Cette start-up a mis en place une solution legaltech novatrice, à la croisée de l’accès au droit, de la technologie.Elle se veut une option d’IA juridique locale et spécialisée au Maroc.
Juridia est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine et permettant de se renseigner sur les lois locales grâce à une IA spécialisée et formée sur le corpus juridique du Royaume chérifien. La start-up basée à Rabat a été fondée en 2023 par Omar El Adlouni.
« Nous avons vu une opportunité : et si l'IA pouvait simplifier et centraliser l'accès au droit ? C'est ainsi qu'est née Juridia, une entreprise spécialisée dans l'exploitation de l'IA pour améliorer l'accès aux ressources juridiques. [...] L'objectif était de créer une plateforme qui ne soit pas seulement un moteur de recherche juridique, mais un véritable assistant conversationnel capable de comprendre les questions juridiques et d'y répondre avec précision » a indiqué Omar El Adlouni.
Juridia a été entraînée exclusivement sur les textes, la jurisprudence et la réglementation marocaine. Lorsqu’un utilisateur pose une question, l’outil fournit une réponse et envoie également les extraits légaux sourcés (lois, décrets, arrêtés, etc.) ayant permis de construire sa réponse. De plus, il peut rédiger ou reformuler des clauses contractuelles, analyser des risques juridiques, assurer une veille réglementaire, le tout dans plusieurs langues.
Les praticiens du droit peuvent ainsi gagner du temps, tandis que les non-spécialistes gagnent en autonomie pour comprendre leurs droits. Par ailleurs, dans un contexte où la cybersécurité juridique, la conformité et l’innovation numérique deviennent des priorités, Juridia entend contribuer à renforcer la transparence du système juridique marocain.
Divers forfaits sont proposés aux utilisateurs. Le forfait « Individuel » à 490 dirhams marocains (MAD) (environ 54 $) par mois, s’adresse aux particuliers ou avocats indépendants, tandis que celui « Professionnel » à 990 MAD par mois est conçu pour les cabinets ou structures moyennes, avec des fonctionnalités supplémentaires et un espace collaboratif sécurisé.
Pour les grandes entreprises, une offre sur mesure est proposée, intégrant notamment une interface de programmation (API), l’intégration de données internes et un accompagnement personnalisé.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Luciq utilise l’IA agentique pour améliorer le fonctionnement des app mobiles
Paga propose diverses solutions pour soutenir la transformation digitale au Nigeria. Un des produits de la jeune pousse aide les entrepreneurs à numériser leur business.
Doroki est une solution numérique développée par la jeune pousse nigériane Paga Group Ltd, fondée en 2009 par Tayo Oviosu. Elle se positionne comme une suite métier tout-en-un destinée à accompagner les entreprises dans leur transition digitale. Grâce à une gamme complète d’outils de gestion, l’application permet aux commerces, restaurants, salons de coiffure, épiceries et autres petites et moyennes entreprises de gérer efficacement leurs opérations quotidiennes.
La solution offre diverses fonctionnalités telles que la gestion des stocks, la facturation (création de devis, factures finales, ventes à crédit, etc.), le traitement des paiements (cartes, USSD, QR, virements bancaires, via Paga, etc.) ainsi que la surveillance de la relation client. Elle permet aussi de lancer des promotions, d’établir des rapports de vente en temps réel et de procéder à des sauvegardes cloud pour éviter toute perte de données.
Doroki permet aussi la gestion de plusieurs succursales, l’administration des rôles et des permissions du personnel, ou encore l’upload de données en masse (Excel/CSV) pour les grands catalogues. L’application mobile est uniquement accessible sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois selon Play Store. Elle fonctionne aussi hors connexion (mode offline) et se synchronise dès que la connexion est rétablie, un atout dans les zones où la connectivité internet est intermittente.
Cette solution cherche ainsi à répondre au besoin de digitaliser les petites entreprises qui opèrent encore de manière manuelle, souvent sans visibilité claire sur leurs ventes, leur stock et leurs coûts. En proposant une interface centralisée, elle permet de gagner en efficacité, de réduire les erreurs, d’améliorer la traçabilité et de mieux répondre à la demande de la clientèle.
À terme, elle pourrait contribuer non seulement à la modernisation des TPE nigérianes, mais aussi à une amélioration de leur compétitivité, notamment celles souhaitant s’étendre ou accéder à des marchés plus structurés.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Luciq utilise l’IA agentique pour améliorer le fonctionnement des app mobiles
Pour les applications mobiles qui veulent rester performantes, une jeune pousse égyptienne propose une approche qui pourrait devenir la norme d’ici quelques années.
Luciq (anciennement Instabug) est une plateforme égyptienne d’observabilité mobile qui veut transformer la manière dont les applications mobiles sont surveillées, diagnostiquées et maintenues. La start-up basée à San Francisco aux Etats-Unis et au Caire en Egypte, a été fondée en 2016 et son PDG est Omar Gabr.
« Avec Luciq, nous sommes les pionniers de l'observabilité mobile agentique, un système dans lequel des agents IA travaillent activement aux côtés des équipes. Au lieu de se contenter de signaler les problèmes, ces agents détectent, diagnostiquent, corrigent et même valident en production, transformant ce qui était auparavant une lutte réactive en un processus proactif et auto-réparateur. Il ne s'agit plus seulement de surveillance, mais d'une observabilité mobile qui agit en votre nom » a indiqué Omar Gabr.
Luciq ne se contente donc pas de signaler les problèmes, elle les règle. Son IA agentique est capable d'apprendre, de raisonner, de planifier et d'agir sans intervention humaine pour atteindre un objectif. Contrairement à l'IA réactive ou générative, l'IA agentique est proactive et peut décomposer des objectifs complexes en tâches plus petites, s'adapter à des environnements changeants et prendre des décisions.
Dans le cas de Luciq, elle permet de détecter les défauts, les diagnostiquer et de proposer ou d’exécuter des correctifs avant que l’utilisateur soit affecté. Elle regroupe ainsi les données, élimine les alertes peu pertinentes et détermine les incidents prioritaires selon leur impact business, ce qui permet aux équipes techniques de concentrer leur énergie ailleurs.
Sur un marché tech toujours plus exigeant, les utilisateurs sont de moins en moins tolérants avec les applications instables. Un crash, une lenteur ou un bug peut suffire à les faire passer à la concurrence. Pour les entreprises, cela se traduit par des pertes de revenus, de crédibilité, voire d’utilisateurs actifs. Luciq répond à cette pression en proposant une observabilité proactive, une résilience accrue, et une amélioration de l’expérience utilisateur qui peut devenir un avantage compétitif.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Au Nigeria, Efiwe démocratise l’apprentissage du code via sa plateforme web
Au Nigeria, une jeune pousse se rêve en acteur clé de l’éducation via la tech en Afrique. Avec sa solution, elle favorise l’éclosion de développeurs dans les zones reculées ou défavorisées.
Efiwe est une plateforme mobile-first développée par une start-up nigériane. Fonctionnant à l’IA, elle a été lancée en août 2025 par Chidi Nwaogu pour rendre l’apprentissage du code accessible à tous, directement depuis un smartphone.
« Nous pensons que l'apprentissage du codage doit être ludique, accessible et efficace, et c'est exactement ce qu'offre Efiwe. [...] Avec plus de 33 languages disponibles et un mode entièrement hors ligne, nous supprimons les barrières et donnons à des personnes de tous horizons la possibilité d'apprendre à coder. Que vous soyez débutant ou développeur en herbe, Efiwe est là pour vous aider à progresser » indique-t-il.
Les premiers modules couvrent le HTML, avec des leçons CSS et JavaScript à venir. L’idée est de partir de zéro, de construire étape par étape un site web professionnel, sans nécessiter d’ordinateur ni de logiciel additionnel. La solution propose aussi des centaines de défis interactifs, structurés, avec feedback en temps réel.
Dans un pays où de nombreuses personnes n’ont qu’un smartphone comme appareil principal et où l’accès au haut débit reste inégal, cette plateforme répond aux besoins de la jeunesse d’accéder à des compétences numériques avancées. Elle abaisse des barrières financières et techniques, permettant d’avoir accès aux compétences très demandées sans avoir à investir dans du matériel coûteux.
Certains défis doivent toutefois être surmontés, comme s’assurer que les contenus pédagogiques restent pertinents, maintenir la qualité de l’expérience IA, veiller à la reconnaissance des certifications ou encore garantir que l’accès hors ligne couvre suffisamment d’aspects pour les technologies plus avancées.
Efiwe pourrait bien devenir un acteur clé de l’edtech en Afrique, en favorisant l’éclosion de développeurs dans les zones reculées ou défavorisées, et en stimulant l’employabilité dans le secteur numérique.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Avec son app mobile, Ohana facilite les tontines en ligne au Togo
En Afrique du Sud, ce tech entrepreneur veut révolutionner l'accessibilité aux soins grâce à des solutions innovantes de télésanté. Sa solution phare « Docotela », qui signifie « médecin » en langue zouloue, connecte patients et prestataires en ligne.
Docotela est une plateforme sud-africaine de télé-santé qui vise à rendre l’accès aux soins plus simple, plus rapide et plus abordable via une interface web intuitive. Les patients peuvent y consulter des médecins enregistrés auprès du Health Professions Council of South Africa (HPCSA) depuis leur téléphone ou leur ordinateur, sans devoir se déplacer. La start-up a été fondée en 2023 par Dineo Lioma.
« Grâce à notre plateforme de pointe, nous comblons le fossé entre patients et prestataires de soins de santé en vous offrant des services médicaux pratiques et fiables à portée de main. [...] Nous pensons qu'en rendant les soins de santé plus accessibles et plus pratiques, nous pouvons aider les gens à mener une vie plus saine et plus heureuse, et finalement à prolonger leur espérance de vie » indique la jeune pousse.
Pour accéder aux services de Docotela, l’utilisateur choisit un créneau horaire, paie en ligne, reçoit un lien vidéo pour la consultation, puis si besoin, un médecin lui délivre une ordonnance, un « sick note » (certificat médical), et un bon pour médicaments. La plateforme fonctionne avec plusieurs formules d’abonnement (individuel, familial, etc.), ou à la consultation unique. Elle propose aussi un volet santé mentale avec des séances en ligne avec des conseillers professionnels et certifiés pour traiter l’anxiété, la dépression, le stress ou d’autres troubles liés au bien-être émotionnel.
La healthtech cherche à offrir des consultations accessibles même dans les zones rurales, tant qu’elles disposent une connexion Internet. En offrant des abonnements mensuels avec consultations illimitées, elle permet aux utilisateurs de mieux prévoir les dépenses de santé. Elle se heurte néanmoins à quelques défis.
Entre autres, la difficulté de garantir la fiabilité de la télémédecine notamment pour les diagnostics les plus complexes, de veiller à la protection des données personnelles, de s’assurer que l’accès Internet est suffisant dans les zones reculées. Aussi, en Afrique du Sud, Docotela devra convaincre les autorités de santé, les mutuelles, et les assurances de reconnaître les consultations en ligne.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Nigeria : 10mg Credit facilite l’accès aux crédits pour les prestataires de soins de santé
L’accès au financement reste un défi pour les petites et moyennes entreprises en Afrique. Au Nigeria, une jeune pousse a mis en place une solution pour celles opérant dans le secteur de la santé.
10mg Credit est une solution fintech développée par la jeune pousse nigériane 10mg Health. Elle permet aux établissements de santé de bénéficier d’un crédit instantané et sans garantie pour s’approvisionner en médicaments et matériel médical. La start-up a été fondée en 2022 par Christian Nwachukwu.
« Notre système basé sur l'IA examine instantanément l'historique de vos transactions et approuve la plupart des demandes en quelques minutes : aucune paperasse, aucun délai. [...] Nous proposons des plans de remboursement flexibles et transparents conçus pour s'adapter à votre trésorerie, afin que vous puissiez gérer vos dépenses sans stress » apprend-on.
Concrètement, les établissements sanitaires peuvent opter pour 10mg Credit lors de leurs achats, que ce soit via la plateforme ou auprès de distributeurs partenaires. Le processus d’approbation repose sur une technologie IA qui évalue la solvabilité des demandeurs en temps réel. Résultat : un crédit accordé en quelques minutes, sans exigence de garanties physiques et avec des modalités de remboursement adaptées aux flux de trésorerie de chaque structure.
En permettant aux hôpitaux de préfinancer leurs achats, 10mg Credit contribue à réduire les interruptions de service et à renforcer la résilience du système de santé. Depuis son lancement, la solution revendique plus de 6000 prestataires de soins financés pour un volume dépassant 3,4 millions USD, avec un taux d’approbation des prêts avoisinant 60%. Cependant, la jeune pousse fait face aux défis de la gestion du risque de remboursement, de la sécurisation des données et de l’extension de la couverture aux zones les moins connectées.
En ce qui concerne la protection des données, la start-up affirme uniquement collecter les informations dont elle a besoin pour prendre des décisions justes et instantanées, « en les cryptant de bout en bout pour une protection maximale ».
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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A Djibouti, Sahaal Ride met en relation clients et chauffeurs via son app mobile
Au Togo, les tontines passent de la sphère informelle à un cadre numérique plus sécurisé, entre autres grâce à la fintech Ollo Africa. Elle a récemment obtenu un agrément d’Établissement de Paiement auprès de la BCEAO.
Ohana Africa est une solution de technologies financières développée par la jeune pousse togolaise Ollo Africa. Avec son application mobile, elle permet d’organiser et de gérer les tontines en ligne. La solution a été lancée en août 2024 par Mawuna Koutonin, président-directeur général de la start-up.
L’application est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 5000 fois, selon les données de Play Store. L’utilisateur crée un compte et accède à un espace numérique où il peut lancer un groupe d’épargne, définir les règles de contribution, suivre les versements et planifier la redistribution des fonds. Chaque transaction est tracée, ce qui limite les risques de malentendus.
Le système intègre également des options de rappel et de notifications automatiques pour faciliter la discipline au sein du groupe. Il répond ainsi aux problématiques de fiabilité des tontines traditionnelles et de sécurité des fonds, de quoi réduire les litiges et à renforcer la confiance entre participants.
Au-delà de la gestion collective, l’application permet aux personnes peu familières avec les banques d’accéder à une solution d’épargne structurée, tout en ouvrant des perspectives d’intégration future avec d’autres services financiers digitaux. Elle se veut un outil pratique, simple d’utilisation et en phase avec les réalités locales.
Son déploiement s’inscrit dans la tendance croissante de la fintech en Afrique, où les applications mobiles contribuent à transformer des pratiques économiques traditionnelles en solutions digitales modernes. Outre le Togo, elle est présente au Nigeria et au Kenya.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Au Cameroun, Quicky Services connecte prestataires de services et clients via son app mobile
Le transport urbain à Djibouti se modernise avec l’émergence de solutions numériques. C’est dans cette dynamique qu’une jeune pousse a lancé une application mobile de VTC, à l’image des plateformes internationales de mobilité, mais adaptée au contexte local.
Sahaal Ride est une solution numérique développée par une start-up djiboutienne. Elle permet aux usagers de réserver un trajet en quelques clics, de géolocaliser leur chauffeur, et de suivre le parcours en temps réel. Elle propose aussi un système de paiement flexible, incluant espèces et mobile money, afin de s’adapter aux habitudes locales. La jeune pousse a été lancée en 2024 par Abdi Djama Waberi.
L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, selon Play Store. Du côté des chauffeurs, Sahaal offre une plateforme qui facilite la gestion des courses, améliore la visibilité des revenus et sécurise les transactions. L’outil contribue aussi à réduire les temps d’attente et à optimiser les déplacements dans une capitale marquée par une croissance démographique rapide et des besoins de mobilité croissants.
Au-delà de la simple mise en relation, Sahaal ambitionne de structurer progressivement le marché des taxis à Djibouti. En apportant plus de transparence sur les tarifs et en améliorant la qualité de service, l’application cherche à instaurer un climat de confiance entre usagers et conducteurs.
La jeune pousse s’inscrit dans une dynamique d’innovation locale qui valorise l’entrepreneuriat et les compétences technologiques djiboutiennes. Elle encourage la participation des femmes, contribuant ainsi à élargir les opportunités professionnelles dans un secteur encore largement masculin.
Dans un pays où la transformation numérique est en plein essor, Sahaal illustre comment une start-up locale peut répondre à un besoin de la population. L’entreprise espère élargir sa base d’utilisateurs et s’imposer comme un acteur clé de la mobilité urbaine à Djibouti et dans la sous-région.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Rafiki démocratise la sous-traitance en ligne grâce à sa plateforme logicielle
Dans un contexte où la mondialisation des compétences et le travail virtuel s’accélèrent, cette start-up se positionne pour rendre la sous-traitance plus fluide, sécurisée et efficace. Une initiative de bon augure pour les freelances africains.
Rafiki est une solution numérique spécialisée dans les paiements transfrontaliers et la collaboration de talents indépendants. Elle propose une solution logicielle qui simplifie la sous-traitance, la facturation et la conformité pour les freelances, agences et entreprises, particulièrement en Afrique. La jeune pousse a été fondée en 2023 par Greg Cooke et Nicolas Boswell.
« Contrairement à d'autres plateformes financières ou de facturation intégrées, nous nous sommes concentrés sur la facturation collaborative multipartite et les flux financiers associés, ce qui nous a permis de réaliser d'importants gains de temps et d'argent par rapport aux processus de travail et de facturation obsolètes que nous acceptions auparavant » indique Greg Cooke.
La solution met à disposition de ses utilisateurs un ensemble de logiciels et services permettant aux freelances, agences et petites entreprises de collaborer facilement au-delà des frontières. Elle embarque Rafiki OS, une plateforme SaaS intégrée à des modules de technologies financières (Open Banking, stablecoins, mobile money) qui permet la gestion automatisée des paiements, factures et vérifications légales (KYC, KYB) dans plus de 130 pays.
Les utilisateurs peuvent émettre des factures multi-parties, regrouper des contributions de plusieurs sous-traitants en une seule facture, et exécuter des paiements transfrontaliers rapides et peu coûteux. D’un autre côté, il y a Rafiki Talent Services qui soutient les freelances et agences avec un réseau de talents senior (Afrique, UK, Pays-Bas), vérifiés via un processus rigoureux d’entretien et de test, avec un taux d’admission faible, garant de qualité.
Ce service propose aussi des options de Contractor of Record (CoR) ou Employer of Record (EoR), ce qui permet aux structures clientes de déléguer la gestion administrative et légale des sous-traitants. Grâce à Rafiki, une entreprise ou un projet ainsi peut externaliser des tâches en les confiant à des spécialistes, compiler les contributions, puis payer chaque sous-traitant via la plateforme.
Pour les freelances africains, c’est une opportunité de toucher des marchés internationaux, avec des outils qui allègent les contraintes administratives et financières.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Au Cameroun, Quicky Services connecte prestataires de services et clients via son app mobile
Alors que les services à la demande via mobile gagnent du terrain, une jeune pousse camerounaise a mis en place diverses applications. Son succès dépendra de sa capacité à fidéliser à la fois les utilisateurs finaux et les prestataires.
Quicky Services est une application mobile développée par la jeune pousse camerounaise Quicky Africa. Elle vise à rapprocher les prestataires de services et les clients dans plusieurs secteurs. L’offre couvre à la fois les services de transport, d’entretien, de réparation, de bien-être et de style de vie. La start-up basée à Yaoundé a été lancée en 2025 par Ossoe Pierre Harisson et Liliane Mitambo.
Sa solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 500 fois, selon les données de Play Store. L’utilisateur crée son compte en renseignant ses informations personnelles, et après validation du compte, il pourra accéder aux divers prestataires dans les domaines suscités.
La jeune pousse revendique mettre l’accent sur la fiabilité en sélectionnant des professionnels dont le profil est background-vérifié, ce qui augmente la confiance des utilisateurs. Les prix des services sont présentés, sans équivoque au moment de la réservation et surtout lors du paiement. En ce qui concerne les moyens de paiement, l’application intègre le mobile money des réseaux télécoms, mais les paiements en espèces sont également autorisés.
Notons que l’expérience utilisateur inclut la géolocalisation, la sélection du prestataire selon la proximité, et des fonctionnalités pour comparer les offres. La version iOS mentionne notamment la distance entre l’adresse demandée et chaque prestataire. Les défis que la solution doit encore relever incluent néanmoins la fiabilité logistique, le contrôle de qualité, et la couverture dans les zones les moins denses.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Justyol commercialise en ligne des articles de mode en provenance de Turquie
Début septembre, Justyol a annoncé la réussite d’une levée de fonds d’un montant de 1 million USD. Cette start-up marocaine opère dans le commerce en ligne, connectant en l’occurrence les marques turques à ses clients nord-africains.
Justyol est une solution de commerce en ligne développée par une jeune pousse marocaine éponyme. Elle permet aux consommateurs nord-africains d’accéder aux marques turques de vêtements, lifestyle et accessoires. La start-up basée à Casablanca a été fondée en 2022 par Ahmed Badran, Ahmed Rashed et Anas Ahmed. En septembre 2025, elle a levé 1 million USD pour soutenir sa croissance.
« Nous construisons plus qu'une simple plateforme : nous créons l'infrastructure qui définira l'avenir du commerce transfrontalier en Afrique du Nord, offrant à des centaines de milliers de clients un accès sans précédent à des produits internationaux à des prix compétitifs » a indiqué Ahmed Badran.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, selon Play Store. Sur la plateforme, on retrouve des robes, vestes, pantalons de marques populaires. Justyol propose des promotions fréquentes avec des réductions importantes pour faciliter l’accès aux divers articles. Les livraisons sont également proposées.
« Notre plateforme est votre porte d'entrée vers la mode turque haut de gamme et une sélection toujours plus vaste de produits lifestyle. Nous sommes fiers de fournir des produits de qualité supérieure et un service exceptionnel à nos précieux clients ».
En se positionnant comme un pont entre la Turquie et l’Afrique du Nord, la start-up répond à une demande croissante de produits internationaux et à un besoin de diversité sur les marchés locaux. Son modèle pourrait inspirer d’autres jeunes pousses à explorer des niches spécifiques.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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The Invigilator utilise l’IA pour réduire la tricherie lors des évaluations en ligne
En développant une technologie de surveillance des examens en ligne, cette solution montre combien l’IA peut constituer une ressource précieuse pour préserver l’intégrité académique.
The Invigilator est une edtech développée par une jeune pousse sud-africaine éponyme. Elle propose une solution innovante de surveillance des examens en ligne, reposant sur l’intelligence artificielle pour détecter automatiquement les comportements frauduleux. La start-up a été lancée en 2020 par Nicholas Riemer.
Elle a récemment levé 195 millions de rands (environ 11,1 millions USD) lors d’un tour de financement mené par Kaltroco, une firme d’investissement familiale basée aux Iles Anglo-Normandes. L’objectif est d’accélérer son déploiement global, d’enrichir ses modèles IA, d’ajouter des fonctionnalités multilingues et de nouer des partenariats internationaux dans des régions comme l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient.
« Cet investissement nous permet d'accélérer le développement de l'IA, ce qui facilite l'accès à l'éducation tout en préservant la crédibilité des évaluations. La création de notre technologie de surveillance IA en direct signifie que The Invigilator passe à une surveillance constante des évaluations grâce à l'IA » a indiqué Nicholas Riemer.
The Invigilator intègre diverses technologies telles que la reconnaissance faciale à partir de selfies aléatoires comparés à une photo pré-enregistrée, le traçage GPS pour identifier des collusions potentielles quand plusieurs étudiants se trouvent géographiquement proches, la capture d’écran intermittente pour identifier l’usage de ressources non autorisées, l’enregistrement audio pour repérer des conversations suspectes et vérification anti-plagiat via OCR. Les alertes générées sont ensuite présentées sur un tableau de bord centralisé pour examen par les enseignants, alliant automatisation et jugement humain.
Conçue pour être accessible, l'application est compatible avec les smartphones d'entrée de gamme et les PC modestes. Elle se distingue par sa légèreté en consommation de données et sa capacité à fonctionner hors ligne, ce qui en fait une solution idéale pour les environnements où la connectivité est limitée. Pour rappel, The Invigilator est accessible sur iOS, sur l’AppGallery de Huawei et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 500 000 fois d’après les données de Play Store.
Adoni Conrad Quenum
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Urban Ubuntu se spécialise dans l’assurance obsèques pour la diaspora africaine
Au Togo, cette jeune pousse ambitionne de transformer la mobilité urbaine et interurbaine grâce à son application mobile, qu’elle a voulue adaptée au contexte local.
Good’Trip est une solution de covoiturage développée par la jeune pousse togolaise Anaxar. Disponible sur iOS et sur Android, l’application connecte conducteurs et passagers autour d’itinéraires communs, en offrant une alternative flexible et économique aux solutions de transport traditionnelles. La start-up basée à Lomé a été fondée en 2020 par Arnold Amouzou et de Marc Biegniebe.
Dans les faits, les conducteurs peuvent publier leurs trajets en indiquant les places disponibles, tandis que les passagers consultent les offres en temps réel et réservent directement via l’app. Le paiement s’effectue par mobile money, ce qui garantit une expérience fluide et sécurisée. Le remboursement au conducteur intervient automatiquement une fois le trajet effectué.
Au-delà de la mise en relation, Good’Trip mise sur la confiance et la sécurité. Chaque conducteur doit fournir ses pièces justificatives (permis, documents du véhicule) avant d’être validé. L’app intègre également un système de notation et de feedback, permettant aux passagers comme aux conducteurs d’évaluer leur expérience.
L’initiative se veut une réponse à plusieurs défis locaux tels que la hausse du coût des déplacements, la congestion urbaine et le besoin croissant de solutions de transport partagées. En facilitant le covoiturage, Good’Trip vise à réduire les frais individuels, optimiser l’utilisation des véhicules et limiter l’impact environnemental lié aux trajets quotidiens.
Avec son approche 100% numérique dans un contexte d’accélération de la transformation digitale en Afrique, Good’Trip a pour objectif de séduire une large communauté d’utilisateurs. Si l’adoption suit, la plateforme pourrait s’imposer comme un acteur incontournable de la mobilité connectée au Togo, y démocratisant une nouvelle approche des déplacements urbains et interurbains.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Au Nigeria, Zepay agrège divers services financiers en ligne
En Afrique du Sud, une jeune pousse se positionne comme une insurtech combinant sensibilité culturelle, accessibilité mobile et technologie blockchain pour répondre à un véritable besoin financier et social.
Urban Ubuntu est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle se spécialise dans l’assurance obsèques et rapatriements pour la diaspora africaine, en commençant par la communauté kényane résidant en Afrique du Sud. La start-up basée à Pretoria a été fondée en 2019 par Shingie Maramba.
« Les funérailles représentent souvent la dépense la plus importante pour les familles de la diaspora, avec un coût compris entre 7000 et 10 000 USD par cas. Les familles dépendent fortement des transferts de fonds, ce qui peut épuiser leurs économies et retarder les enterrements. Les assureurs traditionnels manquent de sensibilité culturelle, de rapidité de paiement et de commodité mobile » a déclaré Shingie Maramba.
La plateforme propose une combinaison de technologies innovantes telles qu’une IA de prise en compte des rites culturels permettant de proposer des services funéraires en adéquation avec les traditions, une transparence fondée sur la blockchain ou encore des paiements adaptés à la diaspora, compatbiles avec M-Pesa, services de change ou applications bancaires.
Pour faciliter encore plus le processus, Urban Ubuntu s’appuie sur des partenaires comme Old Mutual pour la souscription des contrats, AVBOB pour la logistique de rapatriement, Kenbright pour un service client 24/7, et KEDASA SACCO pour la distribution des produits.
Après le Kenya, la start-up entend s’étendre vers les marchés de la diaspora aux USA, en Europe et en Australie, puis déployer ses services sur les 14 marchés africains couverts par son partenaire Old Mutual, où les flux de remises dépassent 30 milliards USD par an.
« Avec 5 milliards USD de transferts de fonds vers le Kenya chaque année, les fondateurs ont vu une opportunité de réorienter une partie de ces fonds vers une couverture funéraire structurée, abordable, personnalisable et numérique » ajoute Shingie Maramba.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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