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Au Togo, Kidolé ambitionne de devenir une référence continentale dans l’out-of-home digitalisé. C’est avec cette vision que deux jeunes Togolais se sont lancés dans l’aventure.

Kidolé est une solution numérique développée par une jeune pousse togolaise. Elle propose une plateforme web qui simplifie le pilotage des campagnes publicitaires « out-of-home » (OOH) en Afrique. La start-up, basée à Lomé, a été lancée en 2024 par Edem Fiadjoe et Koami Rummenigge Aziabou.

Concrètement, cette solution met à disposition un inventaire d’emplacements — affiches, panneaux et façades — accessible 24h/24 via une carte interactive. Les utilisateurs filtrent selon la ville, le type de support, le budget ou l’audience. Une fois sélectionnés, les panneaux peuvent être réservés et payés directement en ligne.

La plateforme intègre également des outils d’analyse en temps réel : taux d’occupation, performance des emplacements, tendances de prix. Cette approche « data-driven » permet d’optimiser les investissements médias et de garantir davantage de rentabilité. Grâce à Kidolé, régies publicitaires, agences média et annonceurs peuvent réserver, suivre et analyser leurs emplacements publicitaires via un tableau de bord centralisé.

Le secteur de la publicité extérieure en Afrique souffre de processus manuels lourds et d’une faible mesure des performances. Kidolé répond à ces lacunes en « digitalisant » le processus complet, de la réservation à la diffusion, en passant par la mesure. Grâce à la centralisation et à l’automatisation, l’entreprise permet aux annonceurs de gagner du temps et de piloter leurs budgets plus efficacement.

En normalisant la gestion des espaces publicitaires et en améliorant la visibilité de l’inventaire pour les annonceurs, la jeune pousse crée de nouvelles synergies entre supports physiques et médias digitaux. Outre les panneaux, la plateforme pourrait élargir ses fonctionnalités à la connectivité d’affichages, aux campagnes multi-canaux, voire à l’intégration de capteurs d’audience. Un des défis majeurs sera d’étendre la couverture géographique et l’inventaire tout en maintenant la fiabilité des données et services.

Adoni Conrad Quenum

Edité par M.F. Vahid Codjia 

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Togo : Cookeza commercialise en ligne des packs prêts à cuisiner

Posted On jeudi, 13 novembre 2025 14:35 Written by

Au Nigeria, Juicyway veut s’imposer comme une fintech de référence. Elle est soutenue par une équipe issue de la banque, de la finance de change et des technologies de paiement.

Juicyway est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane éponyme. Elle permet tant aux particuliers qu’aux entreprises d’envoyer, de recevoir et de détenir des devises étrangères via une seule plateforme. La start-up a été fondée en 2021 par Ife Johnson, Justin Ziegler et Idris Ibrahim.

La solution répond aux contraintes souvent rencontrées en Afrique, notamment l’accès difficile à la liquidité en $, les taux de change défavorables et les délais longs pour les paiements internationaux.  Elle dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, selon les statistiques de Play Store.

« Nous avons identifié un manque évident en matière de plateforme de change et de paiement axée sur le B2B [business-to-business, Ndlr], capable d'offrir des comptes en dollars américains au nom des entreprises pour les créances internationales, de fournir des conversions de devises compétitives par l'intermédiaire de fournisseurs de liquidités réglementés et de permettre des règlements rapides à l'aide de stablecoins et de rails fiduciaires », a indiqué Ife Johnson à Disrupt Africa.

Concrètement, Juicyway permet d’ouvrir des comptes multidevises (naira, dollar américain, dollar canadien, livre sterling, euro, etc.) et même des portefeuilles de cryptomonnaie ; de recevoir des paiements internationaux via des comptes en dollar américain ou dollar canadien à votre nom, ce qui simplifie la facturation à l’étranger et aussi d’envoyer des fonds ou de convertir des devises à des taux compétitifs, et ce directement dans l’application.

L’entreprise se distingue par l’intégration d’infrastructures de paiement, de conversion de devises et de stablecoins, pour faciliter les échanges internationaux. Elle revendique un volume d’échanges déjà supérieur à 1 milliard $ et une base de plus de 12 000 clients entreprise. Juicyway se positionne donc comme une plateforme unique pour fluidifier les transferts internationaux, la réception de devises étrangères et la gestion multidevise, un pas important pour la digitalisation des paiements en Afrique.

Adoni Conrad Quenum

Edité par M.F. Vahid Codjia

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Tunisie : WildyNess propose des circuits touristiques via sa plateforme

Posted On jeudi, 13 novembre 2025 12:05 Written by

Au Togo, Cookeza veut s’imposer comme un acteur innovant de la foodtech en proposant des packs prêts à cuisiner 100 % locaux. Elle cible les citadins pressés et soucieux de maintenir un lien avec leur patrimoine culinaire.

Cookeza est une plateforme de commerce en ligne développée par une start-up togolaise éponyme. Elle commercialise en ligne des coffrets composés d’ingrédients frais, lavés, découpés et assaisonnés, permettant de préparer rapidement des plats africains authentiques. La start-up, basée à Lomé, a été fondée en 2024 par Duphanie Amadou.

« Cookeza est née d'un constat simple : les familles africaines modernes manquent de temps pour cuisiner, mais ne veulent pas sacrifier la qualité ni oublier leurs racines culinaires. Nous travaillons directement avec des producteurs locaux pour garantir la fraîcheur et la qualité de nos ingrédients, tout en soutenant l'économie locale », indique la jeune pousse sur son site Internet.

Le modèle de la solution s’appuie sur l’e-commerce et la logistique urbaine pour réduire le temps de préparation en cuisine. En effet, via sa plateforme numérique, Cookeza permet au client de choisir un pack de recettes (par exemple des plats togolais typiques) livré à domicile ou via un point-retrait, avec tous les ingrédients nécessaires et les instructions de préparation. Les ingrédients sont sourcés localement, ce qui soutient les producteurs togolais et assure une fraîcheur maximale.

La jeune pousse répond au besoin de gagner du temps tout en conservant l’authenticité des saveurs africaines. De plus, en valorisant les ingrédients locaux, elle contribue à dynamiser la chaîne de valeur agricole et alimentaire au Togo.

Cookeza ne dispose pas encore d’une application mobile. Pour accéder aux produits, il faut passer par le navigateur et se rendre sur sa plateforme en ligne. Via ce canal, l’utilisateur peut passer commande et recevoir ses produits.

Notons que la foodtech propose également des abonnements pour les restaurants, les cantines ou encore les entreprises. Un abonnement mensuel fixé à 40 000 FCFA (environ 70,7 $) est également proposé.

Avec une vingtaine de recettes disponibles, Cookeza envisage d’étendre son offre, de diversifier ses canaux de distribution (abonnements, supermarchés), voire de s’étendre dans la sous-région ouest-africaine. Le défi sera de maintenir la qualité tout en optimisant la logistique et l’échelle, et de s’imposer dans un secteur où la concurrence de la restauration rapide et des plats préparés est forte.

Adoni Conrad Quenum

Edité par M.F. Vahid Codjia

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Tunisie : WildyNess propose des circuits touristiques via sa plateforme

Posted On mardi, 11 novembre 2025 18:01 Written by

Opérant dans le secteur touristique, cette jeune pousse tunisienne prévoit d’étendre ses activités vers l’Algérie, l’Arabie saoudite, Oman et les Émirats arabes unis. Elle a récemment réussi une levée de fonds qui devrait lui permettre d’atteindre ces objectifs.

WildyNess est une solution numérique développée par une start-up tunisienne. Elle propose des circuits et des expériences « authentiques » de voyage en Tunisie, en collaboration avec des micro-entrepreneurs locaux.

La start-up, basée à Tunis, a été créée en 2021 par Achraf Aouadi et Rym Bourguiba. Elle a récemment annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant non divulgué pour, entre autres, développer sa technologie et soutenir sa croissance.

« Cet investissement confirme notre thèse : l'avenir du voyage ne réside pas dans le volume, mais dans l'authenticité et l'impact. Le fait d'avoir généré 300 000 dollars américains de ventes organiques prouve que les voyageurs recherchent désespérément des liens authentiques, et non des attractions génériques », a indiqué Achraf Aouadi.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut directement se rendre sur la plateforme pour découvrir les divers circuits et les expériences proposés par la start-up. A travers les images, l’utilisateur peut voir la région proposée pour l’éventuel trip, le tarif, la durée ou encore quelques photos pour se faire une idée de ce que comporte le circuit ou l’expérience.

WildyNess conçoit des circuits mettant l’humain, la communauté et l’authenticité au cœur de l’expérience. Par exemple, la plupart des expériences sont tournées vers le tourisme durable avec la valorisation des produits artisanaux et l’implication des communautés locales pour garantir une immersion culturelle totale.

Elle cherche à s’affirmer comme un acteur tunisien innovant dans le secteur du tourisme artisanal et durable. « L’avenir du voyage ne réside pas dans le volume, mais dans l’authenticité et l’impact. Les voyageurs recherchent de vraies rencontres, pas des attractions standardisées », a déclaré M. Aouadi.

Adoni Conrad Quenum

Edité par M.F. Vahid Codjia

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Justyol commercialise en ligne des articles de mode en provenance de Turquie

Posted On lundi, 10 novembre 2025 10:02 Written by

Au Cameroun, cette start-up opérant dans les technologies financières se positionne comme une solution innovante qui vise à rendre le paiement échelonné accessible à un public plus large.

MoloMoloPay est une solution fintech développée par une jeune pousse camerounaise éponyme. Elle permet aux utilisateurs de « réserver un produit, puis d’épargner progressivement jusqu’à pouvoir le récupérer ». La start-up, qui a des sièges sociaux à Abidjan en Côte d’Ivoire, à Douala au Cameroun et à Maurice, a été lancée en 2023 par Oussoumanou Sehou (photo).

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, selon les données de Play Store. Pour accéder aux services proposés, l’utilisateur installe l’application, s’inscrit en quelques minutes, choisit un objectif (smartphone, électroménager, moto…) puis effectue des versements réguliers selon son rythme. Une fois l’objectif atteint, l’article est disponible.

1 Molo

Ce modèle répond à des besoins spécifiques comme un fort usage du mobile money (Orange Money, MTN MoMo…), et une population jeune peu équipée mais désireuse d’accéder à des biens durables. L’application s’intègre à ces moyens de paiement et revendique +5000 produits dans +100 catégories via ses points partenaires, plus de 250 000 utilisateurs actifs et plus de 10 milliards FCFA (environ 17,6 millions $) de chiffre d’affaires depuis son lancement.

L’émergence de MoloMoloPay intervient dans un contexte où les solutions de paiement numérique se multiplient, mais où le modèle « acheter maintenant, payer plus tard » reste peu démocratisé. En s’orientant vers un système d’épargne intégrée plutôt que de crédit, l’application réduit les risques pour l’utilisateur et élargit l’accès au « paiement échelonné » à ceux qui n’ont pas accès aux solutions bancaires classiques.

Pour les commerçants partenaires, cela ouvre un nouveau canal de distribution. Leurs produits deviennent accessibles à une plus large clientèle, sans avance de fonds jusqu’au versement complet.

Les défis restent néanmoins nombreux : maintenir la discipline d’épargne, assurer la logistique de livraison des articles, et gagner la confiance des utilisateurs dans un environnement numérique encore en développement.

Adoni Conrad Quenum

Posted On vendredi, 07 novembre 2025 14:47 Written by

Au Cameroun, une jeune pousse propose une réponse numérique à l’un des défis majeurs du système éducatif : l’orientation des lycéens et des jeunes diplômés. L’aventure a commencé à l’Université Inter-État Congo-Cameroun basée à Sangmélima, au Cameroun.

Laboussole est une solution numérique développée par une start-up camerounaise éponyme. Avec sa plateforme en ligne, elle permet aux utilisateurs d’effectuer leurs choix d’études, de filières, ou de carrière. L’interface s’adresse non seulement aux lycéens mais aussi aux jeunes en reconversion ou aux professionnels cherchant à se réorienter. La start-up, basée dans la ville de Sangmélima, a été fondée en 2024 par Wilfried Mbeyo’o Nna (photo).

« De nombreux étudiants choisissent des filières qui ne correspondent ni à leurs compétences ni aux besoins du marché faute de conseils adéquats, ce qui aggrave le problème du chômage. Notre objectif est de les aider à faire des choix éclairés pour exploiter pleinement leurs talents », explique son fondateur.

En se connectant à cette plateforme, les jeunes pourront explorer des fiches métiers et des formations locales ou internationales, profiter de conseils personnalisés et de mentorat professionnel ou encore accéder à des modules de formation en ligne ciblés, notamment dans les métiers du numérique.

Ce dispositif intervient dans un contexte où l’orientation scolaire, universitaire et professionnelle en Afrique, et au Cameroun en particulier, reste fragile. En offrant un outil digital, Laboussole vise à combler ce manque et à professionnaliser le choix d’orientation.

Depuis son lancement officiel, la plateforme a déjà convaincu plusieurs milliers d’utilisateurs. Selon M. Mbeyo’o Nna, l’objectif est d’atteindre 10 000 utilisateurs d’ici la fin de l’année 2025 et de s’étendre dans la région de l’Afrique centrale. Notons que la plateforme est accessible au Cameroun et en République du Congo.

Pour les jeunes Camerounais, cette solution constitue un nouvel outil de repère dans un paysage académique et professionnel complexe. Pour l’écosystème éducatif, elle représente une innovation susceptible de renforcer les synergies entre orientation, formation et insertion.

Adoni Conrad Quenum

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RDC : via sa plateforme, Fondigne connecte investisseurs et entrepreneurs

Posted On mardi, 04 novembre 2025 14:57 Written by

En République démocratique du Congo, Fondigne se positionne comme un pont numérique entre porteurs de projets, investisseurs et mentors. En 2025, la start-up a participé à Vivatech en France et au salon Osiane en République du Congo.

Fondigne est une plateforme numérique développée par une jeune pousse congolaise éponyme. Lancée en mars 2025 par Rama Djuma (photo) pour répondre à l’accès au capital et au conseil, l’un des maillons faibles de l’écosystème entrepreneurial local, elle ambitionne de transformer l’innovation en opportunité d’investissement concrète.

Sur Fondigne, les start-up et entrepreneurs publient leurs projets, les investisseurs identifient des opportunités, et les experts ou anciens entrepreneurs interviennent comme mentors pour accompagner la structuration des dossiers. Par exemple, la rubrique « Devenir mentor » invite les profils expérimentés à soutenir activement la maturation des jeunes entreprises tout en participant au développement économique du pays.

Le fonctionnement repose sur une logique de marketplace. D’un côté, les entrepreneurs en quête de financement et de visibilité et de l’autre, les investisseurs et mentors à la recherche de projets à fort potentiel. Cette approche permet notamment de pallier le manque de connectivité entre l’offre (investisseurs) et la demande (entrepreneurs) dans un pays où les structures d’accompagnement restent encore embryonnaires.

La start-up pourrait contribuer à structurer l’écosystème, à professionnaliser les levées de fonds et à encourager les investisseurs à s’engager sur des dossiers locaux. Son succès dépendra toutefois de la capacité de Fondigne à attirer non seulement des utilisateurs mais aussi des capitaux d’envergure, à générer des retours suffisamment tangibles pour les investisseurs, et à instaurer une gouvernance de confiance.

Rappelons que l’écosystème des start-up en Afrique centrale est celui qui attire le moins de capitaux sur le continent. Selon les données de Partech Africa, une plateforme qui consigne les opérations de levées de fonds en Afrique de plus de 100 000 $, les start-up de la RDC ont attiré 2 millions $ en 2024 et 1 million $ en 2023.

Adoni Conrad Quenum

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Zambie : Caantin utilise l’IA pour le recouvrement des dettes

Posted On lundi, 03 novembre 2025 13:51 Written by

En juin 2025, la jeune pousse a levé 4 millions $ pour accélérer le développement de son infrastructure et préparer son expansion internationale.

Caantin est une solution fintech zambienne lancée en 2025 par Njavwa Mutambo (photo). Elle utilise l'intelligence artificielle (IA) pour déployer des agents vocaux, SMS et WhatsApp automatisés qui gèrent l'intégralité du flux de recouvrement. Grâce à ce modèle, la société revendique une amélioration des taux de récupération allant de 18 à 22 %, tout en réduisant les coûts de recouvrement jusqu’à 60 %.

« Considérez cela comme le remplacement des agents de recouvrement humains par une IA qui fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, améliore les taux de recouvrement et réduit les coûts. [...] Les composeurs traditionnels sont manuels et coûteux. Les agents humains sont incohérents et ne sont pas évolutifs », a déclaré Njavwa Mutambo à Disrupt Africa.

Le fonctionnement s’appuie sur une infrastructure IA capable de gérer plus d’un million d’appels par jour. Concrètement, elle remplace les centres de contact classiques, équipés de nombreux agents humains par des bots IA actifs 24/7, capables de comprendre plusieurs langues africaines, d’émettre des relances, de proposer des plans de paiement, et d’intégrer des systèmes de paiement.

En automatisant ce processus, Caantin permet non seulement d’optimiser les recouvrements mais aussi d’améliorer l’expérience du débiteur, en utilisant des approches plus personnalisées et respectueuses. « Nous nous développerons au Royaume-Uni et en Afrique du Sud au premier trimestre de l'année prochaine, et explorerons également des partenariats stratégiques avec des fintech plus importantes », a souligné M. Mutambo.

À l’heure où la digitalisation des services financiers gagne du terrain en Afrique, le modèle de Caantin ouvre la voie à une nouvelle génération de solutions IA pour les institutions financières.

Adoni Conrad Quenum

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Burkina Faso : Okalm, une super application utile au quotidien

Posted On samedi, 01 novembre 2025 02:17 Written by

Au Nigeria, la filiale fintech du groupe Stanbic IBTC Holdings PLC, rebaptisée Zest Payments en 2023, s’impose comme un acteur clé pour simplifier les paiements des entreprises et des particuliers.

Zest est une solution fintech développée par le groupe Stanbic IBTC Holdings PLC. Elle propose une plateforme « multi-rail » qui agrège différents modes de paiement : cartes bancaires, transferts, USSD, QR­code, wallets mobiles, tout en offrant un tableau de bord unique pour suivre les flux. La start-up, basée dans la ville de Lagos, a été lancée en 2023 par Stanley Jacob (photo).

« Aujourd'hui, les entreprises ne doivent pas seulement accepter les paiements, elles doivent également offrir une expérience rapide, fluide et évolutive », explique Stanley Jacob.

Pour les entreprises de toute taille, Zest déploie des solutions adaptées. Par exemple, dans le secteur de l’énergie, un client exploitant plus de 100 stations-service peut surveiller en temps réel les transactions, les lier à l’inventaire et adjoindre un programme de fidélité. Dans le secteur portuaire, la collecte des paiements devient traçable et alignée avec les volumes élevés d’opérations logistiques.

« Pour les petites et moyennes entreprises et les organisations corporatives africaines, les paiements orchestrés sont devenus une infrastructure essentielle à leur survie, et non plus seulement un avantage concurrentiel », a déclaré Ifeoluwa Adekunle-Yusuf, vice-présidente des produits et de l'ingénierie chez Zest.

Du côté des particuliers et des petits marchands, l’entreprise met à disposition un « storefront » (un magasin d'applications) gratuit intégrable dans sa plateforme, permettant de gérer catalogue, ventes en ligne et paiements de façon fluide, sans dépendre d’une banque spécifique.

En résumé, Zest contribue à améliorer l’accessibilité, la rapidité et la transparence des paiements au Nigeria pour les entreprises comme pour les individus, et accompagne la transformation digitale d’un marché en pleine expansion.

Adoni Conrad Quenum

Edité par M.F. Vahid Codjia

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Kuunda propose des prêts numériques aux petites entreprises africaines

Posted On jeudi, 30 octobre 2025 08:08 Written by

En Afrique du Sud, une start-up combine accessibilité, technologies innovantes et données pour optimiser le recrutement. Elle permet aux entreprises de gagner du temps et aux chercheurs d’emploi d’accéder plus facilement à des opportunités.

eJoobi est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle s’appuie sur l’intelligence artificielle pour fluidifier la mise en relation entre demandeurs d’emploi et recruteurs. La start-up fondée en 2016 par Simangele Mphahlele, cherche à réduire les barrières que rencontrent les candidats dans la recherche d’emploi, tout en offrant aux entreprises un outil performant pour le recrutement.

« Nous sommes une entreprise spécialisée dans les technologies RH, qui propose un logiciel de recrutement basé sur l'intelligence artificielle, mettant en relation les demandeurs d'emploi et les employeurs/recruteurs/équipes de recherche de talents. Notre technologie repose sur les SMS, WhatsApp et USSD. Les employeurs peuvent publier des offres d'emploi via un portail dédié, par SMS et via WhatsApp, et les demandeurs d'emploi peuvent recevoir des alertes par SMS » indique la start-up sur LinkedIn.

La technologie d'eJoobi repose sur un moteur d’auto-matching. Les spécifications de poste sont automatiquement comparées aux profils des candidats, ce qui permet d’identifier rapidement les mieux adaptés. Pour les recruteurs, la plateforme propose des fonctions de présélection automatique, d’envoi d’offres via SMS ou WhatsApp, et un tableau de bord d’analyse du pipeline de candidatures.

Du côté des demandeurs d’emploi, la solution permet de postuler ou de créer un CV via WhatsApp ou SMS, et ambitionne de réduire de jusqu’à 70 % les coûts liés à la recherche d’emploi. Cette stratégie illustre une volonté d’inclusion, particulièrement pertinente dans un contexte africain où le taux de chômage reste élevé dans plusieurs pays.

L’usage de l’IA et des canaux mobiles renforce la rapidité des correspondances entre offres et profils, et permet aux recruteurs de constituer plus efficacement des viviers de talents.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa 

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Posted On mercredi, 29 octobre 2025 06:27 Written by
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