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Pour conquérir le marché de leur pays, ces tech entrepreneurs ont reproduit le modèle d’Uber. Cette option est un succès et même sans levées de fonds significatives, la start-up est en pleine croissance.

Kubinga est une super application développée par une jeune pousse angolaise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des services de VTC, de livraison de colis, de téléconsultation avec des experts (médecins, avocats, etc.) ou encore d’artisans à la demande. La start-up, basée à Luanda, a été fondée en 2017 par Darryl Nequetela, Emerson Paim et Alan Santos.

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra se créer un compte grâce à ses réseaux sociaux ou en utilisant son e-mail. Après cette étape, il pourra avoir accès à tous les services que propose la solution. « Il vous suffit de vous inscrire une fois sur cette application pour commencer à réserver des courses en taxi, envoyer des colis, commander de la nourriture et des produits d'épicerie en ligne et embaucher des esthéticiennes, des dépanneuses, des professeurs particuliers, des plombiers et bien d'autres professionnels », indique la plateforme.

Outre les téléconsultations, la plupart des services proposés par Kubinga requiert le déplacement des prestataires. Il est donc indispensable d’entrer votre position géographique pour suivre en temps réel la prestation si c’est éventuellement une livraison de colis. Il faut signaler que Kubinga s’est d’abord lancé dans la réservation de taxi puis a ajouté les services de livraison.

En 2018, la start-up a remporté l’étape angolaise du concours Seedstars. « Le fait d'avoir remporté l'événement Seedstars Luanda m'a fait comprendre que le travail acharné et l'engagement à apporter des solutions sont les meilleures raisons de justifier les longues nuits de travail et les réunions matinales pour apporter une valeur ajoutée à notre personnel et à notre communauté », a expliqué Emerson Paim.

La jeune pousse est toujours focalisée sur son extension locale mais elle aurait des vues sur d’autres pays lusophones du continent et ceux de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 05 juillet 2023 17:19 Written by

Alors que le secteur du commerce en ligne était en plein boom sur le continent, ce tech entrepreneur a décidé de se lancer dans le secteur de la livraison. Il a mis en place une application et propose un nouveau modèle pour se démarquer de la concurrence.

Fondée en 2020 par Yasser Hassan, Gooo Delivery est une application mobile qui permet aux utilisateurs de commander de la nourriture, des médicaments ou encore des produits d’épicerie. Depuis son lancement, la start-up basée à Gizeh a déjà levé environ 5 millions $ pour entre autres soutenir sa croissance en Egypte et développer sa technologie.

L’application mobile est disponible sur iOS, sur Android et dans l’AppGallery de Huawei. L’utilisateur devra disposer d’un compte, ce qui lui permet d’accéder aux boutiques partenaires de la start-up. Il pourra ainsi passer ses commandes dans ces boutiques et sera livré par les livreurs de la jeune pousse.

Contrairement aux autres start-up opérant dans le secteur de la livraison, Good Delivery propose plusieurs offres aux clients. En effet, outre le fait que le prix de la livraison est indépendant de la valeur de la commande, la jeune pousse propose un système d’enchères où plusieurs livreurs proposent un tarif pour effectuer la livraison et l’utilisateur opte pour ce qui lui convient le mieux. « Gooo a une grande compréhension du marché local, et c'est pourquoi le développement de notre plateforme est différent », indique Yasser Hassan.

D’après les données de Play Store, l’application enregistre plus de 50 000 téléchargements. Elle est donc en pleine croissance et rêve de conquérir le Moyen-Orient. « Les facteurs de succès pour l'étape actuelle sont le développement de nos capacités techniques, le développement de l'équipe et l'intégration, afin de tirer davantage parti de la confiance des clients que nous avons gagnée jusqu'à présent et d'atteindre nos objectifs », déclare Yasser Hassan.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 05 juillet 2023 13:30 Written by

Malgré le faible taux de pénétration d’Internet et des smartphones, les réseaux sociaux occupent une place importante dans le quotidien des Africains. Certains tech entrepreneurs locaux ont décidé de construire des solutions africaines répondant à ce besoin.

Turaco est une plateforme de réseau social développée par une jeune pousse centrafricaine. Elle permet aux utilisateurs d’interagir en publiant des avis, des photos, des vidéos ou encore en écoutant de la radio. Fondée en 2021 par Gamando Marius Roméo (photo, à droite), la jeune pousse a signé le vendredi 30 juin un accord de partenariat avec l’institut privé Gutschool pour qu'il dispose d'un compte sur Turaco et y publie les informations relatives à l’université comme sur Facebook ou encore sur Twitter.

« Turaco est un réseau social créée par un Centrafricain pour les Centrafricains et l'objectif est de pousser les filles et fils de ce pays à utiliser ce réseau social. Comme en Marketing, l’application Turaco est un produit et il faut le consommer. Nous cherchons à dynamiser cette application, raison pour laquelle nous lançons un appel aux jeunes de tout âge de venir sur cette plateforme pour se connecter librement et à moindre coût », a déclaré Roméo Marius Gamando.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, va créer un profil et commencer à interagir avec ses contacts déjà présents sur la plateforme. Il est entre autres possible de contacter les autres utilisateurs par messagerie privée, de créer des groupes de discussions ou de rejoindre ceux qui existent déjà, d’écouter la radio ou encore d’accéder aux informations via les médias de masse.

« A travers ce réseau, les compatriotes d’ici et d’ailleurs peuvent suivre l’actualité du pays et écouter en direct plusieurs radios. La nouveauté est que les abonnés peuvent déjà faire des appels comme sur Messenger », indique Roméo Marius Gamando, trois mois après le déploiement de l’application.

Depuis son lancement, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les statistiques de Play Store. La firme centrafricaine multiplie les actions pour faire adopter sa solution par sa population. Elle a plusieurs fois récompensé les meilleurs utilisateurs en leur partageant des smartphones.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 04 juillet 2023 16:37 Written by

Après des études supérieures en informatique, Kgothatso Ngako découvre le bitcoin et décide de mettre en place une solution qui va permettre aux Africains d’adopter la reine des cryptomonnaies comme une monnaie à part entière.

Machankura est une solution technologique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs de transférer, grâce à des codes USSD, des bitcoins entre particuliers. La technologie intègre le réseau Lightning, un protocole de paiement de pair-à-pair construit comme une application de deuxième couche adossée à la blockchain bitcoin, pour faciliter les différentes transactions en configurant une adresse avec un numéro de téléphone. La start-up a été fondée en 2022 par Kgothatso Ngako.

« J'ai créé Machankura pour rendre le bitcoin plus accessible dans les communautés où tout le monde ne dispose pas d'un appareil connecté à Internet. Toute personne intéressée par l'utilisation du bitcoin et la vie en bitcoin devrait pouvoir le faire facilement », affirme Kgothatso Ngako.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. « Lorsque vous composez le numéro [le code USSD] pour la première fois, un portefeuille bitcoin lié à votre numéro de téléphone est instantanément créé pour vous. Vous devez créer un code PIN qui cryptera votre portefeuille et sera également utilisé pour confirmer toutes les transactions futures sur Machankura », indique la plateforme.

C’est donc avec cette adresse que l’utilisateur peut recevoir et envoyer du bitcoin sur son téléphone. Il faut signaler qu’en réalité, Machankura opère avec des satoshis, une monnaie divisionnaire du bitcoin valant environ 0,0002 $, puisque l’objectif est d’utiliser ce moyen de paiement dans les transactions quotidiennes. Machankura facture des frais de transactions de 1% sur toutes les dépenses.

Par ailleurs, en ce qui concerne la recharge du compte, divers moyens s’offrent aux utilisateurs mais la plupart implique l’utilisation de l’Internet sauf en Afrique du Sud. A ce propos, le fondateur de la fintech explique « qu’il n'y a pas vraiment de rampe d'accès au bitcoin qui fonctionne pour les personnes qui n'ont pas d'appareil connecté à Internet. […] Le seul dont je puisse dire qu'il fonctionne pour les personnes qui n'ont pas d'appareil connecté à Internet est Azteco. Jusqu'à présent, Azteco ne dispose que d'un vaste réseau de vendeurs en Afrique du Sud, où l'on peut se rendre dans pratiquement tous les magasins du pays et acheter un bon que l'on peut ensuite échanger contre des bitcoins. Ce n'est pas le cas dans les autres pays africains ».

C’est un point sur lequel le fondateur va devoir travailler puisque la solution peine encore à décoller. En avril 2023, Machankura enregistrait environ 3 000 utilisateurs bien que présente dans une demi-douzaine de pays que sont le Ghana, le Kenya, le Malawi, la Namibie, le Nigeria ou encore l’Afrique du Sud. Même si elle a dû se retirer des marchés tanzanien et ougandais, la fintech veut s’étendre sur tout le continent et y imposer la reine des cryptomonnaies comme une devise à part entière.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 04 juillet 2023 14:05 Written by

C’est au cours de sa dernière année en médecine qu’Imad Chakri a eu l’idée de mettre en place une application mobile pour aider les médecins et les professionnels de la santé dans leur travail au quotidien.

PocketDoc est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les médecins, d’accéder à des informations pertinentes et pratiques pour mieux prendre en charge les patients. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2018 par le docteur Imad Chakri (photo).

« Bien que j'ai passé les 7 dernières années à mémoriser des informations médicales, j'oublie sans cesse des informations importantes, qu'il s'agisse d'une prescription ou d'un diagnostic lorsque je travaille au service des urgences de l'hôpital ou dans un centre de santé. Il n’existait pas de solution, alors j’ai dû à plusieurs reprises me dispenser des patients pour rechercher sur Google ou appeler un collègue, ou traiter les symptômes du patient et non les causes de sa maladie », a déclaré Imad Chakri.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS, Android et sur l’AppGallery de Huawei. L’utilisateur s’inscrit après téléchargement de l’application puis il accède aux diverses fonctionnalités. On y retrouve entre autres une liste plus de 300 pathologies dans 23 spécialités médicales, un dictionnaire contenant toute la sémiologie médicale, une vingtaine de certificats médicaux prêts à l’emploi ou encore un espace de partage entre médecins et professionnels de santé.

La start-up gagne de l’argent grâce aux abonnements des médecins et des professionnels de santé et aux publicités des annonceurs. D’après les données de Play Store, l’application a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois.

PocketDoc a des ambitions d’expansion. « Après avoir lancé l'application, nous avons observé un trafic important en provenance d'autres pays comme l'Algérie, la Tunisie, le Sénégal, la Guinée, le Cameroun et la France. […] Notre objectif est d'être présent dans tous les pays francophones », a expliqué Imad Chakri.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 03 juillet 2023 17:15 Written by

Après avoir fait ses études et travaillé dans plusieurs entreprises en Europe, en Asie et en Afrique, Magalie Gauze-Sanga a décidé de lancer dans son pays d’origine une solution pour faciliter les transactions commerciales sur le continent.

Koree est une solution technologique développée par la firme camerounaise Sukali Holding Ltd. Elle permet aux utilisateurs de créer des cartes de fidélité digitales sur lesquelles les commerçants partenaires de la start-up peuvent leur verser des cashbacks et éventuellement leurs reliquats. Fondée en 2022 par Magalie Gauze-Sanga, la fintech a déjà levé environ 131 800 $ pour soutenir sa croissance.

« J’ai été confrontée pour la première fois au problème de monnaie dans une boulangerie, lors d’un achat de viennoiserie que j’ai essayé de payer avec un billet retiré plus tôt d’un distributeur automatique. Par la suite, dans le cadre de mes fonctions j’ai eu à effectuer de nombreuses missions professionnelles en Afrique de l’Ouest ainsi qu’en Afrique centrale. C’est en parcourant les sous-régions que je me suis rendue compte que ce problème de monnaie était un problème régional », affirme Magalie Gauze-Sanga.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra s'inscrire. Il peut ainsi accéder à la liste des commerces partenaires et choisir où il fera ses achats. Le scan du code QR de la boutique lui permettra de créer sa carte de fidélité digitale pour le/les magasin(s) choisi(s) depuis son smartphone.

Une fois à la caisse du magasin, l’utilisateur montre la carte de fidélité sur son téléphone au caissier et son cashback et son éventuel monnaie seront directement crédités sur son portefeuille digital. Il faut souligner que le cashback est un remboursement du commerçant pour récompenser la fidélité d’un client. Cet argent peut être dépensé uniquement dans la boutique du commerçant qui l’a offert.

La fintech revendique avoir fait gagner à ses utilisateurs plus de 4 029 863  FCFA (environ 6 698,4 $). Elle dispose de plus de 40 partenaires dans 14 différents secteurs tels que la restauration, l’hôtellerie ou encore le divertissement. La semaine dernière, Koree a été sélectionnée pour faire partie de la cohorte hiver 2023 d’Aidi Venture Accelerator, une entité américaine qui permet aux fondateurs d'entreprises technologiques africaines d’obtenir des avantages de la part de business angels et d’entreprises. Elle a également officialisé la réussite d’un tour de table d’un montant non divulgué lors d’une opération menée par Catalytic Africa.

Alors que la version Android de l’application mobile a été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store, Magalie Gauze-Sanga veut conquérir le marché de l’Afrique francophone avec sa solution. Pour l’instant, elle se concentre sur le Cameroun.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 03 juillet 2023 14:04 Written by

Comme de nombreux pays africains, la République démocratique du Congo dispose d’un important capital touristique. Pour permettre aux Congolais de la diaspora et aux étrangers de venir le découvrir, une start-up a mis en place une solution.

Yebo est une solution numérique développée par une start-up congolaise. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les étrangers et les membres de la diaspora africaine, de visiter la République démocratique du Congo en empruntant des circuits touristiques concoctés sur mesure. La start-up a été fondée en 2021 par Nelson Badibangi.

« Yebo est une solution innovante qui regroupe tous les tours-opérateurs en un seul lieu avec les meilleures offres de services touristique, afin de le rendre plus proches des consommateurs locaux et internationaux », peut-on lire sur la plateforme.

La solution dispose d’une application mobile depuis laquelle l’utilisateur, après son téléchargement, peut s’inscrire. Il pourra ensuite découvrir les offres de la jeune pousse et, en fonction de ses goûts, des activités et aussi de ses moyens financiers, il pourra opter pour l’un ou l’autre des circuits. Une barre de recherche permet de filtrer les circuits qui ne rentrent pas dans votre budget.

Que ce soit pour le transport lors du voyage, le logement court séjour, les accès touristiques aux diverses activités des parcs nationaux ou privés et/ou des sites touristiques en RDC, Yebo s’occupe de tout. La start-up assiste également lors des démarches administratives pour l’obtention du visa d’accès au pays. Elle a établi des contacts avec les autorités congolaises pour faciliter les différentes démarches. D’ailleurs, il est possible d’accéder au site des ambassades congolaises depuis la plateforme de Yebo.

La jeune pousse propose plus de 52 circuits touristiques. En juin 2023 lors de la semaine canadienne à Kinshasa, elle remporte le prix de l’entreprise congolaise à fort impact sur la coopération entre le Canada et la République démocratique du Congo.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 30 juin 2023 14:25 Written by

Après avoir passé plusieurs années aux Etats-Unis, il rentre dans son pays natal le Togo pour fonder une start-up dans le but de réduire les coûts des frais de transport.

Lomé Taxi est une solution de VTC développée par une jeune pousse togolaise. Elle permet aux utilisateurs de se déplacer dans la ville en voiture à petits coûts en permettant aux clients allant dans la même direction de se partager les frais de transport. La start-up, fondée par Afery Johnson (photo, à gauche) en 2019, opère sur 11 zones délimitées dans l’espace urbain de la ville de Lomé.

« Le covoiturage à Lomé Taxi est né du besoin de baisser un peu le coût transport pour nos clients. Face à la hausse répétitive des prix du carburant, nous avons dû élever nos tarifs et nous avons remarqué qu’il y avait une baisse de l’utilisation de nos services qui est due à la cherté de la vie. En réfléchissant, nous avons trouvé une solution qui devrait permettre à nos clients de toujours utiliser nos services, et d’une manière abordable », a déclaré Afery Johnson.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. Les utilisateurs y accèdent en passant par un navigateur. Il faudra entre autres renseigner des informations telles que la date de départ, l’heure de départ, le quartier de départ et la destination, le numéro de téléphone, l’adresse mail ou encore le nombre de passagers. Cette dernière information est nécessaire pour notifier à la start-up que vous êtes ouvert à partager votre course avec un tiers.

Outre la plateforme web, il est possible de recourir aux réseaux sociaux comme WhatsApp pour faire une réservation. Les SMS et les appels directs sont aussi des moyens de contacter la jeune pousse pour une réservation.

Lomé Taxi revendique plus de 25 voitures dans son parc et 5 bureaux dans la ville. Le tarif pour effectuer une course vers le centre-ville est de 2 000 FCFA ; il est de 3 000 FCFA vers les zones périphériques. Par ailleurs, elle propose un service spécial pour les personnes venues de l’extérieur.

« Le chauffeur vient les chercher à l'aéroport pour leur lieu de résidence, et pour ceux qui ne veulent plus louer des voitures qui leur coûtent chères durant leur séjour, le patron de la structure met à disposition son parc automobile pour leur déplacement selon leur emploi du temps à des tarifs très démocratiques », peut-on lire sur la plateforme.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 29 juin 2023 16:00 Written by

En Afrique, l’accès aux services financiers n’est pas une sinécure. Pour diverses raisons, ils ne sont pas aussi démocratisés qu’ailleurs, et les fintech comblent le vide depuis quelques années avec des solutions adaptées au marché africain.

Il y a deux semaines, Syca SAS s'est illustré sur la scène tech ivoirienne en rejoignant le programme d'incubation et d'accélération de Scaleway, un fournisseur de services d'infrastructure cloud. C’est grâce à son premier module SycaPay, lancée en 2016, que la start-up fondée entre autres par Abdillahi Osman en 2015 a été sélectionnée pour ce programme.

« Cette collaboration nous offre une excellente opportunité d'accélérer notre développement et de renforcer notre position sur le marché. Nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration avec l'équipe de Scaleway et de bénéficier de leur expertise et de leurs ressources pour continuer à fournir des solutions innovantes à nos clients », a affirmé Mouhamadou Diop, directeur général de SycaPay.

SycaPay est en effet une solution fintech développée par la start-up qui permet aux entreprises de recevoir des paiements de leurs clients via le mobile money, le code QR et les cartes bancaires Visa et MasterCard. Elle dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Il faudra, dans un premier temps, créer un compte en fournissant toutes les informations nécessaires. Après, vous pouvez aisément recevoir les paiements et suivre l’évolution des encaissements et des décaissements depuis votre tableau de bord.

Si vous opérez dans le commerce électronique, il est possible d’intégrer l’interface de programmation de SicaPay à votre plateforme. « Intégrée à un site e-commerce, SycaPay permet d’accepter le paiement via mobile money sans disposer de compte chez chaque opérateur pour le marchand », peut-on lire sur la plateforme.

La version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 1 000 fois. Uniquement présente en Côte d’Ivoire et au Sénégal, la fintech a néanmoins des vues sur tous les marchés de la zone UEMOA et de la CEMAC.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 29 juin 2023 11:58 Written by

Après une carrière professionnelle au Royaume-Uni, Amr Fawzi, un diplômé en génie mécanique, s’est associé avec trois amis pour embrasser le secteur entrepreneurial. Avec leur solution, ils ont révolutionné le secteur de la livraison au pays des pyramides.

GoodsMart est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne qui permet aux ménages de commander, depuis une application mobile, des courses la veille et de recevoir le lendemain au réveil. La start-up, basée au Caire, a été fondée en 2013 par Ahmed Fawzi, Ahmed Sudan, Amr Fawzi et Rami Nassar. Depuis son lancement, elle a réussi à lever environ 4,4 millions $ pour soutenir sa croissance en Egypte.

« GoodsMart offre à ses clients la possibilité de commander une grande variété de produits couvrant la plupart des catégories nécessaires à tout ménage grâce à son application. […] L'objectif principal de GoodsMart est de répondre à l'évolution des besoins des ménages grâce à une solution sans tracas qui leur permet d'économiser du temps et des efforts, et d'améliorer ainsi leur bien-être », a déclaré Amr Fawzi.

Contrairement à ses concurrents, la jeune pousse a mis en place un système particulier. Il faut, dans un premier temps, télécharger l’application mobile qui est accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur devra ensuite créer son compte puis l’équipe de GoodsMart va le contacter pour l’activer puis fixer une date pour l’installation de la GoodsMart Box, une boîte dans laquelle les livreurs de la start-up mettent tous les produits commandés.

« Une fois votre compte activé et votre GoodsMart box installée chez vous, vous pouvez commencer à commander tout ce dont vous avez besoin via l'appli toute la journée jusqu'à 22h pour le recevoir le lendemain matin dans votre GoodsMart box sécurisé sans que l'on frappe à votre porte », peut-on lire sur la plateforme.

La start-up propose deux formules d’abonnement : la mensuelle facturée à 150 livres égyptiennes (environ 4,85 $) et l’annuelle à 1 420 livres égyptiennes. Il est important de signaler qu’avec l’abonnement, l’utilisateur ne paie plus les frais de livraison. Selon les données de Play Store, la version Android de l’application a déjà été installée plus de 50 000 fois.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 27 juin 2023 18:07 Written by
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