Dans un pays où l'accès aux soins reste un défi majeur, la plateforme nigériane DoktorConnect entend changer la donne grâce à la technologie. Elle vise à réduire les temps d’attente dans les hôpitaux et à désengorger les structures de santé publiques, souvent surchargées.
DoktorConnect est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs de consulter des médecins certifiés depuis leur smartphone via des messages et des appels vocaux ou vidéos. La start-up, basée dans les villes de Ikeja (Nigeria) et d’El Paso (États-Unis) a été fondée en 2020 et est dirigée depuis février 2021 par Joseph Olowe.
« Nous comparons votre génomique à vos résultats en matière de bien-être, afin de concevoir un plan de gestion du mode de vie fondé sur des données probantes. Une plateforme numérique qui facilite les consultations avec des médecins agréés, à la fois virtuellement et en personne, en utilisant des dispositifs médicaux intelligents IoT pour le suivi des signes vitaux en temps réel et la surveillance à distance des patients », a indiqué la healthtech.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, selon Play Store. L’utilisateur crée un compte pour accéder aux fonctionnalités, allant de la téléconsultation médicale à la livraison d’ordonnances, en passant par le suivi des dossiers patients.
L'application offre également un accès à des spécialistes (gynécologues, pédiatres, cardiologues…), des conseils en santé mentale, ainsi qu’un suivi personnalisé pour les maladies chroniques. À cela s’ajoute la possibilité de recevoir des prescriptions électroniques, d’accéder à des informations médicales fiables, et de programmer des rappels de traitement.
DoktorConnect veut rendre les soins accessibles à un large public, notamment en zone urbaine et périurbaine. La plateforme fonctionne sur abonnement ou paiement à la consultation. En s’inscrivant dans la dynamique croissante de la healthtech africaine, DoktorConnect illustre comment l’innovation peut répondre à des besoins critiques, dans un contexte où les défis d’accès, de coût et de qualité des soins restent omniprésents.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Le gouvernement sénégalais entend renforcer l’infrastructure numérique nationale pour accompagner la transformation digitale du secteur de la santé. C’est ce qui ressort d’une rencontre tenue le mercredi 16 avril entre les ministères de l’Économie numérique et de la Santé. Les discussions ont particulièrement porté sur le déploiement d’infrastructures de connectivité afin de garantir un accès haut débit sécurisé et accessible à tous, le développement d’un cloud souverain pour l’hébergement et le traitement sécurisé des données sensibles, ainsi que la mise en place de plateformes digitales mutualisées visant à éviter les silos et à favoriser l’interopérabilité entre les différentes administrations.
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Le Nigeria enregistre l’un des taux de mortalité maternelle les plus élevés au monde. Une start-up locale mise sur la technologie pour renforcer le suivi des femmes enceintes, notamment dans les zones mal desservies en services sanitaires.
Au Nigeria, Natal Cares a mis en place une solution technologique destinée à améliorer la santé maternelle et infantile. Elle combine plusieurs outils numériques pour assurer un accompagnement médical de proximité aux femmes enceintes. La start-up basée dans la ville d’Akure (Etat d’Ondo) a été fondée en 2017 par Uche Udekwe et Joy Chioma.
« Natal Cares est une entreprise sociale qui s'appuie sur la puissance de la technologie mobile, l'apprentissage automatique et l'innovation à faible coût pour aider à réduire la mortalité maternelle et infantile due à des complications de la grossesse ou de l'accouchement, en se concentrant spécifiquement sur les femmes enceintes et les mères allaitantes dans les communautés rurales mal desservies en Afrique » indique la jeune pousse sur sa page LinkedIn.
L’offre intègre une application mobile, une messagerie SMS à destination des zones rurales, ainsi que des dispositifs médicaux portables peu coûteux. Ces outils permettent de collecter et de transmettre des données essentielles comme la tension artérielle ou le rythme cardiaque, facilitant ainsi la détection précoce des complications pendant la grossesse ou après l’accouchement.
« Afin d'enrayer les pratiques d'accouchement malsaines dans les communautés rurales mal desservies, Natal Cares a mis au point des kits d'accouchement stérilisés soigneusement fournis par notre équipe de médecins. Ces kits contiennent des fournitures essentielles dont les femmes enceintes ont besoin lors de l'accouchement pour garantir un accouchement sûr et hygiénique ».
La solution propose également des contenus de sensibilisation sur les bonnes pratiques sanitaires, contribuant à l’éducation communautaire. Ce volet éducatif vise à combler les lacunes en matière d’information sur la santé reproductive, souvent responsables de complications évitables.
Soutenue par la Tony Elumelu Foundation dans le cadre du programme Women Entrepreneurship for Africa, la jeune pousse a également été saluée pour sa capacité à adapter la technologie aux réalités des environnements à faibles ressources. Elle a fait partie de la cohorte Hiver 2023 de l’accélérateur canadien Seedstars.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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L’incubateur et accélérateur de start-up Enovation Factory basé à Yaoundé au Cameroun, a récemment annoncé l’ouverture du dépôt des candidatures pour sa prochaine cohorte. Cette initiative offre aux jeunes pousses camerounaises un accompagnement personnalisé et gratuit de 6 mois.
Deux programmes sont proposés : Newbie pour les start-up en phase d’amorçage, et Cracker pour celles en pleine expansion. Les bénéficiaires auront accès à des sessions de coaching, des formations spécialisées, ainsi que des opportunités de levée de fonds et de mise en réseau.
Les candidats ont jusqu’au 15 avril pour postuler à l’adresse : https://www.enovation-factory.com/postuler
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Les autorités malgaches veulent accélérer la transformation numérique du pays afin d’en faire un pilier de l’économie. Cela concerne tous les secteurs, y compris celui de la santé.
Le gouvernement malgache a officiellement lancé le projet de digitalisation des hôpitaux. Le ministère de la Santé publique et le ministère du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications (MDNPT) ont signé une convention de partenariat le vendredi 14 mars pour ce projet qui vise à établir la bonne gouvernance et la transparence au sein des hôpitaux publics et à rapprocher les services de santé de la population.
« Plusieurs étapes sont prévues dans ce projet, mais l'optimisation du parcours patient ainsi que la prise en charge des patients ont été définies comme priorités car ayant des impacts directs au quotidien de la population Malagasy », a déclaré le MDNPT dans un communiqué sur sa page Facebook. Zely Arivelony Randriamanantany (photo, à droite), ministre de la Santé publique, a ajouté qu’une fois les outils et systèmes numériques déployés, l'encadrement des patients et les mouvements financiers pourront être suivis de façon adéquate.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des ambitions du gouvernement malgache de mettre le numérique au service du développement national, conformément au Plan stratégique quinquennal du numérique 2023-2028 qui vise à faire du pays un acteur majeur de l’économie numérique en Afrique. Dans le domaine de la santé, l’exécutif veut investir dans le capital humain et la bonne gouvernance, améliorer l’accès aux soins et renforcer la confiance dans le système de santé national.
Le programme peut contribuer à améliorer les services de santé et optimiser les décisions grâce à la collecte, le stockage et l’analyse en temps réel des données, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans son rapport « Health Data Digitalization in Africa Unlocking the potential », publié en 2024, l’organisation déclare : « Cette approche axée sur les données aide les professionnels de santé à choisir les traitements appropriés et soutient les décideurs politiques dans l’élaboration de politiques de santé impactantes ».
Isaac K. Kassouwi
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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L’essor d’Internet en Afrique accélère le développement d’infrastructures numériques adaptées aux évolutions technologiques. Cette transformation favorise l’e-santé, en améliorant l’accès aux soins et en optimisant la gestion des services médicaux.
Dans le cadre de l’Initiative Présidentielle pour la Santé (IPS), le Burkina Faso prévoit de déployer un système d’information hospitalier. Ce projet a été au cœur des discussions entre la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo/Sabane (photo, à droite), et son homologue de la Santé, Robert Lucien Jean-Claude Kargougou (photo, à gauche), lors d’une réunion tenue le lundi 10 mars. L’objectif principal était de faire le point sur les travaux en cours et de valider les orientations du plan numérique lié au projet.
« Ce volet numérique est une priorité pour le gouvernement, qui entend renforcer la souveraineté nationale dans le domaine du numérique et améliorer l’efficacité du système de santé », ont souligné les ministres à l’issue des discussions. Ils ont également salué l’avancement du projet et félicité les équipes techniques pour leurs progrès. Ils ont encouragé la poursuite des efforts pour accélérer la modernisation des infrastructures sanitaires grâce aux solutions numériques.
Le déploiement du système d’information hospitalier inclut plusieurs volets essentiels : le raccordement des établissements de santé au Réseau informatique national (RESINA), la mise en place de réseaux locaux, l’équipement en matériel informatique, le choix d’une plateforme de gestion adaptée et la sécurisation des données médicales. Cette initiative vise à optimiser la coordination entre les établissements de santé et à améliorer l’efficacité du suivi médical des patients.
Dans un contexte où le Burkina Faso fait face à des défis majeurs en matière d’accès aux soins, la numérisation du secteur de la santé apparaît comme une solution clé. Parmi les enjeux principaux figure la gestion du dossier médical électronique. En centralisant les informations de santé des patients, cet outil permet un suivi plus précis, une meilleure prise en charge et une réduction des erreurs médicales. Toutefois, sa mise en œuvre exige des infrastructures fiables, un cadre réglementaire rigoureux pour assurer la confidentialité des données et une formation adaptée des professionnels de santé.
Ainsi, à travers ce projet, le Burkina Faso entend poser les bases d’un écosystème e-santé performant, capable de répondre aux besoins de sa population tout en s’inscrivant dans les tendances numériques qui transforment le secteur médical à l’échelle mondiale.
Samira Njoya
Edité par Sèna D. B. de Sodji
Cette solution révolutionnaire aspire à transformer la gestion des maladies cardiovasculaires en Afrique, en offrant un suivi continu et un accès facilité aux professionnels de santé.
LeevLong est une solution de télésurveillance médicale développée par une jeune pousse camerounaise. Elle vise à améliorer la qualité de vie des patients, notamment ceux souffrant de maladies cardiovasculaires. Le service lancé en 2024 est dirigé par Haoua Dally.
Le kit de la healthtech combine des dispositifs connectés à des applications mobiles et web pour assurer un suivi en temps réel des signes vitaux et faciliter la communication entre patients et professionnels de santé. Elle se compose ainsi de trois supports (bracelet, brassard et débardeur) et d'un dispositif connecté. Celui-ci permet la collecte en temps réel des signes vitaux du patient (la tension artérielle, la fréquence cardiaque, la température corporelle, etc.), avec transfert des données via Wi-Fi, Bluetooth ou GSM. Des alertes sont émises en cas de dépassement des seuils critiques.
L’application mobile pour les patients, de son côté, offre aux patients la possibilité de visualiser leurs paramètres vitaux en temps réel, de recevoir des notifications et des recommandations en cas d'anomalie, de bénéficier d'une assistance médicale via téléconsultation et forums, ainsi que de planifier la prise de médicaments et les rendez-vous médicaux.
Les plateformes web et mobile pour les médecins permettent aux professionnels de santé d'accéder en temps réel aux données de santé de leurs patients, d'effectuer des téléconsultations selon leurs disponibilités, de recommander des actions en cas d'anomalie des signes vitaux, et de communiquer via des forums ou une messagerie dédiée.
Pour accéder aux services de LeevLong, il faut, dans un premier temps, acquérir le kit puis souscrire à un abonnement. L’abonnement de base inclut la visualisation des paramètres en temps réel, l'accès à un forum de discussion et l'historique des paramètres. Le standard comprend les services de l'abonnement de base, avec en plus des alertes en cas d'anomalie et la possibilité de téléconsultation et le premium offre tous les avantages de l'abonnement standard, avec en supplément un assistant virtuel et la planification des médicaments et des rendez-vous.
En février dernier, lors de l’Orange Summer Challenge, le concours international d’Orange dédié à l'entrepreneuriat responsable en Afrique et au Moyen-Orient, la solution camerounaise a fini sur la 3e marche du podium. Elle bénéficiera, en plus du soutien d’Orange, de celui de Nokia qui compte attribuer une dotation de 40 000 € (environ 41 630 $) pour financer la préincubation et l'incubation des projets.
Adoni Conrad Quenum
Editing : Feriol Bewa
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Dans un contexte où la transformation numérique devient un levier clé pour l'amélioration des services de santé, SehaLink se positionne comme une solution innovante pour le parcours médical des patients au Maroc.
SehaLink est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine pour faciliter l'accès aux soins en centralisant les dossiers médicaux des patients pour des échanges plus efficaces avec tous les professionnels de santé. La start-up basée à Casablanca a été fondée en 2020 par Meryem Reneja, sous le nom initial de ta7alil.ma.
« Après avoir vécu à l’étranger, j’ai constaté à quel point la santé était digitalisée dans d’autres pays, et je voulais apporter cette avancée à mon propre pays. Mon désir de contribuer à ce domaine s’est renforcé lorsque je suis tombée enceinte et qu’il m’était difficile de gérer toutes mes analyses et ordonnances en format papier » a indiqué la fondatrice dans une interview accordée en septembre 2023 à Le Monde Féminin.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur se crée un compte sur la plateforme et a la possibilité de prendre rendez-vous en ligne un médecin généraliste ou un spécialiste ou encore d'accéder à l'historique médical.
L’un des principaux atouts de SehaLink réside dans sa capacité à connecter les différents acteurs du système de santé : médecins, laboratoires, pharmacies et patients. Cette interconnexion garantit un suivi médical personnalisé, réduit les risques liés à la perte d’informations et optimise la prise en charge des patients. Elle permet également d’améliorer l’accès aux soins de santé, notamment pour les patients dans les régions reculées ou encore de réduire les délais d’attente grâce à la prise de rendez-vous en ligne.
« Nous prévoyons de continuer à développer notre application de santé ta7alil.ma, en ajoutant de nouvelles fonctionnalités pour offrir un soutien encore plus complet aux patients marocains. De plus, nous explorons des opportunités de collaboration avec des professionnels de la santé pour renforcer notre impact. Ensuite, nous avons l’intention de nous lancer dans une expansion internationale dans d’autres pays en Afrique » a ajouté Meryem Renaja.
Adoni Conrad Quenum
Editing : Feriol Bewa
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Avec ses kiosques, Telemedan veut faciliter l’accès aux soins de santé au Tchad et en Afrique
Dans le but de fournir aux populations des zones reculées en Afrique un accès aux soins sanitaires, Abakar Mahamat a mis en place une solution d’e-santé soutenue par diverses instances, dont le ministère tchadien de la Santé et la Banque mondiale.
Telemedan est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse tchadienne. Elle vise à améliorer l'accès aux soins de santé dans les régions reculées et mal desservies du pays. La start-up basée dans la capitale N’Djamena a été fondée en 2021 par Abakar Mahamat. Telemedan et est appuyée par diverses entités, dont le ministère de la Santé, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ou encore la Banque mondiale.
La healthtech déploie des kiosques de télémédecine alimentés à l'énergie solaire et équipés d'outils de diagnostic tels que des électrocardiogrammes (ECG), des stéthoscopes, des oxymètres et des sondes à ultrasons. De quoi permettre aux patients des zones rurales de bénéficier de téléconsultations avec des professionnels de la santé situés dans des régions mieux équipées.
« Notre objectif est de rendre les soins de santé abordables, accessibles et évolutifs, en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte, en particulier dans les zones où les infrastructures sont limitées » a déclaré Abakar Mahamat à Disrupt Africa.
Pour accéder aux soins, il faut passer par l’application mobile de la solution accessible sur iOS et sur Android. La jeune pousse a également mis en place un code USSD pour les personnes sans accès à Internet. Il faut souligner que le taux de pénétration d’Internet au Tchad était de 22,5% en janvier 2024, selon les données de DataReportal.
Depuis son lancement, Telemedan a servi à plus de 2000 utilisateurs et réalisé près de 10 000 consultations. L'entreprise prévoit d'étendre ses opérations à d'autres pays d'Afrique subsaharienne, avec pour objectif de déployer 100 kiosques et de toucher 1 million de personnes au cours des trois prochaines années, d’après les propos d’Abakar Mahamat.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Après avoir terminé ses études en Europe, il retourne en Algérie avec la volonté de mettre ses compétences au service de son pays. En tant qu'entrepreneur, il met la technologie au service de la santé pour en faciliter l'accès à tous.
Amine Babou (photo), diplômé d’une école de commerce, est un entrepreneur technologique algérien. Il est cofondateur et président-directeur général de Beesiha, une entreprise spécialisée dans la santé numérique.
Fondée en 2019, Beesiha est une plateforme de prise de rendez-vous médicaux en ligne visant à améliorer l’accès aux soins et à simplifier l’expérience des patients en Tunisie. Entièrement gratuit, son service est accessible via une application mobile et un site internet. Pour les médecins, Beesiha propose un agenda en ligne synchronisé avec les rendez-vous de leurs patients, leur permettant ainsi de mieux organiser les consultations et de fluidifier la gestion des salles d’attente.
« Beesiha répond à une problématique que nous avons tous subie. Trouver un médecin, son adresse, se déplacer pour un rendez-vous, revenir pour la consultation, attendre parfois durant des heures dans la salle d’attente, toutes ces contraintes que nous subissons tous peuvent être résolues avec une meilleure organisation. Notre application est conçue pour rendre l’accès aux soins plus simple », explique Hambli Charef, chargé des relations publiques de la start-up entre 2020 et 2021.
En 2022, Amine Babou a également cofondé DKS, une agence de communication et d’image dédiée aux athlètes de très haut niveau. Il est diplômé de l’ESSEC Business School, en France, où il a étudié l’entrepreneuriat, la finance et l’économie.
Sa carrière professionnelle a débuté en 2014 à Junior ESSEC Conseil, une junior entreprise européenne, où il a exercé en tant qu’analyste et géomètre. En 2015, il a travaillé comme vendeur chez Mercer Maurice Energy Solutions Limited, une entreprise commerciale basée au Royaume-Uni. Entre 2017 et 2019, il a occupé le poste de consultant en gestion de projet chez Atos Consulting, une société spécialisée dans la transformation digitale.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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