des pays les plus ensoleillés au monde, et nombre de nos centres de données fonctionnent déjà à l’énergie solaire pendant la journée. Nous opérons dans un environnement complexe avec des défis liés à la sécurité et aux infrastructures, mais notre pays regorge d’opportunités », a précisé Ahmed Mohamud Yusuf.

Cette ambition s’inscrit dans un contexte où la demande pour des solutions numériques durables et fiables ne cesse d’augmenter, tant au niveau local que mondial. Hormuud dispose actuellement de 11 centres de données avec une capacité combinée de 10 mégawattheures, dont jusqu’à 95 % de l’énergie provient de l’énergie solaire. La capacité des nouvelles installations sera ajustée en fonction de la demande, reflétant une approche flexible et durable.

En Afrique, les centres de données verts revêtent une importance capitale dans une région où les coupures d’électricité sont fréquentes et où les infrastructures énergétiques sont limitées. En misant sur l’énergie solaire, Hormuud offre non seulement une solution écologique mais également une résilience accrue face aux interruptions d’alimentation électrique, garantissant ainsi une continuité des services numériques essentiels pour le développement économique et social.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Elle est experte en intelligence artificielle, en systèmes de gestion de l’énergie, ainsi qu’en réseaux et compteurs intelligents. Elle utilise la technologie pour révolutionner la manière dont les Camerounais utilisent l’électricité.

Agnès Virginie Tjahe (photo) est une entrepreneure technologique camerounaise, elle est la fondatrice d’EMKit. Ce projet vise à résoudre plusieurs problèmes liés à la consommation d’énergie électrique, notamment la surfacturation, la sous-facturation, la consommation excessive et la fraude énergétique.

Lancé en 2019, EMKit propose un dispositif permettant de contrôler et de gérer à distance, via SMS et Internet, l’alimentation et la consommation d’électricité. Le kit collecte des données de consommation toutes les heures, données qui pourront être utilisées pour développer le big data dans le secteur de l’énergie. Le projet vise également à intégrer l’intelligence artificielle pour améliorer la prise de décision dans ce domaine.

EMKit permet ainsi d’optimiser l’utilisation de l’énergie électrique en Afrique, de réduire les factures élevées pour les ménages et de lutter contre la fraude sur les réseaux électriques et la sous-facturation. La solution contribue à l’efficacité énergétique, au développement des réseaux électriques intelligents et à l’essor du big data dans ce secteur.

La start-up a déjà fabriqué trois prototypes différents et installé dix kits dans des foyers de la région de l’ouest du Cameroun. En août 2024, Agnès Virginie Tjahe a remporté le prix féminin ainsi que la première place du prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) au Cameroun.

Agnès Virginie Tjahe est aussi un maître de conférences au département de génie mécanique et productique de l’Institut universitaire de technologie Fotso Victor de l’université de Dschang au Cameroun.

Elle est titulaire d’un master en ingénierie mécanique obtenu en 2014 à l’Ecole nationale supérieure des sciences agro-industrielles (ENSAI) de l’université de Ngaoundéré. Elle détient aussi un doctorat en mécanique énergétique obtenu en 2019 à l’université de Dschang.

Melchior Koba

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Depuis plusieurs mois, le Burundi fait face à une crise de carburant sans précédent. Pour remédier à cette situation, les autorités se tournent vers des solutions numériques afin d'optimiser la gestion des ressources dans les stations-service.

Dans le cadre d'une gestion améliorée des hydrocarbures, la Société pétrolière du Burundi (Sopebu) a récemment annoncé le lancement d'un processus de numérisation des véhicules et engins achetant du carburant dans les stations-service. Ce programme, qui a débuté le 30 septembre et se poursuivra jusqu'au 7 octobre, vise à faciliter l'enregistrement des propriétaires de véhicules dans divers sites d'enregistrement aménagés à Bujumbura.

Selon la Sopebu, l'application mobile « Igitoro Pass V 1.0 » a été également développée pour permettre aux utilisateurs de s'enregistrer à distance. Cette solution numérique couvre un large éventail de véhicules, notamment les bus, minibus, camions, bennes, véhicules administratifs, diplomatiques, tracteurs, voitures particulières, tuk-tuks, motos, et même des groupes électrogènes.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'une stratégie plus vaste de modernisation du secteur, particulièrement cruciale face à la grave pénurie de carburant et aux coupures d'électricité fréquentes qui affectent tous les aspects de la vie quotidienne au Burundi. En numérisant le secteur, la Sopebu espère mieux réguler les quantités de carburant allouées à chaque type de véhicule. Par exemple, il est prévu d'établir un quota de 80 litres de carburant par semaine pour les petites voitures, soit 40 litres par passage, tandis que les grands véhicules pourront bénéficier d'un quota de 120 litres, équivalant à 60 litres par passage.

Cette démarche de numérisation devrait également permettre une meilleure traçabilité dans la gestion des stocks, une lutte efficace contre la fraude, ainsi qu'une gestion optimisée de la base de données liée aux hydrocarbures. En s'appuyant sur des technologies modernes, Sopebu vise à accroître la transparence et l'efficacité des opérations, tout en garantissant un approvisionnement équitable en carburant pour tous les usagers.

Samira Njoya

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Il rêve d’un avenir connecté et durable pour l’Afrique. Il utilise l’Internet des objets et l’intelligence artificielle pour fournir de l’énergie et un accès à Internet à tous les Nigérians.

Osumune Michael est un ingénieur nigérian spécialisé en matériaux et métallurgie, ainsi qu’un entrepreneur. Il est le fondateur et président-directeur général de Moon Innovations, une start-up qui fournit des solutions intelligentes et durables pour répondre à la demande énergétique croissante en Afrique, en s’appuyant sur des technologies solaires et d’intelligence artificielle.

Fondée en 2016, Moon Innovations a pour mission de construire un avenir connecté et durable pour l’Afrique. L’entreprise utilise des technologies de pointe telles que l’énergie solaire, l’intelligence artificielle et le cloud computing. Elle propose un système tout-en-un qui fournit à la fois de l’électricité durable, un accès à Internet et un service de surveillance de la sécurité. Ce système, appelé « Solar Smart Inverter », intègre également un stockage dans le cloud pour les flux de surveillance.

« Chez Moon Innovations, nous nous concentrons sur la conception, le développement et la fabrication d’un produit innovant, un système d’onduleur solaire intelligent. Ce produit est unique, car il intègre Internet sans fil, surveillance de la sécurité et électricité solaire en un seul système cohésif. Une caractéristique essentielle de notre produit est la possibilité de contrôler et de surveiller le système à distance via une application mobile, ce qui améliore la commodité et la fonctionnalité », explique le fondateur de l’entreprise. 

Osumune Michael est diplômé de la Federal University of Technology Owerri où il a obtenu en 2011 un bachelor en génie des matériaux et métallurgie. Après ses études, il a travaillé entre 2015 et 2016 comme ingénieur en matériaux à Dunis Global Services, une entreprise locale qui fournit des services d’ingénierie, de construction et d’approvisionnement.

En 2022-2023, il a participé au programme d’innovation Orange Corners, où il a reçu une formation en entrepreneuriat. Moon Innovations a également été finaliste de l’Africa IoT & AI Challenge 2024. Le concours régional récompense les entrepreneurs ayant des idées novatrices dans les domaines de l’IoT, de l’IA et des technologies connexes.

Melchior Koba

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En Afrique, l'accès à l'électricité demeure un défi majeur et entrave considérablement le développement économique et social. Les initiatives d'Orange et de ses partenaires contribuent à relever ce défi de manière durable.

Orange Smart Energies, plateforme numérique spécialisée de l'opérateur télécoms Orange, est désormais ouverte à tous les producteurs d’énergie en Afrique. Cette solution de paiement à l'utilisation [pay-as-you-go, Ndlr] associée à Orange Money leur offre la possibilité de gérer le prépaiement de l’énergie électrique fournie aux populations à travers leurs kits solaires et compteurs intelligents. Cette initiative contribuera à renforcer l'inclusion énergétique en Afrique.

« Faire du digital un levier pour l’inclusion énergétique des populations africaines est notre ambition depuis nos débuts. En ouvrant notre plateforme Orange Smart Energies à tous les producteurs d’énergie, nous franchissons une étape majeure dans notre engagement envers un accès universel à l’énergie en Afrique et au Moyen-Orient », a déclaré Jérôme Hénique, directeur général d'Orange Middle East and Africa (OMEA).

Dans son rapport « Electricity 2024 : Analysis and forecast to 2026 », l’Agence internationale pour l’énergie (IEA) indique que 600 millions de personnes n'avaient pas accès à l'électricité principalement en Afrique subsaharienne en 2023. Soit plus de 40 % de la population africaine. Les générateurs à essence ou diesel hors réseau sont devenus une solution courante pour accéder à l'électricité sur le continent, car ils présentent de faibles coûts initiaux par rapport au coût de connexion au réseau. Mais leurs coûts d'exploitation ont considérablement augmenté, en particulier depuis 2021, après la flambée des prix du pétrole.

Par contre, depuis 2015, l'adoption de systèmes solaires domestiques modulaires décentralisés (SHS) n'a cessé d'augmenter, selon l’IEA. « Des pays comme le Ghana et le Kenya ont multiplié leur capacité SHS par plus de vingt entre 2015 et 2019. Les fournisseurs de SHS ont permis la mise en œuvre du système grâce à des incitations financières telles qu'un modèle commercial de paiement à l'utilisation », souligne l’Agence internationale pour l’énergie.

Au regard de cette situation, la plateforme Orange Smart Energies — opérationnelle dans 12 pays d'Afrique avec plus de 300 000 foyers bénéficiant de ses services chaque jour — se positionne comme un atout de l’opérateur télécoms français dans la lutte contre la précarité énergétique en Afrique. En plus de favoriser l’accès à l’énergie aux populations éloignées, elle représente également une solution aux défis de rentabilité des producteurs d’énergie en réduisant le risque de non-paiement.

Orange s’est fixé comme objectif de favoriser la connexion d’un million de foyers à l’énergie solaire d’ici 2026. De plus, la société couvre également un double avantage parallèle. La connexion entre Orange Smart Energies et Orange Money lui permet de rentabiliser davantage son service de finance sur mobile, sans oublier que l’accès des populations à l’énergie électrique favorise l'utilisation d’Internet qui est également un segment fort des revenus d’Orange.

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