Elle désire transformer l’expérience de la maternité au Maroc. À travers sa solution numérique, elle montre comment l’expertise pharmaceutique peut se traduire par des solutions concrètes pour la maternité.

Loubna Lamrani (photo) est pharmacienne et entrepreneure marocaine. Elle est cofondatrice de Mama Box, une initiative destinée à accompagner les futures et jeunes mamans dans leur parcours de maternité. En 2025, elle a reçu le prix coup de cœur du jury du POESAM (Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient).

Fondée en 2023, Mama Box est une initiative de Loubna Lamrani, Fatine Rizlene Labraimi et Hanae Bouayad. Elle vise à accompagner les mamans dans la période sensible de la maternité et à leur offrir un soutien personnalisé, fiable et gratuit.

Le projet consiste à distribuer, dans les maternités, les cabinets médicaux partenaires et via la plateforme en ligne, des coffrets gratuits contenant une sélection de produits pour bébés et mamans, incluant des soins de la peau et des accessoires d’allaitement. La plateforme propose également des bons de réduction, un guide pratique et un accès illimité à Mama Bot, une assistante maternelle virtuelle alimentée par l’intelligence artificielle.

« Mama Box est née d’une mission simple : accompagner les mamans dans la merveilleuse aventure qu’est la maternité. Chaque coffret est une célébration de la vie, remplie de produits soigneusement sélectionnés, d’offres spéciales et d’une mine de conseils pratiques. Nos sélections sont guidées par l’expertise de professionnels de la santé et soutenues par la conviction que chaque maman mérite le meilleur pour elle et son bébé », explique l’entreprise.

Depuis 2007, Loubna Lamrani exerce sa profession à la Pharmacie Moulay Ismail. En 2011, elle cofonde COSMOBIO Parapharmacie, un espace dédié à la santé et au bien-être des Marocains. Elle est diplômée de la Faculté de pharmacie de Monastir au Maroc, où elle a obtenu en 2014 un doctorat en pharmacie. Elle détient également un master en gestion pharmaceutique obtenu en 2007 à l’Université Laval, au Canada.

Melchior Koba

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En Afrique du Sud, ce tech entrepreneur veut révolutionner l'accessibilité aux soins grâce à des solutions innovantes de télésanté. Sa solution phare « Docotela », qui signifie « médecin » en langue zouloue, connecte patients et prestataires en ligne.

Docotela est une plateforme sud-africaine de télé-santé qui vise à rendre l’accès aux soins plus simple, plus rapide et plus abordable via une interface web intuitive. Les patients peuvent y consulter des médecins enregistrés auprès du Health Professions Council of South Africa (HPCSA) depuis leur téléphone ou leur ordinateur, sans devoir se déplacer. La start-up a été fondée en 2023 par Dineo Lioma.

« Grâce à notre plateforme de pointe, nous comblons le fossé entre patients et prestataires de soins de santé en vous offrant des services médicaux pratiques et fiables à portée de main. [...] Nous pensons qu'en rendant les soins de santé plus accessibles et plus pratiques, nous pouvons aider les gens à mener une vie plus saine et plus heureuse, et finalement à prolonger leur espérance de vie » indique la jeune pousse.

Pour accéder aux services de Docotela, l’utilisateur choisit un créneau horaire, paie en ligne, reçoit un lien vidéo pour la consultation, puis si besoin, un médecin lui délivre une ordonnance, un « sick note » (certificat médical), et un bon pour médicaments. La plateforme fonctionne avec plusieurs formules d’abonnement (individuel, familial, etc.), ou à la consultation unique. Elle propose aussi un volet santé mentale avec des séances en ligne avec des conseillers professionnels et certifiés pour traiter l’anxiété, la dépression, le stress ou d’autres troubles liés au bien-être émotionnel.

La healthtech cherche à offrir des consultations accessibles même dans les zones rurales, tant qu’elles disposent une connexion Internet. En offrant des abonnements mensuels avec consultations illimitées, elle permet aux utilisateurs de mieux prévoir les dépenses de santé. Elle se heurte néanmoins à quelques défis.

Entre autres, la difficulté de garantir la fiabilité de la télémédecine notamment pour les diagnostics les plus complexes, de veiller à la protection des données personnelles, de s’assurer que l’accès Internet est suffisant dans les zones reculées. Aussi, en Afrique du Sud, Docotela devra convaincre les autorités de santé, les mutuelles, et les assurances de reconnaître les consultations en ligne.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Nigeria : 10mg Credit facilite l’accès aux crédits pour les prestataires de soins de santé

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L’accès au financement reste un défi pour les petites et moyennes entreprises en Afrique. Au Nigeria, une jeune pousse a mis en place une solution pour celles opérant dans le secteur de la santé.

10mg Credit est une solution fintech développée par la jeune pousse nigériane 10mg Health. Elle permet aux établissements de santé de bénéficier d’un crédit instantané et sans garantie pour s’approvisionner en médicaments et matériel médical. La start-up a été fondée en 2022 par Christian Nwachukwu.

« Notre système basé sur l'IA examine instantanément l'historique de vos transactions et approuve la plupart des demandes en quelques minutes : aucune paperasse, aucun délai. [...] Nous proposons des plans de remboursement flexibles et transparents conçus pour s'adapter à votre trésorerie, afin que vous puissiez gérer vos dépenses sans stress » apprend-on.

Concrètement, les établissements sanitaires peuvent opter pour 10mg Credit lors de leurs achats, que ce soit via la plateforme ou auprès de distributeurs partenaires. Le processus d’approbation repose sur une technologie IA qui évalue la solvabilité des demandeurs en temps réel. Résultat : un crédit accordé en quelques minutes, sans exigence de garanties physiques et avec des modalités de remboursement adaptées aux flux de trésorerie de chaque structure.

En permettant aux hôpitaux de préfinancer leurs achats, 10mg Credit contribue à réduire les interruptions de service et à renforcer la résilience du système de santé. Depuis son lancement, la solution revendique plus de 6000 prestataires de soins financés pour un volume dépassant 3,4 millions USD, avec un taux d’approbation des prêts avoisinant 60%. Cependant, la jeune pousse fait face aux défis de la gestion du risque de remboursement, de la sécurisation des données et de l’extension de la couverture aux zones les moins connectées.

En ce qui concerne la protection des données, la start-up affirme uniquement collecter les informations dont elle a besoin pour prendre des décisions justes et instantanées, « en les cryptant de bout en bout pour une protection maximale ».

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Il s’impose dans le domaine des technologies de la santé en Afrique du Sud. Son cheminement révèle un engagement dans la conception de plateformes pour la recherche médicale.

Adriaan Kruger (photo) est un entrepreneur sud-africain, cofondateur et directeur général de nuvoteQ.io, une entreprise de développement de logiciels. Il a été sélectionné parmi les dix finalistes du concours Africa’s Business Heroes, dont la demi-finale s’est tenue à Dakar, au Sénégal, les 10 et 11 septembre.

Fondée en 2014, nuvoteQ.io conçoit des solutions logicielles destinées à la gestion des essais cliniques et des données de recherche en sciences de la vie. L’entreprise s’attache à remplacer la collecte de données sur support papier par des outils numériques.

Parmi ses produits figure Kronus, une plateforme de gestion des essais cliniques. Cet outil web permet la saisie de données, l’automatisation des flux de travail et l’accès à des informations en temps réel, tout en respectant les exigences réglementaires. nuvoteQ.io a aussi développé Nukleus, une plateforme eSource qui élimine la saisie manuelle des données, ainsi que SafetyBase, une solution web de pharmacovigilance qui centralise et structure les données de sécurité.

En parallèle, Adriaan Kruger est cofondateur et membre du conseil d’administration de Scigenix, une entreprise spécialisée dans les données de santé créée en 2023. Il a également participé à la création de nuvoteQ Foundation en 2024, qui vise à protéger et soutenir les technologies essentielles à la santé publique.

Il dirige en outre l’équipe technologique de Clinical Trial Community, une plateforme facilitant l’identification des sites d’essais cliniques en Afrique. Il occupe aussi la fonction de vice-président de SACRA South Africa, une association dédiée à la recherche clinique.

Adriaan Kruger est diplômé de l’Université de Pretoria, où il a obtenu en 2005 un bachelor en technologie de l’information. Il a également obtenu un bachelor en gestion des affaires en 2010 à l’Unisa Graduate School of Business Leadership en Afrique du Sud.

En 2005, il devient consultant en technologie Oracle chez iOCO, un fournisseur de solutions technologiques. Il y a ensuite occupé les postes de responsable des comptes et des ventes, puis de responsable de la division « Technologies et matériel Oracle ». En 2014, il rejoint Cytespace Research Private en tant qu’associé principal, une société spécialisée dans le développement de solutions de données centrées sur le patient pour les cliniques et hôpitaux.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Face à la pénurie de médecins et à l’isolement des villages africains, la télémédecine ouvre une nouvelle voie. Grâce aux technologies numériques, des start-up locales conçoivent des solutions pour rapprocher les soins des populations rurales longtemps laissées pour compte.

En Afrique subsaharienne, environ 57 % de la population vit en milieu rural, soit près de 700 millions de personnes. Dans certains pays comme le Burundi, cette proportion dépasse 85 %. Ces zones isolées sont souvent confrontées à une pénurie d’infrastructures sanitaires, à un manque de professionnels qualifiés et à un accès limité aux soins spécialisés. Selon l’OMS, la région connaîtra une pénurie de 6,1 millions de travailleurs de la santé d’ici 2030, soit une hausse de 45 % par rapport à 2013. Conséquence : des décès évitables, des diagnostics tardifs et une pression accrue sur les hôpitaux urbains.

Des start-up innovent pour rapprocher les soins des villages isolés

La télémédecine, qui recouvre la téléconsultation, la télésurveillance, la téléexpertise ou encore la téléassistance, utilise les technologies de l’information pour offrir des soins à distance. Elle permet de dépasser les barrières géographiques et logistiques, et d’apporter une réponse concrète aux communautés éloignées des centres de santé.

Plusieurs start-up africaines s’imposent sur ce terrain. Au Kenya, Ilara Health fournit aux cliniques rurales des outils de diagnostic abordables, permettant aux médecins d’effectuer des examens de qualité sans infrastructures lourdes. Une approche similaire est développée au Cameroun par Waspito, qui relie patients et praticiens via une application mobile, offrant consultations vidéo, livraison de médicaments et accès à des tests de laboratoire.

Dans les villages reculés du Tchad, Telemedan installe des kiosques solaires de télémédecine, garantissant des consultations accessibles même là où les infrastructures font défaut. Au Ghana, Diagnosify exploite l’intelligence artificielle pour détecter précocement les maladies de la peau et orienter les patients vers des dermatologues, étendant ainsi l’accès à des soins spécialisés jusque dans les zones les plus isolées.

Les gouvernements, de leur côté, commencent à intégrer l’e-santé dans leurs politiques publiques, souvent avec le soutien de partenaires comme la Banque mondiale ou l’OMS. Digitalisation des registres médicaux, plateformes officielles de téléconsultation ou formation en ligne des agents de santé s’ajoutent ainsi aux initiatives locales, pour renforcer durablement les systèmes de santé.

Enjeux et défis de la télémédecine en Afrique rurale

La télémédecine dans les déserts médicaux africains se heurte toutefois à plusieurs obstacles. La connectivité demeure insuffisante dans de nombreuses zones. En 2024, 57 % des habitants des zones urbaines en Afrique utilisaient Internet, contre seulement 23 % dans les zones rurales, selon l’Union internationale des télécommunications. À cette fracture numérique s’ajoutent le manque de formation des professionnels de santé et des patients, la persistance de croyances traditionnelles qui freinent l’adoption des technologies, ainsi que l’absence de cadres solides pour protéger les données médicales.

Mais au-delà de ces difficultés, les enjeux sont considérables. La télémédecine constitue une opportunité pour repenser l’organisation des soins, en désengorgeant les hôpitaux urbains et en rapprochant la médecine des zones reculées. Elle pourrait contribuer à réduire les inégalités d’accès à la santé, en garantissant à chaque patient, quel que soit son lieu de résidence, un suivi médical de qualité.

Investir dans les start-up de l’e-santé apparaît alors comme un levier essentiel. Ces jeunes pousses, grâce à leur ancrage local, conçoivent des solutions adaptées aux réalités du terrain : applications accessibles sur téléphones basiques, kiosques solaires, plateformes en langues locales. En comblant les manques laissés par les structures traditionnelles, elles réduisent la distance entre praticiens et patients, et offrent un relais vital pour les populations les plus isolées.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Entre innovation médicale et création d’entreprise, il a fait de la robotique son terrain d’action. Son parcours illustre l’émergence de solutions technologiques au service des patients.

Bertin Nahum (photo) est un entrepreneur franco-béninois spécialisé dans la robotique médicale. Il est cofondateur et directeur général de Quantum Surgical, une société installée à Montpellier.

Fondée en 2017, Quantum Surgical conçoit et développe des systèmes robotiques destinés à la chirurgie interventionnelle. L’entreprise concentre ses recherches sur l’amélioration des traitements des cancers, notamment du foie, dont le taux de mortalité reste élevé.

Le principal produit de Quantum Surgical est Epione, une plateforme robotique conçue pour réaliser des interventions percutanées guidées par imagerie. Elle permet une ablation ciblée des tumeurs hépatiques avec un haut niveau de précision. Cette technologie vise à améliorer les taux de réussite et à élargir l’accès à ce type de traitement.

Epione intègre des outils d’intelligence artificielle qui optimisent le positionnement des aiguilles et la planification opératoire. Elle s’adresse aux hôpitaux spécialisés ainsi qu’aux praticiens en chirurgie interventionnelle, ouvrant la voie à un usage élargi de la chirurgie assistée par robot.

Quantum Surgical a reçu plusieurs distinctions, dont le Prix Galien en 2022, reconnu dans le domaine de la recherche biopharmaceutique. En 2023, l’entreprise a intégré le programme French Tech 2030, destiné à accompagner les acteurs émergents de l’innovation en France.

La première entreprise fondée par Bertin Nahum est Medtech SA, qui développe et commercialise des technologies d’assistance aux gestes médico-chirurgicaux. Créée en 2002, elle a été acquise en 2016 par Zimmer Biomet.

Ingénieur diplômé de l’Institut national des sciences appliquées de Lyon en 1994, Bertin Nahum est également titulaire d’un master en robotique obtenu à l’université de Coventry, au Royaume-Uni.

Melchior Koba

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Combinant technologie avancée et santé publique, elle propose une solution innovante face au défi de la mortalité infantile en Afrique subsaharienne.

Dajora Floderma Mouyombo (photo) est une ingénieure congolaise spécialisée en robotique industrielle et en intelligence artificielle. Elle est fondatrice et directrice générale de Datechinnova, une entreprise technologique dédiée à la télémédecine.

Fondée en 2022, Datechinnova développe des solutions dans le domaine de la santé, avec un accent sur la néonatologie en Afrique. L’entreprise combine robotique et intelligence artificielle pour améliorer la prise en charge médicale des nouveau-nés, en particulier des prématurés, dans des contextes à ressources limitées, grâce à des incubateurs néonatals intelligents.

Ces incubateurs permettent une surveillance continue des nouveau-nés, assurent la détection automatique des signes vitaux et alertent le personnel médical en cas de besoin. L’objectif est de réduire la mortalité infantile tout en facilitant le travail des équipes hospitalières. « Nous offrons aux hôpitaux et centres de santé une solution fiable, autonome et sécurisée qui améliore la prise en charge des bébés prématurés tout en facilitant le travail des équipes médicales », explique l’entreprise.

Parallèlement à ses activités chez Datechinnova, Dajora Floderma Mouyombo intervient comme spécialiste en automatisation pour la brasserie congolaise BRASCO. Elle enseigne également l’asservissement, la régulation, l’instrumentation et l’automatisation à l’Institut International 2I de Brazzaville.

Elle est diplômée de l’Institut Université de la Côte à Douala, au Cameroun, où elle a obtenu en 2016 une licence professionnelle en automatique et informatique industrielle. Elle a ensuite obtenu une licence en génie industriel en 2017, puis un diplôme d’ingénieur de conception en robotique, vision industrielle et intelligence artificielle en 2019, tous deux à l’École nationale supérieure polytechnique de Douala.

Sa carrière professionnelle a débuté en 2014 comme spécialiste de la conception chez Electronik Programmable au Cameroun. En 2019, elle effectue un stage au Complexe Multi-Industriel du Cameroun (CMIC SA). L’année suivante, elle rejoint la Société Agricole de Raffinage Industries du Sucre du Congo (SARIS Congo) comme spécialiste de la régulation. Entre 2020 et 2022, elle travaille également comme ingénieure en instrumentation chez Dangote Industries au Congo.

En 2022, Dajora Floderma Mouyombo reçoit le deuxième prix de l’innovation technologique de la République du Congo, décerné par le ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, dans le cadre du concours national Denis-Sassou-N’Guesso. En 2025, elle est sélectionnée pour représenter Datechinnova au Challenge OSIANE, qui réunit les startups les plus prometteuses du Bassin du Congo.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Diplômée en marketing, elle choisit d’innover dans le numérique. Elle s’attelle à la numérisation du secteur de la santé, en se concentrant particulièrement sur les services destinés aux femmes.

Thato Schermer (photo) est une entrepreneure sud-africaine. Elle est cofondatrice et directrice générale de Zoie Health, une clinique numérique dédiée à la santé et au bien-être féminin.

Fondée en 2021 par Thato Schermer et Nonie Sitole, Zoie Health est une plateforme qui propose des consultations virtuelles, un forum communautaire, des ressources spécialisées et une pharmacie en ligne permettant de commander des médicaments et autres produits de santé. L’offre couvre la planification familiale, la fertilité, la maternité et la santé mentale.

En parallèle, Thato Schermer a cofondé Yola, une start-up lancée en 2024. Cette entreprise fournit, par abonnement, un accès à des prestataires de santé et de bien-être via une plateforme basée sur WhatsApp et appuyée par l’intelligence artificielle. Yola cible principalement les soins sur le lieu de travail.

Diplômée de l’université du Cap, où elle a obtenu un bachelor en marketing et économie, Thato Schermer débute sa carrière en 2013 chez Procter & Gamble en Afrique du Sud comme stagiaire au service du développement commercial avec les clients. En 2014, elle rejoint le groupe de la Banque mondiale en tant que stagiaire, puis devient l’année suivante consultante en gestion chez McKinsey & Company.

En 2016, elle est nommée associée exécutive du directeur général de Discovery Vitality, un programme qui incite les employés à adopter des comportements favorisant leur santé. Entre 2018 et 2019, elle intègre Life Healthcare, où elle occupe successivement les postes de cheffe de cabinet du directeur général, puis de responsable de la stratégie et du développement commercial.

Melchior Koba

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Il développe des entreprises dans le domaine numérique. Son activité s’étend de la santé en ligne à la gestion hôtelière en passant par les services informatiques.

Rachid Maou (photo) est un entrepreneur algérien diplômé de l’université Badji Mokhtar Annaba, où il a obtenu en 2011 un master en informatique. Il est cofondateur et directeur général de DZDOC, une start-up technologique active dans le secteur de la santé.

Fondée en 2015, DZDOC développe une plateforme médicale multiservice en ligne. Pour les patients, elle facilite l’accès aux soins en permettant de rechercher et réserver un médecin. Le service est gratuit et intègre des rappels de rendez-vous par SMS ou par courriel.

Pour les professionnels de santé, la plateforme propose des outils de gestion, notamment pour la prise de rendez-vous, la consultation vidéo, le suivi médical et l’interprétation de résultats. L’objectif affiché est de renforcer l’accessibilité aux soins en Algérie grâce à des outils numériques.

DZDOC met aussi à disposition des contenus d’information médicale et permet aux utilisateurs d’enregistrer leurs praticiens favoris pour un accès simplifié. L’entreprise a été distinguée comme meilleur site de santé en Algérie aux Algeria Web Awards en 2016. Elle compte plus de 21 300 praticiens inscrits et plusieurs milliers d’utilisateurs quotidiens.

La première entreprise de Rachid Maou est Khidma Tech, une entreprise spécialisée en technologies de l’information, dont il est le directeur. Fondée en 2013, l’entreprise conçoit, édite et développe des logiciels, des sites web et des plateformes en ligne. Il est aussi cofondateur et directeur d’Hotelo, une solution destinée aux hôteliers pour la gestion de leurs activités quotidiennes.

Melchior Koba

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Il développe et dirige plusieurs entreprises au Maroc. Il s’intéresse à la technologie, à la santé et à l’accompagnement des fondateurs de start-up, en menant des projets qui relient innovation scientifique et entrepreneuriat.

Karim Amor (photo) est un entrepreneur marocain actif dans la technologie et l’innovation. Il est fondateur et directeur général d’Epineon, une start-up spécialisée dans les solutions d’intelligence artificielle (IA) appliquées au secteur de la santé.

Créée en 2021, Epineon développe des logiciels orientés vers la santé, le bien-être et la longévité métabolique. Ses travaux s’appuient sur plusieurs disciplines : intelligence artificielle et robotique, biomimétique, durabilité, biophysique, biotechnologie, analyse de données, marketing et technologies quantiques.

Epineon propose également un programme d’incubation, Synergeon CollaboraTech, qui accompagne les entreprises grâce à un dispositif de mentorat. L’entreprise exploite des données métaboliques sensibles pour élaborer des plans nutritionnels et des programmes d’entraînement personnalisés.

Avant Epineon, Karim Amor a fondé JET Group Maroc, un groupe d’entreprises qu’il dirige toujours. Celui-ci intervient dans les technologies, la production de logements sociaux et intermédiaires, ainsi que dans la cosmétique biologique.

Depuis 2020, il est le président de MeM, un espace de rencontres et d’échanges pour les entrepreneurs marocains. En juin 2025, il a cofondé NexTraction, une entreprise qui accompagne investisseurs et fondateurs dans la validation de start-up. Elle propose une plateforme, alimentée par l’IA, qui simplifie la diligence raisonnable grâce à une analyse de marché en temps réel, à l’identification des signaux de risque et à des scores prédictifs de validation.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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