Dirigeant d'entreprise expérimenté, il est passionné par le développement de solutions qui améliorent la qualité de vie des Africains. Entrepreneur, il s’est spécialisé dans les énergies renouvelables.

Thony Ngumbu (photo) est un entrepreneur congolais. Cofondateur et président-directeur général de Mwinda Technologies, il conçoit des solutions d’énergie propre et des options de financement. Sa start-up veut remédier au manque d’énergie fiable et d’inclusion financière en Afrique subsaharienne.

Fondée en 2018, Mwinda Technologies est une société cleantech et fintech basée aux Etats-Unis. Elle a lancé ses opérations en République démocratique du Congo en 2019 et propose déjà plusieurs solutions d’énergies renouvelables.

Entre autres, l’entreprise installe des panneaux solaires pour des clients résidentiels, commerciaux et industriels. Elle conçoit des systèmes de stockage de batteries pour fournir de l’électricité à ses clients en cas de défaillance du réseau. Elle s’occupe aussi de la maintenance des systèmes solaires ou de sauvegarde par batterie.

En tant que fintech, Mwinda Technologies, en collaboration avec ses partenaires, offre un crédit fournisseur à court terme pour les systèmes solaires hybrides qu’elle fabrique ou les systèmes de batteries de secours. Elle permet aussi aux clients d’acquérir leur système solaire en payant de façon échelonnée. Ces derniers peuvent rembourser leur dette par mobile money depuis leur téléphone portable.

Avant Mwinda Technologies, Thony Ngumbu a fondé, en 2014, Genesis Ventures dont il était l’associé gérant jusqu’en 2018. Genesis Ventures est un cabinet de conseil en stratégie et en développement d’entreprise. Il se consacre à la création d’entreprises à forte croissance et à fort impact sur le continent africain. Les secteurs dans lesquels il opère sont, entre autres, l’agriculture, l’énergie, l’exploitation minière, les transports et l’infrastructure.

L’entrepreneur, vétéran de l’armée américaine, est titulaire d’un bachelor en science politique et économie obtenu à l’université de Houston. Il est également titulaire d’un master en administration des affaires obtenu à la Jones Graduate School of Business de l’université de Rice. Il a également étudié l’informatique à la Wartburg College.

La carrière professionnelle de Thony Ngumbu a commencé en 2002 à Verizon Wireless, un fournisseur de téléphonie cellulaire, où il était analyste technique principal. Entre 2013 et 2016, il était le directeur principal des programmes, opérations et du développement des ressources d’IEDA Relief, une organisation non gouvernementale qui aide les personnes vulnérables dans le monde.

Melchior Koba

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Avec un parcours professionnel de plus d’une vingtaine d’années, elle possède une riche expérience sur les marchés des TIC en Afrique. Après avoir occupé des postes stratégiques et de direction au sein du groupe Orange, elle rejoint Schneider Electric et dirige la société dans soixante pays.

Diaretou Madina Gaye Dieng (photo), informaticienne originaire du Sénégal, a été nommée présidente du Cluster Afrique francophone & Îles de Schneider Electric, une société internationale spécialisée dans la transformation digitale de la gestion de l’énergie et l’automatisation. La nouvelle a été rendue publique le vendredi 8 mars 2024.

A la tête du Cluster, la Sénégalaise dirigera, depuis Casablanca, au Maroc, les activités du groupe dans soixante pays situés dans le Maghreb, l’Afrique de l’Ouest et centrale, ainsi que les îles. Elle sera chargée de diriger la stratégie de Schneider Electric dans cette région, en se concentrant sur les secteurs clés tels que les infrastructures, l’industrie, les data centers et les bâtiments.

Parlant de sa nouvelle nomination, Diaretou Madina Gaye Dieng déclare : « je suis honorée de rejoindre Schneider Electric dans cette région, et à un moment crucial où les nations et les entreprises du monde entier recherchent des partenaires fiables pour leur parcours de numérisation, de durabilité et de décarbonisation. J’ai hâte de travailler plus étroitement avec tous nos clients, partenaires et parties prenantes clés des secteurs public et privé, du milieu universitaire et de la société pour créer un impact qui mène à un avenir plus prospère et durable ».

Titulaire d’un master en informatique de gestion obtenu en 1999 à l’école d’ingénieur Centrale Lille, Diaretou Madina Gaye Dieng a un diplôme d’études supérieures en management des systèmes d’information obtenu en 2000 à HEC Paris. Elle est une alumni de la Harvard Business School Executive Education.

Avant son poste à Schneider Electric, la Sénégalaise était la cheffe du cabinet du directeur général du groupe Sonatel qui couvre 5 pays sous la marque Orange (Sénégal, Mali, Guinée, Guinée-Bissau, Sierra Leone). Cependant, elle a rejoint le groupe en 2004 en tant que directrice du marketing et de la communication de l’unité commerciale B2B (business to business).

A Sonatel, elle a successivement occupé les postes de directrice des ventes pour les clients commerciaux et gouvernementaux de l’unité commerciale B2B et de directrice de la stratégie et du développement commercial de l’unité commerciale B2B. En 2016, elle a été nommée présidente-directrice générale de Sonatel Business Solutions à Orange Sénégal.

Melchior Koba

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Bien qu’il ait fait des études en commerce et en marketing, c’est dans la technologie qu’il entreprend, se spécialisant dans l’innovation solaire à Madagascar. Il propose des solutions novatrices et durables pour répondre aux besoins croissants en électricité.

Yann Kasay (photo) est un tech entrepreneur et un consultant malgache. Il est le fondateur de Jirogasy, une entreprise qui conçoit, assemble et fabrique localement des systèmes solaires domestiques et des appareils IoT (Internet des objets) alimentés par l’énergie solaire.

Fondée en 2017, Jirogasy développe une gamme de stations solaires innovantes distribuée. Afin de s’assurer de la qualité de tous ses produits, l’entreprise n’importe « que les matières premières. Toutes les pièces, électroniques notamment, sont imprimées avec une imprimante tridimensionnelle que nous avons conçue nous-même, et l’assemblage se fait dans notre atelier », explique Yann Kasay en 2019.

La même année, Jirogasy a lancé Jirodesk en partenariat avec AccesMad, une organisation non gouvernementale française qui agit pour le développement de l’éducation scientifique et technique à Madagascar. Jirodesk est un générateur solaire doté d’un mini-ordinateur portable intégré.

En 2022, Yann Kasay a lancé Jiro France, un bureau d’études de Jirogasy. Le bureau réalise des prestations à destination des groupes technologiques et industriels qui souhaitent développer un projet hardware (matériel informatique).

En plus de son rôle à Jirogasy, le Malgache mène des missions temporaires en tant que consultant en stratégie et en intelligence de marché. Son but est d’aider les grandes entreprises et les start-up dans leur décision de mettre en œuvre l’innovation, les nouveaux produits logiciels…

L’entrepreneur a étudié le commerce et les affaires internationales à Paris School of Business. Il a également fait des études en administration et gestion des entreprises à l’université Paris-Sud et en marketing à la Washburn University.

En 2015, Yann Kasay a cofondé International Studies Solutions, dont il a été le directeur des opérations jusqu’en 2018. L’entreprise conseille les athlètes et les étudiants dans leurs projets à l’étranger. Cependant, avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé, entre 2014 et 2015, pour MCA BENELUX, une société européenne d’ingénierie et de technologie, en tant que business manager IT (technologie de l’information).  

En 2018, Jirogasy a été sélectionné parmi les 100 start-up du Marathon Pitch au Salon des entrepreneurs. En 2019, Yann Kasay a été désigné Young Leader par la French-African Foundation.

Melchior Koba

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Il est doté d’une expérience professionnelle riche de plus de 20 ans en Afrique et dans le monde. Passionné par l’utilisation de la technologie pour simplifier les transactions énergétiques et la promotion d’une énergie durable, il fonde Open Access Energy.

Gerjo Hoffman (photo) est un entrepreneur sud-africain diplômé de l’université de Stellenbosch où il a obtenu un bachelor en sciences de l’information, afrikaans et néerlandais, en 2000 et un bachelor en journalisme en 2003. Il est un cofondateur et le président-directeur général d’Open Access Energy.

L’entrepreneur, avec Christoff Albertyn, a fondé l’entreprise en 2021 afin d’ouvrir l’accès à l’énergie à tous. Open Access Energy est une plateforme qui automatise la mise en correspondance des charges de production et de consommation, permettant aux producteurs d’énergie de la vendre à ceux qui en ont besoin de manière transparente.

La start-up Open Access Energy propose aussi deux solutions : Amptera et Energypro. La première est une solution de facturation de l’énergie tout-en-un conçue pour donner plus de pouvoir aux municipalités, aux services publics et aux propriétaires. La seconde s’attaque aux complexités de l’acheminement privé de l’énergie grâce à l’utilisation de technologies de pointe.

Avant Open Access Energy, Gerjo Hoffman a cofondé, en 2012, Qikcommerce pour fournir une solution de commerce électronique complète et conviviale aux entreprises qui souhaitent vendre leurs produits en ligne. La start-up permet à ses utilisateurs de créer leur propre boutique en ligne en quelques minutes.

L’entrepreneur a également travaillé pour plusieurs entreprises, dont WeChat Africa, une plateforme technologique qui permet de discuter en groupe et prend en charge les messages vocaux, photo, vidéo et texte. Il y était responsable du marketing entre 2013 et 2014. Il a ensuite occupé les postes de responsable des opérations (2014-2017), de directeur de l’innovation (2017-2018) et de directeur des ventes et du marketing (2019-2021) de l’entreprise technologique Tencent Africa.

Entre 2018 et 2019, Gerjo Hoffman a successivement été le directeur général de JET8 Africa et le responsable mondial des ventes et du marketing de JET8, une plateforme technologique de commerce social.

Melchior Koba

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Huawei est un partenaire de choix des pays africains dans la transition numérique. La firme chinoise multiplie les partenariats stratégiques avec les pays et les entreprises du continent.

Wael Lotfy, président-directeur général d’Enppi, une compagnie pétrolière et gazière égyptienne, a signé deux protocoles d’accord avec le chinois Huawei lors de l’Egypt Energy Show qui s’est déroulé du lundi 19 au mercredi 21 février au Caire. L’objectif est de stimuler la transition vers une énergie numérique et verte.

« Nous considérons Huawei comme un partenaire majeur dans la fourniture des dernières solutions, des technologies numériques et des solutions intelligentes modernes pour accélérer le rythme de la transformation numérique dans le secteur de l'énergie, et améliorer la production d'énergie numérique et verte, conformément aux objectifs stratégiques du secteur de l'énergie avec la vision 2030 de l'Egypte », a déclaré Wael Lotfy.

Le premier document a été paraphé avec Huawei Egypt Digital Power Business, la filiale égyptienne du fournisseur chinois de produits et de solutions d'énergie numérique, qui fournira des solutions énergétiques intégrées telles que des centres de données à faible émission de carbone et des solutions d'énergie photovoltaïque. Quant au deuxième protocole d’accord, il a été signé avec la filiale locale de Huawei avec pour objectif de stimuler la transition numérique et technologique parmi les projets d'Enppi en fusionnant l'expertise et les technologies intelligentes proposées par la société chinoise.

La transition vers l’énergie propre est une composante importante dans le processus de développement. Il est important de prendre en compte cette variable et ces nouvelles dispositions vont permettre à l’Egypte de réduire de façon significative ses émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs électrique et pétrolier.

Adoni Conrad Quenum

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Economiste, il a travaillé dans des entreprises internationales en tant qu’analyste en investissement. Aujourd’hui, il est à la tête d’une entreprise qui finance l’achat d’équipement d’énergie solaire au profit de personnes mal desservies.

Michael Heyink (photo) est un entrepreneur sud-africain diplômé de l’université du Cap, où il a obtenu en 2011 un bachelor en économie. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Yellow, une start-up spécialisée dans la distribution et le financement de systèmes solaires domestiques abordables aux ménages ruraux à faible revenu.

Fondée en 2018 par Michael Heyink et Maya Stewart, l’entreprise fournit un système solaire composé d’un panneau, d’une batterie, de 4 lampes, d’un chargeur de téléphone portable et d’une radio. Elle vend aussi des smartphones et des systèmes solaires de plus grande capacité.

L’entreprise a conçu et développé Ofeefee, une solution de réseau de force de vente de bout en bout pour le dernier kilomètre. Cette solution automatise le recrutement et la formation, fournit des incitations ludiques, avec un moteur de commerce électronique et de gestion des tâches pour transformer l’informel. Elle permet la gestion numérique des stocks, des livraisons et des services de garantie et offre des services d’évaluation du crédit en temps réel et de gestion de portefeuille.

Basée en Afrique du Sud, Yellow possède des distributions au Malawi, au Rwanda, à Madagascar, en Ouganda et en Zambie. Elle a embauché plus de 1 000 agents et sert plus de 480 000 clients en Afrique. En juin 2023, elle a levé 14 millions de dollars en financement de série B afin d’étendre sa présence sur ses marchés actuels.

Avant Yellow, Michael Heyink a travaillé entre 2012 et 2014 chez Monitor Group, un cabinet de conseil en stratégie, comme consultant en stratégie. En 2015, il rejoint Agis Investment comme analyste en investissement. Il est ensuite embauché par Metier, un gestionnaire de fonds d’investissement privé, où il occupe le poste d’analyste en capital-investissement.

Melchior Koba

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Elle est une force motrice dans le domaine de la santé en Afrique. Grâce à son entreprise Kaaro Health, elle s’efforce de combler le fossé entre les soins de santé urbains et ruraux, apportant ainsi des soins de qualité à ceux qui en ont le plus besoin.

Angella Kyomugisha (photo) est une entrepreneure sociale et une spécialiste de la gestion financière qui œuvre pour améliorer l’accès aux soins de santé dans les zones rurales d’Afrique. Diplômée de la Kyambogo University où elle a obtenu en 2013 un bachelor en économie et statistiques, elle est une cofondatrice, une coprésidente-directrice générale et la directrice financière de Kaaro Health.

Son parcours entrepreneurial a été inspiré par une expérience traumatisante lorsqu’elle a failli perdre sa vie et celle de son bébé né prématurément. Elle a alors réalisé les inégalités de santé auxquelles sont confrontées les femmes rurales en Ouganda et a décidé de créer Kaaro Health.

« Mon bébé et moi avons passé trois mois à nous battre pour notre vie. En bref, nous avons survécu, mais ce fut très traumatisant. Je ne comprenais pas ce que les femmes vivant dans les zones rurales enduraient », a déclaré l’entrepreneure en 2023.

Fondée en 2014, Kaaro Health déploie des « cliniques-conteneurs », dotées d'énergie solaire, de matériel de laboratoire et d’une connexion Internet, fonctionnant comme des centres de télésanté pour les villages qui n’ont pas de clinique dans un rayon de 25 km.

Kaaro Health propose aussi une formation ciblée en gestion financière à ses clients actuels et potentiels afin qu’ils disposent des compétences nécessaires pour développer et pérenniser leurs activités. Son objectif est de permettre aux entrepreneurs du secteur médical et à leur PME de fournir des soins médicaux de plus en plus sophistiqués aux communautés rurales et périurbaines.

Membre du conseil d’administration de Delight Children’s Health Rights Initiative, une organisation non gouvernementale qui se consacre à la défense des droits de la mère et de l’enfant, Angella Kyomugisha a été responsable de mission bancaire à Centenary Bank entre 2013 et 2014. En aout 2014, elle devient la cheffe de projet de Smart Telecom, un opérateur de téléphonie mobile, et un an après, elle est nommée responsable de la collecte de fonds du forum des éducatrices africaines.

En 2021, Angella Kyomugisha a reçu le prix Women Empowerment Award de la Fondation Bayer. Elle a été sélectionnée comme l’une des boursières du Cartier Women’s Initiative en 2023. Ces récompenses montrent son engagement envers l’innovation et l’amélioration de l’accès aux soins de santé en Afrique.

Melchior Koba

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Il est entrepreneur dans le domaine de l’énergie renouvelable. Grâce à son leadership chez NeedEnergy, il apporte des solutions d’énergie propre aux régions les plus reculées du monde.

 Leroy T. Nyangani (photo) est un cofondateur et le chef d’équipe de NeedEnergy, une start-up zimbabwéenne qui utilise l’intelligence artificielle pour optimiser les micro-réseaux d’énergie renouvelable en Afrique subsaharienne et dans les régions éloignées du monde.

Il est un ingénieur chimiste de formation, diplômé de l’université nationale des sciences et technologies du Zimbabwe où il a obtenu un bachelor en 2019. Il a cofondé NeedEnergy en 2016 avec l’ambition de déployer des actifs d’énergie renouvelable et propre pour plus de 200 millions de personnes d’ici 2030.

L’entreprise NeedEnergy fournit des données intelligentes aux opérateurs de micro-réseaux d’énergie renouvelable. Cette approche repose sur l’analyse des données météorologiques, et vise à étendre l’accès à l’énergie propre en Afrique subsaharienne ainsi que dans des zones éloignées du monde.

Via sa plateforme memeza.ai, NeedEnergy collecte des données à partir de divers dispositifs IoT (Internet des objets) tels que les compteurs intelligents de gaz et moniteurs d'énergie domestique pour analyser les besoins énergétiques du réseau de distribution. Ces données sont utilisées pour former des modèles, permettant ainsi d’identifier des opportunités de déploiement d’actifs de production d’énergie renouvelable. Une fois déployés, ces actifs sont surveillés et gérés via la plateforme pour garantir leur puissance et leur performance.

Le 21 septembre 2023, l’entreprise a été sélectionnée pour faire partie de la cohorte inaugurale du programme Google for Startups Accelerator: Climate Change destiné aux start-up du Moyen-Orient et de l’Afrique.

Avant NeedEnergy, l’entrepreneur avait fondé la start-up Mornay Foods qui propose un service de commande de nourriture à la demande et un restaurant qui ciblait principalement les campus universitaires et les parcs de bureaux. Sa carrière professionnelle a, cependant, commencé en 2015 à Bakers Inn Zimbabwe, une boulangerie, où il était spécialiste de la production et de l’emballage.

Leroy T. Nyangani a été reconnu comme un entrepreneur innovant et engagé dans la transition énergétique. Il a été sélectionné comme Unreasonable Fellow par Unreasonable Group, une organisation qui soutient les entrepreneurs qui résolvent les plus grands défis du monde. Il est depuis mars 2023 un entrepreneur Techstars, après que son entreprise a été sélectionnée pour faire partie de la classe 2023 de l’accélérateur d’énergie d’Equinor et de Techstars.

Melchior Koba

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Elle représente une source d’inspiration pour tous ceux qui aspirent à créer un impact positif sur la société et sur la planète grâce à l’innovation technologique. A travers son entreprise, elle fait de l’Afrique un continent plus propre et vert.

Ugwem Eneyo (photo) est une ingénieure, inventrice et entrepreneure nigériane. Elle est la présidente-directrice générale et une cofondatrice de SHYFT Power Solutions, une entreprise de technologie énergétique qui propose des solutions innovantes basées sur l’Internet des objets (IoT) et des logiciels pour connecter et gérer intelligemment les ressources énergétiques distribuées dans les marchés émergents, notamment en Afrique.

Née au Nigeria, Ugwem Eneyo a fait ses études universitaires aux Etats-Unis, où elle a obtenu en 2013 un bachelor en génie civil et environnemental à l’université de l’Illinois à Urbana-Champaign avant de rejoindre en 2014 l’université de Stanford pour y effectuer un master et un doctorat, toujours en génie civil et environnemental.

Elle cofonde Solstice Energy Solutions, rebaptisée SHYFT Power Solutions, en 2016 avec son associé Cole Stites-Clayton. L’entreprise permet aux utilisateurs de réduire leurs coûts énergétiques, leur empreinte carbone et leur exposition aux gaz toxiques.

SHYFT Power Solutions a connu une croissance rapide et a reçu de nombreuses distinctions. Dès l’année de sa création, l’entreprise remporte le MIT Clean Energy Prize et fait partie des finalistes de Demo Africa, un concours organisé par l’African Technology Foundation (ATF) qui récompense des entreprises africaines innovantes.

Avant de lancer SHYFT Power Solutions, Ugwem Eneyo a commencé à travailler comme conseillère stagiaire en environnement et réglementation d’ExxonMobil en 2011. En 2013, elle est nommée conseillère environnementale, socio-économique et en réglementation de la même société. Après son master, elle effectue en 2015 un stage, toujours à ExxonMobil, mais cette fois en tant qu’ingénieure environnementale.

Ugwem Eneyo est reconnue comme l’une des figures de proue du secteur énergétique en Afrique et dans le monde. Nommée parmi les Forbes 30 under 30 dans le secteur énergie, elle a été invitée à prendre la parole lors de plusieurs événements prestigieux.

Melchior Koba

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Des opérateurs de télécommunications présents dans plusieurs marchés d’Afrique ont annoncé de nouvelles perturbations dans la fourniture de l’accès à Internet aux consommateurs. Cette situation résulte d’un nouvel incident sur le système sous-marin des fibres optiques SAT3 et WACS.

Un glissement de terrain sous-marin dans le canyon du Congo, l'un des plus grands canyons sous-marins du monde, a récemment endommagé les câbles sous-marins West African Cable System (WACS) et South Atlantic 3 (SAT-3).

Selon les rapports sur l'état du réseau, SAT-3 a été coupé le matin du dimanche 6 août, tandis que WACS a été coupé plus tard dans la soirée causant ainsi un ralentissement des services Internet dans plusieurs pays d’Afrique parmi lesquels le Sénégal, l’Afrique du Sud, l’Angola, le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Bénin.

Dans un communiqué, Openserve, un fournisseur d'infrastructure chargé de la vente en gros des lignes fixes, a confirmé les ruptures et a fait savoir qu’il travaillait avec ses partenaires du consortium pour faciliter la restauration des câbles.

« Le réseau Openserve reste robuste grâce à nos investissements dans d'autres capacités de câbles internationaux, c'est pourquoi tous les services de transit IP d'Openserve (WebReach) ont été automatiquement réacheminés, ce qui permet à nos clients de continuer à bénéficier d'une connexion sans faille », informe le communiqué.

La réparation des câbles a été confiée au navire câblier Léon Thévenin, mais le processus risque de prendre un certain temps. Selon les experts, il faudra probablement un mois, pour que le navire se rende sur le site de l'incident, en fonction des conditions météorologiques.

Pour rappel, le West Africa Cable System (WACS) comporte quatre paires de fibres, 15 stations terminales et une longueur totale de 16 000 kilomètres. Il appartient à un consortium de 18 opérateurs de télécommunications internationaux. SAT-3 est un système de câble plus ancien, opérationnel depuis 2001 avec une capacité de 120 Gbps.

Samira Njoya

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