Il conçoit un mécanisme qui réorganise le parcours de paiement des clients. Sa solution offre aux commerçants un cadre structuré pour gérer leurs transactions.

Ange Bertin Bagui (photo) est un entrepreneur ivoirien, cofondateur et directeur général de Donypay, une entreprise qui conçoit des outils numériques pour faciliter les paiements et la gestion de trésorerie des particuliers et des petites entreprises.

Fondée en 2023, Donypay est une plateforme qui permet de régler des achats en plusieurs échéances auprès d’un réseau de marchands partenaires. Le service repose sur un schéma tripartite entre le client, le commerçant et Credit Access, une institution de microfinance agréée par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Pour les particuliers, Donypay propose un règlement en 2, 3 ou 4 fois, ainsi qu’un paiement différé. Les achats sont effectués chez les marchands partenaires, via un QR code à scanner au moment du passage en caisse.

Les commerçants peuvent intégrer aisément le paiement fractionné dans leur processus de vente. À chaque transaction, ils génèrent un QR code que le client scanne pour lancer l’opération. Les paiements sont versés au marchand sous 72 heures, quelle que soit la durée choisie pour le remboursement côté client. L’intégration dans les processus internes est facilitée par la possibilité d’importer un fichier Excel ou de saisir les informations via un simple formulaire.

Ange Bertin Bagui est également cofondateur d’Adjemin, qu’il a dirigée jusqu’en 2023. L’entreprise, créée en 2019 avec Nathanael Yao, développe une solution de paiement et de vente en ligne conçue pour répondre aux besoins des zones urbaines et rurales.

Il est titulaire d’un diplôme d’ingénieur logiciel obtenu en 2018 au sein du Groupe Ivoire Académie, un centre de formation privé basé à Abidjan. Il commence sa carrière professionnelle en 2014 comme développeur mobile chez JFR Systems, un éditeur de logiciels spécialisé dans le secteur éducatif.

En 2015, il rejoint la fintech ivoirienne Sabicash comme développeur d’applications. En 2017, il intervient en tant que consultant en développement d’applications chez ICT4DEV Côte d’Ivoire, active dans l’intégration de solutions technologiques. Entre 2016 et 2019, il a été directeur associé de FAJIC SKILLS, un cabinet qu’il cofonda en 2016 avec cinq partenaires et qui proposait des services de conception logicielle, d’accompagnement juridique, de conseil en finance d’entreprise et en comptabilité.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

Lire aussi:

Côte d’Ivoire : Dodji Honou développe des fablabs pour former aux technologies

Published in Tech Stars

Portée par la start-up Ayokai, Kokamba incarne l’ambition d’une transformation numérique locale. C’est une solution ERP conçue par des ingénieurs congolais pour les entreprises africaines.

Kokamba est une solution fintech développée par la jeune pousse franco-congolaise Ayokai. C’est un système de gestion intégré (ERP), conforme à plusieurs normes africaines comme le SYSCOHADA, qui s’adresse aux entreprises, associations, ONG et structures publiques. La solution a été lancée en 2024 par Mardochée Bikoukou.

Grâce à cette solution, les dirigeants peuvent piloter l’ensemble de leurs opérations depuis un tableau de bord central : comptabilité, facturation, gestion des ressources humaines, reporting financier, gestion des services et des salaires. En intégrant des modules clés, Kokamba facilite également le suivi des employés, la planification des ressources humaines et la génération des états financiers selon les exigences régionales.

La solution peut fonctionner hors-ligne, ce qui permet aux entreprises d’utiliser le logiciel dans des zones à connectivité limitée. Cette fonctionnalité est particulièrement adaptée aux PME congolaises et aux structures de terrain, qui peuvent basculer en ligne dès que la connectivité est disponible.

Sur le plan réglementaire, Kokamba se distingue par son respect des standards OHADA, ce qui sécurise la conformité des entreprises locales en matière de comptabilité et de fiscalité. En centralisant leurs données financières, les dirigeants disposent d’un aperçu clair de leur trésorerie, de leurs indicateurs clés et peuvent prendre des décisions éclairées, sans dépendre uniquement de leur comptable.

En facilitant la gestion opérationnelle, cette plateforme pourrait stimuler l’efficience des petites et moyennes entreprises, renforcer leur structuration et favoriser leur croissance dans un environnement économique exigeant.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi:

Nigeria : Karsa permet de créer des comptes bancaires virtuels américains

Published in Solutions

La plateforme nigériane de paiement numérique Monica cash déploie un service de conversion en temps réel de Bitcoin en nairas, entièrement automatisé et sécurisé. Les utilisateurs peuvent convertir leurs crypto-actifs en monnaie locale en quelques minutes, avec des comptes vérifiés, des contrôles de conformité et des taux affichés en direct, limitant les risques des échanges informels entre particuliers.

Lire aussi:

Le Harvard Africa Business Club lance son ultime concours de startups

Published in Breves_Simple

FairMoney, microfinance numérique nigériane, lance FlexiCredit, une ligne de crédit pouvant atteindre cinq millions de nairas (soit environ 3500 $), accessible en une seule demande sur son application. Les utilisateurs ne paient des intérêts quotidiens que sur les sommes effectivement utilisées, sans frais quand le crédit reste inutilisé, avec des conditions ciblant les salariés et une gestion souple des remboursements.

Lire aussi:

Nigeria : des jeunes débutants dans la tech équipés de smartphones itel

Published in Breves_Simple

Au Togo, Minah entend soutenir les projets à fort impact en proposant des moyens de les financer. Deux frères sont aux commandes de cette jeune pousse lancée en 2024.

Basée à Lomé et fondée par les frères Julien et Hervé Gakpé (photo) en 2024, la fintech togolaise Minah.io se donne pour ambition de transformer la manière dont les jeunes Africains financent des projets à impact. Sa plateforme permet d’investir dans des actifs réels (RWA) sur le continent comme l’immobilier, l’énergie ou l’agriculture, en utilisant la blockchain pour garantir la transparence et la sécurité.

« Convaincus du potentiel du continent, nous levons les barrières à l’entrée du marché africain en connectant investisseurs du monde entier et projets locaux à fort potentiel pour le développement. [...] Nous facilitons l’investissement dans des projets sélectionnés avec rigueur, en assurant un suivi clair et une gestion simplifiée », indique la jeune pousse.

La solution propose plusieurs « stratégies d’investissement », chacune articulée autour de projets concrets portés par des acteurs locaux et engagés. Grâce à cette approche, elle offre aux jeunes Togolais, mais aussi à la diaspora et aux investisseurs internationaux, la possibilité de participer au développement économique du continent tout en générant un rendement financier.

En mobilisant des flux réguliers de transferts vers des projets concrets, la plateforme propose une alternative durable aux simples transferts d’argent. Pour les jeunes entrepreneurs ou porteurs de projets au Togo, cela signifie un accès plus large à des financements structurés. En effet, Minah ne se limite pas à l’appui ponctuel, mais vise des initiatives à fort potentiel sur le long terme. Grâce à sa technologie blockchain, elle assure une traçabilité des investissements et une gouvernance transparente.

En résumé, cette fintech incarne une nouvelle génération de solutions financières en Afrique qui combine blockchain, investissement à impact et inclusion, ouvrant la voie à un financement plus équitable et durable pour la jeunesse africaine.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi:

Nigeria : Karsa permet de créer des comptes bancaires virtuels américains

Published in Solutions

Il propose une approche différente du règlement des achats au Maroc. Il permet aux particuliers de maîtriser leurs dépenses, facilitant ainsi l’accès aux biens et services dont ils ont besoin.

Brahim Zaid (photo) est un entrepreneur marocain spécialisé dans l’innovation financière. Il est le fondateur et directeur général d’Alya, une solution marocaine de paiement fractionné qui permet d’acheter immédiatement et de régler plus tard, en 2, 3 ou 4 mensualités.

Fondée en 2022, Alya se positionne comme un outil destiné à étaler le règlement des achats sur plusieurs mois. L’objectif est de permettre aux utilisateurs d’accéder à un bien ou un service sans avancer la totalité du montant, tout en répartissant le paiement pour mieux organiser leurs dépenses.

Alya s’appuie sur un système de paiement échelonné sans intérêts ni frais additionnels. L’utilisateur connaît dès le départ le montant total et l’échéancier exact. Ce fonctionnement limite les risques liés aux coûts d’endettement et répond aux interrogations fréquentes autour des solutions de crédit.

Alya est agréée par Bank Al-Maghrib et respecte les normes de la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel. La solution est également intégrée au Centre monétique interbancaire (CIM), ce qui renforce son cadre de fonctionnement.

Brahim Zaid est titulaire d’un bachelor en économie et finance obtenu en 2014 à l’université de Melbourne, en Australie. Il est aussi diplômé de l’université de Sydney, où il a obtenu en 2016 un master en gestion.

Il démarre sa carrière professionnelle en 2012 comme président de la Melbourne Microfinance Initiative. En 2015, il devient adjoint aux finances et aux opérations chez CliniCloud, une entreprise spécialisée dans les technologies appliquées à la santé. L’année suivante, il est consultant étudiant chez Deloitte à Sydney, avant de rejoindre Artesian en tant qu’analyste en capital-risque.

De retour au Maroc, il intègre Boston Consulting Group, une société de conseil aux entreprises, en 2019 comme associé. En 2020, il rejoint Southbridge A&I, une société marocaine de conseil en stratégie, en tant que consultant sénior. Entre 2021 et 2023, il travaille en indépendant comme consultant en stratégie.

Melchior Koba

Lire aussi:

Maroc : Younes Benboujida simplifie l’achat et la revente de voitures d’occasion

Published in Tech Stars

Au Nigeria, la fintech Karsa se présente comme une porte d’entrée vers le système bancaire américain. C’est un moyen simple, sécurisé et rentable de recevoir, épargner et dépenser des dollars, tout en profitant du potentiel des stablecoins.

Karsa est une solution développée pour une fintech nigériane éponyme. Elle propose aux Nigérians une solution bancaire virtuelle en dollars américains, avec un compte USD entièrement numérique et une carte Visa virtuelle. La start-up a été lancée en 2024 par Shahryar Hasnani et Dale Wilson.

« Au Nigeria, transférer de l'argent à l'international revient encore à utiliser une douzaine d'outils différents. Vous êtes payé via une application, vous convertissez votre argent via une autre, vous placez vos économies dans une troisième, et vous ne pouvez toujours pas dépenser facilement ces dollars », a déclaré Shahryar Hasnani à Disrupt Africa. Et d’ajouter : « il n'existe pas de solution simple et fiable pour gérer son argent à l'international, en particulier pour les travailleurs à distance, les freelances et tous ceux qui souhaitent conserver des dollars américains ».

La solution dispose d’une application mobile, accessible sur iOS et sur Android où elle a été téléchargée plus d’un millier de fois, selon les données de Play Store. Grâce à Karsa, les utilisateurs peuvent non seulement recevoir des paiements en dollars (par exemple depuis des marketplaces comme Upwork ou Fiverr), mais également envoyer des fonds vers n’importe quel compte bancaire dans le monde, avec des frais réduits. Le service vise à rendre plus fluide la mobilité financière pour les travailleurs internationaux, les freelances et toute personne ayant des revenus ou des obligations en devise étrangère.

La fintech permet également d’épargner en dollars tout en générant un rendement. Le site annonce un taux d’intérêt de 4 à 5 %, lié à des rendements sur des instruments « US Treasury yield ». Cette fonctionnalité permet aux utilisateurs de protéger leur épargne contre la volatilité du naira tout en bénéficiant d’un rendement attractif en dollars.

En matière de dépenses, Karsa indique que les utilisateurs pourront payer avec une carte Visa virtuelle à l’international, avec des frais parmi les plus compétitifs. La « roadmap » de la fintech prévoit aussi le lancement d’une carte physique à l’avenir.

Au Nigeria, où l’adoption des stablecoins est déjà très élevée, l’offre de Karsa pourrait séduire les utilisateurs souhaitant un refuge sécurisé et liquide dans une monnaie forte.

Adoni Conrad Quenum

Edité par M.F. Vahid Codjia 

Lire aussi:

Ghana : Soko Job aide à recruter du personnel en ligne

Published in Solutions

En observant les limites des outils de paiement disponibles, il a choisi d’en repenser l’usage. Il a conçu une interface qui réorganise la relation aux services de transfert d’argent.

Casimir Akuete Domlan (photo) est un entrepreneur togolais spécialisé dans le développement de solutions de technologie financière. Il est le directeur général de LeGombo, une fintech qu’il a fondée avec Attisso Luz Koumedzro.

Lancée en 2020 sous le nom d’eGo Transfert, LeGombo permet d’envoyer, de recevoir et de gérer de l’argent depuis une application ou une interface en ligne. La plateforme propose une manière d’exécuter ses transactions quotidiennes en contournant les contraintes récurrentes associées aux opérateurs ou aux systèmes de paiement établis.

La start-up repose sur une application et une interface web qui regroupent les opérations de l’utilisateur. Il s’agit d’un système qui relie l’utilisateur aux services financiers nécessaires (mobile money, cartes et autres moyens de paiement) afin d’exécuter ses opérations. Au-delà de l’envoi et de la réception d’argent, LeGombo offre des solutions de paiement en ligne. Les utilisateurs peuvent générer une carte virtuelle utilisable sur les plateformes de commerce en ligne et sur les services numériques. En octobre 2025, la société a étendu ses activités au Bénin et au Burkina Faso.

Casimir Akuete Domlan est titulaire d’une licence en architecture des logiciels obtenue en 2017 à l’École supérieure de gestion, d’informatique et de sciences (ESGIS) au Togo. Il détient également un certificat de manager d’unité opérationnelle délivré en 2021 par Ascencia Business School en France.

Entre 2017 et 2018, il a été community manager de l’ONG ASMADE, une organisation burkinabè engagée dans l’amélioration des conditions de vie et de travail. Il exerçait en parallèle comme community manager et informaticien pour Orange au Burkina Faso. En 2021, il a effectué un stage en gestion de projet innovant au sein de Togo Invest Corporation S.A.

En 2020, il a remporté le premier prix OpenHack organisé par NunyaLab et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). En 2022, il a obtenu le premier prix des Togo Digital Awards dans la catégorie « réalisation de l’année ».

Melchior Koba

Lire aussi:

Grâce à sa plateforme web, Kidolé facilite le pilotage des campagnes publicitaires

Published in Tech Stars

Au Nigeria, Juicyway veut s’imposer comme une fintech de référence. Elle est soutenue par une équipe issue de la banque, de la finance de change et des technologies de paiement.

Juicyway est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane éponyme. Elle permet tant aux particuliers qu’aux entreprises d’envoyer, de recevoir et de détenir des devises étrangères via une seule plateforme. La start-up a été fondée en 2021 par Ife Johnson, Justin Ziegler et Idris Ibrahim.

La solution répond aux contraintes souvent rencontrées en Afrique, notamment l’accès difficile à la liquidité en $, les taux de change défavorables et les délais longs pour les paiements internationaux.  Elle dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, selon les statistiques de Play Store.

« Nous avons identifié un manque évident en matière de plateforme de change et de paiement axée sur le B2B [business-to-business, Ndlr], capable d'offrir des comptes en dollars américains au nom des entreprises pour les créances internationales, de fournir des conversions de devises compétitives par l'intermédiaire de fournisseurs de liquidités réglementés et de permettre des règlements rapides à l'aide de stablecoins et de rails fiduciaires », a indiqué Ife Johnson à Disrupt Africa.

Concrètement, Juicyway permet d’ouvrir des comptes multidevises (naira, dollar américain, dollar canadien, livre sterling, euro, etc.) et même des portefeuilles de cryptomonnaie ; de recevoir des paiements internationaux via des comptes en dollar américain ou dollar canadien à votre nom, ce qui simplifie la facturation à l’étranger et aussi d’envoyer des fonds ou de convertir des devises à des taux compétitifs, et ce directement dans l’application.

L’entreprise se distingue par l’intégration d’infrastructures de paiement, de conversion de devises et de stablecoins, pour faciliter les échanges internationaux. Elle revendique un volume d’échanges déjà supérieur à 1 milliard $ et une base de plus de 12 000 clients entreprise. Juicyway se positionne donc comme une plateforme unique pour fluidifier les transferts internationaux, la réception de devises étrangères et la gestion multidevise, un pas important pour la digitalisation des paiements en Afrique.

Adoni Conrad Quenum

Edité par M.F. Vahid Codjia

Lire aussi:

Tunisie : WildyNess propose des circuits touristiques via sa plateforme

Published in Solutions

Il réorganise la manière dont les PME enregistrent et encaissent leurs ventes. Son approche place le smartphone au centre de la gestion commerciale.

Michael Okoye (photo) est un entrepreneur et un cadre nigérian installé à Abuja. Il est le fondateur et le directeur général de LooseChange, une entreprise de technologie financière dédiée aux petites et moyennes entreprises.

Créée en 2019, LooseChange a pour objectif de transformer le téléphone du commerçant en terminal de paiement sans équipement supplémentaire. Sa solution centralise la facturation et les données clients pour simplifier les encaissements et la gestion financière au quotidien. La start-up propose une suite logicielle permettant aux PME d’accepter des paiements numériques, d’émettre des factures et de tenir une comptabilité simplifiée à partir d’un smartphone.

Avec son offre, la plateforme réduit les coûts d’équipement, améliore la traçabilité des transactions et automatise l’émission des factures et reçus. L’objectif est de proposer un guichet unique permettant aux commerçants de suivre leurs ventes, d’exporter des rapports et de gérer leurs créances à partir d’une seule interface, quels que soient les modes de paiement utilisés.

En parallèle, Michael Okoye siège au conseil d’administration du Nur Outreach Programme for Drugs Education & Reintegration, une organisation nigériane engagée dans la prévention de la toxicomanie et la prise en charge des troubles de santé mentale. Il est diplômé de Caritas University au Nigeria, où il a obtenu un bachelor en génie électrique et électronique.

Il débute sa carrière professionnelle en 2012 en tant que responsable du développement exécutif chez Pyrich Group, une société spécialisée dans le développement de logiciels et le conseil en technologies de l’information et de la communication. En 2015, il rejoint Topaz ICT Solutions comme responsable du développement commercial jusqu’en 2019. En 2018, il était aussi le responsable des programmes du Conseil national de la jeunesse du Nigeria.

Melchior Koba

Lire aussi:

Dojah : Oluwatobiloba Ololade lutte contre la fraude en ligne

Published in Tech Stars
Page 1 sur 90

Please publish modules in offcanvas position.