Depuis la pandémie de la Covid-19, l’apprentissage en ligne s’est popularisé en Afrique. Cette jeune pousse sénégalaise surfe sur cette nouvelle norme pour démocratiser l’accès l’éducation via son application mobile.
Yello est une solution edtech développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les élèves des classes de Seconde, Première et Terminale, d’accéder à des résumés de cours pratiques en texte et en audio. La start-up, basée dans la ville de Dakar, a été fondée par Stéphane Mancabo, Mohamed Aly Sidibe et Abdoulaye Ndiaye.
« Chez Yello, notre vision est de réinventer l'éducation en Afrique en la rendant accessible, interactive et personnalisée, grâce à des solutions numériques adaptées à chaque élève. Nous visons à briser les barrières à l'apprentissage en fournissant un environnement favorable et engageant qui favorise la croissance, la curiosité et la réussite des élèves du secondaire à travers le continent », a indiqué la start-up.
L’application mobile est disponible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, selon Play Store. Toutefois, la jeune pousse revendique une communauté de plus de 80 000 élèves, plus de 2 millions d’heures d’écoute et plus de 89% de taux de réussite au baccalauréat.
Pour accéder aux contenus de Yello, l’utilisateur télécharge l’application depuis Play Store (Android) ou l'App Store (iPhone). Il crée ensuite un compte puis accède aux contenus gratuits de l’application. S’il souhaite aller plus loin et accéder à des fonctionnalités supplémentaires, un abonnement payant est disponible.
L’edtech intègre plus d’un millier de résumés de cours, des quiz et des exercices pour progresser, des audios, des fiches de révision, des astuces et méthodes pour consolider ses acquis et viser l’excellence. Elle est également pensée pour répondre aux contraintes de connectivité et de coût, notamment en zones rurales, avec son mode hors connexion. Avec Yello, l’utilisateur peut ainsi apprendre à son rythme.
Incubée au sein de Teranga Tech et soutenue par le programme Orange Corners Dakar, la start-up mise également sur un système de parrainage intégré pour stimuler l’engagement communautaire et étendre son audience. En s’appuyant sur l’audio comme levier d’inclusion, Yello s’inscrit dans la dynamique des edtech africaines qui réinventent l’apprentissage pour répondre aux réalités locales.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Une jeune pousse tunisienne innove en croisant e-commerce, marketing et gamification. Elle révolutionne la gestion des invendus des marques et l'engagement des consommateurs via sa solution numérique.
En Tunisie, la start-up Millim propose une approche originale pour écouler les invendus : les transformer en lots à gagner via des jeux-concours en ligne. Via sa plateforme web, elle permet aux marques partenaires de donner une nouvelle visibilité à leurs stocks non écoulés tout en dynamisant leur image auprès des consommateurs. La start-up a été fondée en 2024 par Ayed Mami (photo) et Rahma Ben Abid.
« Nous permettons aux marques de transformer leurs invendus en expériences interactives via des jeux-concours, offrant ainsi aux consommateurs une nouvelle manière de découvrir, d’interagir et de gagner » a indiqué Rahma Ben Abid.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur s’inscrit sur la plateforme web et participe aux différents jeux et concours ludiques en ligne proposés par Millim. Chaque lot mis en jeu provient directement d'invendus, offrant ainsi une seconde chance à des articles neufs, mais souvent délaissés par les circuits traditionnels de distribution. Notons que les utilisateurs peuvent également gagner des points de fidélité, échangeables contre des biens et services au sein d'un réseau de partenaires.
Soutenue par le programme Flat6Labs Tunis d’Orange Fab, Millim fait partie des jeunes pousses tunisiennes mises en avant pour leur capacité d'innovation. En combinant déstockage et engagement digital, la start-up s'inscrit dans une tendance qui amène à repenser la relation entre les marques et les consommateurs dans une logique plus durable et interactive.
À terme, la jeune pousse tunisienne ambitionne d'élargir son réseau de marques partenaires et d'exporter son modèle dans d’autres pays. À l’heure où les marques cherchent à mieux gérer leurs surplus tout en captant l’attention d’un public de plus en plus volatil, cette solution pourrait séduire bien au-delà du marché tunisien.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Dans un pays où l'accès aux soins reste un défi majeur, la plateforme nigériane DoktorConnect entend changer la donne grâce à la technologie. Elle vise à réduire les temps d’attente dans les hôpitaux et à désengorger les structures de santé publiques, souvent surchargées.
DoktorConnect est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs de consulter des médecins certifiés depuis leur smartphone via des messages et des appels vocaux ou vidéos. La start-up, basée dans les villes de Ikeja (Nigeria) et d’El Paso (États-Unis) a été fondée en 2020 et est dirigée depuis février 2021 par Joseph Olowe.
« Nous comparons votre génomique à vos résultats en matière de bien-être, afin de concevoir un plan de gestion du mode de vie fondé sur des données probantes. Une plateforme numérique qui facilite les consultations avec des médecins agréés, à la fois virtuellement et en personne, en utilisant des dispositifs médicaux intelligents IoT pour le suivi des signes vitaux en temps réel et la surveillance à distance des patients », a indiqué la healthtech.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, selon Play Store. L’utilisateur crée un compte pour accéder aux fonctionnalités, allant de la téléconsultation médicale à la livraison d’ordonnances, en passant par le suivi des dossiers patients.
L'application offre également un accès à des spécialistes (gynécologues, pédiatres, cardiologues…), des conseils en santé mentale, ainsi qu’un suivi personnalisé pour les maladies chroniques. À cela s’ajoute la possibilité de recevoir des prescriptions électroniques, d’accéder à des informations médicales fiables, et de programmer des rappels de traitement.
DoktorConnect veut rendre les soins accessibles à un large public, notamment en zone urbaine et périurbaine. La plateforme fonctionne sur abonnement ou paiement à la consultation. En s’inscrivant dans la dynamique croissante de la healthtech africaine, DoktorConnect illustre comment l’innovation peut répondre à des besoins critiques, dans un contexte où les défis d’accès, de coût et de qualité des soins restent omniprésents.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Dans un contexte où la numérisation devient vitale pour entreprises africaines, Khabiry illustre une nouvelle génération de solutions locales, conçues par et pour les entrepreneurs de son pays, le Maroc.
Fondée par Ibrahim Nabihi, Khabiry est une start-up marocaine spécialisée dans le conseil numérique pour les très petites entreprises (TPE). Elle propose une plateforme intuitive qui permet aux entrepreneurs, souvent peu familiarisés avec le digital, d’accéder à des recommandations personnalisées pour améliorer la gestion de leur activité.
En pratique, l’utilisateur renseigne quelques données de base sur son activité (secteur, localisation, principaux besoins) et la plateforme lui propose un plan d'action concret : gestion de la comptabilité, digitalisation des ventes, visibilité en ligne, outils numériques à faible coût, etc. Khabiry agit ainsi comme un conseiller virtuel accessible 24h/24, et surtout adapté aux contraintes locales.
Khabiry ne se contente pas d’accompagner les TPE : la plateforme agit aussi comme un hub de talents, en mettant en relation les utilisateurs avec des experts métiers. Ces derniers peuvent rejoindre la communauté en remplissant un formulaire via l’option « Devenir Expert ». Après évaluation de leurs compétences, généralement sous sept jours, les profils retenus sont invités à finaliser leur fiche de service et à proposer leurs créneaux de consultation.
Soutenue par Orange Maroc, notamment via son programme Orange Corners, Khabiry ambitionne de faciliter l’accès au conseil de qualité, souvent hors de portée financière ou logistique des petits commerçants, artisans et auto-entrepreneurs. La solution repose sur une approche automatisée et intelligente, combinant des éléments d’IA et un parcours utilisateur simple, pensé pour les réalités du terrain.
La start-up a déjà accompagné plus de 5000 TPE au Maroc, et vise à moyen terme une expansion régionale. En s’appuyant sur des partenariats avec des acteurs institutionnels et des opérateurs télécoms, Khabiry s’inscrit dans une logique de développement durable, orientée vers un numérique plus accessible et utile.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Happy Pay démocratise le paiement échelonné avec son application mobile
Alors que les technologies financières se multiplient en Afrique, la start-up sud-africaine Happy Pay entend se distinguer par un modèle simplifié et inclusif. Elle propose une formule Buy Now Pay Later (BNPL) sans dépôt initial ni frais cachés.
Happy Pay est une solution de technologie financière développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs d’échelonner leurs paiements en trois mensualités sans intérêts, directement via leur carte bancaire ou leur compte bancaire sud-africain. Aucun dépôt initial n’est nécessaire. Cette approche vise à rendre les achats plus accessibles, notamment en ligne, mais aussi dans certains points de vente physiques partenaires.
Disponible sur iOS et sur Android où elle a déjà été utilisée plus de 10 000 fois selon les données de Play Store, l’application Happy Pay donne accès à un tableau de bord où l’utilisateur peut consulter les échéances, les divers paiements effectués, l’historique des transactions et autres données. Le processus d’inscription reposant sur l’analyse des revenus mensuels est volontairement simplifié.
Il faut noter que l’utilisateur dispose d’une limite de dépenses. Selon la fintech, la fréquence des paiements et la santé financière sont entre autres, des facteurs qui déterminent cette limite. « Avec le temps, un bon comportement de paiement sur notre plateforme se traduit par des limites de dépenses plus élevées pour vous. Si vous nous soutenez, nous vous soutiendrons » explique Happy Pay.
Fondée en 2021 par Boitumelo Thulo, David Torr, Maps Maponyane et Wesley Billett, la fintech est basée à Cape Town. Elle s’est récemment associée à Peach Payments, une entreprise opérant dans le paiement en Afrique, pour soutenir sa croissance sur le segment des paiements échelonnés et faciliter l’intégration de sa solution sur les plateformes d’e-commerce.
Son offre vise principalement les salariés disposant de revenus stables, mais n’ayant pas accès aux circuits classiques du crédit. L’ambition est de répondre à une demande croissante de flexibilité budgétaire et d’accompagner les marchands dans la conversion de leurs ventes, notamment en ligne.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Dans une Egypte confrontée à une urbanisation rapide et à une pression croissante sur ses ressources, la solution numérique Bekia offre une approche locale, incitative et inclusive de la gestion des déchets.
Bekia est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne, et qui permet aux particuliers et aux entreprises de troquer leurs déchets recyclables contre des biens ou des services. La start-up basée au Caire a été fondée en 2017 par Alaa Afifi. Elle a levé 580 000 USD en quatre opérations depuis son lancement, pour soutenir sa croissance.
« Notre plateforme cible les femmes en Égypte, car ce sont elles qui sont généralement responsables de l'élimination des déchets à la maison. En ciblant les femmes, nous voulons tirer parti de leur rôle influent dans la gestion des déchets ménagers pour contribuer à relever les défis environnementaux posés par l'absence d'une gestion appropriée des déchets » a indiqué Alaa Afifi.
À travers l’application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois selon les données de Play Store, ou via le site web, les utilisateurs peuvent demander la collecte de différents types de déchets (plastiques, papiers, métaux, huiles usées, appareils électroniques, etc.). En retour, ils reçoivent des crédits convertibles en bons d’achat, produits alimentaires, unités de recharge téléphonique ou encore en frais de scolarité. Notons que la solution géolocalise les demandes et les intègre dans une chaîne logistique optimisée, opérée par l’entreprise.
Bekia entend répondre à un double enjeu : celui de réduire les volumes de déchets mal gérés dans les zones urbaines, et celui d’inciter les citoyens à adopter des comportements éco-responsables en les récompensant de manière tangible. La start-up cible notamment les quartiers où les services publics de collecte sont défaillants, et ambitionne de structurer un réseau intégré de valorisation des déchets.
Avec plus de 75 000 utilisateurs et des centaines de tonnes de déchets déjà collectés, Bekia s’impose progressivement comme un acteur clé de la green tech égyptienne. La jeune pousse multiplie aujourd’hui les partenariats avec des écoles, des institutions publiques et des entreprises pour élargir son impact.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Le Nigeria enregistre l’un des taux de mortalité maternelle les plus élevés au monde. Une start-up locale mise sur la technologie pour renforcer le suivi des femmes enceintes, notamment dans les zones mal desservies en services sanitaires.
Au Nigeria, Natal Cares a mis en place une solution technologique destinée à améliorer la santé maternelle et infantile. Elle combine plusieurs outils numériques pour assurer un accompagnement médical de proximité aux femmes enceintes. La start-up basée dans la ville d’Akure (Etat d’Ondo) a été fondée en 2017 par Uche Udekwe et Joy Chioma.
« Natal Cares est une entreprise sociale qui s'appuie sur la puissance de la technologie mobile, l'apprentissage automatique et l'innovation à faible coût pour aider à réduire la mortalité maternelle et infantile due à des complications de la grossesse ou de l'accouchement, en se concentrant spécifiquement sur les femmes enceintes et les mères allaitantes dans les communautés rurales mal desservies en Afrique » indique la jeune pousse sur sa page LinkedIn.
L’offre intègre une application mobile, une messagerie SMS à destination des zones rurales, ainsi que des dispositifs médicaux portables peu coûteux. Ces outils permettent de collecter et de transmettre des données essentielles comme la tension artérielle ou le rythme cardiaque, facilitant ainsi la détection précoce des complications pendant la grossesse ou après l’accouchement.
« Afin d'enrayer les pratiques d'accouchement malsaines dans les communautés rurales mal desservies, Natal Cares a mis au point des kits d'accouchement stérilisés soigneusement fournis par notre équipe de médecins. Ces kits contiennent des fournitures essentielles dont les femmes enceintes ont besoin lors de l'accouchement pour garantir un accouchement sûr et hygiénique ».
La solution propose également des contenus de sensibilisation sur les bonnes pratiques sanitaires, contribuant à l’éducation communautaire. Ce volet éducatif vise à combler les lacunes en matière d’information sur la santé reproductive, souvent responsables de complications évitables.
Soutenue par la Tony Elumelu Foundation dans le cadre du programme Women Entrepreneurship for Africa, la jeune pousse a également été saluée pour sa capacité à adapter la technologie aux réalités des environnements à faibles ressources. Elle a fait partie de la cohorte Hiver 2023 de l’accélérateur canadien Seedstars.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Dans le but de sécuriser les trajets et les paiements de transport dans les villes africaines collectif, deux tech entrepreneurs ont mis en place une plateforme mobile multifonctions dédiée aux taxis partagés, minibus et autres opérateurs de mobilité.
Loop est une solution d’e-mobilité développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux chauffeurs de taxis informels et opérateurs de transport collectif, notamment les minibus ou taxis partagés très présents en Afrique subsaharienne, de numériser leurs offres de services. La start-up basée à Cape Town, a été fondée en 2022 par Imtiyaaz Riley et Jamie Wyngaard.
« En bref, la plateforme apporte une logistique en temps réel, l'inclusion financière et l'efficacité opérationnelle aux marchés qui dépendent encore largement de l'argent liquide et de la coordination manuelle » a indiqué Imtiyaaz Riley.
Loop permet aux conducteurs d’enregistrer leurs courses, de surveiller leurs finances en temps réel et de recevoir des paiements numériques. Les passagers bénéficient eux d’un meilleur suivi et d’un système de paiement sécurisé, sans recours au cash. « Nous tirons nos revenus des tarifs des trajets et des frais de transaction. En 2024, nous avons généré plus de 1,3 million de dollars de revenus » poursuit-elle.
Au-delà du service, Loop offre aussi un outil de formalisation. En collectant des données sur les flux de transport et les habitudes de déplacement, la plateforme permet aux autorités locales et aux partenaires privés de mieux comprendre les dynamiques de mobilité urbaine et d’améliorer les offres. Egalement active à Johannesburg, l’entreprise vise une expansion à d’autres pays d’Afrique subsaharienne.
En combinant mobilité intelligente, paiement intégré et inclusion numérique, Loop propose un outil adaptable pour structurer les écosystèmes de transport qui fonctionnent souvent en marge des cadres réglementés.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Pour répondre aux difficultés logistiques et au manque de transparence dans l’approvisionnement en matériaux de construction, un entrepreneur ivoirien a développé une plateforme pour simplifier les achats aux professionnels du bâtiment.
Blok est une solution de commerce en ligne développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux utilisateurs, notamment les artisans, les entreprises de BTP et les particuliers, de commander facilement des matériaux de construction depuis leur smartphone, sans avoir à se déplacer vers des points de vente. La start-up basée à Abidjan a été fondée en 2023 par Waly K. N’Diaye et Yohann Behi.
Elle s’est d’abord fait connaître pour ses services de géolocalisation et de référencement d’adresses locales. Elle a ensuite élargi son champ d’action avec une offre dans le secteur du bâtiment, l’un des plus dynamiques mais aussi les plus informels du pays.
Via son application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 500 fois, selon les données de Play Store, les utilisateurs peuvent consulter les produits disponibles, comparer les prix, sélectionner les quantités souhaitées et se faire livrer directement sur leur chantier ou dans leur boutique. Au-delà de la commande, Blok permet aussi aux petits commerçants et distributeurs de matériaux d’accroître leur visibilité et de gérer plus efficacement leurs flux.
Blok Africa intègre divers moyens de paiement sur sa plateforme. Cependant, outre les solutions de mobile money (Wave, Orange Money, MTN Money, ...), il est possible de payer en cash à la livraison. En ce qui concerne ce dernier point, la start-up affirme : « Nous vous livrons le jour même si vous commandez avant 10h ou le lendemain au plus tard le matin ou l'après-midi en fonction de vos préférences ».
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Dans le but d’optimiser les expériences touristiques en Tunisie, Khouloud Kaabi a créé une plateforme pour rendre plus intéressantes les découvertes d’endroits uniques de son pays.
Idwey est une plateforme numérique développée par une jeune pousse tunisienne. Elle propose aux voyageurs une sélection d’activités ancrées dans les territoires, allant de circuits écotouristiques à des ateliers artisanaux, en passant par des immersions culinaires locales. La start-up basée dans la capitale Tunis, a été fondée en 2019 par Khouloud Kaabi.
Elle travaille en collaboration avec des coopératives, des artisans, des guides locaux ou encore des porteurs de projets issus de régions peu représentées dans les circuits touristiques traditionnels. Cette stratégie vise à renforcer l’impact économique local tout en élargissant l’offre touristique tunisienne au-delà des zones côtières.
L’objectif affiché est de favoriser un tourisme respectueux des communautés et de l’environnement, en mettant en relation directe les voyageurs et des prestataires locaux. Que ce soit depuis la plateforme web ou l’application mobile accessible sur iOS et sur Android, l’utilisateur peut réserver en ligne des activités classées par thématiques, régions ou durées. Un accompagnement personnalisé est également proposé pour la planification de séjours, ainsi que des outils d’évaluation et de retour d’expérience.
« Idwey s’adresse aux individus, aux familles, aux couples et aux groupes qui veulent vivre une expérience touristique régionale avec une nouvelle vision. Notre rôle est de promouvoir le développement territorial en sensibilisant à pratiquer une nouvelle tendance touristique plus responsable » a indiqué.
Dans un contexte de relance post-Covid du secteur touristique, Idwey s’inscrit dans une dynamique de transformation numérique du tourisme en Tunisie, en misant sur l’authenticité, la durabilité et la décentralisation de l’offre. La solution ambitionne de contribuer à une meilleure répartition des flux touristiques tout en répondant à la demande croissante pour des expériences de voyage plus responsables.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Au Togo, Solimi veut se positionner comme une alternative locale aux néobanques internationales, en alliant simplicité d’usage, sécurité des transactions et ancrage dans l’écosystème togolais. Dans cette optique, elle a mis en place une application mobile.
Développée par la fintech Solimi basée à Lomé au Togo, Gnim est une application mobile conçue pour une gestion numérique intégrée des dépenses personnelles et des paiements en ligne. Lancée en 2020 par Matina Gaël Egbidi, elle permet l’usage d’un compte entièrement digital, l’obtention immédiate d’une carte Visa virtuelle et un accès à des outils avancés de suivi financier.
Elle intègre aussi des fonctionnalités de catégorisation automatique des dépenses, de consultation en temps réel du solde, de génération d’historiques dynamiques, ainsi que des services de paiement sécurisés en ligne ou dans les commerces. En quelques clics, l’utilisateur peut créer son compte et gérer ses finances depuis son smartphone.
Il peut aussi régler ses achats en ligne ou en magasin, effectuer des transferts, consulter le solde en temps réel et catégoriser ses dépenses pour une meilleure visibilité budgétaire. L’application est disponible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois selon les données de Play Store.
Solimi ambitionne de renforcer l’inclusion financière tout en réduisant la dépendance des togolais aux solutions étrangères. L’application mise sur une expérience fluide, une interface intuitive et une compatibilité avec les principaux canaux de paiement pour séduire une clientèle jeune et connectée.
Toutefois, il faut souligner que la jeune pousse devra se démarquer sur un marché fintech togolais de plus en plus concurrentiel, où l’adoption à grande échelle de ses solutions dépendra de la confiance des usagers, de la qualité du service client et des partenariats locaux. Outre la super application Gozem, des marques de technologies financières telles que MiaPay ou encore eGo Transfer opèrent sur ce marché.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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En réinventant l'expérience d'achat et de vente de voitures d'occasion via des services fiables aux particuliers et aux professionnels, cette jeune pousse compte contribuer à structurer ce marché au Maroc.
Kifal Auto est une plateforme de commerce en ligne développée par une jeune pousse marocaine. Elle facilite l’achat, la vente et la location de voitures d’occasion en ligne dans plusieurs villes du pays. La start-up, basée dans la ville de Casablanca, a été fondée en 2019 par Nizar Abdallaoui Maane. En 2022, elle a été acquise par Autochek, une entreprise technologique automobile basée au Nigeria et souhaitant s’étendre en Afrique du Nord.
La solution offre un accompagnement complet aux clients comme l'expertise mécanique, la cotation du véhicule et la gestion des procédures administratives. Les véhicules sont soumis à un contrôle rigoureux de 200 points par des experts, ce qui garantit leur bon état. Que ce soit pour la vente ou l’achat, l’utilisateur aura à sa disposition toutes les données nécessaires pour conclure une bonne affaire.
Notons que la jeune pousse est présente dans de nombreuses villes marocaines que sont Casablanca, Fès, Rabat, Tanger, Agadir ou encore Marrakech. De plus, elle commercialise la plupart des marques de véhicules, allant des japonaises aux allemandes en passant par les américaines.
Cependant, la jeune pousse offre également des services de location de voiture. Il est possible de choisir une voiture neuve et de bénéficier d’un contrat flexible allant « de 12 à 60 mois avec un loyer mensuel fixe, englobant tous les services pour une conduite sans contrainte ».
Kifal propose également des solutions de financement en partenariat avec des institutions financières, permettant aux acheteurs de bénéficier de paiements mensuels abordables. L’utilisateur peut ainsi payer la voiture à crédit ou encore bénéficier d’options de financement.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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En Tanzanie, Sumet redéfinit la distribution des produits de grande consommation
En à peine 2 ans d’existence, cette start-up s’est frayé un chemin dans le Fast Moving Consumer Goods en Tanzanie. Portée par une technologie propriétaire, elle veut étendre son modèle à l’échelle régionale, soutenue par une levée de fonds de 1,5 million $ en pré-amorçage.
Sumet est une solution d’e-commerce développée par la start-up tanzanienne Sumet Technologies. Avec sa plateforme business-to-business (B2B), elle propose de faciliter la distribution des produits de grande consommation dans les marchés africains. Fondée en 2022 par Hazem Afify, Abdallah Omar et Mahmoud Tawfik, la jeune pousse a récemment réussi un tour de table de 1,5 million $ pour renforcer son infrastructure logistique, optimiser son moteur de recommandation basé sur l’IA et s’implanter dans de nouveaux marchés d’Afrique de l’Est.
« Chez Sumet, nous nous attaquons à l'un des plus grands défis de l'Afrique : permettre aux nouvelles marques d'entrer sur le marché et de s'y développer. [..] Ce financement est essentiel pour renforcer notre pile technologique, combler les écarts de distribution et construire un écosystème dynamique et rentable qui permet aux marques de se développer efficacement » a indiqué Hazem Afify.
Grâce à un réseau logistique intégré et à sa plateforme web, les détaillants peuvent commander des produits de grandes marques en quelques clics, avec livraison garantie en moins de 24 heures dans certaines zones urbaines. Du côté des industriels, la solution de Sumet permet un suivi en temps réel des ventes, une meilleure planification des stocks, et une visibilité accrue sur les points de distribution finaux.
« Les modèles de distribution traditionnels ont souvent du mal à atteindre le paysage fragmenté et informel de la vente au détail. [...] Nous avons vu une opportunité de tirer parti de la technologie pour rationaliser le processus, réduire les coûts et créer de la valeur pour toutes les parties prenantes » a ajouté Hazem Afify.
Sumet revendique plus de 10 000 détaillants actifs et traite plus de 100 000 commandes par mois. Un succès qui repose sur l’investissement dans la data et l’automatisation, mais aussi sur une stratégie d’implantation locale forte, avec des équipes sur le terrain dans plusieurs régions de Tanzanie. La start-up compte s’étendre au Kenya, en Ouganda ou encore au Rwanda.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Pour Zeinabou Sidibé Koné, fondatrice d’Afrisends, son initiative vise à « ouvrir le monde » aux consommateurs africains, en s’attaquant aux obstacles liés au paiement en devises étrangères, aux frais de douane complexes, et à la logistique transfrontalière.
Afrisends est une solution e-logistique développée par une jeune pousse malienne. Elle ambitionne de simplifier les achats et livraisons à l’international pour les consommateurs et les e-commerçants africains, en commençant par le Mali. Fondée en 2021 par Zeinabou Sidibé Koné, cette solution répond à un défi logistique majeur : l’accès limité des pays africains aux plateformes mondiales de commerce en ligne.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Avec sa plateforme elle met en relation des clients situés au Mali avec des « shoppers » basés à l’étranger (Europe, États-Unis ou encore Chine). Ces derniers achètent les produits souhaités sur diverses plateformes de commerce en ligne, puis les livrent via un réseau de partenaires logistiques. Afrisends s’occupe de la coordination, du suivi, et de la livraison, généralement en moins de 10 jours.
Il faut souligner que les utilisateurs ont la possibilité de passer les commandes eux-mêmes puis d’envoyer la confirmation de commande et la facture à la jeune pousse pour qu’elle s’occupe de la livraison à Bamako au Mali, à Dakar au Sénégal ou à Abidjan en Côte d’Ivoire. Afrisends propose également une assistance complète via sa plateforme. Pour passer commande, l’utilisateur doit d’abord se connecter à son espace client. Il lui suffit ensuite de cliquer sur « Ajouter » ou « Créer une commande » dans la section dédiée, puis de suivre les étapes indiquées pour enregistrer sa demande.
Le modèle repose sur une approche communautaire et une numérisation complète du processus. L’entreprise propose également des solutions B2B, notamment aux e-commerçants maliens souhaitant exporter ou s’approvisionner à l’international.
Depuis son lancement, Afrisends a attiré plus de 10 000 utilisateurs et poursuit son développement en diversifiant ses services et ses zones de couverture. À terme, la start-up entend s’étendre à d’autres pays de la sous-région et devenir un acteur clé du e-commerce transfrontalier africain.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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