Au Kenya, E-tiba se positionne comme une solution numérique complète pour simplifier l’accès aux soins à domicile.
E-tiba est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse kényane. Via une application mobile, un site web et même un code USSD, la plateforme met en relation patients et soignants qualifiés (infirmiers, aides-soignants, thérapeutes ou personnels de soutien) pour des interventions ponctuelles ou régulières à domicile. Basée à Nairobi, la start-up a été lancée en 2018 par Loise Wanjiku Ngugi (photo).
Les services couverts vont des soins infirmiers classiques (pansements, perfusions, gestion des médicaments) aux accompagnements spécialisés (soins palliatifs, prise en charge des maladies chroniques, rééducation), en passant par des prestations pratiques comme la préparation des repas, le transport vers des établissements sanitaires, ou l’assistance à la mobilité. Les rendez-vous se réservent en ligne et les équipes sont présentées avec leurs compétences, ce qui facilite la confiance et le suivi des patients.
Au-delà de la mise en relation, E-tiba développe un volet formation : un E-tiba Training College et une plateforme e-learning proposent des cursus (soins de base, aide communautaire, prise en charge de la démence, etc.) pour professionnaliser les aidants et garantir des standards de qualité. Ce double modèle (services opérationnels et formation) renforce la sécurité des patients et crée des opportunités d’emploi formel dans le secteur des soins à domicile.
Pour le patient et sa famille, E-tiba représente un gain de confort et de continuité des soins : moins de déplacements, un suivi personnalisé et l’accès à des intervenants formés. Pour le système de santé, la solution peut contribuer à désengorger les établissements en permettant des prises en charge à domicile adaptées et sécurisées.
Adoni Conrad Quenum
Edité par M.F. Vahid Codjia
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Cette plateforme de technologies financières ambitionne d’être « le compte pro pour les ambitieux ». Elle intègre diverses fonctionnalités indispensables pour les entrepreneurs.
Zazu est une solution fintech développée par une start-up sud-africaine. Elle se présente comme une alternative innovante de gestion financière pensée pour les entrepreneurs, freelances et PME africaines.
En quelques minutes depuis un smartphone, il est possible d’ouvrir un compte professionnel sans se rendre dans une banque, et d’accéder à une suite complète d’outils pour gérer trésorerie, facturation, dépenses et comptabilité. La start-up, basée au Cap, a été lancée en 2024 par Germain Bahri et Rinse Jacobs (photo).
La solution intègre des fonctionnalités telles que l’ouverture de compte en ligne, la gestion des factures, le suivi des dépenses, la gestion de flux de trésorerie, les paiements et virements instantanés, et les cartes de paiement. Pour un entrepreneur, cela signifie centraliser toutes les opérations financières dans une seule interface, digitalisée, sans paperasse.
« Zazu a été fondée dans le but d'améliorer les services bancaires proposés aux créateurs d'entreprise et aux PME africains en leur fournissant un compte bancaire performant, associé à des outils de facturation, de comptabilité et de gestion de trésorerie, afin que les opérations bancaires soient davantage considérées comme un catalyseur de croissance que comme un obstacle », indique la jeune pousse.
Pour les petites entreprises, freelancers et start-up, Zazu offre notamment une automatisation des tâches administratives. Grâce à ces outils, les entrepreneurs peuvent se concentrer sur le développement de leur activité au lieu d’être accaparés par la gestion comptable. Cette fintech se veut plus accessible, flexible et adaptée aux réalités locales, en supprimant les démarches longues des banques traditionnelles.
En combinant compte pro, gestion financière et facturation dans un seul outil, l’application promet d’alléger la vie administrative des entreprises et de renforcer leur efficacité opérationnelle.
Notons que Zazu a récemment mobilisé 1 million $ en pré-amorçage, afin d’accélérer son déploiement en Afrique du Sud et au Maroc.
Adoni Conrad Quenum
Edité par M.F. Vahid Codjia
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Au Ghana, Gigmile se positionne comme une plateforme innovante alliant fintech et mobilité, destinée à répondre à un besoin crucial en Afrique : permettre aux travailleurs de l’économie informelle, livreurs, chauffeurs ou encore coursiers d’accéder facilement à un véhicule, sans les barrières traditionnelles du crédit ou de l’épargne préalable.
Gigmile est une solution numérique développée par une start-up ghanéenne. Elle propose un modèle de financement « lease-to-own » (location-achat en français) via son service phare Gamma Mobility.
Ce modèle est pensé pour s’adapter aux revenus fluctuants des « gig workers » : les versements sont modulables, alignés sur les revenus estimés, et le plan inclut souvent l’entretien, l’assurance et les documents nécessaires. La start-up, basée à Accra, a été fondée en 2022 par Kayode Adeyinka et Samuel Esiri.
« Grâce à des partenariats avec des équipementiers et des institutions financières, Gigmile propose des solutions de financement automobile avec option d'achat aux travailleurs informels défavorisés du secteur de la logistique et du transport », indique la jeune pousse.
Concrètement, un travailleur peut obtenir une moto, un tricycle, voire une voiture, utiliser ce véhicule pour des plateformes de livraison ou de transport, générer des revenus tout en remboursant progressivement son véhicule. Une fois le plan achevé, l’engin lui revient en propriété. Cette formule transforme un actif productif inaccessible en un outil d’inclusion économique.
Les chiffres récents témoignent de l’impact : plus de 10 000 véhicules déployés dans plusieurs villes, des milliers de travailleurs actifs, et plusieurs centaines de véhicules déjà acquis par leurs utilisateurs. Le taux de remboursement élevé et l’utilisation intensive des véhicules confirment la viabilité du modèle.
Au-delà de la mobilité, Gigmile entend structurer un socle d’inclusion financière et d’employabilité. En fournissant un accès à un actif productif, l’entreprise offre une alternative concrète à la précarité, ouvre la porte à l’entrepreneuriat, et soutient l’économie informelle, difficile à toucher avec les circuits bancaires classiques.
En résumé, Gigmile illustre comment une fintech africaine peut combiner technologie, financement inclusif et mobilité pour créer des opportunités durables. En démocratisant l’accès aux véhicules, elle réinvente l’accès au travail, à l’autonomie et à la dignité, des enjeux essentiels pour des millions de travailleurs à travers le continent.
Adoni Conrad Quenum
Edité par M.F. Vahid Codjia
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Via sa plateforme web, Stokvel Academy forme les Sud-africains à l’épargne collective
Face aux défis d’accès au crédit formel et aux faibles niveaux d’éducation financière, Stokvel Academy se positionne comme une initiative innovante pour démocratiser l’épargne collective et la gestion financière.
Stokvel Academy est une plateforme d’e-learning développée par une start-up éponyme. Elle offre des cours en ligne, des ressources pédagogiques et des outils pratiques pour aider les individus et les communautés à créer ou rejoindre des « stokvels », ces associations d’épargne collective traditionnelles répandues en Afrique du Sud, et à gérer convenablement leurs finances.
La start-up, basée à Soweto, a été lancée en 2017 par Busisiwe Skenjana. « En formant des jeunes agents, nous ne nous attaquons pas seulement au chômage, mais nous donnons également aux stokvels les moyens de devenir plus forts et plus résilients », a indiqué Mme. Skenjana.
Grâce à un catalogue de modules structurés, Stokvel Academy couvre des sujets variés : principes de base de l’épargne, planification financière, gestion de trésorerie, gouvernance des groupes d’épargne, évaluation des risques, et stratégie d’investissement. Accessible depuis un navigateur web, la plateforme permet à ses utilisateurs d’apprendre à leur rythme, quel que soit leur niveau de départ. Elle entend rendre l’éducation financière inclusive, en abaissant les barrières d’entrée à la connaissance des mécanismes d’épargne collective.
En combinant tradition et technologie, Stokvel Academy modernise un modèle communautaire bien implanté. Pour les groupes existants, la formation peut renforcer la gouvernance interne, éviter les conflits, et améliorer la pérennité du stokvel. Pour les nouveaux membres, elle représente une porte d’entrée vers des méthodes d’épargne structurée.
Dans un contexte où l’accès aux services bancaires reste limité pour une part de la population, Stokvel Academy apparaît comme une alternative pertinente qui combine inclusion financière, renforcement des capacités et « empowerment » des communautés. En formant des épargnants responsables et informés, la plateforme contribue à renforcer la résilience financière des ménages, stimuler l’investissement local, et encourager des dynamiques d’économie solidaire adaptées aux réalités africaines.
Adoni Conrad Quenum
Edité par M.F. Vahid Codjia
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Kenya : iFunza met en relation enseignants et parents pour suivre les progrès des élèves à l'école
Au Kenya, l’application iFunza ambitionne de s’imposer comme un outil d’accompagnement scolaire novateur. Elle entend renforcer la collaboration entre les enseignants et les parents pour suivre le parcours académique des élèves.
iFunza est une solution edtech développée par une start-up kényane. Grâce à cette plateforme web et mobile, les enseignants peuvent partager les résultats, devoirs et observations en temps réel, tandis que les parents accèdent facilement aux performances de leurs enfants, quel que soit leur lieu de résidence.
La start-up a été lancée en 2019 par Caroline Ndiangui et Martin Kariithi (photo).
Elle est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 5000 fois, selon Play Store. Elle simplifie la communication entre l’école et la maison : les notifications automatiques informent les parents des devoirs, absences ou retards, et permettent aux enseignants d’envoyer des messages personnalisés pour alerter sur des difficultés ou féliciter les progrès. Le système de suivi centralisé offre une visibilité claire sur l’évolution scolaire, favorisant un accompagnement plus réactif et adapté de l’élève.
L’application est conçue pour fonctionner sur des smartphones modestes et consommer peu de données. Elle s’adresse aussi bien aux familles en milieu urbain qu’à celles des zones rurales. Dans un pays où l’accès à un ordinateur personnel reste limité, iFunza représente une alternative adaptée à la réalité locale.
Pour les établissements scolaires, elle permet de réduire les coûts administratifs liés à la gestion manuelle des bulletins, des convocations ou des communications parentales. Elle modernise l’administration scolaire et rationalise le suivi pédagogique en rendant les informations accessibles en ligne, rapidement et de manière sécurisée.
Dans un contexte où l’éducation et le suivi scolaire constituent des enjeux majeurs pour le développement, iFunza peut contribuer à améliorer la réussite scolaire, à renforcer la responsabilisation des acteurs (parents, enseignants, élèves) et à encourager un dialogue continu autour de l’apprentissage.
Adoni Conrad Quenum
Edité par M.F. Vahid Codjia
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Nigeria : avec sa plateforme web, Kodeedu facilite l’apprentissage en ligne
L’application togolaise Edomatch bouscule les codes du recrutement traditionnel en offrant aux employeurs et aux demandeurs d’emploi une plateforme mobile simple, rapide et accessible.
Edomatch est une solution numérique qui permet à toute personne à la recherche d’un emploi (temps plein, temps partiel, ou mission ponctuelle) de postuler pour des propositions de travail en ligne sur sa plateforme web ou sur l’application mobile. Développée par la start-up togolaise éponyme, elle est basée à Lomé et a été lancée en 2024 par Chris Koehler.
« Notre mission est de simplifier et d'humaniser la recherche d'emploi tout en aidant les entreprises à trouver les talents exprimés de manière efficace », indique la jeune pousse.
L’application est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois, selon les données de Play Store.
L’utilisateur peut créer un profil, consulter les offres disponibles et postuler en quelques clics. Pour les entreprises, la publication d’offres et la présélection des candidats se fait directement depuis l’application, ce qui simplifie grandement le processus de recrutement.
Edomatch se distingue également par sa large couverture des secteurs : du commerce à la logistique, en passant par les services, le BTP ou l’hôtellerie. Grâce à un système de géolocalisation, les candidats peuvent repérer les annonces près de chez eux, ce qui améliore l’employabilité locale et réduit les déplacements inutiles.
Une des forces de l’application est sa capacité à faciliter l’insertion professionnelle pour les jeunes, les personnes sans expérience ou issues de milieux défavorisés. Pour les entreprises, l’application représente un gain de temps et de ressources : plus besoin de publier sur plusieurs canaux, d’organiser de longues séances de tri de CV, ou de dépendre d’intermédiaires coûteux. Elles peuvent rapidement identifier des profils pertinents et accéder à des talents disponibles immédiatement.
Ainsi, en combinant une interface mobile accessible, une large base d’offres et une orientation vers l’inclusion, Edomatch semble capable de transformer durablement le marché de l’emploi au Togo. Dans un contexte d’économie informelle et de chômage élevé, l’application pourrait devenir un outil clé de l’insertion professionnelle, en rendant le recrutement plus transparent, plus efficace et plus équitable.
Adoni Conrad Quenum
Edité par M.F. Vahid Codjia
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Côte d’Ivoire : Trenderz démocratise le marketing d’influence via son app mobile
La start-up nigériane Kodeedu ambitionne de démocratiser l’accès à l’éducation en ligne grâce à sa plateforme web innovante.
Kodeedu est une solution d’apprentissage en ligne développée par la start-up nigériane éponyme. Destinée aux étudiants, aux professionnels et à toute personne désireuse d’acquérir de nouvelles compétences, elle offre un catalogue diversifié de cours, allant de la programmation informatique au marketing digital, en passant par les compétences professionnelles adaptées au marché local. La start-up a été lancée en 2021.
« Nous développons une plateforme de micro-apprentissage qui permet d'acquérir des compétences de manière rapide, flexible et parfaitement adaptée à l'avenir numérique de l'Afrique », a indiqué la jeune pousse. Et d’ajouter : « Kodeedu décompose des sujets complexes en leçons faciles à assimiler et adaptées aux appareils mobiles, permettant ainsi aux apprenants de progresser en quelques minutes par jour, et non en plusieurs mois ».

Accessible depuis un navigateur Internet, la plateforme permet aux apprenants de suivre des modules vidéo, d’effectuer des exercices interactifs et d’obtenir des certificats de complétion. Grâce à cette approche, elle veut surmonter les obstacles traditionnels liés à l’éducation (distance, coût, indisponibilité d’établissements de formation) et offrir une alternative flexible et adaptée aux réalités du Nigeria.
Pour les utilisateurs, l’atout principal de Kodeedu réside dans la flexibilité : chacun peut apprendre selon son propre rythme, depuis n’importe quel lieu connecté. Cela ouvre des opportunités pour les jeunes des zones rurales, ceux qui travaillent déjà, ou les personnes n’ayant pas accès à l’enseignement supérieur traditionnel. Par ailleurs, la plateforme favorise une mise à jour constante des compétences, ce qui est essentiel dans une économie en mutation rapide.
Pour le marché nigérian de l’emploi, Kodeedu représente un levier potentiel de renforcement des capacités, en permettant aux apprenants d’acquérir des compétences recherchées (informatiques, digitales, entrepreneuriales) et d’augmenter leurs chances d’employabilité. Dans un contexte où l’économie digitale est en pleine croissance, cette montée en compétences peut aider à combler le fossé entre la demande du marché et l’offre de talents qualifiés.
Adoni Conrad Quenum
Edité par M.F. Vahid Codjia
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Togo : Fadila Ménage met en relation clients et employés de maison qualifiés
La start-up Trenderz veut s’imposer comme un facilitateur du marketing d’influence sur le continent. Elle a développé une solution numérique à cette fin.
Trenderz est une solution numérique développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle met en relation les marques, restaurants, hôtels ou lieux de loisirs, et des influenceurs ou créateurs de contenu avec pour objectif de dynamiser la visibilité des établissements tout en permettant aux créateurs de monétiser leur audience. Elle a été lancée en 2023 par Koami Rummenigge Aziabou et Kim Tran.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, selon les données de Play Store. Les entreprises peuvent créer une page d’établissement, publier une offre ou une prestation, puis recevoir des candidatures de créateurs souhaitant la promouvoir.
Lorsqu’un influenceur partage du contenu avec un lien ou un code de réservation personnalisé, toute réservation générée est tracée, l’établissement ne paye qu’à la performance, sans frais fixes.
Trenderz n’exige pas un nombre d’abonnés élevé aux influenceurs : les micro-influenceurs sont aussi les bienvenus. L’inscription est gratuite, et chaque collaboration permet de vivre une expérience (nuitée, repas, activité, etc.) tout en percevant une commission sur les réservations générées.
Trenderz opère aujourd’hui dans plusieurs pays d’Afrique francophone : la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Sénégal et le Cameroun. Elle se présente comme un outil de marketing digital démocratique qui répond au besoin des entreprises africaines de toucher des audiences locales via des contenus authentiques et proches de leur marché.
Pour un continent jeune et connecté, la start-up apparaît comme un des ponts entre les marques et les consommateurs, par le biais de la créativité digitale et de la performance mesurable.
Adoni Conrad Quenum
Edité par M.F. Vahid Codjia
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Congo : avec sa plateforme, Kokamba facilite la gestion d’entreprise
Au Togo, la société Fadila Ménage se positionne comme un acteur de premier plan de la mise en relation entre particuliers ou entreprises et personnel domestique professionnel.
Fadila Ménage est une solution numérique développée par Fadila Group. Elle est spécialisée dans le placement d’aide-ménagères, de nounous, cuisiniers, chauffeurs ou agents de nettoyage tout en offrant un service de nettoyage professionnel pour les domiciles et bureaux. L’entreprise a été fondée en 2017 par Loukman Lamany.
Grâce à une plateforme accessible via son site Web, l’entreprise permet aux clients de solliciter des devis, d’engager du personnel qualifié, ou de recourir ponctuellement à des prestations de ménage. Elle revendique plus de 150 employés formés selon ses méthodes, un taux élevé de satisfaction client (97 %), et un délai de réponse rapide (24h en moyenne), ce qui en fait une alternative crédible et structurée aux solutions informelles souvent répandues dans la région.
La force de Fadila Ménage repose sur un processus de sélection qui inclut formation et vérification des antécédents, ce qui garantit aux clients un personnel de confiance. « Nous recrutons judicieusement et donnons des formations techniques à nos agents pour offrir aux ménages et institutions au Togo les meilleurs services de qualité en nettoyage et entretien industriel, commercial et résidentiel », indique la jeune pousse.
L’offre est modulaire : ménage ponctuel ou régulier, emploi à temps plein ou partiel, ou encore services connexes comme le nettoyage de bureaux. Au-delà du service à la demande, l’entreprise affiche un engagement social puisqu’elle promeut l’insertion professionnelle des jeunes, des femmes sans qualification, des chômeurs ou des seniors, contribuant ainsi à réduire le chômage et à favoriser l’inclusion économique.
Cette solution répond à une demande croissante de services domestiques fiables. Fadila Ménage propose ainsi un modèle professionnel, transparent et structuré, susceptible de transformer le marché des services à la personne au Togo.
Adoni Conrad Quenum
Edité par M.F. Vahid Codjia
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Nigeria : MyItura facilite l’accès aux soins en ligne via ses plateformes web et mobile
Au Nigeria, MyItura se positionne comme une solution numérique innovante pour démocratiser l’accès aux soins de santé. Elle a été présentée lors d’un événement en 2024 à Lagos autour des enjeux de la télémédecine, de l’IA et des services préventifs.
MyItura est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse nigériane éponyme. Elle propose une plateforme complète accessible via son application mobile et son site Web, permettant aux patients de consulter, de se faire diagnostiquer et de recevoir des prescriptions sans quitter leur domicile. La start-up, basée à Lagos, a été lancée en 2024 par Opeyemi Arogundade (photo, au centre).
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, selon Play Store. La plateforme permet non seulement la téléconsultation, mais aussi la prise de tests de diagnostic à domicile : les utilisateurs peuvent commander des analyses, faire venir un professionnel pour la collecte, et recevoir leurs résultats directement sur leur compte numérique.
Elle intègre un système de financement, appelé Mediloan, qui permet aux patients de recevoir un « crédit santé » pour payer plus tard. Cela favorise l’inclusion financière en santé, en particulier pour les personnes qui éprouvent des difficultés à avancer les frais liés aux soins. Par ailleurs, la plateforme repose sur des dossiers médicaux interopérables et une analyse des risques appuyée par l’IA, ce qui permet d’offrir des conseils de santé personnalisés.
Grâce à cette dynamique, la start-up contribue à réduire les obstacles traditionnels à l’accès aux soins que sont : la distance, le coût et le manque de suivi médical régulier. En combinant technologies numériques, intelligence artificielle et financement intégré, MyItura révolutionne la façon dont les Nigérians interagissent avec le système de santé. Cette approche pourrait bien faire partie de la réponse aux défis structurels du secteur médical dans le pays, en améliorant l’accès, l’efficacité et l’anticipation des besoins de santé.
Adoni Conrad Quenum
Edité par M.F. Vahid Codjia
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Portée par la start-up Ayokai, Kokamba incarne l’ambition d’une transformation numérique locale. C’est une solution ERP conçue par des ingénieurs congolais pour les entreprises africaines.
Kokamba est une solution fintech développée par la jeune pousse franco-congolaise Ayokai. C’est un système de gestion intégré (ERP), conforme à plusieurs normes africaines comme le SYSCOHADA, qui s’adresse aux entreprises, associations, ONG et structures publiques. La solution a été lancée en 2024 par Mardochée Bikoukou.
Grâce à cette solution, les dirigeants peuvent piloter l’ensemble de leurs opérations depuis un tableau de bord central : comptabilité, facturation, gestion des ressources humaines, reporting financier, gestion des services et des salaires. En intégrant des modules clés, Kokamba facilite également le suivi des employés, la planification des ressources humaines et la génération des états financiers selon les exigences régionales.
La solution peut fonctionner hors-ligne, ce qui permet aux entreprises d’utiliser le logiciel dans des zones à connectivité limitée. Cette fonctionnalité est particulièrement adaptée aux PME congolaises et aux structures de terrain, qui peuvent basculer en ligne dès que la connectivité est disponible.
Sur le plan réglementaire, Kokamba se distingue par son respect des standards OHADA, ce qui sécurise la conformité des entreprises locales en matière de comptabilité et de fiscalité. En centralisant leurs données financières, les dirigeants disposent d’un aperçu clair de leur trésorerie, de leurs indicateurs clés et peuvent prendre des décisions éclairées, sans dépendre uniquement de leur comptable.
En facilitant la gestion opérationnelle, cette plateforme pourrait stimuler l’efficience des petites et moyennes entreprises, renforcer leur structuration et favoriser leur croissance dans un environnement économique exigeant.
Adoni Conrad Quenum
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Au cœur de l’innovation agricole en Tanzanie, la start-up LimaBot AI se démarque en apportant l’intelligence artificielle directement dans les champs des petits exploitants.
LimaBot est une solution d’intelligence artificielle développée par une jeune pousse tanzanienne. Grâce à sa plateforme accessible via application mobile, WhatsApp, SMS ou USSD, elle permet aux agriculteurs de diagnostiquer les maladies des cultures en temps réel. La start-up, basée dans la ville d’Arusha, a été lancée en 2024 par Godfrey Kilimwomeshi (photo).
La solution n’est pas un simple conseiller : il analyse les données, les images ou les descriptions de symptômes envoyés par les agriculteurs, recommande des traitements adaptés (pesticides biologiques ou chimiques), et fournit des prévisions météo ou des stratégies de gestion préventive. Accessible dans les zones à faible connectivité, les agriculteurs peuvent également dialoguer avec LimaBot via des canaux simples comme le SMS ou l’USSD.
Les pertes de récolte liées aux maladies phytosanitaires pénalisent les exploitations familiales sur le continent en général, en Tanzanie en particulier. En détectant tôt les affections et en proposant des recommandations adaptées, LimaBot contribue à réduire la pression sur les rendements, à limiter l’usage excessif de produits phytosanitaires, et à rendre l’agriculture plus durable.
L’impact potentiel pour les agriculteurs est double. D’une part, LimaBot aide à sécuriser les récoltes ; d’autre part, il renforce l’autonomie des producteurs en les formant progressivement aux meilleures pratiques de protection des plantes. Ce renforcement des capacités peut améliorer la résilience face aux chocs climatiques et aux fluctuations des prix des intrants.
En démocratisant l’accès à des diagnostics de qualité, la start-up favorise l’émergence d’un écosystème agri-tech durable, où l’IA soutient non seulement la productivité, mais aussi la sécurité alimentaire et le bien-être économique des agriculteurs.
Adoni Conrad Quenum
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Cameroun : Sipoh permet d’envoyer des signaux de détresse à la police en cas de danger
Au Cameroun, la start-up technologique Sipoh a mis au point une solution innovante pour renforcer la sécurité des citoyens vulnérables. Avec celle-ci, elle ambitionne de s’imposer comme une référence sur le segment de la sécurité.
Sipoh est une solution camerounaise qui couple une application mobile intelligente à un dispositif discret (bijou, vêtement, sac). Elle permet d’envoyer des alertes d’urgence géolocalisées à des proches ou aux forces de l’ordre en cas de danger. La start-up, basée dans la ville de Douala, a été lancée en 2024 par Djomgoue Nimatcha Darlanne Jourelle.
Selon sa plateforme, la start-up vise à « renforcer la sécurité et le bien-être des personnes vulnérables à travers des solutions technologiques ». Les utilisateurs peuvent déclencher une alerte manuellement ou automatiquement grâce à l’intelligence artificielle, même en situation de panique.
Concrètement, lorsqu’une alerte est lancée, l’application envoie un message vocal ou écrit, enregistré en temps réel, ainsi qu’une position GPS aux autorités concernées. En parallèle, l’utilisateur peut être suivi par ses proches et par la police, ce qui augmente les chances d’une intervention rapide.
L’un des moteurs de Sipoh est l’accessoire discret. C’est un petit gadget intégré dans des objets du quotidien (bijou, vêtement, sac), conçu pour déclencher l’alerte de façon non visible. Cette capacité « furtive » est particulièrement utile face à des situations d’insécurité urbaine, ou pour des populations particulièrement exposées (femmes seules, personnes âgées, etc.).
Au-delà de l’alerte urgente, l’application intègre des fonctionnalités de soutien telles qu’un chatbot juridique, des contenus de prévention, et un réseau communautaire d’entraide pour accompagner les victimes après une alerte.
Le projet suscite l’intérêt des pouvoirs publics : des démonstrations ont déjà été réalisées à Yaoundé, et l’équipe de Sipoh a même été invitée par le ministère de la Sécurité nationale. Si la technologie se déploie à grande échelle, elle pourrait transformer le rapport des citoyens à la sécurité en offrant une porte d’entrée technologique vers la police, et ainsi donner plus de pouvoir aux populations vulnérables de signaler les situations critiques.
Adoni Conrad Quenum
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Togo : Minah démocratise l’accès aux opportunités de financement pour les jeunes africains
Au Togo, Minah entend soutenir les projets à fort impact en proposant des moyens de les financer. Deux frères sont aux commandes de cette jeune pousse lancée en 2024.
Basée à Lomé et fondée par les frères Julien et Hervé Gakpé (photo) en 2024, la fintech togolaise Minah.io se donne pour ambition de transformer la manière dont les jeunes Africains financent des projets à impact. Sa plateforme permet d’investir dans des actifs réels (RWA) sur le continent comme l’immobilier, l’énergie ou l’agriculture, en utilisant la blockchain pour garantir la transparence et la sécurité.
« Convaincus du potentiel du continent, nous levons les barrières à l’entrée du marché africain en connectant investisseurs du monde entier et projets locaux à fort potentiel pour le développement. [...] Nous facilitons l’investissement dans des projets sélectionnés avec rigueur, en assurant un suivi clair et une gestion simplifiée », indique la jeune pousse.
La solution propose plusieurs « stratégies d’investissement », chacune articulée autour de projets concrets portés par des acteurs locaux et engagés. Grâce à cette approche, elle offre aux jeunes Togolais, mais aussi à la diaspora et aux investisseurs internationaux, la possibilité de participer au développement économique du continent tout en générant un rendement financier.
En mobilisant des flux réguliers de transferts vers des projets concrets, la plateforme propose une alternative durable aux simples transferts d’argent. Pour les jeunes entrepreneurs ou porteurs de projets au Togo, cela signifie un accès plus large à des financements structurés. En effet, Minah ne se limite pas à l’appui ponctuel, mais vise des initiatives à fort potentiel sur le long terme. Grâce à sa technologie blockchain, elle assure une traçabilité des investissements et une gouvernance transparente.
En résumé, cette fintech incarne une nouvelle génération de solutions financières en Afrique qui combine blockchain, investissement à impact et inclusion, ouvrant la voie à un financement plus équitable et durable pour la jeunesse africaine.
Adoni Conrad Quenum
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