L’industrie du divertissement est en pleine croissance sur le continent. Des tech entrepreneurs développent diverses solutions numériques pour faciliter, entre autres, la gestion des événements.
Akwaaba est une solution numérique développée par une jeune pousse ghanéenne. Elle permet aux utilisateurs d’avoir des recommandations d’endroits, d’acheter des billets d’événement en ligne ou encore de gagner des récompenses en partageant l'application et en parrainant d'autres personnes. La start-up, fondée en 2012, est dirigée par Kingsley Kordie.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, selon les données de Play Store. L’utilisateur se crée un compte et accède aux diverses fonctionnalités de la solution. Il peut ainsi effectuer des réservations dans divers endroits tels que les restaurants, les cinemas ou encore les fast-foods des villes d’Accra et de Kumasi.
Aussi, les organisateurs d’événements ou les promoteurs des divers endroits peuvent utiliser Akwaba pour vendre des billets, gérer des réservations ou encore bénéficier de soutiens marketing. C’est dans cette optique la jeune pousse a mis en place un programme de récompenses qui « vise à susciter davantage d'engagement et à générer des revenus pour les entreprises locales, en les aidant à prospérer sur un marché de plus en plus concurrentiel ».
De plus, la start-up s’est allié avec les créateurs de contenus des réseaux sociaux pour augmenter sa visibilité auprès du grand public. « En tirant parti de la puissance des médias sociaux, le programme d'influence permettra d'attirer un public plus large et d'augmenter le nombre de téléchargements de l'application, ce qui renforcera la position d'Akwaaba en tant que plateforme événementielle viable au Ghana », a indiqué Kingsley Kordie.
Adoni Conrad Quenum
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Le secteur informel est très développé dans plusieurs pays du continent. Dans le but de soutenir les acteurs de ce secteur, deux tech entrepreneurs ont mis en place une solution de technologie financière.
Waribei est une solution fintech développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux petits commerçants de se procurer des stocks de marchandises directement chez des grossistes et à ces derniers d’accéder aux crédits des banques. La start-up, basée à Abidjan, a été fondée en 2023 par Ladislas Pham et Frédéric Fameni.
Plus tôt dans le mois, elle a annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant de 750 000 euros (environ 813 500 $) auprès de Mstudio et Saviu Ventures. Les fonds seront utilisés pour développer ses activités et soutenir sa croissance.
« Nous passons du temps dans les marchés, à comprendre les défis qu’ils rencontrent au quotidien, afin de concevoir des solutions qui répondent véritablement à leurs besoins. Chez Waribei, nous voulons nous assurer que les commerçants peuvent développer leurs activités sans se soucier de maintenir des niveaux de stock ou de lutter pour obtenir des prêts », a indiqué Ladislas Pham.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android. L’utilisateur se crée un compte et vérifie si son fournisseur fait partie des partenaires de la start-up. Sinon, il peut opter pour un autre fournisseur de Waribei afin de bénéficier des avantages qu’offre la start-up à ses clients. Chaque utilisateur dispose d’un montant qui constitue l’avance disponible pour acheter des stocks de marchandises. Avec un QR Code préalablement généré (waricode), l’utilisateur peut effectuer ses achats auprès d’un fournisseur en partenariat avec Waribei.
La fintech sert ainsi de lien entre les banques, les fournisseurs et les petits commerçants. Elle a pour ambition de s’étendre à d’autres pays d’Afrique francophone.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les patients, en l’occurrence les enfants, ayant des problèmes de santé mentale, une tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure.
Auzy Mental Health est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse tunisienne basée dans la ville de Sousse et fondée en 2021 par Abid Khouloud. La solution permet aux parents de faire diagnostiquer et soigner leurs enfants atteints de troubles psychologiques, neurodéveloppementaux et comportementaux.
A cet effet, la healthtech « propose un suivi personnalisé, des diagnostics en ligne, et une assistance 24/7, en guidant les parents dès la grossesse et en intégrant des outils comme un journal de l'humeur, un suivi des progrès et des exercices thérapeutiques ».
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer par le navigateur et accéder directement à la plateforme Internet via l’adresse web. L’utilisateur peut se créer un compte en renseignant ses informations personnelles. Néanmoins, il n’a pas besoin de cette formalité pour surfer à travers la plateforme web.
Entre autres, la start-up tunisienne propose de découvrir les différentes pathologies qu’elle traite comme l’hyperactivité, la déficience intellectuelle, l’autisme ou encore la dyslexie ; les différents tests en ligne pour détecter avec l’assistance de l’intelligence artificielle l’état de santé des enfants ou encore les conseils qu’elle donne aux parents pour gérer leurs enfants atteints de ces diverses pathologies ou qu’ils soupçonnent en être atteints.
Il faut ainsi s’informer, se faire tester, opter pour un médecin qui s’occupera de l’enfant. « Notre objectif principal est que chaque enfant ait le droit de devenir un membre actif de la société et de bénéficier de tous les moyens d'existence décents. Nous travaillons pour assurer l'orientation et la coordination ainsi qu'un processus d'intervention précoce pour les enfants atteints de trouble de développement neurologique », explique la start-up.
En septembre 2024, la jeune pousse a été sélectionnée pour représenter la Tunisie pour le Prix Féminin International à la phase finale du Prix Orange de l’entrepreneur social pour l’Afrique et le Moyen-Orient.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les couturiers dans la gestion quotidienne de leurs affaires, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure.
ProCouture est une solution numérique développée par une jeune pousse ivoirienne. La start-up, fondée par Adama Bakayoko, a pour mission d’aider les couturiers, en l’occurrence ceux du secteur informel, de mieux gérer leurs ateliers.
« Sur tous les couturiers qu’on a eus, seulement quelques-uns qui arrivent à savoir combien ils gagnent par mois. C’est bon d’avoir des éléments, des indicateurs. [...] le logiciel permet de pouvoir ressortir pour regarder si le business ça va », explique Adama Bakayoko.
La solution est disponible sur iOS et sur Android où elle a déjà téléchargé plus de 500 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur se crée un compte et accède aux diverses fonctionnalités de la solution. Entre autres, elle intègre le rappel des rendez-vous, la gestion des clients, la gestion de la caisse, les statistiques, la gestion de la production ou encore la gestion des fournisseurs. Il faut souligner qu’une meilleure gestion de leurs ateliers pourrait permettre aux couturiers d’accéder à des financements auprès d’établissements financiers.
ProCouture intègre également une boutique en ligne. Le couturier peut ainsi se lancer dans le prêt-à-porter avec l’application mobile ou web. Depuis son ordinateur ou son smartphone, il peut gérer cette boutique en ligne en plus des commandes quotidiennes des clients. L’accès aux fonctionnalités de la plateforme requiert un abonnement dont les frais s’élèvent à 3000 FCFA (environ 5 $). En 2024, la jeune pousse remporte le deuxième prix à l’étape ivoirienne du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter la commercialisation des billets d’événements, une tech entrepreneure a mis en place une solution sur mesure. En 2024, elle a remporté le premier prix de l'accélérateur NBA Africa's Triple-Double.
Tix Africa est une solution numérique développée par la start-up nigériane Festival Coins. Elle permet d’acheter des billets d’événements en ligne en quelques clics. La jeune pousse, basée dans la ville de Lagos, a été fondée en 2019 par Folayemi Agusto. En 2021, elle a levé un montant non divulgué pour soutenir sa croissance.
S’exprimant sur ce cycle de financement, Folayemi Agusto indique : « le nouveau capital nous permettra de nous développer plus rapidement et d'intégrer les produits et services actuellement séparés que nous offrons, y compris une application offrant aux participants un marché où ils peuvent acheter, échanger et revendre des billets en toute sécurité ».
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur se crée un compte puis accède aux divers événements présents sur la plateforme. Tix Africa propose des événements se rapportant au sport et au bien-être, en art et à la culture, à la spiritualité et à la religion, à la musique et aux spectacles, etc.
Les promoteurs, de leur côté, peuvent mettre en avant leurs événements sur Tix Africa. De la plateforme, ils peuvent suivre les ventes des billets depuis le tableau de bord. « Vous pouvez créer des événements qui se répètent plusieurs fois au cours d'une période donnée. Ensuite, les participants pourront sélectionner la date à laquelle ils souhaitent assister à l'événement en passant une seule fois à la caisse. Cette fonctionnalité vous permet de gérer des pages de billets uniques pour plusieurs événements et de rendre les mêmes billets disponibles pour plusieurs dates, ce qui vous permet d'économiser du temps et des efforts », explique la start-up.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les artisans de l’informel à atteindre d’autres types de clientèles, des tech entrepreneurs ont décidé de développer une solution sur mesure.
Fundis est une solution numérique développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs d’entrer en contact avec des artisans professionnels de divers domaines. La start-up, basée dans la ville de Nairobi, a été fondée en 2019 par Liwali Kivumanyuki et Alex Ndegwa.
« La main-d'œuvre informelle africaine est très fragmentée, caractérisée par de faibles revenus imprévisibles, de mauvaises conditions de travail et une faible productivité. [...] Au-delà de la fragmentation, de nombreuses aptitudes, connaissances et compétences artisanales utilisées sur le marché du travail informel en Afrique n'ont pas été évaluées, reconnues ou certifiées, alors que le recrutement exige une certification que le marché informel ou non formel ne fournit pas », a déclaré Alex Ndegwa.
L’application mobile est uniquement accessible sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte et accède aux services de la jeune pousse. Il suffit de formuler son besoin et de la soumettre dans l’application. Fundis se charge de mettre en contact l’utilisateur avec les meilleurs professionnels du secteur. Il est possible de prévisualiser leurs profils et d’opter pour l’un d’entre eux pour l’exécution du travail.
Après cette étape, il faudra prendre rendez-vous pour qu’il puisse effectuer le travail. Fundis dispose de professionnels en plomberie, en travaux électriques, en charpenterie, en carrelage, en maçonnerie ou encore en réparation de travaux électroménagers. La jeune a des ambitions d’expansion. Elle veut s’étendre à d’autres pays africains en commençant par la Tanzanie où elle effectue déjà des essais pour un déploiement effectif d’ici la fin de l’année 2024.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les petits exploitants à commercialiser efficacement leurs produits, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure.
Fudlink est une solution agritech développée par une start-up namibienne. Elle permet aux agriculteurs et aux acheteurs de se connecter à des services logistiques via ses plateformes web et mobile. La jeune pousse, basée dans la ville de Windhoek, a été fondée en 2021 par Twama Nghidinwa.
Fudlink a annoncé le lancement officiel de son application mobile pour le samedi 28 septembre. Elle sera uniquement disponible sur Android et embarquera toutes les fonctionnalités de la plateforme web. « Notre objectif est d'autonomiser les petits agriculteurs en leur donnant accès aux marchés formels et en construisant un écosystème logistique qui soutient le secteur agricole namibien », a indiqué Twama Nghidinwa.
Depuis son lancement en 2021, c’est grâce à la plateforme web que la jeune pousse mène à bien sa mission. Elle dispose d’une place de marché en ligne sur laquelle tous les petits exploitants agricoles peuvent s’inscrire et commercialiser leurs produits. Elle a également mis en place un système de livraison. « Les personnes et les entreprises qui possèdent des véhicules s'inscrivent en tant que prestataires de services logistiques sur notre site web, utilisent leurs véhicules pour livrer des denrées alimentaires et sont rémunérées pour leurs services », explique Fudlink. Cette méthode permet à la jeune pousse de créer des emplois et de couvrir toutes les régions du pays.
Par ailleurs, il faut souligner que Fudlink se positionne contre le gaspillage des denrées alimentaires. Elle a mis en place un programme d’aide alimentaire pour redistribuer aux communautés vulnérables et aux organisations à but non lucratif les excédents de produits qui seraient autrement gaspillés ou jetés dans les poubelles.
Adoni Conrad Quenum
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La révolution technologique suit son cours en Afrique. Elle affecte tous les secteurs d’activité et offre divers avantages. Dans le secteur de l’éducation, deux tech entrepreneurs proposent une solution sur mesure pour les écoles.
Tespire une solution edtech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux écoles de numériser tout le système administratif et aux parents d’élèves de suivre tout ce qui se rapporte à la scolarité de leurs enfants. La jeune pousse, basée à Abuja, a été fondée en 2022 par Abdulkadir Suleiman Lapai et Umar Madugu. En septembre 2024, elle a annoncé la réussite d’un cycle de financement d’un montant non dévoilé pour soutenir sa croissance.
« La vision de Tespire va au-delà de la simple résolution de problèmes administratifs. Nous nous sommes engagés à utiliser la puissance des données pour améliorer l'accès à une éducation de qualité au Nigeria et dans d'autres pays d'Afrique subsaharienne, en commençant par les écoles locales et en nous étendant à un marché national et international plus large », a indiqué Abdulkadir Suleiman Lapai.
L’edtech se positionne comme un portail web depuis lequel les parents d’élèves peuvent directement accéder à toutes les informations se rapportant aux écoles, des frais de scolarité aux emplois du temps en passant par la procédure d’inscription de leurs enfants. S’il opte pour l’une des écoles de Tespire, il accède à sa page web depuis son ordinateur, sélectionne le portail d’application et clique sur « Go ».
A gauche, il clique sur « Nouveaux candidats » puis il remplit les champs obligatoires et soumet le dossier. Si la candidature est acceptée, le parent voit apparaître un numéro de candidature pour son enfant. Après cette étape, il peut accéder à son tableau de bord pour compléter le processus de candidature.
L’accès aux services de Tespire est payant. La jeune pousse propose aux écoles divers types d’abonnement pour faire partir de sa base de données d’écoles partenaires. Entre autres, un abonnement à 2000 nairas (environ 1,21 $), un autre à 2500 nairas, etc. La jeune pousse rêve de s'étendre au Nigeria et dans les autres pays de la sous-région.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de parfaire l’éducation des jeunes, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure. Sa plateforme revendique plus de 5000 utilisateurs et il a pour objectif, dans les deux années à venir, d’atteindre la barre des 20 000.
Farid est une plateforme d’e-learning développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les enfants de 3 à 18 ans, de se forger une personnalité, d’en apprendre davantage sur les valeurs humaines et se bâtir une bonne santé mentale. La start-up a été fondée en 2024 par Mahmoud Hussein.
En septembre 2024, elle a annoncé la réussite d’un cycle de financement de 250 000 $. Les fonds seront utilisés pour développer la plateforme et soutenir sa croissance en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur devra passer par un navigateur et se rendre sur la plateforme. Il pourra se créer un compte avec ses informations personnelles et accéder aux cours. Les parents pourront choisir les ateliers dans lesquels ils souhaitent que leurs enfants suivent des cours. Entre autres, Farid propose « des séances individuelles qui garantissent une interaction directe et efficace avec chaque enfant, leur permettant de recevoir une attention personnalisée et des conseils individuels ».
Au fur et à mesure de la formation, la jeune pousse envoie des rapports détaillés aux parents sur la progression des enfants. Ils y retrouvent les différentes notes récoltées et les axes de progression. Depuis son lancement, Farid dispose de plus de 400 ateliers, plus de 5000 utilisateurs et plus de 700 formateurs certifiés. Par ailleurs, outre la formation aux jeunes de 3 à 18 ans, la jeune pousse propose des formations aux jeunes diplômés pour devenir formateur sur la plateforme.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les parents à se rappeler des dates de vaccination de leurs enfants, une solution sur mesure a été lancée. Plusieurs partenaires techniques ont participé à sa mise en place.
Mangwele est une solution d’e-santé développée par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). Elle permet aux parents de se rappeler des rendez-vous de vaccination de leurs enfants de la naissance jusqu’à l’âge d’un an grâce à une application mobile. La solution a été déployée en juillet 2023 avec l’appui du gouvernement du Japon.
« A travers ce projet, le personnel de santé pourra entre autres suivre l’état de l’enregistrement des naissances et suivre les vaccinations de chaque enfant en enregistrant ces informations dans une base de données nationale. Ce système permettra d’effectuer un suivi individualisé et de s’assurer que tous les enfants reçoivent tous les vaccins nécessaires, même s’ils changent de région », a déclaré Satoko Morito, la première secrétaire de l’ambassade du Japon au Congo.
En effet, c’est dès la naissance de l’enfant que les sages-femmes prennent les informations nécessaires telles que le nom de l’enfant, des parents, leur numéro de téléphone, etc. A quinze jours de la date de vaccination, Mangwele envoie des SMS de rappel aux parents pour notifier la prochaine date de vaccination. Celles-ci sont connues à l’avance car elles s’inscrivent dans le calendrier du Programme élargi de vaccination (PEV).
Par ailleurs, il faut souligner que Mangwele permet aux professionnels de santé de suivre l’enregistrement des naissances et les vaccinations de chaque enfant. L’enregistrement préalablement effectué permet de constituer une base de données nationale. L’application est accessible dans les villes de Brazzaville et de Pointe-Noire. Les autorités pensent l’élargir à tout le territoire congolais dans les prochains mois.
Adoni Conrad Quenum
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Medikea propose des consultations en ligne avec des médecins qualifiés
Dans le but de faciliter le partage de connaissances, de compétences et d'expériences avec les entrepreneurs et les professionnels du continent, une tech entrepreneure a décidé de mettre en place une solution sur mesure.
Entourage est une plateforme numérique développée par une jeune pousse béninoise. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les entrepreneurs et les professionnels, de réserver des sessions virtuelles payantes avec des experts de divers secteurs évoluant en Afrique. La solution a été lancée en septembre 2024 par Raodath Aminou (photo). Elle revendique déjà plus de 500 utilisateurs.
« Dans nos environnements africains, l'accès au savoir reste limité, car la culture du partage est encore peu développée. Il est essentiel de surmonter ces défis pour élargir la diffusion des connaissances et contribuer à construire une Afrique plus prospère », a indiqué Raodath Aminou.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut se rendre directement sur la plateforme web pour découvrir le profil des experts (domaines d’expertise, thématiques préférentielles, langues parlées, etc.) ainsi que leurs tarifs. Entourage regroupe les experts en trois catégories que sont le développement de business, le développement de carrière et les perspectives sectorielles. L’utilisateur n’a pas besoin de créer un compte pour naviguer sur la plateforme, mais cela s’impose s’il souhaite prendre rendez-vous avec l’un des experts.
Pendant le rendez-vous, il peut discuter de divers sujets avec l’expert préalablement choisi pour trouver des solutions rapides à son problème. Un professionnel peut aborder sa carrière, explorer les différentes possibilités qui s’offrent à lui en fonction de ses diplômes, de ses compétences, de ses aspirations ou encore de ses expériences. Les entrepreneurs, quant à eux, ont accès à des conseils pour développer leurs entreprises ou de nouveaux projets. Entourage propose des sessions de 15, 30, 45 et 60 minutes.
Il est important de souligner que pendant le processus de réservation, l’utilisateur fournit à l’expert de son choix des idées de questions, ce qui permet à celui-ci de mieux comprendre les attentes de son client. Une fois la réservation effectuée, les deux parties reçoivent un e-mail confirmant la session de coaching et tous les détails s’y rapportant. A la veille de la session, un e-mail de rappel est envoyé pour confirmer le rendez-vous virtuel aux deux parties. Elles seront également amenées à s’attribuer une note à la fin de la session.
Pour Stanislas Zézé, président-directeur général de Bloomfield Investment Corporation et l’un des experts d’Entourage, « le mentorship est essentiel pour guider les jeunes entrepreneurs, car ceux qui ont déjà entrepris comprennent mieux les défis du monde des affaires ».
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter les échanges économiques entre le Niger et ses voisins, un tech entrepreneur a mis en place une solution fintech. Elle est en pleine expansion.
MyNita est une solution fintech développée par la firme nigérienne Niger transfert d’argent (Nita). Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des transferts de fonds, des paiements ou encore des virements. Fondée en 2017, l’entreprise a son siège social à Niamey et est dirigée par Mahatan Cheferou.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée de 100 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte en renseignant ses informations personnelles. Cette étape est d’autant plus importante puisque l’application a été certifiée « conforme aux dispositions de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO)» en mai dernier.
« NITA a mis en place un système d'identification robuste de ses clients, ce qui est une exigence clé de la BCEAO pour tous les établissements financiers opérant dans la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine). Ce système d'identification n'est pas seulement une mesure de sécurité mais aussi une façon de garantir l'intégrité et la transparence des transactions financières », peut-on lire dans le communiqué de presse.
Après cette étape, l’utilisateur peut accéder aux divers services de l’application mobile. Entre autres, il peut payer des factures, effectuer des opérations d’achat au Niger ou encore se procurer du temps d’antenne chez les opérateurs télécoms. En ce qui concerne les transferts d’argent, il est possible d’envoyer de l’argent à un autre utilisateur de MyNita mais également à une personne ne disposant pas de compte sur l’application. Il faudra se rendre dans une agence Nita pour effectuer le retrait avec les références de l’opération financière.
Depuis son tableau de bord, il est possible d’accéder à l’historique de toutes les transactions pour retracer l’utilisation des fonds préalablement rechargés sur le portefeuille numérique. les frais d’envoi varient d’un pays à un autre mais aussi d’une ville à une autre, il est possible pour un utilisateur de MyNita d’accéder à la liste des agences Nita dans l’espace de l'union économique monétaire ouest-africaine, où l’application est accessible.
Cette zone économique est composée, en plus du Niger, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Sénégal et du Togo.
Adoni Conrad Quenum
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La télémédecine est adaptée pour des affections médicales non urgentes. Elle permet d’éviter les longues files d’attente et s’impose de plus en plus comme une alternative de choix sur le continent avec le développement de l’écosystème technologique.
Medikea est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse tanzanienne. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des consultations en ligne depuis sa plateforme mobile. La start-up, basée à Dar es Salaam, a été fondée en 2020 par Desire Ruhinda, Elvis Silayo et John Manko.
« Tous les médecins de Medikea sont agréés et enregistrés auprès du Medical Council of Tanganyika (MCT), l'organisation responsable de la supervision des médecins en Tanzanie. Ils ont l'expérience du traitement d'un large éventail de pathologies et peuvent vous aider dans presque tous les domaines que votre médecin habituel pourrait traiter dans une clinique ou un hôpital », explique la jeune pousse.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 500 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur se crée un compte et accède aux services de la healthtech. En ce qui concerne les consultations en ligne, l’utilisateur prend rendez-vous sur la plateforme. La consultation se fait par appel vidéo où il décrit ses symptômes aux médecins comme lors d’une consultation traditionnelle.
Si le médecin dispose d’assez d’informations pour poser le diagnostic, il prescrit le traitement adéquat. Dans le cas contraire, il dirige le patient vers une clinique pour des examens approfondis. Outre les consultations en ligne, Medikea propose la livraison des médicaments et les tests de laboratoire à domicile. Par ailleurs, il faut souligner que ces deux services sont uniquement disponibles dans la ville de Dar es Salaam.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter l’accès au crédit pour les immigrés africains dans leur nouvel environnement, notamment en Amérique du Nord, un tech entrepreneur a mis en place une solution fintech sur mesure.
Kredete est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence aux immigrés africains d’Amérique du Nord, d’effectuer des transferts de fonds vers une vingtaine de pays africains et de disposer d’un score de crédit.
La technologie de la fintech est basée sur la blockchain. Elle facilite et sécurise toutes les opérations financières, et pour les transferts de fonds, Kredete utilise les stablecoins pour réduire de façon considérable les frais de transfert.
La solution a été lancée en 2023 par Adeola Adedewe. En août dernier, elle a obtenu un montant de 2,25 millions $ lors d’un cycle de financement pour développer sa technologie et s’étendre à de nouveaux pays africains.
Pour Adeola Adedewe, « Kredete est plus qu'un simple service de transfert de fonds ; c'est une passerelle vers l'inclusion financière pour les immigrés africains de la diaspora. [..] Notre objectif est de permettre à nos utilisateurs de se construire un avenir financier sûr, quel que soit l'endroit où ils émigrent ».
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte et accède à la plateforme. Il peut ainsi recharger son portefeuille numérique multidevises pour effectuer diverses transactions financières.
Sur la plateforme mobile, il est possible d’effectuer des opérations entre deux portefeuilles numériques de la fintech, d’envoyer des fonds sur un compte mobile money dans les pays africains où opère la jeune pousse, ou encore d’effectuer des virements bancaires. Il faut souligner que chaque opération accorde des points pour constituer un score de crédit.
Kredete se charge de mettre à jour les données chaque fois qu’un utilisateur effectue des transactions sur la plateforme mobile. Par ailleurs, la jeune pousse a également mis en place un système de parrainage qui permet aux utilisateurs de gagner jusqu’à 20 $ par personne parrainée.
Adoni Conrad Quenum
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