Elle s’engage à offrir un soutien adapté à la santé mentale, en particulier aux personnes atteintes de troubles du neuro-développement. Son approche innovante lui a valu plusieurs récompenses. 

Abid Khouloud (photo) est une entrepreneure tunisienne et une fervente défenseuse de la santé mentale. Elle est cofondatrice et présidente-directrice générale d’AUZY Mental Health, une start-up qui utilise l’intelligence artificielle pour révolutionner les soins de santé mentale. 

Fondée en 2021, AUZY Mental Health est une start-up de technologie médicale qui propose une plateforme d’accompagnement médico-psycho-social. Cette plateforme organise une prise en charge personnalisée des enfants atteints de troubles du développement neurologique, incluant l’information, la détection, le diagnostic, le traitement et l’accompagnement. 

Auzy offre un accès à des thérapeutes experts et à un dépistage précoce. L’objectif principal de l’entreprise est de permettre à chaque enfant « de devenir un membre actif de la société et de bénéficier de tous les moyens d’existence décents. Nous travaillons pour assurer l’orientation et la coordination ainsi qu’un processus d’intervention précoce pour les enfants atteints de TND [troubles du neuro-développement, Ndlr] ». 

Avant de fonder AUZY, Abid Khouloud a cofondé en 2020 Elfallega, une société proposant des activités en plein air pour particuliers et professionnels. Elle y a occupé le poste de responsable de la communication jusqu’en 2023. 

Abid Khouloud est titulaire d’un diplôme d’ingénieur informatique obtenu en 2023 à l’Institut supérieur d’informatique et des technologies de communication (ISITCom) en Tunisie. Elle est aussi diplômée de l’École nationale d’ingénieurs de Sousse, où elle a obtenu en 2020 un master en systèmes, services et applications en Internet des objets. 

Sa carrière professionnelle a débuté en 2020 en tant qu’ingénieure full stack pour le Rassemblement des ingénieurs francophones (RIF) en France. En 2022, elle a rejoint Bigweb Agency, une entreprise de marketing digital, où elle était responsable du bureau de gestion de programmes. 

Abid Khouloud est l’une des lauréates du prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) 2024 en Tunisie. La start-up a également remporté le troisième prix de la compétition Tunisia E-Health Valley, qui récompense les entreprises proposant des solutions digitales pour le secteur pharmaceutique, de la santé et du bien-être. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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La santé mentale est un sujet tabou dans les sociétés africaines. En Egypte, Ahmed Abu Elhaz a mis en place une solution pour aider en toute confidentialité les patients souffrant de ces pathologies, allant des troubles de l’humeur aux dépendances.

Shezlong est une plateforme e-santé développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs de consulter des psychologues certifiés via visioconférence, en toute confidentialité. La start-up, basée au Caire, a été fondée en 2014 par Ahmed Abu Elhaz (photo).

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a été téléchargée plus de 50 000 fois, selon Play Store. Après la création de son compte, l’utilisateur peut se mettre en relation avec plus de 350 professionnels de la santé mentale parlant plusieurs langues, dont l’arabe, l’anglais ou encore le français. La jeune pousse offre un service adapté aux besoins spécifiques de chacun, qu’il s’agisse d’anxiété, de dépression, de traumatismes ou de coaching personnel.

Shezlong a récemment élargi son offre en lançant un assistant thérapeutique basé sur l’intelligence artificielle (IA), baptisé Sukun. Disponible en arabe et en anglais, cet outil permet aux utilisateurs d’interagir avec un agent conversationnel entraîné pour offrir un soutien psychologique immédiat, tout en les orientant vers une thérapie adaptée lorsque cela s’avère nécessaire.

« Nous pensons que l'élément humain est au cœur du parcours thérapeutique de nos clients. Cette innovation donne à nos thérapeutes des super-pouvoirs pour améliorer l'expérience à la fois des thérapeutes et des clients », a déclaré le professeur Mohamed Elsheikh, directeur médical de Shezlong.

Avec l’appui de l’IA, la healthtech compte répondre à une demande croissante pour des services de santé mentale. Depuis son lancement, elle a réussi plusieurs levées de fonds pour soutenir son expansion en Afrique et au Moyen-Orient.

Adoni Conrad Quenum

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Son objectif est de supprimer les obstacles à l’apprentissage des langues. Il s’appuie sur la technologie pour rendre cet apprentissage plus interactif, motivant et surtout plus efficace. 

Younes Aithamou (photo) est un créateur de contenu et entrepreneur algérien. Il est le fondateur et le président-directeur général de Fluently, une plateforme d’apprentissage des langues en ligne. 

Avec Fluently, il souhaite transformer la manière dont les gens apprennent, en rendant l’éducation plus attrayante, accessible et en phase avec les usages numériques actuels. Lancée en 2024, l’entreprise mise sur la technologie pour proposer des expériences d’apprentissage personnalisées, adaptées aux besoins et aux objectifs de chaque utilisateur. 

La plateforme offre des leçons immersives qui allient l’apprentissage des langues à des situations concrètes de la vie quotidienne. Pour rendre l’expérience plus engageante, Fluently intègre des quiz interactifs, des jeux et des activités ludiques. Elle suit les progrès de chaque apprenant et offre un accès à une communauté privée d’instructeurs.

À ce jour, Fluently propose plus de 1000 quiz et compte plus de 1000 étudiants. Elle permet d’apprendre plus de six langues, dont le français, l’anglais, l’espagnol et l’allemand. 

Ambassadeur de la marque Samsung Electronics, Younes Aithamou est aussi à l’origine de Fluently Talk, le podcast officiel de la plateforme éducative. Ce podcast partage des témoignages inspirants, des avis d’experts et des conseils concrets pour accompagner les apprenants et les entrepreneurs dans leur parcours. 

Depuis 2022, il est actif sur Instagram en tant que créateur de contenu. Il occupe également le poste de directeur du marketing de contenu chez Litmad, une entreprise spécialisée dans la fabrication de mousses pour matelas, oreillers et autres articles liés au sommeil et au bien-être. Par ailleurs, Younes Aithamou collabore en tant qu’influenceur avec l’agence de communication créative The Crew Algeria. 

L’Algérien poursuit actuellement des études de dentisterie à l’université d’Alger, qu’il a intégrée en 2023. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Dans une Tanzanie où l’accès rapide et fiable aux médicaments et produits pharmaceutiques reste un défi à l’instar de bien d’autres pays africains, cette start-up se veut une alternative efficace sur le segment.

Dawa Mkononi est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse tanzanienne. Elle connecte directement les pharmacies et les fournisseurs de produits pharmaceutiques, avec pour objectif de simplifier la chaîne d’approvisionnement et de réduire les pénuries dans les zones urbaines comme rurales. Basée à Dar Es Salam, la start-up a été fondée en 2023 par Joseph Paul.

« Nous sommes une entreprise pharmaceutique qui se consacre à l'amélioration de l'accès aux médicaments en Tanzanie et dans toute l'Afrique. [...] Notre mission est d'améliorer l'accès à des médicaments, des services et des informations de haute qualité par le biais de solutions technologiques qui améliorent l'accessibilité financière, les résultats en matière de santé et la facilité d'utilisation » indique la jeune pousse.

La solution dispose d’une application accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, selon PlayStore. Les pharmacies bénéficient d’un suivi logistique ce qui permet de surveiller l’évolution de leurs commandes. Ce système de distribution digitalisé s’avère particulièrement utile pour les petites structures qui, faute de pouvoir acheter en gros, peinent à maintenir leurs stocks à niveau.

La start-up, qui revendique déjà plus de 1000 utilisateurs actifs, a récemment levé un montant non divulgué auprès d’investisseurs pour renforcer ses opérations et étendre sa présence dans d’autres régions de Tanzanie. Ce financement devrait lui permettre d’améliorer son infrastructure technologique et de répondre à une demande croissante, dans un marché encore très fragmenté.

À l’heure où le secteur de la santé en Afrique de l’Est s’ouvre progressivement aux innovations numériques, Dawa Mkononi illustre la manière dont les technologies peuvent contribuer à combler les lacunes structurelles. En facilitant l’approvisionnement en médicaments, elle participe non seulement à la professionnalisation des pharmacies, mais aussi à l’amélioration de la santé publique dans le pays.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Cadre dirigeant expérimenté dans le secteur des technologies, il est également entrepreneur. Avec RecoMed, son objectif est de faciliter l’accès aux soins de santé en Afrique, en particulier en Afrique du Sud. 

Sheraan Amod (photo) est un entrepreneur technologique et un dirigeant d’entreprise sud-africain. Il est le fondateur et président-directeur général de RecoMed, une plateforme en ligne de prise de rendez-vous médicaux. 

Créée en 2013, RecoMed connecte de manière fluide les patients, les praticiens et les autres acteurs du secteur de la santé. Elle permet aux patients de réserver facilement des consultations médicales, en privé, depuis leur ordinateur ou leur téléphone mobile, avec une large gamme de prestataires de santé proches de chez eux. 

La plateforme RecoMed relie également les prestataires de soins de santé à une sélection variée de régimes médicaux, d’assureurs-vie, de sites web et d’autres canaux qui permettent d’augmenter le nombre de patients dans leurs cabinets. RecoMed offre aussi la possibilité aux patients d’obtenir et de télécharger leurs ordonnances, ainsi que de localiser la pharmacie la plus proche. 

La plateforme enregistre plus de 100 000 réservations mensuelles et attire plus de 200 000 visiteurs chaque mois. Elle compte plus de 3 000 praticiens inscrits et disponibles. 

En parallèle, Sheraan Amod est président de The Virtual Agent, une entreprise qui fournit un outil de gestion de données et de relation client destiné aux agents immobiliers en Afrique du Sud. Avant RecoMed, il avait déjà une solide expérience entrepreneuriale. 

En 2004, il a fondé Trafik Students Network, une start-up spécialisée dans le marketing. En 2009, il a lancé Personera, une plateforme logicielle intégrée aux réseaux sociaux, dédiée à la promotion de produits personnalisés et au merchandising des fans. En 2013, il a fondé Springlab, une entreprise technologique et société d’investissement. 

L’entrepreneur est titulaire d’un bachelor en informatique et ingénierie électrique obtenu en 2007 à l’université du Cap. Il détient aussi un master en gestion de l’ingénierie obtenu en 2008 à l’université de Stellenbosch. Entre 2007 et 2009, il a travaillé chez DiploFoundation, une organisation spécialisée dans les relations internationales et la diplomatie, en tant qu’expert des réseaux sociaux. De 2017 à 2020, il a présidé En-novate, une plateforme d’immersion dédiée à l’innovation. 

Il a reçu en 2017 le Frost & Sullivan Innovation Award. En 2021, sa start-up RecoMed a été classée parmi les 30 jeunes entreprises africaines les plus innovantes par le Yale Africa Startup Review. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Les problèmes de santé de ses populations font perdre à l'Afrique 2400 milliards $ chaque année selon la Banque africaine de développement (BAD). Pourtant, le secteur de la healthtech, qui vise à améliorer l'accès aux soins via des solutions numériques, connaît un ralentissement du financement. En 2024, les start-up africaines opérant dans les technologies de la santé ont levé 65 millions $, soit une chute de 69% par rapport à 2023. Ce recul remet-il en cause le rôle stratégique que la healthtech pourrait jouer sur le continent ? 

La baisse des financements est liée au ralentissement général du capital-risque et à la prudence des investisseurs face aux incertitudes économiques. Après le boom des investissements en 2021, le marché mondial du capital-risque a subi une correction en 2022-2023, y compris en Afrique.

« Deux ans après le début de la crise mondiale, il est clair que l'écosystème technologique africain en subit de plein fouet les conséquences, même s'il s'en sort beaucoup mieux que les régions d'Amérique latine et d'Asie du Sud-Est » a indiqué Cyril Collon, partenaire général du fonds transatlantique Partech, en 2024.

Il a ajouté que « malgré cette correction, au cours des 10 dernières années l'écosystème technologique africain a été multiplié par 10 en termes de transactions et de financement, avec environ 20 milliards de dollars investis dans près de 3000 transactions, dont 68% au cours des trois dernières années ».

Selon Partech Africa, les start-up africaines ont levé un total de 5,2 milliards USD en fonds propres en 2021 contre 2,2 milliards USD en 2024. La fintech, segment attirant le plus d’investissement sur le continent, a aussi été négativement impactée par cette sécheresse des capitaux. En 2021, les fintechs africaines levaient 3,2 milliards USD, soit 63% des fonds captés, contre 1,35 milliard USD en 2024. 

Un écosystème encore dynamique

La healthtech a attiré plus du milliard de dollars en Afrique ces cinq dernières années, informe Agence Ecofin. De 18 millions USD en 2018, les chiffres ont décuplé l’année suivante pour atteindre 189 millions USD, et un pic de 230 millions USD en 2021. Ces flux ont permis aux innovateurs de multiplier les solutions d’e-santé sur le continent, allant des plateformes de télémédecine à la livraison de médicaments ou de sang par drones dans les zones inaccessibles par route.

Au Kenya, Ilara Health fournit des outils de diagnostic abordables aux prestataires de soins sanitaires dans les zones rurales. Elle s'associe à des services d'intelligence artificielle qu’elle intègre aux plateformes technologiques distribuées aux médecins, améliorant ainsi l’organisation de la prise en charge en milieu rural. Pour mettre en place ses activités, elle s’est tournée vers des investisseurs qui y ont déjà injecté environ 10,8 millions USD depuis son lancement en 2019.

La healthtech camerounaise Waspito met en relation patients et médecins pour des consultations vidéo instantanées via son application mobile accessible sur iOS et sur Android. Depuis son lancement en 2020, elle a capté environ 8,7 millions USD selon Crunchbase, afin de développer sa technologie et s’étendre à d’autres pays africains tels que le Gabon, la Côte d’Ivoire ou encore le Sénégal.

Ces jeunes pousses essayent de combler le déficit en professionnels et infrastructures de santé sur le continent. En 2021, l'Afrique subsaharienne comptait en moyenne 2,3 médecins et 12,6 infirmières/sage-femmes pour 10 000 habitants, contre 39,4 et 89,5 en Europe par exemple. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il manquera 6,1 millions de professionnels de la santé en Afrique d’ici 2030, une hausse de 45% par rapport à 2013, année où les dernières estimations ont été réalisées.

« L’importante pénurie de professionnels de la santé en Afrique a des implications désastreuses. Sans un personnel adéquat et bien formé, répondre aux défis tels que la mortalité maternelle et infantile, les maladies infectieuses et les maladies non transmissibles, mais aussi la fourniture de services de santé essentiels comme la vaccination reste une bataille difficile » a déclaré en 2022 Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Le déploiement à grande échelle de la healthtech : une équation à résoudre

L’accès aux alternatives proposées par les healthtechs se heurte à la faiblesse de l’accès à Internet sur le continent. D’après les données de l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA), l’Afrique subsaharienne comptait en 2023 320 millions d’utilisateurs de l’Internet mobile pour un taux de pénétration de 27%. Ce chiffre devrait croitre de 6,2% chaque année pour atteindre 520 millions en 2030, soit un taux de pénétration de 37%.

Ceci peut s’expliquer par le coût d’accès aux smartphones, le coût de l’Internet et les défis insfrastructurels. Pour la GSMA, « il est urgent de réformer la fiscalité pour améliorer l'accessibilité financière des smartphones et des services mobiles, dont le coût est un obstacle majeur à l'adoption du haut débit mobile ».

L’Afrique a aussi affiché en 2024 un score de 0,4534 sur 1 à l’indice des infrastructures de télécommunications (TII), selon les Nations unies. Elle a progressé de 27,8% par rapport à 2022 où il était de 0,3548 sur 1. La moyenne mondiale s’est de son côté, établie à 0,6896 sur 1.

Si les différents obstacles sont surmontés, la healthtech pourrait bien devenir un pilier stratégique pour l’amélioration durable du secteur de la santé en Afrique. En mobilisant le numérique pour rapprocher les soins des populations, les start-up opérant sur ce segment réinventent les processus. Reste à savoir si l’écosystème saura attirer à nouveau les financements nécessaires pour franchir le cap de l’expérimentation et réussir l’intégration systémique.

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Dans un pays où l'accès aux soins reste un défi majeur, la plateforme nigériane DoktorConnect entend changer la donne grâce à la technologie. Elle vise à réduire les temps d’attente dans les hôpitaux et à désengorger les structures de santé publiques, souvent surchargées.

DoktorConnect est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs de consulter des médecins certifiés depuis leur smartphone via des messages et des appels vocaux ou vidéos. La start-up, basée dans les villes de Ikeja (Nigeria) et d’El Paso (États-Unis) a été fondée en 2020 et est dirigée depuis février 2021 par Joseph Olowe.

« Nous comparons votre génomique à vos résultats en matière de bien-être, afin de concevoir un plan de gestion du mode de vie fondé sur des données probantes. Une plateforme numérique qui facilite les consultations avec des médecins agréés, à la fois virtuellement et en personne, en utilisant des dispositifs médicaux intelligents IoT pour le suivi des signes vitaux en temps réel et la surveillance à distance des patients », a indiqué la healthtech.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, selon Play Store. L’utilisateur crée un compte pour accéder aux fonctionnalités, allant de la téléconsultation médicale à la livraison d’ordonnances, en passant par le suivi des dossiers patients.

L'application offre également un accès à des spécialistes (gynécologues, pédiatres, cardiologues…), des conseils en santé mentale, ainsi qu’un suivi personnalisé pour les maladies chroniques. À cela s’ajoute la possibilité de recevoir des prescriptions électroniques, d’accéder à des informations médicales fiables, et de programmer des rappels de traitement.

DoktorConnect veut rendre les soins accessibles à un large public, notamment en zone urbaine et périurbaine. La plateforme fonctionne sur abonnement ou paiement à la consultation. En s’inscrivant dans la dynamique croissante de la healthtech africaine, DoktorConnect illustre comment l’innovation peut répondre à des besoins critiques, dans un contexte où les défis d’accès, de coût et de qualité des soins restent omniprésents.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Le gouvernement sénégalais entend renforcer l’infrastructure numérique nationale pour accompagner la transformation digitale du secteur de la santé. C’est ce qui ressort d’une rencontre tenue le mercredi 16 avril entre les ministères de l’Économie numérique et de la Santé. Les discussions ont particulièrement porté sur le déploiement d’infrastructures de connectivité afin de garantir un accès haut débit sécurisé et accessible à tous, le développement d’un cloud souverain pour l’hébergement et le traitement sécurisé des données sensibles, ainsi que la mise en place de plateformes digitales mutualisées visant à éviter les silos et à favoriser l’interopérabilité entre les différentes administrations.

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Le Nigeria enregistre l’un des taux de mortalité maternelle les plus élevés au monde. Une start-up locale mise sur la technologie pour renforcer le suivi des femmes enceintes, notamment dans les zones mal desservies en services sanitaires.

Au Nigeria, Natal Cares a mis en place une solution technologique destinée à améliorer la santé maternelle et infantile. Elle combine plusieurs outils numériques pour assurer un accompagnement médical de proximité aux femmes enceintes. La start-up basée dans la ville d’Akure (Etat d’Ondo) a été fondée en 2017 par Uche Udekwe et Joy Chioma.

« Natal Cares est une entreprise sociale qui s'appuie sur la puissance de la technologie mobile, l'apprentissage automatique et l'innovation à faible coût pour aider à réduire la mortalité maternelle et infantile due à des complications de la grossesse ou de l'accouchement, en se concentrant spécifiquement sur les femmes enceintes et les mères allaitantes dans les communautés rurales mal desservies en Afrique » indique la jeune pousse sur sa page LinkedIn.

L’offre intègre une application mobile, une messagerie SMS à destination des zones rurales, ainsi que des dispositifs médicaux portables peu coûteux. Ces outils permettent de collecter et de transmettre des données essentielles comme la tension artérielle ou le rythme cardiaque, facilitant ainsi la détection précoce des complications pendant la grossesse ou après l’accouchement.

« Afin d'enrayer les pratiques d'accouchement malsaines dans les communautés rurales mal desservies, Natal Cares a mis au point des kits d'accouchement stérilisés soigneusement fournis par notre équipe de médecins. Ces kits contiennent des fournitures essentielles dont les femmes enceintes ont besoin lors de l'accouchement pour garantir un accouchement sûr et hygiénique ».

La solution propose également des contenus de sensibilisation sur les bonnes pratiques sanitaires, contribuant à l’éducation communautaire. Ce volet éducatif vise à combler les lacunes en matière d’information sur la santé reproductive, souvent responsables de complications évitables.

Soutenue par la Tony Elumelu Foundation dans le cadre du programme Women Entrepreneurship for Africa, la jeune pousse a également été saluée pour sa capacité à adapter la technologie aux réalités des environnements à faibles ressources. Elle a fait partie de la cohorte Hiver 2023 de l’accélérateur canadien Seedstars.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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L’incubateur et accélérateur de start-up Enovation Factory basé à Yaoundé au Cameroun, a récemment annoncé l’ouverture du dépôt des candidatures pour sa prochaine cohorte. Cette initiative offre aux jeunes pousses camerounaises un accompagnement personnalisé et gratuit de 6 mois.

Deux programmes sont proposés : Newbie pour les start-up en phase d’amorçage, et Cracker pour celles en pleine expansion. Les bénéficiaires auront accès à des sessions de coaching, des formations spécialisées, ainsi que des opportunités de levée de fonds et de mise en réseau.

Les candidats ont jusqu’au 15 avril pour postuler à l’adresse : https://www.enovation-factory.com/postuler

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