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Le Tchad fait face à des défis en matière de développement numérique qui ont contribué à un retard significatif dans ce domaine. Pour les cinq années à venir, le nouveau président nourrit l'ambition d'y faire face et de promouvoir un développement numérique inclusif.

Le nouveau président de la République du Tchad, Mahamat Idriss Déby (photo), élu le 9 mai dernier, est convaincu que le numérique est un moteur essentiel pour le développement local. Dans son programme, le chef de l’Etat propose une série d'initiatives visant à accélérer et à concrétiser la transformation numérique déjà amorcée. Son ambition est de faire du Tchad un pays pleinement intégré dans l'ère numérique.

Pour un Tchad pleinement connecté d'ici 2029, Mahamat Idriss Déby a annoncé l'amélioration des infrastructures numériques et télécoms afin d'étendre la connectivité Internet à haut débit et à faible coût dans tout le pays, y compris dans les zones rurales. Selon ses prévisions, l'intégration des technologies numériques touchera notamment le système éducatif. Il s'agit de garantir un accès à Internet dans toutes les écoles, d'introduire des programmes d'éducation numérique et de former les enseignants aux outils numériques, afin de préparer les jeunes générations aux exigences du marché du travail mondial.

Conscient de l'importance de la numérisation des services gouvernementaux, Mahamat Idriss Déby a dévoilé la création de plusieurs services destinés à améliorer l'efficacité administrative, la transparence et la facilité d'accès aux services publics. Parmi ces initiatives figure la mise en place d'un portail national unique regroupant les actes courants de chaque ministère, ainsi que l'établissement d'une identité numérique unique pour chaque citoyen. Ce portail permettra aux citoyens d'effectuer diverses démarches administratives en ligne, réduisant ainsi les délais et les coûts associés aux procédures traditionnelles.

Pour favoriser le développement de l'écosystème des petites et moyennes entreprises ainsi que l'innovation technologique, le président envisage des soutiens sous forme d'incitations fiscales, de financements et d'infrastructures adaptées. « Les initiatives entrepreneuriales et les jeunes seront soutenus par la mise en place d'accompagnements basés sur des partenariats, des parrainages et des mentorats avec des pays partenaires. Ils bénéficieront d'un accès facilité aux différentes administrations pour simplifier les démarches administratives et les conseiller », précise le plan d'action. De plus, des incubateurs technologiques seront créés pour encourager les start-up et les projets innovants, offrant un environnement propice à la créativité et au développement.

L'ensemble des investissements annoncés par le chef de l'Etat vise à faire du Tchad un pays ouvert sur le monde, connecté, prospère et offrant des opportunités équitables à tous ses citoyens d'ici 2029. En renforçant les infrastructures numériques, en modernisant les services publics et en soutenant l'innovation, le Tchad aspire à se positionner comme un acteur clé de l'économie numérique en Afrique.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 29 mai 2024 10:49 Written by

Ces dernières années, l'Afrique a rencontré des difficultés à attirer les capitaux nécessaires au renforcement de son secteur technologique. Les prochains investissements annoncés permettront de combler davantage le fossé numérique sur le continent.

Le géant américain des paiements MasterCard a annoncé, le vendredi 24 mai, la signature d'un partenariat stratégique avec la Banque africaine de développement (BAD) en vue de lancer un projet ambitieux destiné à offrir un accès au numérique à 100 millions de personnes et d'entreprises africaines au cours des dix prochaines années.

Cette initiative, baptisée MADE (Mobilising Access to the Digital Economy) Africa a été dévoilée en marge du Forum des affaires Etats-Unis - Afrique, organisé par la Chambre de commerce des Etats-Unis.

« A travers l’Afrique, les populations sont à l’origine de nouvelles croissances et de nouvelles opportunités, et MasterCard souhaite soutenir leur succès. Cette alliance repose sur les innovations et les investissements que nous réalisons déjà avec des partenaires dans 45 pays, afin de renforcer l’infrastructure numérique de l’Afrique et d’accélérer la croissance inclusive », a déclaré Michael Miebach, PDG de MasterCard.

Dans le cadre de ce projet, la BAD investira 300 millions de dollars pour soutenir les programmes de l’alliance, en finançant l’infrastructure numérique et en incitant les acteurs de l’écosystème à améliorer l’accès au numérique. De son côté, MasterCard s’engage à enregistrer 15 millions d’utilisateurs en Afrique sur sa plateforme de laissez-passer communautaire (Community Pass) dans un délai de cinq ans, en développant une infrastructure numérique interopérable pour faciliter la participation de divers acteurs de l’écosystème.

La première phase du projet se concentrera sur le secteur agricole et les femmes. Un programme pilote, prévu pour cette année, soutiendra trois millions de fermiers au Kenya, en Tanzanie et au Nigeria, en collaboration avec les banques locales, pour fournir des identités numériques ainsi qu’un accès à des semences de haute qualité et à des intrants agricoles. L'alliance envisage d'étendre ses efforts à l'Ouganda, l'Ethiopie, le Ghana et à d'autres régions du continent.

Ce projet s'inscrit dans le cadre des investissements annoncés par Kamala Harris (photo, à droite), vice-présidente des Etats-Unis, lors du forum. Ces actions visent à promouvoir l'innovation numérique en Afrique, en fournissant un accès numérique à grande échelle. Elles interviennent alors que les investissements étrangers en Afrique sont en baisse. Selon l'ONU, les investissements étrangers directs sur le continent sont passés à 45 milliards de dollars en 2022, contre 80 milliards de dollars en 202

Samira Njoya

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Posted On mardi, 28 mai 2024 16:26 Written by

Avec une forte jeunesse, l’Afrique abrite actuellement une industrie start-up bouillonnante. Les innovations numériques se multiplient, avec des pays comme le Nigeria, le Kenya, à la tête de cette nouvelle économie. Cela induit un environnement technique qui a aussi évolué même s’il présente encore quelques faiblesses.

L’écosystème innovant d’Afrique a connu une croissance diversifiée au cours des dix dernières années. Avec juste une poignée de tech hubs en 2010 selon International Trade Center (ITC), le continent compte aujourd’hui 1 031 de ces structures d’accompagnement indispensable aux jeunes entreprises dont les ressources sont limitées. L’embellie semble s’être opérée avec la Covid-19 qui a accéléré la numérisation sur le continent. En 2019, l’on ne dénombrait encore que 643 tech hubs recensés. En 2021, le chiffre avait augmenté de 60 %.

Dans son étude « Tech Hubs in Africa, accelerating start-ups for resilient growth 3rd Edition 2024 », ITC indique que le Nigeria accueille le plus grand nombre de hubs technologiques sur le continent (164), suivi par l'Afrique du Sud (96) et le Kenya (90). En Afrique, 53 % des hubs fonctionnent principalement comme des institutions de renforcement de la communauté, tandis que 45 % seulement proposent un programme de soutien aux entreprises.

Huit catégories

Il existe huit sortes de tech hubs, classés en fonction de leurs modèles d'entreprise et services offerts. Il y a les accélérateurs qui proposent des programmes fixes et basés sur des cohortes, donnant accès à des services de conseil. Les incubateurs qui soutiennent les jeunes entreprises en phase de démarrage en leur fournissant des ressources telles que le mentorat, la formation et, dans certains cas, des capitaux qui leur permettent de se perfectionner. Les centres d'innovation, entendus au sens large comme des installations conçues pour nourrir des idées innovantes et créatives, tout en aidant les entrepreneurs à développer leur activité.

Il faut aussi citer les hackerspaces, makerspaces et fablabs donnent accès à des outils technologiques, des équipements et des compétences pour créer et tester des produits numériques. Les espaces de coworking offrent des espaces de travail physiques qui augmentent la productivité et encouragent l'apprentissage par les pairs, la mise en réseau, le développement des capacités et la collaboration. Les « Venture Builders » permettent aux entreprises à forte croissance d'accéder aux ressources nécessaires pour se développer et s'étendre rapidement. Les parcs technologiques regroupent des entreprises technologiques dans une région pour permettre le développement d'idées innovantes et l'interaction entre les acteurs. Enfin, il y a les sociétés de capital-risque qui donnent accès à des capitaux, à des services de conseil et à de nouvelles technologies de l'information et de la communication.

Spécificités

Parmi ces différents tech hubs recensés en Afrique, les incubateurs sont considérés comme les plus nombreux.  Par contre, le nombre d’entreprises locales de capital-risque demeure faible.

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Source : ITC

Les services les plus offerts en Afrique par les tech hubs sont la formation et les événements de réseautage.  Par contre, le financement demeure très faible. Il est parmi les offres les plus faibles des tech hubs africains.

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Source : ITC

Spécialisation

Tous les techs hubs ne sont pas généralistes. Plusieurs proposent désormais des programmes et un soutien plus personnalisés, ciblant des groupes démographiques ou des secteurs spécifiques afin d'optimiser la formation et le soutien fournis. 52 % des centres ciblent des secteurs spécifiques dans la mise en œuvre de leurs programmes et initiatives.

Parmi ceux-ci, l'agriculture, la fintech et le commerce électronique sont les secteurs les plus ciblés, représentant respectivement 22 %, 17 % et 11 %. Ces secteurs comptent parmi les plus actifs d'Afrique en matière de part d'investissement et de nombre de start-up. En outre, ces secteurs offrent aux entrepreneurs d'immenses possibilités de créer un impact social.

Genre

Plusieurs techs hubs se concentrent aussi sur la fourniture de services d'aide à des segments particuliers de la population. Bien que de nombreux s'adressent à différents groupes de population, la plupart d'entre eux ciblent les jeunes et les étudiants, suivis par les fondatrices et les femmes.

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Source : ITC

Défis

Avec la Covid-19 qui a frappé le monde dès mars 2020, 73 % des techs hubs ont dû fermer leurs locaux dès le début de la pandémie pour se conformer aux directives de sécurité sanitaire. Les 27 % restants sont restés ouverts et opérationnels, en adhérant aux procédures strictes. La fermeture des locaux a eu un impact direct sur leurs revenus des plateformes. 8 % des tech hubs ont été contraints de mettre fin à leurs activités. Plusieurs ont dû changer de modèle économique en intégrant davantage de formation à distance. Mais le plus grand défi auquel ont toujours fait face les Techs hubs africains c’est le financement. Il faut de l’argent pour opérer et il en faut davantage pour se réinventer comme pendant la Covid-19. International Trade Center souligne que à cet effet que la plupart des centres ne peuvent pas financer leurs opérations à partir des seules recettes générées par leurs services ; ils ont besoin d'aide pour obtenir des financements externes tels que des subventions. Ils ont également besoin de politiques favorables qui attirent les investisseurs et encouragent l'innovation. 

Muriel Edjo

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Posted On lundi, 27 mai 2024 16:01 Written by

La Poste est l’un des secteurs qui ont été durement touchés par la crise de la Covid-19. L’accélération de la numérisation qui en a résulté a ébranlé davantage le marché postal qui se heurte à des concurrents innovants. En Afrique en particulier, le service doit se réinventer.

Des investisseurs équato-guinéens, représentés par la société INVERFIN, ont exprimé leur désir d’accompagner la Poste gabonaise dans ses projets numériques. Ils ont également exprimé un intérêt pour soutenir le groupement d’intérêt économique que forment La Poste SA, Télédiffusion Gabon (TDG) et Services Universels dans la couverture en réseau télécoms des zones blanches sur l’ensemble du territoire national. Ces différents projets ont été abordés jeudi 23 mai, avec la ministre de la Communication et de Médias, Laurence Ndong (photo, au centre), lors de l’audience qu’elle a accordée à une délégation équato-guinéenne à Libreville.

Sur la page Facebook de la ministre, l'on peut lire que des investisseurs équato-guinéens sont « prêts à financer 100 % des projets que La Poste SA souhaite concrétiser dans le domaine du numérique, le long de la zone des trois frontières (Gabon, Guinée équatoriale, Cameroun) et au-delà, en espérant un retour d’investissement conforme au protocole d’accord qui sera signé entre les deux parties ». Ledit protocole d’accord devrait préalablement être examiné par les juristes de La Poste SA et du ministère de la Communication et des Médias, indique la ministre.

L’appui financier que souhaitent mobiliser les investisseurs équato-guinéens pour les projets numériques de la Poste gabonaise devrait soutenir les ambitions de transformation de la société nationale, conformément au plan Gabon numérique et aux directives de l’Union postale universelle (UPU) dont le Gabon est membre.  Les deux approches mettent en exergue la nécessité pour La Poste SA de se réinventer comme le font actuellement plusieurs de ses homologues à travers le monde, pour tirer pleinement parti des opportunités de l’e-commerce, de l’e-gouvernement, de la numérisation du mandat postal, etc.

Dans son indice intégré pour le développement postal (2IPD) de 2023, l’Union postale universelle considère comme faible le niveau de développement postal du Gabon. Sur une évaluation de dix points, le pays n’obtient que deux.

Selon le post Facebook de la ministre de la Communication et de Médias, « les représentants d'INVERFIN devraient revenir à Libreville dans quelques semaines pour la signature définitive du protocole d’accord ».

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Posted On lundi, 27 mai 2024 07:52 Written by

Dans le cadre de ses initiatives en Afrique, Google multiplie les investissements dans l'infrastructure numérique. L'objectif est de tirer parti des opportunités de l'économie de l'Internet, contribuant ainsi à un avenir numérique prospère et durable pour le continent.

La société technologique américaine Google a annoncé le jeudi 23 mai une nouvelle route de fibre optique reliant l’Afrique à l’Australie pour accroître la portée et la fiabilité de la connectivité numérique en Afrique. L’infrastructure est dénommée Umoja. La partie terrestre du réseau est construite en partenariat avec le Liquid Intelligent Technologies.

Cette partie terrestre reliera le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, la République démocratique du Congo (RDC), la Zambie, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud. De là, une liaison sous-marine sera établie pour rejoindre l’Australie en passant par l’océan Indien.

Selon Google, le câble Umoja s’inscrit dans le cadre du projet Africa Connect, tout comme le câble Equiano annoncé en 2019 qui relie l’Afrique à l’Europe. Ce nouvel investissement intervient dans un contexte marqué par des pannes récurrentes sur les câbles sous-marins qui desservent le continent provoquant des perturbations de l’Internet.

Le dernier épisode remonte au 12 mai lorsque des défaillances sur les systèmes de câbles sous-marins SEACOM et EASSY ont provoqué des perturbations dans plusieurs pays d’Afrique de l’Est et australe. En mars dernier, des pannes similaires sont intervenues sur les câbles WACS, MainOne, ACE, SAT3, Seacom/TGN, AAE1 et EIG. Une dizaine de pays d’Afrique de l’Ouest, centrale et australe avaient été affectés.

« Cette initiative est essentielle pour garantir la redondance et la résilience de la connectivité de notre région avec le reste du monde, en particulier à la lumière des récentes perturbations causées par des coupures de câbles sous-marins. En renforçant notre épine dorsale numérique, nous améliorons non seulement la fiabilité, mais nous ouvrons également la voie à une plus grande inclusion numérique, à l’innovation et à des opportunités économiques pour nos populations et nos entreprises », a déclaré William Ruto, président du Kenya.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On vendredi, 24 mai 2024 11:23 Written by

L’accès au financement demeure l’une des difficultés auxquelles les start-up sont confrontées, en particulier en Afrique et au Moyen-Orient. Leur soutien stimule l'innovation, crée des emplois et dynamise l'économie numérique régionale.

Orange Ventures, l’entité de capital-risque du groupe Orange, et Digital Africa une initiative panafricaine qui soutient les entreprises africaines en phase de démarrage ont signé, le jeudi 23 mai, un accord de partenariat en marge du salon  technologique Vivatech qui se tient à Paris. L’initiative vise à co-investir dans des start-up issues du réseau Orange digital centers (ODC) en Afrique et au Moyen-Orient.

« Les Orange Digital Centers sont de véritables catalyseurs d'innovation où les idées prennent forme et où les rêves deviennent réalité. En associant nos forces avec Orange Ventures et Digital Africa, nous donnons aux start-up africaines les moyens de prospérer et de laisser leur empreinte dans un monde numérique en pleine expansion », a déclaré Asma Ennaifer (photo, à gauche), directrice exécutive RSE, communication et du programme Orange Digital Center d’Orange Afrique et Moyen-Orient.

Le partenariat s'inscrit dans l'engagement résolu d’Orange Ventures et de Digital Africa à intensifier leurs investissements dans les start-up accélérées par le réseau ODC. Il consolide également l'accord stratégique conclu en juin 2023 entre Orange et Digital Africa, visant à faciliter le financement et l'accompagnement des start-up du réseau ODC.

Dans le cadre de la collaboration, les partenaires pourront désormais doubler les fonds engagés par l'une des deux parties, grâce à une instruction conjointe des dossiers de candidature et à une possibilité de financement commun, via Fuzé, un dispositif d’investissement mis en œuvre par Digital Africa. Cette nouvelle étape, impliquant Orange Ventures, devrait permettre de soutenir un nombre croissant d’entrepreneurs africains du réseau ODC dès les premières phases de leur développement, en leur offrant un financement et un accompagnement complets.

La précédente collaboration a permis dès la première année de financer cinq start-up du réseau ODC. Chacune d'elles a reçu des financements allant jusqu'à 50 000 euros dans le cadre du programme Fuzé de Digital Africa.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 24 mai 2024 07:05 Written by

Le secteur horticole connaît une croissance remarquable en Ethiopie. Pour obtenir des résultats encore plus probants, des initiatives numériques sont mises en œuvre.

L'Association éthiopienne des producteurs-exportateurs d'horticulture (EHPEA) et Trade Mark Africa une organisation africaine d’aide pour le commerce ont signé le mardi 21 mai un accord de partenariat à Addis-Abeba. Cette initiative vise à développer des systèmes complets d'apprentissage en ligne et de gestion des connaissances dans le secteur de l'horticulture en Ethiopie.

S'exprimant sur le bien-fondé de ce partenariat, Tewodros Zewdie (photo, au centre), directeur exécutif de l'EHPEA, a souligné que le projet permettra de maintenir la compétitivité dans le secteur dynamique de l'horticulture dans le pays. « Grâce à ce projet, nous investissons non seulement dans la technologie, mais aussi dans l'avenir du secteur horticole éthiopien. Notre partenariat avec Trade Mark Africa nous permettra de doter nos membres des ressources nécessaires pour prospérer sur un marché de plus en plus numérique », a-t-il déclaré.

Le partenariat bénéficiera d'une subvention de 139 000 € de l'Union européenne, par l'intermédiaire de l'Agence française de développement (AFD). Ce soutien financier facilitera la mise en œuvre de la plateforme d’apprentissage, offrant l'accès à des ressources précieuses, du matériel de formation et des modules interactifs pour améliorer les compétences et le partage des connaissances en matière de production horticole et de pratiques d'exportation.

La collaboration s’inscrit dans le cadre d'un programme plus vaste sur le corridor Ethiopie — Djibouti. Elle intervient à un moment où le secteur horticole éthiopien a enregistré une croissance notable ces dernières années, devenant un pilier fondamental de l'économie nationale. D'après les données officielles, ce secteur contribue à hauteur de 86 % au PIB agricole.

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Posted On mercredi, 22 mai 2024 18:49 Written by

Le commerce et la distribution représentent l'un des piliers de l'économie marocaine, contribuant significativement au PIB et à l'emploi. L'adoption des nouvelles technologies dans ce secteur est cruciale pour améliorer ses performances et sa compétitivité.

Aleph, une entreprise mondiale spécialisée dans la publicité numérique, et le ministère marocain de l'Industrie et du Commerce ont officiellement signé, le lundi 20 mai à Rabat, un accord-cadre de partenariat. L'initiative vise à soutenir la transformation numérique du secteur et à renforcer la compétitivité des commerçants.

« Notre initiative, Digital Ad Expert, est spécifiquement conçue pour éduquer et habiliter nos partenaires commerciaux à tirer le meilleur parti des technologies numériques, assurant une transition en douceur vers des modèles commerciaux plus modernes et efficaces », a déclaré Mohamed Megahed, directeur général chez Aleph Group.

Dans le cadre de cet accord, Aleph fournira aux commerçants des ressources éducatives via la plateforme Digital Ad Expert, ainsi qu'un accompagnement local par des experts certifiés Google. L'entreprise organisera également des formations et des ateliers innovants pour intégrer efficacement la publicité numérique dans leurs stratégies de marketing. Le ministère chargé du Commerce, de son côté, mettra en œuvre un plan d’action conjoint en mobilisant les chambres de commerce et d’autres entités pour appuyer la numérisation des PME, ainsi qu’en organisant des événements pour encourager l’utilisation des nouvelles technologies.

Le partenariat s'inscrit dans le plan de relance du commerce mis en œuvre par le gouvernement pour moderniser et structurer ce secteur en assurant la création de l’emploi. Selon les chiffres officiels, le secteur du commerce et de la distribution représente 10,8 % du PIB et emploie plus de 15,4 % de la main-d'œuvre du royaume. Pour davantage faire grimper les chiffres, le ministère a inscrit la numérisation parmi les axes fondamentaux de ce plan.

L’alliance entre Aleph et le ministère de l'Industrie et du Commerce devrait ainsi permettre d’accompagner les entreprises locales dans la numérisation de leurs services, avec pour objectif de leur permettre de rester compétitives dans un environnement commercial de plus en plus numérique. De plus, cette collaboration est perçue comme une étape clé pour stimuler l'innovation et l'adoption des technologies avancées dans le commerce marocain, tout en contribuant à l'essor de l'économie numérique du pays.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 21 mai 2024 13:16 Written by

L’Algérie cherche à se positionner comme un leader régional dans le domaine de la technologie et de l'innovation. Pour cette ambition, le pays s’associe à des partenaires plus avancés dans le domaine.

L'Algérie et la Chine vont collaborer dans le domaine de la numérisation et de l'économie numérique. Un mémorandum de coopération a été officialisé à cet effet le jeudi 16 mai entre Meriem Benmouloud (photo, à gauche), haut-commissaire à la numérisation en Algérie, et Jin Zhuanglong (photo, à droite), ministre chinois de l'Industrie et des Technologies de l'information.

« Il s'agit de renforcer et de consolider les liens de coopération entre l'Algérie et la Chine dans ce domaine vital, incarnant les engagements de monsieur le président Abdelmadjid Tebboune et de son homologue chinois », a indiqué un communiqué du Haut-Commissariat.

Ce nouveau partenariat a été signé en marge d’une visite d’une délégation algérienne en Chine, conduite par Meriem Benmouloud. Il s'inscrit dans le cadre du plan d’actions du Haut-Commissariat à la numérisation, en vue de la préparation de la stratégie nationale de transformation numérique 2024-2029, avec une vision prospective pour la numérisation de l'Algérie. Cette initiative intervient quelques mois après la signature d'un accord entre le Haut-Commissariat et l'entreprise technologique Huawei, visant à accélérer la transition numérique en cours.

Dans le cadre de ce partenariat, les deux pays examineront les voies de coopération dans divers domaines du numérique. La formation et le transfert d’expertise seront également mis en œuvre pour renforcer les compétences locales et promouvoir l'innovation technologique. Cette collaboration permettra à l'Algérie de bénéficier de l'expérience et du savoir-faire chinois en matière de technologies de l'information, facilitant ainsi l'atteinte des objectifs de modernisation et de développement économique fixés par le gouvernement.

En plus de l'accent mis sur la formation et le transfert de technologie, des projets spécifiques pourraient inclure le développement d'infrastructures numériques avancées, l'amélioration des services publics grâce à la numérisation, et la création d'un environnement favorable à l'innovation technologique et à l'entrepreneuriat numérique. Ces initiatives contribueront à positionner l'Algérie comme un acteur majeur dans le domaine de l'économie numérique en Afrique et au-delà.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 17 mai 2024 11:53 Written by

Djibouti a lancé une initiative ambitieuse de numérisation des services publics. L'objectif est de permettre au pays de bénéficier pleinement de l'économie numérique.

L'administration djiboutienne se prépare à déployer deux nouveaux services numériques dans les mois à venir. Il s'agit des services e-Cabinet et e-Permis de construire, qui visent respectivement à renforcer la gouvernance et l'efficacité administrative et à délivrer des permis de construire de manière numérique. Ces services ont été présentés lors de la 8e séance du Conseil des ministres, qui s'est tenue le mardi 14 mai.

La plateforme e-Cabinet, initiée par le ministère délégué chargé de l'Economie numérique et de l'Innovation et appuyée techniquement par l’Agence nationale des systèmes d'information de l'Etat (ANSIE), vise à étendre et à enrichir les capacités de gestion documentaire de l'administration. Elle intègre des fonctionnalités avancées dédiées à la gestion des processus décisionnels de haut niveau, tout en assurant une interaction fluide entre les systèmes. La plateforme centralisera la gestion des ordres du jour, des propositions, des documents de référence et des archives, ainsi que la gestion des textes juridiques tout au long de leur cycle de vie.

Quant à la plateforme e-Permis de construire, elle remplacera le processus actuel de délivrance du permis de construire, désormais considéré comme archaïque. Cette nouvelle solution comprend un portail en ligne offrant des avantages significatifs pour toutes les parties prenantes impliquées dans le processus de délivrance du permis de construire. Parmi les fonctionnalités clés, on trouve une soumission simplifiée des permis, des paiements en ligne et un suivi en temps réel des demandes.

Le déploiement de ces deux plateformes s'inscrit dans le cadre du projet « Djibouti Fondement Numérique ». Ce projet comprend également le développement de l'infrastructure nationale à haut débit, la promotion de l'e-learning et l'amélioration de la qualité des services de télécommunications à des prix abordables.

Ces solutions numériques devraient permettre la numérisation des processus décisionnels du gouvernement, la communication et le partage de documents sécurisés entre les ministères et les entités gouvernementales, ainsi qu'un gain de temps considérable dans le traitement des services.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 15 mai 2024 13:16 Written by
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