Un des principaux opérateurs de télécommunications à Madagascar, Orange multiplie les initiatives pour faciliter le quotidien à ses utilisateurs. L’opérateur français propose une nouvelle application stratégique sur le segment du mobile money.

Orange Madagascar a annoncé le mardi 18 mars le lancement d’Orange Money Pro, une application mobile destinée aux marchands et aux distributeurs. Elle vise à simplifier la gestion des transactions financières et améliorer l’expérience des professionnels utilisant le service de mobile money.

La nouvelle solution permet aux utilisateurs d’effectuer des transactions plus rapidement, et offre plusieurs fonctionnalités adaptées aux besoins des commerçants, comme le suivi en temps réel des transactions, la gestion des paiements et une meilleure visibilité sur les flux financiers.

Pour les distributeurs en particulier, Orange Money Pro facilite la gestion des points de vente, la liaison bancaire ou encore l’accès à la hotline. En ce qui concerne les marchands, elle simplifie les paiements via le code QR et permet également de générer des liens de paiement à distance. Disponible uniquement sur Android, l’appli a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, selon les statistiques de Play Store.

Avec la numérisation croissante des paiements en Afrique et l’essor du mobile money, Orange cherche à renforcer l’inclusion financière et à faciliter le quotidien des entreprises. Avec Orange Money Pro, l’opérateur français renforce sa position dans le mobile money sur le marché malgache et pourrait, à terme, proposer des services financiers plus avancés aux entreprises, comme des solutions de crédit ou de gestion comptable intégrée. L’expansion de cette offre à d’autres marchés pourrait également suivre, en fonction du succès de l’application à Madagascar.

Son adoption pourrait néanmoins être freinée par des aspects comme le taux d’accès à Internet (qui était de 32,57% en 2023 selon le régulateur), l’éducation numérique des commerçants, ou encore la compatibilité avec d’autres services financiers. Des défis que les autorités malgaches travaillent à relever.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Cette start-up compte promouvoir l'inclusion financière en Égypte en offrant des solutions de paiement accessibles et sécurisées. Avec sa solution, elle facilite les transactions des millions d'utilisateurs à travers le pays, contribuant ainsi à la transition vers une économie numérique.

Basata Pay est une solution de technologies financières développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet de connecter les prestataires de services, les commerçants et les consommateurs, offrant ainsi une expérience de paiement sécurisée. La start-up basée au Caire a été fondée en 2009 après la fusion de deux entreprises, Bee et Masary. Depuis 2022, elle a pour PDG Karim Shehata.

« Basata fournit un système de paiement financier sécurisé et convivial qui intègre des solutions fintech, reliant les fournisseurs de services, les commerçants et les consommateurs. Cette plateforme innovante dessert plus de 40 millions d'utilisateurs en Égypte, par le biais d'un réseau étendu comprenant 150 000 points de vente dans tous les gouvernorats du pays » indique la jeune pousse.

Basata Pay embarque des fonctionnalités qui permettent de payer des factures téléphoniques, renouveler l’abonnement Internet, payer divers services publics et privés tels que l'électricité, l'eau, les frais de scolarité, le transport, les jeux en ligne, etc. Le service dispose d'un vaste réseau de plus de 150 000 points de vente répartis dans les 27 gouvernorats d'Égypte, permettant aux utilisateurs de recharger leur portefeuille électronique et d'effectuer des paiements. La recharge peut se faire via Mastercard, Visa ou encore Meeza.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS, AppGallery (Huawei) et Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après Play Store. L’utilisateur a juste à créer son compte pour accéder aux divers services fournis par Basata Pay.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Dakar accueillera les 15 et 16 avril prochains une conférence internationale sur la fiscalité de l'économie numérique en Afrique. Organisé par la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) et le gouvernement sénégalais, l'événement réunira experts et décideurs pour discuter des avancées, défis et stratégies en matière de taxation des entreprises numériques.

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La start-up marocaine ORA Technologies a annoncé la semaine dernière la réussite d’un cycle de financement de 1,9 million USD. Les fonds devraient permettre d’accélérer l’expansion de sa super-app Ora Cash au Maroc, en élargissant son offre incluant le paiement numérique, l’e-commerce et d'autres solutions financières.

« Cette levée de fonds survient à un moment où tous les regards sont tournés vers le Maroc. Notre pays est le tout prochain pôle technologique en Afrique, bénéficiant de fondamentaux macroéconomiques solides, d'une monnaie stable, d'un marché de consommation profond de 40 millions de personnes et d'une nouvelle vague de fondateurs technologiques intelligents et compétitifs soutenus par une vaste initiative d'inclusion numérique et financière menée par le gouvernement » a indiqué Omar Alami, fondateur de la jeune pousse.

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Accompagnée de l'ambassadeur des USA au Cameroun, Christopher J. Lamora, une délégation d’Azamra Finance Technologies, fintech américaine spécialisée dans les services financiers numériques, a rencontré les autorités camerounaises. Ils envisagent d'entrer sur ce marché pour élargir l'accès aux prêts destinés aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME), ainsi qu'aux travailleurs du secteur informel.

L'entreprise intègre la technologie blockchain pour assurer des transactions sécurisées et réduire les coûts, tout en utilisant des stablecoins pour faciliter les paiements transfrontaliers.

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En Afrique du Sud, Kazang s’impose comme un levier essentiel pour moderniser les paiements et améliorer la fluidité des échanges commerciaux, tout en renforçant l’autonomie financière des petites entreprises.

Kazang est une solution fintech développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des transactions comme le paiement de factures, l’achat de temps d’antenne, l’envoi d’argent et la recharge de services numériques depuis son application mobile. La start-up basée à Cape Town, est dirigée par Martin Wright.

« Nous comprenons les besoins uniques des propriétaires de magasins et des communautés dynamiques qu'ils desservent, et nous sommes là pour combler le fossé avec des solutions innovantes. Nous fournissons aux commerçants un seul appareil portable qui leur ouvre les portes de nouvelles sources de revenus et transforme leurs boutiques en centres d'opportunités » a indiqué la jeune pousse.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android, où elle a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois. L’utilisateur se crée un compte avec un numéro de téléphone sud-africain valide, puis il contacte le service client pour finaliser l’enregistrement. Il peut par la suite recharger son portefeuille Kazang via plusieurs banques locales ou par virement instantané.

Il faut souligner que la solution Kazang est conçue pour fonctionner même dans les zones où l’accès aux infrastructures bancaires est limité. En facilitant les transactions électroniques, Kazang réduit la dépendance au cash, sécurise les paiements et permet aux petits commerçants de diversifier leurs sources de revenus. Par ailleurs, Kazang est présent en Namibie, au Botswana et en Zambie.

Adoni Conrad Quenum

Editing : Feriol Bewa

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Alors que l’inclusion financière reste un défi en Afrique, cette start-up marocaine offre une solution adaptée aux petites entreprises. Elle se présente comme une alternative efficace pour optimiser leur gestion financière.

Konta est une solution fintech développée par la start-up marocaine Kontatech pour simplifier la gestion financière des petites entreprises. La start-up basée à Casablanca a été fondée en 2019 par Issam Dahman, El Arbi Aboussoror et Mehdi Zirari.

« Notre plateforme vous permet d’automatiser toutes vos procédures de traitement des factures fournisseurs. Grâce à nos options d’intégrations avec votre système comptable, vos dépenses sont constamment à jour et facilement accessibles. Vous maîtrisez vos flux sortants et assurez la conformité de vos comptes fournisseurs » indique la jeune pousse.

La solution propose un compte de paiement mobile permettant aux entrepreneurs, freelances et aux petites entreprises de gérer leurs transactions financières en toute simplicité. Depuis sa plateforme web, les utilisateurs peuvent recevoir des paiements, effectuer des virements et suivre leurs finances en temps réel. L’objectif est de leur offrir une alternative aux systèmes bancaires traditionnels, souvent perçus comme complexes et peu adaptés à leurs besoins.

Il faut souligner que les utilisateurs sont assistés par une intelligence artificielle lors de l’utilisation de Konta. Par exemple, plus besoin de saisir manuellement les données de factures. L’IA se charge de les capter et de les insérer dans le système. Les factures sont également auditées automatiquement dès la réception pour éviter les erreurs et les fraudes.

Par ailleurs, Konta offre aussi la possibilité de prendre rendez-vous avec un expert des comptabilités. L’utilisateur, en fonction de ses besoins, expose ses préoccupations. Avec son approche centrée sur l’accessibilité et la simplicité, Konta ambitionne de devenir un acteur incontournable de l’inclusion financière au Maroc et en Afrique du Nord.

Adoni Conrad Quenum

Editing : Feriol Bewa

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Depuis quelques années, les jeunes pousses africaines attirent de moins en moins de capitaux. Les initiatives se multiplient pour permettre à ces entreprises de trouver des financements pour leurs différents projets.

Helios Investment Partners, une société britannique de capital-investissement axée sur l'Afrique, a obtenu le soutien de la Société financière internationale (IFC) et de la Banque européenne d’investissement (EIB) pour lancer son nouveau fonds de 750 millions USD dédié à l’innovation technologique sur le continent.

« Le fonds vise à lever des engagements totaux de 750 millions USD pour investir dans 10 à 12 entreprises, avec un ticket moyen de 70 à 80 millions USD (à l'exclusion des montants de co-investissement) » a indiqué l’IFC.

Baptisé Helios V, ce fonds bénéficie d’un investissement de 75 millions USD de l’EIB. L’IFC a également injecté 75 millions USD, tout en réservant une enveloppe supplémentaire de 50 millions USD. Cette somme lui permettra d’investir directement dans certaines entreprises ciblées par Helios V, en complément de l’investissement réalisé par le fonds lui-même.

Sont principalement ciblées les jeunes pousses opérant sur les segments des infrastructures numériques (centres de données, réseaux de fibre optique et tours de télécommunication), des technologies financières ou encore des services commerciaux basés sur la technologie tels que les solutions cloud, la santé numérique ou encore la logistique.

Bien que cet investissement renforce l’écosystème entrepreneurial africain, son impact dépendra de la sélection des entreprises bénéficiaires et de leur capacité à générer une croissance durable dans un environnement économique parfois instable.

Pour rappel, les start-up africaines captent de moins en moins de fonds depuis plusieurs années. En 2024, elles ont levé 2,2 milliards USD en fonds propres, dettes et subventions (hors sorties), selon les données publiées d’Africa: The Big Deal, une base de données répertoriant les financements supérieurs à 100 000 USD. Cette performance est en baisse de 25% par rapport à 2023, où 2,9 milliards USD avaient été levés. 

Adoni Conrad Quenum

Editing : Feriol Bewa

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LoftyInc Capital, une société de capital-risque axée sur l’Afrique, a annoncé la semaine dernière la réussite d’un tour de table d’un montant de 43 millions USD. Les fonds seront utilisés pour financer des start-up africaines en phase de démarrage, en mettant l'accent sur des marchés clés tels que l'Afrique francophone, l'Égypte, le Nigeria et le Kenya. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d’une dynamique plus large visant à stimuler la croissance des jeunes entreprises africaines, souvent confrontées à des défis de financement.

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En janvier 2025, la fintech a levé 53 millions $ lors d'un tour de financement de série B, mené par Highland Europe, portant le total des fonds levés à 85 millions $. Elle veut s’imposer comme le hub de services financiers pour les immigrants.

LemFi est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les communautés diasporiques d’Europe et d’Amérique du Nord, de transférer des fonds des pays africains. La start-up a été fondée en 2021 par Ridwan Olalere et Rian Cochran sous le nom de Lemonade Finance avant un changement de nom en 2023 pour devenir LemFi.

En janvier dernier, la fintech nigériane a levé 53 millions $ pour développer ses produits, renforcer sa présence mondiale en tant que hub de services financiers pour les immigrants et soutenir sa croissance. Dans ce cadre, Ridwan Oladere a indiqué : « ce nouveau financement nous soutiendra dans notre mission de construire le centre de services financiers pour les immigrés à l'échelle mondiale, en ajoutant de nouvelles fonctionnalités et en nous étendant à de nouveaux pays ».

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus du million de fois, selon les données de Play Store. L’utilisateur se crée un compte et accède aux services de LemFi. Outre le transfert d’argent international, la fintech propose la création de comptes internationaux, la demande d’argent aux proches ou encore la création de lien de paiement.

Cependant, il faut souligner que les transferts via LemFi peuvent être effectués directement vers des comptes bancaires, des portefeuilles mobiles ou d'autres options disponibles. En ce qui concerne les frais de transactions, ils sont inexistants vers certaines destinations et plutôt marginales sur d’autres. Par ailleurs, il faut rappeler que la jeune pousse nigériane est soutenue par diverses entités, en l’occurrence l’accélérateur californien Y Combinator qui l’avait sélectionné dans sa cohorte Été 2021.

Adoni Conrad Quenum

Editing : Feriol Bewa

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