Le continent africain dispose de nombreux atouts, comme la jeunesse de sa population, pour devenir leader dans le domaine de l'intelligence artificielle. Des entreprises spécialisées dans le domaine l'accompagnent dans cette ambition.

Le groupe inq., un fournisseur mondial de services innovants a dévoilé, le mardi 25 juillet à Lagos, ses plans stratégiques visant à façonner l'avenir des solutions de pointe et de l’intelligence artificielle (IA) au Nigeria et en Afrique.

S’exprimant lors d'une table ronde avec les médias, Glad Dibetso, le PDG du groupe a déclaré que l’entreprise travaillait méticuleusement pour faire progresser le paysage technologique du continent, ceci en misant sur l’éducation de la jeunesse entre autres.

« La connectivité sert de passerelle pour transformer l'éducation dans nos écoles, en permettant aux enfants d'apprendre la robotique, l'IA et le développement de logiciels. En donnant à davantage d'étudiants les moyens d'acquérir ces compétences essentielles, nous envisageons une augmentation des petites entreprises axées sur la technologie, ce qui conduira finalement à l'émergence d'un plus grand nombre de licornes africaines », a déclaré Glad Dibetso.

Dans la poursuite de cet objectif, l’entreprise nourrit également l’ambition de faire du Nigeria un centre d'excellence pour le développement de solutions d'IA personnalisées dans le secteur de l'énergie. Selon Andile Ngcaba, le président du groupe, les entreprises de production et de distribution d'énergie au Nigeria auront accès à des analyses de la consommation d'électricité en temps réel permettant d'identifier et de traiter les fuites tout au long de la chaîne de valeur de l'électricité.

Ces projets et bien d’autres s’inscrivent en droite ligne des ambitions de l’entreprise visant à multiplier les usages de l’IA en Afrique pour faire du continent un pionnier dans ce domaine. Il y a quelques jours, l’entreprise a annoncé le lancement dans ses 10 marchés en Afrique et en Asie de deux produits d’IA locaux, à savoir DocAi et VisionAI.

DocAI un outil permettant de numériser les processus des entreprises et leur permettant d'utiliser la reconnaissance optique de caractères (OCR) spécifique à un domaine pour télécharger des documents numérisés et extraire des informations précieuses. Vision AI permet quant à lui de déployer des technologies de reconnaissance d'images basées sur l'IA dans les systèmes de surveillance par caméra, permettant des analyses et des alertes en temps réel.

Le groupe qui opère au Nigeria depuis environ quatre ans veut faire du pays un hub régional à travers lequel il se développera dans plusieurs pays anglophones de la région. Au Nigeria, inq. a fourni jusqu’ici des solutions de cloud, de connectivité et d'IoT à plusieurs entreprises. La société affirme qu'elle a également construit de grands modèles de langage propriétaires qui alimentent aujourd'hui sa suite de solutions d'IA. 

Samira Njoya

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Son but est de stimuler l’innovation et la croissance dans le domaine des énergies renouvelables. Il offre des services tels que le mentorat, le développement commercial, l’accès au financement et aux marchés.

SAREBI (The South African Renewable Energy Business Incubator) est un incubateur de start-up sud-africain qui travaille avec des petites et moyennes entreprises viables dans le secteur des technologies propres. Fondé en 2012, il offre aux start-up une série d’ateliers d’idéation et de planification d’entreprise afin de les aider à développer des modèles commerciaux et financiers viables.

SAREBI offre aux entreprises commerciales un programme d’accélération qui vise à renforcer leur capacité à obtenir un financement. Ce programme se concentre sur l’amélioration de leur gouvernance et de leurs finances, ainsi que sur l’établissement de systèmes opérationnels robustes. Grâce à des séances de coaching financier personnalisées, l’incubateur assiste les entreprises en les aidant à identifier le type de financement le mieux adapté à leurs besoins et à effectuer les démarches appropriées pour l’obtenir.

Son programme d’incubation d’entreprises Sarebi Start vise à former de jeunes entrepreneurs aux compétences essentielles pour développer leur entreprise. Il leur enseigne comment élaborer des modèles d’entreprise solides, présenter clairement leur proposition de valeur et tester la faisabilité financière de leur idée.

Grâce à ce programme, les entrepreneurs acquièrent une compréhension approfondie de tous les aspects de leur entreprise et comprennent comment les modifications apportées à leur idée peuvent impacter les différentes composantes de leur modèle d’entreprise. Cela leur donne les outils nécessaires pour prendre des décisions éclairées et prometteuses dans leur parcours entrepreneurial.

Sous le nom de « Business Savvy », SAREBI propose des ateliers destinés aux entrepreneurs en herbe qui se trouvent dans la phase pré-revenu. Ces ateliers se composent de sessions d’apprentissage en petits groupes, conçues comme des séances interactives entre pairs. Ils utilisent une méthodologie de salle de classe électronique pour faciliter l’enseignement et l’engagement des participants.

SAREBI propose plusieurs autres services comme son logiciel de gestion tout-en-un, Odoo, qui comprend des applications de gestion de relation avec la clientèle (CRM) et des applications pour le commerce électronique, la comptabilité, l’inventaire, la gestion de projet et la planification des besoins matériels (MRP).

Sarebi sponsorise également d’autres initiatives comme le GreenPitch Challenge 2023, organisé par GreenCape et la Friedrich Naumann Foundation for Freedom, qui invite les innovateurs et entrepreneurs verts à présenter leurs idées d’entreprises économiquement viables.

En encourageant et en soutenant les entreprises du secteur des énergies renouvelables, SAREBI contribue à accélérer la transition vers des sources d'énergie plus propres et durables en Afrique du Sud, tout en stimulant le développement économique local.

Melchior Koba

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Après son master en économie énergétique en France, il revient dans son pays où l’accès à l’énergie reste encore difficile. Il fonde ARESS et offre aux populations une solution innovante d’accès à l’énergie solaire.

Léonide Michael Sinsin (photo) est un docteur en économie de l’énergie diplômé de l’université Paris Dauphine. Ayant fait tout son parcours universitaire en France, c’est à l’occasion d’une visite de son pays le Bénin après son master en 2012 qu’il fonde, avec son camarade Paul Berthomieu qui l’accompagnait, African Renewable Energy System Solutions (ARESS), dont il est le directeur général.

ARESS est une PME (petite et moyenne entreprise) spécialisée dans le domaine des énergies renouvelables. Exerçant déjà au Bénin, au Togo, au Burkina Faso et au Sénégal, elle fait de la vente d’équipements solaires, des installations solaires et de la maintenance et de l’audit énergétique.

Partie d’un concept de vente des installations énergétiques, l’entreprise s’est vite retrouvée face à la difficulté des clients des milieux ruraux à payer le matériel. Bien qu’elle ait décidé de permettre aux clients de payer sur plusieurs mois, elle avait du mal à récupérer les frais d’installations à la fin de chaque mois auprès des villageois.

Pour remédier à cela, Léonide Michael Sinsin et son ami ont donc mis en place un système qui se désactive automatiquement en cas de non-paiement, tout en offrant la possibilité de financer l’installation grâce à un système de location sur une période de 36 mois.

En 2016, la nouvelle start-up, MyJouleBox, qui développe du matériel, des logiciels et des solutions économiques et sociales pour innover dans le développement solaire, naît sur ce modèle Pay As You Go. D’ailleurs, en 2022, l’entreprise a fait partie du top 45 des start-up les plus innovantes d’Afrique à l’occasion des AfricaTech Awards.

Léonide Michael Sinsin occupe également depuis 2022 le poste de président de l’Association interprofessionnelle des spécialistes des énergies renouvelables du Bénin (AISER-Bénin), qui promeut et défend les intérêts des acteurs des filières des énergies renouvelables. Entre 2012 et 2015, il a travaillé comme rédacteur technique principal du think tank panafricain « L’Afrique des Idées ».

Melchior Koba

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Yellow, une société de financement d'actifs pour l'énergie solaire et les appareils numériques en Afrique, a récemment annoncé la levée de 14 millions de dollars de financement.

Les fonds obtenus seront utilisés par Yellow pour élargir sa portée sur ses marchés actuels, à savoir le Malawi, le Rwanda, l'Ouganda, la Zambie et Madagascar. Ils permettront également de lancer entre autres des produits numériques et financiers à court terme.

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Il façonne le paysage énergétique mondial en investissant dans des solutions durables et en créant des partenariats stratégiques. Son entreprise œuvre activement pour l’utilisation de l’énergie verte en Afrique.

Samuel Alemayehu (photo), entrepreneur et investisseur éthiopien, est à l’avant-garde de la lutte contre le changement climatique et de la promotion du développement durable en Afrique. En tant que cofondateur et président du conseil d’administration de Cambridge Industries, il dirige une équipe dévouée qui investit dans des projets novateurs axés sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

Cambridge Industries, qu’il a fondée en 2013, est une société d’ingénierie, de conception, d’approvisionnement et de construction axée sur les projets d’énergie renouvelable dans toute l’Afrique. Filiale de Cambridge Group Companies, elle gère la mise en œuvre complète de divers projets d’énergie renouvelable sur le continent et a déjà réalisé des projets d’une valeur de plusieurs centaines de millions d’euros.

Cambridge Industries est la première entreprise à avoir conçu, développé et construit un projet de valorisation énergétique des déchets à grande échelle en Afrique. Appelées Reppie Waste-to-Energy, les installations, réalisées à Addis-Abeba, traitent actuellement plus de 1 400 tonnes de déchets par jour.

Né en Ethiopie, Samuel Alemayehu a fait ses études universitaires à la Stanford University où il a obtenu un bachelor en science et ingénierie de la gestion. En 2008, il a cofondé et dirigé jusqu’en 2013 4Afri Technologies, un fournisseur de services mobiles en Afrique avec un déploiement en Ethiopie, en Ouganda, en Tanzanie, au Rwanda, en Zambie, au Cameroun, en RD Congo, au Gabon, au Sénégal, au Ghana et au Liberia. En 2005, il a cofondé Corner Media Global LLC, un réseau social distribué axé sur les communautés d’expatriés.

En tant qu’investisseur, il a soutenu plusieurs entreprises et siège au conseil d’administration de plusieurs d’entre elles. Il s’agit entre autres d’East Africa Electric, de la plateforme de communication et de narration innovante Pitch and Flow, de VC Include et de NextBillion.ai, une entreprise axée sur l’intelligence artificielle. Sa passion et ses actions lui ont permis d’être reconnu parmi les Young Leaders du Forum économique mondial en 2018.

Melchior Koba

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AFEX, un acteur nigérian du marché des matières premières en Afrique, a annoncé l’ouverture de la quatrième édition de son événement annuel Code Cash Crop, qui se tiendra en août 2023.

Pour la première fois, Code Cash Crop s'étendra au Kenya. De ce fait, les jeunes entrepreneurs nigérians et kényans désireux de créer des idées innovantes et des modèles commerciaux rentables qui résolvent les problèmes de l'écosystème sont invités à postuler avant le 30 mai à l'adresse : https://africaexchange.typeform.com/to/W9FZCSOZ?typeform-source=africaexchange.com

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Le Programme des Nations unies pour le développement a annoncé, mercredi 5 avril, qu'il soutiendra les sept lauréats du Défi de l’innovation financière de sa plateforme d’agrégation climatique. L'organisation veut favoriser le développement de ces structures pour accroître la disponibilité et réduire le coût du financement de l'énergie à faible émission de carbone et aider à combler le déficit d'investissement pour parvenir à un accès universel à l'énergie verte en Afrique de l'Est.

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Les jeunes pousses qui révolutionnent l’agriculture, l’énergie et la mobilité sur le continent attirent de plus en plus d’investisseurs. Mais les levées de fonds demeurent concentrées sur une poignée de pays.

Factor[e] Ventures, une équipe de bâtisseurs d’entreprises qui investit dans des start-up en phase de démarrage en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est, a lancé Delta40, un studio de création de start-up spécialement axé sur l'Afrique.

Delta40 sera dédié à l'augmentation des revenus et à la lutte contre le changement climatique en Afrique par la création et l'investissement dans les entreprises technologiques.

« Une décennie d'investissements dans l'énergie, l'agriculture, la mobilité et les innovations dans le domaine de l'eau sur les marchés émergents a confirmé qu'il existe une grande opportunité, au stade de la création, de soutenir les fondateurs locaux et diversifiés lorsqu'ils connectent leurs technologies et leurs marchés », a déclaré Morgan DeFoort, cofondateur de Factor[e] Ventures.

Ainsi, Delta40 investira entre 100 000 et 600 000 dollars pour la création et l'accompagnement des start-up africaines spécialisées dans les domaines de l'énergie, l'agriculture et la mobilité. Ces secteurs qui représentent 8 % du financement total sur le continent selon le rapport 2022 Africa tech VC de Partech.

En lançant Delta40, Factor[e] Ventures veut faire grimper ces chiffres et pousser les investisseurs à financer encore plus de start-up desdits secteurs. Outre l'apport de capitaux, Delta40 agira également en tant que cofondateur, en proposant des tests produits, du courtage technologique et une commercialisation à un stade précoce, et en travaillant pour accélérer la création d'entreprises.

Delta40 a déjà obtenu des financements et le soutien de plusieurs institutions privées et publiques, dont la Fondation Autodesk, l'Alliance mondiale de l'énergie pour les peuples et la planète et le cabinet d'avocats Wilson Sonisi, spécialisé dans les technologies du climat. Le studio de création d'entreprises sera basé au Kenya, avec des opérations au Nigeria.               

Samira Njoya        

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Le programme Digital Energy Facility, porté par l’Agence française de développement (AFD) et cofinancé par l’Union européenne et l’Agence de la transition écologique (France), a lancé en février le Digital Energy Challenge 2023.

Le défi vise à encourager l’innovation numérique dans le secteur de l’énergie en soutenant les start-up et opérateurs énergétiques en Afrique. Les start-up désireuses de participer doivent déposer leur dossier de candidature complet ici avant le 16 mai.

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Le secteur minier joue un rôle important dans l’économie sud-africaine. Il est donc important d’y apporter des solutions nouvelles en vue de sa numérisation et la simplification des méthodes de travail.

Ericsson, une entreprise suédoise de télécommunications, a annoncé, le jeudi 2 mars, la signature d’un accord avec le spécialiste mondial de logiciels de simulation Comsol pour la fourniture de la  solution « Ericsson Private 5G » au sein de l'industrie minière en Afrique du Sud.

Grâce à la solution de connectivité haut de gamme d'Ericsson et à l'expertise de Comsol en matière d'exploitation minière et d'intégration de systèmes, la nouvelle collaboration permettra à l'industrie minière de bénéficier d'une connectivité autonome 4G/LTE et 5G robuste, et aidera les clients de Comsol à optimiser et simplifier les opérations commerciales par la création, la collecte et l'analyse de données.

« Nous sommes ravis de proposer à Comsol notre solution de réseau privé pré-packagée et pré-intégrée, Ericsson Private 5G. Grâce à sa connectivité fiable, rapide et sécurisée, les clients de Comsol disposeront d'une plateforme leur permettant de mettre en œuvre des solutions intelligentes innovantes pour une meilleure efficacité opérationnelle et une plus grande sécurité », s’est réjoui Todd Ashton (photo, à gauche), vice-président et responsable de l'Afrique du Sud et de l'Est chez Ericsson Moyen-Orient et Afrique.

Ainsi, l'accord donne à Comsol le droit de revendre la solution de réseau sans fil à haut débit Ericsson Private 5G. Il permettra à Comsol de développer son activité d'entreprise au sein du secteur minier local qui est l’un des principaux domaines d'investissement en Afrique du Sud.

Le pays est le premier producteur mondial de chrome et de platine. Les dernières données de Statistics South Africa (Stats SA) sur la production minière révèlent que la production totale a augmenté de 11,2 % en 2021 par rapport à 2020. Comsol utilisera donc la solution Private 5G pour expérimenter et tester divers cas d'utilisation pour l'exploitation minière et d'autres secteurs, notamment la réalité augmentée, les véhicules autonomes et l'accès sans fil fixe.

Samira Njoya

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