Après avoir sélectionnée 31 start-up pendant sa première cohorte, Investing in Innovation revient avec une nouvelle sélection de jeunes pousses africaines opérant dans les technologies de la santé, en particulier dans les chaînes d'approvisionnement en produits de santé.

Investing in Innovation (i3), une initiative panafricaine pour les start-up opérant dans la distribution de produits de soins de santé, a annoncé le mardi 19 septembre sa deuxième cohorte. Elle est composée de 29 start-up issues de dix pays africains et elles participeront les 14 et 15 novembre à l'événement annuel « Accès au Marché » qui se tiendra à Nairobi au Kenya.

« Les start-up sélectionnées reçoivent une subvention de 50 000 dollars et un soutien personnalisé en matière de préparation à l'investissement de la part des principaux accélérateurs tels que Villgro Africa, IMPACT Lab, Startupbootcamp Afritech et CcHUB, ainsi que la mise en relation avec des entreprises, des bailleurs de fonds et des gouvernements susceptibles d'être des clients potentiels de premier plan », indique le communiqué.

Il faut souligner que 38 % des jeunes pousses sélectionnées pour cette deuxième cohorte sont dirigées par des femmes et 17 % sont actives au sein de l'Afrique francophone, une région « moins attrayante » pour les investisseurs étrangers. Dans un contexte où les levées de fonds des start-up en Afrique sont au ralenti, ces divers programmes montrent que le secteur technologique africain est toujours attrayant.

Selon Kieran Daly, directeur des agences et fonds de santé mondiaux à la Fondation Bill & Melinda Gates, le programme, soutenu par la Fondation Bill & Melinda Gates et parrainé entre autres par Cencora ou encore Microsoft, complète les initiatives étatiques et internationales pour améliorer les résultats en matière de santé et renforcer les systèmes de santé locaux. Il aide à comprendre, à soutenir et à adopter des solutions technologiques qui émergent en Afrique, conjointement avec nos partenaires.

Adoni Conrad Quenum

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Abasi Ene-Obong, l'ancien PDG de la société nigériane de santé et de biotechnologie 54gene, a annoncé le lundi 18 septembre le lancement de sa nouvelle entreprise, Syndicate Bio.

Dans un message publié sur LinkedIn, Abasi Ene-Obong a fait savoir que Syndicate Bio pilotera des initiatives de génomique et de médecine de précision dans les régions les plus diverses du monde, en commençant par l'Afrique, en établissant des partenariats avec les acteurs de l'écosystème pour veiller à ce que les avantages de la recherche scientifique profitent à tous.

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Avec un parcours éducatif diversifié et une riche expérience dans l’industrie technologique, Jennie Nwokoye s’est donnée pour mission de transformer les services de soins de santé primaires en Afrique.

Originaire du Nigeria, Jennie Nwokoye (photo) est la fondatrice et la présidente-directrice générale de Clafiya, une start-up qui révolutionne l'accès aux soins de santé primaires en proposant des services pratiques, de qualité et abordables, directement depuis le téléphone mobile des utilisateurs.

Fondée en 2021, Clafiya utilise la technologie de pointe de Google Maps Platform pour permettre aux patients de localiser rapidement leur prestataire de soins de santé le plus proche. Cette initiative novatrice offre aux patients la possibilité d'utiliser des codes USSD (Unstructured Supplementary Service Data) ou l'application web Clafiya pour s'inscrire et planifier des consultations en personne avec des infirmières et des agents de santé communautaires. Grâce à cela, les patients obtiennent un diagnostic précis et des recommandations de traitement adaptées à leurs besoins.

Le parcours académique de Jennie Nwokoye est tout aussi impressionnant que diversifié. En 2012, elle décroche un bachelor en sciences biomédicales avec une mineure en anthropologie à l'université de Floride. Sa soif de connaissance l'a ensuite amenée à obtenir un master en sciences et technologies médicales à l'université Stevenson en 2015. Enfin, en 2021, elle a obtenu un doctorat en ingénierie des systèmes à l'université George Washington.

Fort d'une carrière professionnelle qui s'étend sur plus de 10 ans, Jennie Nwokoye a fait ses débuts chez Procter & Gamble en 2013, aux Etats-Unis, où elle a travaillé en tant que chimiste analytique. Elle a ensuite élargi ses horizons en collaborant avec des institutions internationales et gouvernementales prestigieuses, notamment en tant que spécialiste des opérations de renseignement pour le département de la Sécurité intérieure des Etats-Unis de 2016 à 2017, et en tant que gestionnaire de programme chez Amazon Web Services en 2020-2021.

Le dévouement et l'approche innovante de Jennie Nwokoye ne sont pas passés inaperçus. En 2020, elle a été honorée en tant que lauréate de la bourse de la Fondation Legacy Lab par Team One. L'année suivante, Forbes l'a citée parmi les Next 1000 dans la catégorie santé et sciences. En 2022, sa start-up Clafiya a eu l'opportunité de participer au prestigieux programme Google for Startups Accelerator Africa.

Au-delà de ses réussites entrepreneuriales, Jennie Nwokoye s'engage profondément à soutenir la prochaine génération d'entrepreneurs. En tant que mentor dans l'accélérateur Halcyon à Washington D.C., elle a eu un impact significatif en aidant plus d'une douzaine de jeunes entrepreneurs à lever plus de 200 000 dollars depuis 2019.

 Melchior Koba

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Dans divers secteurs, l’IA ne cesse de repousser les limites de la connaissance. En Afrique et ailleurs, les tech entrepreneurs y ont recours pour proposer des solutions sur mesure, les unes aussi innovantes que les autres.

Baby Cry Insights est une application mobile développée par la start-up nigériane Ubenwa. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les parents de nouveau-nés, de décoder le langage de leur bébé en traduisant leurs pleurs. La start-up, basée à Lagos et à Montréal, a été fondée en 2017 par Charles Onu, Innocent Udeogu et Samantha Latremouille. Elle a déjà levé environ 2,3 millions $ pour entre autres développer sa technologie et soutenir sa croissance.

« Ubenwa construit un outil de diagnostic qui comprend quand les pleurs d'un bébé sont en fait un appel à l'attention médicale. [...] A terme, notre objectif est d'être un traducteur des pleurs de bébé, offrant un moyen non invasif de surveiller les conditions médicales partout où se trouve un bébé : salles d'accouchement, unités de soins intensifs néonatals et pédiatriques, pouponnières, et à la maison », explique Charles Onu.

L’application mobile est accessible sur Android et iOS. L’utilisateur va créer un profil et enregistrer les pleurs de son bébé. Grâce à l’intelligence artificielle intégrée dans l’application, les pleurs du bébé seront analysés et leurs déclencheurs potentiels seront identifiés au bout d’un moment. Que ce soit la peur, la douleur, l’inconfort ou encore la faim, l’utilisateur connaîtra le profil de son bébé et agira selon les situations.

Baby Cry Insights envoie « un rapport pour mieux comprendre les marqueurs acoustiques tels que la fréquence et l'intensité de la tonalité, et savoir quelle technique d'apaisement a le mieux fonctionné pour votre petit ».

Il est possible de partager le profil de votre bébé avec son second parent ou sa nounou pour faciliter son babysitting. En outre, l’application embarque des fonctionnalités telles que le suivi de routine et d’informations sur la santé. On peut ainsi suivre la routine quotidienne du bébé comme son sommeil, son alimentation, l'allaitement et d’éventuelles perturbations de son état de santé. L’utilisateur pourra donc anticiper une aide médicale et mieux gérer l’état de santé de son bébé.

Depuis son lancement, la version Android de l'application mobile a été téléchargée plus d'un millier de fois.

Adoni Conrad Quenum

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Fondée en 2014, la healthtech a déjà levé environ 90 millions $, dont 30 millions $ en 2022, pour soutenir sa croissance. Pourtant, elle n’est pas épargnée par le climat économique délétère qui souffle sur les start-up du continent noir.

La plateforme ghanéenne d’e-santé mPharma a licencié 150 employés, rapporte Techcabal ce lundi 4 septembre. D’après Gregory Rockson, président-directeur général de la start-up, la firme a été obligée de « redimensionner l’équipe » à cause des conditions macroéconomiques actuelles liées à la dévaluation du Naira.

« Cette décision nous permettra de continuer à servir les plus de 200 000 patients qui comptent sur nos services Mutti [service de pharmacie en ligne de la start-up] pour leurs besoins en matière de soins de santé chaque mois », indique Gregory Rockson. Et il poursuit : « nous avons permis aux employés concernés de conserver leur assurance maladie et nous avons prolongé de 90 jours à 3 ans la période pendant laquelle ils peuvent exercer leurs options d'achat d'actions ».

Depuis le début de l’année, plusieurs start-up du continent ont pris des décisions radicales pour se maintenir à flot. Alors que la plateforme kényane de ventes en ligne Copia Global a dû se retirer du marché ougandais en avril dernier, en raison du ralentissement économique et des marchés financiers limités, les fintech nigérianes Lazerpay et Bundle Africa ont mis fin à leurs activités après des réductions de personnel.

Dans le même temps, les investissements en capital-risque sur le continent sont au ralenti. Au premier semestre de 2023, 2,2 milliards $ ont été investis dans les jeunes pousses africaines, en baisse de 52 % par rapport au premier semestre de 2022. Le nombre d’opérations suit également la même tendance puisque, selon l'Association africaine de capital investissement et capital-risque (AVCA), seulement 263 opérations ont été signalées au premier semestre de cette année contre plus de 400 sur la même période en 2022. C’est donc un ralentissement net pour l’écosystème des start-up en Afrique qui ne suivait pas la tendance mondiale.

Adoni Conrad Quenum

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Après avoir acquis de l’expérience pendant plusieurs années en travaillant pour de grandes entreprises, anglaises et sud-africaines, il fonde dans son pays une start-up de santé numérique. Il bénéficie du soutien de Founders Factory Africa et de Google for Startups.

Originaire d’Afrique du Sud, Njabulo Skhosana (photo) est le président-directeur général et un cofondateur de HealthDart. Il est titulaire d’un bachelor en pharmacologie obtenu en 2008 à l’université de Liverpool, d’un master en commerce international obtenu en 2010 à l’université de Sheffield et d’un master en développement international, politiques publiques et gestion obtenu en 2013 à l’université de Manchester.

Fondée en 2021, HealthDart est une start-up de santé numérique qui a pour mission de rendre les soins de santé accessibles et abordables à tous. A travers sa plateforme éponyme, elle permet aux Sud-Africains de trouver facilement des infirmières, des médecins et des pharmacies près de chez eux afin d’obtenir les soins dont ils ont besoin. 

Ayant pour but de développer une plateforme de soins de santé de premier plan qui établit la norme en matière de soins de qualité à l’ère du numérique, elle propose un plan d’hospitalisation abordable afin de garantir une couverture complète en cas d’urgence médicale imprévue.

« Notre objectif et nos efforts actuels visent à rationaliser la manière dont les patients accèdent aux soins de santé, en particulier aux soins de santé primaires, en s’appuyant sur la pharmacie comme futur centre intégré de soins de santé primaires », a expliqué Njabulo Skhosana en août 2023.

Soutenue par Founders Factory Africa, un investisseur dans le domaine de la technologie qui soutient des fondateurs panafricains en phase de démarrage, l’entreprise a livré plus de 2 000 médicaments et réalisé plus de 1 500 consultations médicales. Elle a été sélectionnée parmi les 25 start-up africaines pour le Google for Startups Black Founders Fund 2023.

La carrière professionnelle de Njabulo Skhosana a commencé en 2008 à HJ Heinz, une compagnie d’alimentation et de boissons, où il était un chimiste chargé du contrôle de la qualité des produits. En 2009, il travaille pour la société financière et juridique Fairpoint en tant qu’administrateur des réclamations.

En 2011, il est embauché par la société d’assurance maladie Bupa au poste de conseiller en prestation de services de santé. En 2013, Deloitte le recrute comme responsable des stratégies et opérations. En 2017, il devient le chef du cabinet du PDG de Discovery Health, la branche santé de la société Discovery Ltd. Il a occupé ce poste jusqu’en 2020.

Melchior Koba

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Le Sénégal travaille durement pour numériser totalement son système de santé. Pour atteindre les objectifs escomptés, le gouvernement reçoit le soutien des organisations locales spécialisées dans le domaine.

Le secteur de la santé du Sénégal connaîtra de profondes mutations dans les prochains mois. Vingt organisations de jeunes, de femmes et de la société civile, sous la conduite d’ENDA Santé, ont lancé le vendredi 25 août à Dakar, la coalition « Transform Health Sénégal ».

La plateforme a pour but de faciliter, mutualiser et fédérer les initiatives visant à participer à la transformation numérique du secteur sanitaire au Sénégal.

« Il y a beaucoup de défis sur la question de la digitalisation et de la gouvernance des données sanitaires et nous, acteurs de la société civile, en partenariat avec tous les secteurs, nous allons travailler sur ces aspects qui sont par ailleurs des questions de droits humains et de souveraineté pour notre pays pour trouver des solutions ensemble », a déclaré Abdou Aziz Mandiang, chargé de projet à ENDA Santé.

Dans le cadre de ses activités, la coalition Transform Health Sénégal réalisera la couverture sanitaire universelle du pays en développant l'utilisation de la technologie numérique et en améliorant l'accès aux donnés sanitaires. Elle va toucher les 14 régions du Sénégal.

Pour y parvenir, Transform Health Sénégal travaillera aux côtés de l’Etat qui a mené jusqu’ici de multiples actions pour moderniser le secteur de la santé. En juin, le ministère de la Santé et de l'Action sociale avait annoncé à cet effet une subvention de 30 milliards FCFA (49,8 millions USD), de la Banque mondiale pour la réalisation du programme national de digitalisation du système de santé (PDSS).

Notons que la nouvelle coalition est soutenue par Transform Health, un mouvement mondial qui rassemble des organisations et institutions de différents secteurs. Ces dernières s’engagent à réaliser la couverture sanitaire universelle en développant l’utilisation de la technologie numérique. Transform Health Sénégal est la 6e coalition mise en place dans le monde.

Samira Njoya

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Son objectif est de préserver la santé et le bien-être des individus dans les entreprises en Afrique de l’Est. Avec sa société, il offre aux employés une assurance maladie abordable et personnalisée.  

Le Kenyan Moses Mukundi (photo) est un cofondateur et le président-directeur général d’Eden Care. Il est diplômé de l’université de Nairobi, où il a obtenu un bachelor en droit, et de la Wharton School où il obtient, en 2021, un master en administration des affaires.

Résidant au Rwanda, il y a cofondé Eden Care en 2021 et propose aux entreprises des régimes d’assurance maladie collective sur mesure pour leur permettre de protéger la santé et le bien-être financier de leurs employés. 

Eden Care a également développé une application mobile appelée ProActiv pour donner aux employés les moyens de suivre leur santé mentale, d’accéder à des programmes de bien-être et de gérer leur bien-être général.

Les offres d'Eden Care sont élaborées de manière à ne pas impliquer de transactions en espèces. En d'autres termes, lorsqu'un client utilise sa carte, aucun paiement n'est requis. Les services de cette entreprise couvrent l'ensemble de la région de l'Afrique de l'Est.

L’entreprise a récemment été sélectionnée pour participer à la cohorte d’été 2023 de l’accélérateur américain Y Combinator. « Etre accepté à Y Combinator est une validation extraordinaire du travail acharné et du dévouement que notre équipe a investi dans notre vision de faire partie du changement de l’histoire des start-up en Afrique », a déclaré Moses Mukundi.

« Nous sommes ravis de profiter de cette opportunité pour optimiser notre technologie et accélérer notre mission qui consiste à révolutionner l’assurance maladie en Afrique », ajoute-t-il.

Avant Eden Care, a fondé en 2013 la start-up Avoras Limited, dont il a été le président-directeur général jusqu’en 2019. L’entrepreneur a travaillé pour NCBA Bank en tant que chargé d’affaires en banque d’investissement entre 2013 et 2017. Il a ensuite été associé en capital-investissement de Catalyst Principal Partners jusqu’en 2019. En 2020, il a travaillé comme associé d’été d’Africa50 Infrastructure Investment Platform.

Melchior Koba

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Dans le but de faciliter l’approvisionnement en produits pharmaceutiques dans les grandes villes de son pays, un entrepreneur a mis en place une solution technologique pour offrir ce service.

MedsToGo est une solution d’e-santé business-to-customer développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs de se procurer des médicaments sur ordonnance, des articles de santé, des vitamines ou encore des produits de soins pour bébés. La start-up, basée à Johannesburg, a été fondée en 2016 par Ebrahim Ally.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur devra se créer un compte après téléchargement pour accéder aux services. Il faudra entre autres renseigner le nom, l’e-mail, le numéro de téléphone puis créer un mot de passe sécurisé. Pour passer une commande, l’utilisateur devra appuyer sur l’onglet « Commandes » puis renseigner s'il s'agit d'une commande de médicaments sur ordonnance, d’automédication ou autres. Après cette étape, il peut accéder à la pharmacie virtuelle et sélectionner les produits dont il a besoin puis finaliser son achat.

Les livraisons s’effectuent, du lundi au samedi, le jour même si la commande a été passée avant midi et le lendemain dans le cas contraire. Il faut noter que la jeune pousse est partenaire de nombreuses pharmacies dans diverses régions du pays pour faciliter l’approvisionnement en produits pharmaceutiques.

Outre ce service, MedsToGo intègre une fonction de messagerie qui permet d’envoyer des messages au pharmacien en cas de besoin. Il peut entre autres aider à réajuster la posologie des médicaments du patient ou alors les changer si l’état de santé n’évolue pas dans le bon sens.

Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a été téléchargée plus d’un millier de fois. En ce qui concerne une éventuelle expansion, la start-up veut d’abord soutenir sa croissance en Afrique du Sud avant de songer à aux autres pays du continent.

Adoni Conrad Quenum

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Après des études au Canada et un poste de consultante au cabinet McKinsey, Sophia Alj s’est lancée dans le monde de l’entrepreneuriat numérique. Elle a commencé l’aventure en mettant en place cette jeune pousse pour les professionnels de la santé bucco-dentaire.

Mondentiste.ma est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet aux dentistes de gérer leurs rendez-vous quotidiens et aux patients de prendre des rendez-vous pour des soins dentaires dans plusieurs villes du royaume. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2017 par Sophia Alj, une serial tech entrepreneure qui a cofondé la start-up Chari.ma et codirige l’incubateur Wib.co.

L'objectif est de « rapprocher les professionnels de la santé dentaire, les patients et les annonceurs du secteur d’hygiène bucco-dentaire ».

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android pour les professionnels de la santé. Ce sont ainsi les dentistes qui, depuis leur smartphone, peuvent consulter leur agenda de rendez-vous en temps réel, prendre de nouveaux rendez-vous ou encore accepter et modifier une demande de rendez-vous reçue en ligne. Quant aux patients, ils devront se contenter de la plateforme web et passer par le navigateur pour y accéder.

L’utilisateur n’est pas tenu de disposer d’un compte pour surfer sur la plateforme. En fonction de sa région, il renseigne la barre de recherche et il opte pour un professionnel des services bucco-dentaires parmi ceux qui lui seront proposés. Il choisit une date et une heure pour le rendez-vous, le système confirme si la plage horaire est disponible. Par ailleurs, si l’utilisateur dispose du nom et du prénom du dentiste et est à la recherche de ses coordonnées, Mondentiste.ma peut être également utile à cette fin.

La plateforme intègre également un blog sur lequel sont abordés les sujets relatifs à la santé bucco-dentaire. Depuis son lancement, l’application Mondentiste.ma dédiée aux professionnels a été téléchargée plus d’une centaine de fois.

Adoni Conrad Quenum

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