Il s’intéresse aux mécanismes structurant l’économie égyptienne. Il se concentre sur des secteurs comme l’assurance, où les procédures sont longues, coûteuses ou difficiles d’accès. 

Shady El Tohfa (photo), entrepreneur égyptien, est cofondateur et directeur général d’Amenli, une entreprise qui développe des solutions technologiques dans le secteur de l’assurance. Son objectif est de rendre l’assurance plus accessible à un large public en Égypte. 

Créée en 2020, Amenli est une plateforme d’assurance entièrement en ligne, agréée par la Financial Regulatory Authority d’Égypte. Elle propose différents produits d’assurance — santé, automobile, habitation, business — accessibles via une interface numérique. Alors que les démarches classiques prennent plusieurs semaines, la plateforme affirme permettre d’obtenir un devis et de souscrire une assurance en 60 secondes. 

La société mise sur une interface simplifiée, des procédures rapides et une gestion optimisée des sinistres pour les particuliers, les familles et les petites et moyennes entreprises. Sa mission est « de protéger les particuliers et les entreprises contre les coûts et les incidents imprévus en offrant une large gamme de polices d’assurance émises par les meilleurs fournisseurs d’assurance au niveau local et mondial », déclare l’entreprise. 

Avant de lancer Amenli, Shady El Tohfa a cofondé en 2013 l’AUC Business Association, une organisation étudiante de l’université américaine du Caire. Il en a assuré la présidence jusqu’en 2014. 

Titulaire d’un bachelor en administration des affaires obtenu en 2015 à l’université américaine du Caire, Shady El Tohfa débute son parcours professionnel en 2011 par des stages dans de grandes entreprises comme HSBC et Nestlé, avant de rejoindre l’écosystème start-up. 

En 2015, il rejoint Paymob, une entreprise égyptienne spécialisée dans les services financiers numériques en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Il y occupe successivement les fonctions de directeur du développement commercial, puis de directeur commercial. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Portées par une dynamique d’innovation, les jeunes start-up africaines cherchent à s’implanter au-delà du continent. En France, la région Sud s’affirme comme un hub stratégique, qui peut offrir aux start-up africaines un cadre favorable à leur expansion et à leur rayonnement international. 

Orange Afrique et Moyen-Orient (OMEA) a annoncé, mercredi 11 juin en marge du salon Viva Technology à Paris, la signature d’un partenariat stratégique avec risingSUD, l’agence d’attractivité de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). L’initiative vise à accompagner l’implantation de start-up africaines en France. 

« Ce partenariat avec risingSUD marque une étape clé dans notre ambition de faire rayonner l’innovation africaine à l’échelle internationale. En facilitant leur implantation et leur accélération en France, notamment dans la région Sud, nous donnons aux jeunes entreprises africaines les moyens d’accélérer leur croissance », a déclaré Jérôme Hénique, directeur général d’Orange Afrique et Moyen-Orient. 

Ce partenariat de trois ans vise à renforcer les synergies entre les écosystèmes d’innovation d’Afrique, du Moyen-Orient et du sud de la France. Les start-up issues du réseau des Orange Digital Centers (ODC) bénéficieront d’un accompagnement personnalisé pour développer leurs activités en France, notamment à travers un appui dans le montage de projet, l’accès aux financements et la mise en réseau avec des partenaires économiques locaux. 

Déjà forte de plus de 500 000 entreprises, la région PACA souhaite ainsi renforcer son rôle de passerelle naturelle entre l’Europe et l’Afrique. En 2024, risingSUD a déjà facilité l’implantation de 14 entreprises africaines dans le sud de la France, dont Guépard, une start-up tunisienne incubée par l’ODC de Tunis, désormais présente à Marseille. 

Ce partenariat s’inscrit dans la continuité des initiatives d’OMEA en faveur de l’entrepreneuriat numérique africain. Présent dans 17 pays en Afrique et au Moyen-Orient, le réseau des ODC propose un accès gratuit à des services allant de la formation numérique à l’incubation, en passant par l’accélération et le financement de projets innovants. 

À terme, cette collaboration devrait contribuer aussi à renforcer les liens économiques et technologiques entre les deux rives de la Méditerranée, tout en dynamisant la compétitivité des écosystèmes d’innovation africains à l’échelle mondiale. 

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Né et formé en République démocratique du Congo, il s’est orienté très tôt vers les technologies de l’information. Il développe aujourd’hui des solutions numériques adaptées aux réalités économiques locales. 

Yannick Zagabe (photo) est un informaticien de formation et un entrepreneur technologique congolais. Il est le président-directeur général et le responsable de l’intelligence artificielle chez Netikash, une start-up qui a pour mission de « participer à la création d’une économie digitale en République démocratique du Congo et dans toute l’Afrique centrale ». 

Fondée en 2017, Netikash est une start-up spécialisée dans les technologies financières. Elle propose aux entreprises des outils numériques destinés à faciliter la gestion de leurs activités commerciales et financières. Son produit phare, Netikash Pay, est un porte-monnaie électronique permettant aux utilisateurs d’effectuer des transferts d’argent, de régler des achats en ligne et de centraliser plusieurs comptes d’argent mobile sur une seule interface. 

La start-up a également développé Netikash Payme, un service conçu pour la vente en ligne. Il permet aux utilisateurs de créer des pages de paiement personnalisées afin de générer des revenus. Pour les entreprises fonctionnant sur un modèle par abonnement, Netikash Subscribe propose une solution adaptée : elle facilite la gestion des abonnements et permet de créer des pages dédiées que l’on peut partager avec les clients, assurant ainsi un flux de revenus récurrents. 

Netikash POS, la dernière innovation de la start-up, transforme un smartphone en terminal de paiement intelligent, compatible avec plusieurs types de wallets électroniques. 

Titulaire d’un bachelor en technologies de l’information obtenu en 2012 à l’université protestante de Lubumbashi, Yannick Zagabe a aussi suivi une formation en affaires et entrepreneuriat à Skyline College, aux États-Unis, d’où il est sorti diplômé en 2017. 

Avant son poste actuel, il a travaillé de 2010 à 2016 comme ingénieur réseau chez Minerals and Metals Group, une entreprise active dans l’exploitation minière. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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En Tunisie, cette solution compte simplifier l’accès aux produits et services bancaires grâce à une plateforme numérique tout-en-un. Elle ambitionne de les rendre plus rapides et plus transparents pour tous.

EasyBank est une application web assistée par IA qui permet aux utilisateurs de comparer et souscrire en ligne à des offres de comptes bancaires, de crédits, d’assurances ou encore de cartes prépayées, émanant de plusieurs établissements partenaires. La fintech a été lancée en 2023 en Tunisie, par Mohamed Khelifi.

En janvier 2025, elle a levé 370 000 USD lors d’un tour de table d’amorçage auprès d’investisseurs non dévoilés. Cet apport vise à accélérer son développement technologique, renforcer sa présence commerciale et élargir son réseau de partenaires bancaires dans le pays.

EasyBank se positionne comme un agrégateur indépendant de services financiers, à l’image des comparateurs de prix dans l’e-commerce. En quelques clics, l’utilisateur peut consulter les clauses des services proposés par diverses institutions financières, effectuer une demande en ligne et suivre son traitement via l’interface de l’application.

« Nous favorisons l'inclusion financière en offrant à nos clients les meilleurs services de prêt et autres solutions bancaires. Grâce à une intelligence artificielle avancée, nous fournissons des services de conseil personnalisés et facilitons les procédures en fonction des critères d'éligibilité et d'accessibilité au crédit » indique la jeune pousse.

Dans un pays où la bancarisation reste partielle, notamment en milieu rural, EasyBank comble avec ses fonctionnalités des lacunes du système traditionnel. L’entreprise affirme déjà compter plusieurs milliers d’utilisateurs enregistrés, et elle ambitionne de franchir les frontières tunisiennes pour s’étendre à d’autres marchés d’Afrique du Nord et subsaharienne, ainsi qu’en France.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Au Nigeria, Carrot Credit prête de l’argent aux détenteurs d’investissements numériques

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A travers plusieurs projets concrets, il mobilise ses compétences techniques pour répondre aux défis financiers et sanitaires des Africains, tant sur le continent que dans la diaspora. 

Oluwatomisin Kolawole (photo) est un entrepreneur technologique nigérian au parcours atypique. Médecin vétérinaire de formation, il est également ingénieur biomédical et dirige aujourd’hui Reeple, une start-up de technologie financière basée aux États-Unis qu’il a cofondée en 2022. 

La start-up propose des solutions de paiements transfrontaliers destinées aux Africains de la diaspora et aux travailleurs indépendants du monde entier. Elle facilite l’envoi de fonds vers le Nigeria depuis l’Europe, le Canada et les États-Unis, tout en permettant aux utilisateurs de recevoir des paiements internationaux grâce à l’ouverture de comptes bancaires aux États-Unis et au Canada. 

Reeple s’adresse particulièrement aux freelances, en leur offrant un accès simplifié à des services bancaires internationaux pour percevoir les paiements de leurs clients, où qu’ils se trouvent dans le monde. 

En parallèle, Oluwatomisin Kolawole dirige Vinsighte Limited, une entreprise de santé numérique fondée en 2018. Grâce à l’intelligence artificielle, elle améliore le quotidien des personnes aveugles ou malvoyantes en Afrique, leur offrant plus d’autonomie et une meilleure qualité de vie. 

L’entrepreneur est titulaire d’un diplôme d’ingénierie biomédicale obtenu à l’université de Lagos au Nigeria. Il détient aussi un doctorat en médecine vétérinaire obtenu à l’université d’Ibadan. Sa carrière professionnelle a commencé en 2012 au sein de Texan Medical, une société spécialisée dans la distribution d’équipements hospitaliers, où il occupe un poste d’ingénieur biomédical et de spécialiste marketing. 

En 2015, il rejoint Tomkol-Jahchen Organization, une structure sociale dédiée à la formation et à l’encadrement des jeunes, en tant que directeur. Parallèlement, il travaille comme secrétaire général à Enactus, une structure qui investit dans des étudiants qui entreprennent. Trois ans plus tard, il est responsable de marque chez Unibadan Entrepreneur Network, une organisation qui repère, connecte et forme les jeunes entrepreneurs issus de l’université d’Ibadan.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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La semaine dernière, cette fintech nigériane a réussi un tour de table de 4,2 millions $. Elle veut utiliser les fonds pour accélérer sa croissance en Afrique et développer sa technologie.

Carrot Credit est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane et qui permet aux utilisateurs, entreprises comme particuliers, de contracter des prêts en ligne en utilisant leurs investissements numériques comme garanties. La start-up a été fondée en 2023 par Boluwatife Aiki-Raji.

La solution offre une alternative intéressante à ceux qui possèdent des actifs financiers, mais rencontrent des obstacles pour obtenir des prêts traditionnels. Plutôt que de vendre leurs investissements, ils peuvent emprunter jusqu'à 40% de la valeur de leurs actions (NFT, cryptomonnaies, etc.) ou jusqu'à 70% de leurs actifs à revenu fixe, tels que les obligations d'État.

Carrot sécurise ces prêts en établissant un droit de gage sur les actifs, via des intégrations d’interfaces de programmation (API). Les emprunteurs peuvent conserver la propriété de leurs investissements tout en accédant à des liquidités. Les conditions de remboursement sont flexibles, avec des durées fixes de 3, 6 ou 12 mois, ou des paiements mensuels ajustables.

Les taux d'intérêt sont compétitifs, offrant une alternative attrayante aux options de crédit existantes sur le marché nigérian. Carrot opère selon un modèle business-to-business-to-customer (B2B2C) intégré, s'associant à des plateformes fintech, des courtiers et des gestionnaires de patrimoine numérique à travers l'Afrique. Cette approche élargit l'accès au crédit et intègre ses services dans les routines financières des utilisateurs digitaux avertis.

La fintech revendique avoir accordé plus de 2 millions USD de prêts à plus de 10 000 utilisateurs. Avec son approche novatrice, elle vise à rendre le crédit plus inclusif et adapté aux habitudes d'investissement numériques d'une nouvelle génération de consommateurs africains.

« L'accès au crédit ne devrait pas être limité par la géographie ou l'infrastructure existante. [...] Les Nigérians et les Africains investissent déjà dans des actifs numériques, mais il n'existe pas d'écosystème pour les aider à débloquer des liquidités au moment opportun. Carrot construit ce pont, en aidant les utilisateurs à tirer parti de leurs investissements et à retirer des liquidités lorsqu'ils en ont le plus besoin » a indiqué Boluwatife Aiki-Raji.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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La solution marocaine PayTic optimise l’automatisation des processus dans les institutions financières

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Cette fintech basée au Maroc entend optimiser divers processus clés au sein des institutions financières africaines, afin d’améliorer la qualité des services pour les utilisateurs.

PayTic est une solution fintech B2B développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet d’automatiser les processus opérationnels liés aux cartes bancaires, un segment encore largement fragmenté dans de nombreux établissements africains. La start-up basée à Casablanca a été fondée en 2020 par Imad Boumahdi. En avril dernier, elle a réussi un tour de table d’un montant de 4 millions USD.

« Cet investissement significatif est une validation puissante de la mission de PayTic et de l'impact transformateur que nous produisons. [...] Au-delà du capital, ce tour de table apporte une expertise stratégique inestimable, nous permettant d'accélérer notre expansion mondiale et de remodeler l'avenir des opérations de paiement » a indiqué Imad Boumahdi.

La solution ne dispose pas d’application mobile. C’est une plateforme SaaS (Software as a service) qui s’utilise directement via le navigateur Internet. Les banques, émetteurs de cartes ou encore les fintechs peuvent s’en servir pour mieux gérer leurs cartes de débit et de crédit.

Elle se mue en un assistant intelligent pour effectuer des tâches comme le suivi des paiements, la résolution des erreurs, l’analyse des performances ou encore le respect des règles. Elle s’intègre aux systèmes existants et offre à ces diverses institutions une vision temps réel de leurs opérations, tout en réduisant les risques d’erreur humaine.

Dans un contexte où les banques cherchent à gagner en efficacité tout en améliorant l’expérience client, le but de PayTic est d’automatiser ce qui peut l’être pour recentrer les équipes sur les tâches à plus forte valeur. Un objectif qui s’inscrit dans la dynamique plus large de modernisation des services financiers africains, portée par des solutions locales à haute valeur ajoutée.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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À travers une approche centrée sur la simplicité et l’efficacité, il s’attaque à la transformation du secteur de l’assurance. En combinant innovation technologique et approche inclusive, il vise à rendre ces services plus accessibles, tant aux particuliers qu’aux entreprises. 

Mohab Aboueita (photo) est un entrepreneur technologique égyptien et cofondateur d’Amanleek, une start-up spécialisée dans l’assurance numérique. Lancée en 2019 aux côtés de Mohamed Mansour et Ihab Elsokary, l’entreprise ambitionne de rendre les services d’assurance plus simples, transparents et accessibles, tant pour les particuliers que pour les entreprises. 

Amanleek offre aux utilisateurs une plateforme numérique leur permettant de comparer diverses offres et de souscrire à celle qui répond le mieux à leurs besoins. En misant sur l’innovation et la technologie, la jeune pousse entend moderniser l’expérience client et répondre aux exigences d’un secteur en pleine transformation. 

Depuis son lancement, Amanleek a attiré plus de 300 entreprises qui ont utilisé la plateforme pour sélectionner leur assureur. Elle collabore aujourd’hui avec plus de 18 compagnies d’assurance partenaires. 

Titulaire d’un bachelor en communication et arts des médias obtenu en 2011 à l’Université américaine du Caire, Mohab Aboueita a entamé sa carrière professionnelle en 2010 comme stagiaire en comptabilité chez J. Walter Thompson Worldwide, une agence de marketing internationale. L’année suivante, il rejoint Saatchi & Saatchi en tant que chargé de compte. 

En 2015, il intègre le groupe agroalimentaire BRF au poste de chargé de comptes clés pour le commerce de gros. Entre 2017 et 2019, il poursuit son parcours dans le secteur de l’assurance chez Deraya Insurance Brokerage, où il occupe le poste de superviseur des ventes. Une expérience clé qui le conduira à cofonder Amanleek, avec pour ambition de révolutionner l’accès à l’assurance en Égypte. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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La start-up nigériane Carrot, spécialisée dans le prêt digital, a récemment levé 4,2 millions de dollars lors d’un tour de table mené par MaC Venture Capital. Cette levée de fonds vise à élargir l’accès au crédit pour les particuliers et entreprises en Afrique, en permettant d’utiliser des actifs numériques comme garantie. Depuis son lancement, Carrot a servi plus de 10 000 utilisateurs et octroyé plus de 2 millions de dollars de crédits.

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Bien que diplômé en médecine, il œuvre pour une Afrique connectée et pleinement actrice de la révolution numérique mondiale. Il multiplie les projets pour rapprocher les populations africaines des innovations issues de la blockchain et des technologies financières. 

Felix Macharia (photo) est un entrepreneur en série kenyan, spécialisé dans les technologies. Il est cofondateur et président-directeur général de Kotani Pay, une start-up lancée en 2019 aux côtés de Samuel Kariuki, Brian Kimotho et Jonathan Morgan. 

L’ambition de la start-up est de rendre les services Web3 accessibles aux utilisateurs africains, même à ceux qui ne disposent pas de smartphone ni d’accès à Internet. Grâce à un portefeuille accessible via SMS, Kotani Pay permet à ses utilisateurs de recevoir et retirer de l’argent via leur compte de mobile money. 

Kotani Pay est une technologie qui convertit les devises étrangères en stablecoins, avant de les transformer en monnaie locale, et vice-versa. Une solution simple, rapide et sécurisée permettant aux entreprises de transférer de l’argent vers l’Afrique. Sa mission est « de servir de pont sans friction entre les actifs numériques et le fiat pour les nouveaux adeptes de la monnaie numérique et de la blockchain en Afrique », explique la jeune pousse. 

Mais Felix Macharia ne s’arrête pas là. Il occupe aussi le poste de directeur des opérations chez EOS Nairobi, une communauté de passionnés convaincus que la blockchain jouera un rôle central dans le monde de demain. Il est également chercheur affilié à l’Institute for Blockchain Studies, où il explore les applications concrètes de cette technologie encore émergente sur le continent. 

Dans cette dynamique de structuration du secteur de la blockchain, il a cofondé en 2019 l’African Digital Asset Framework (ADAF), un protocole open source visant à définir des standards transnationaux pour les actifs numériques en Afrique. Deux ans plus tôt, il avait lancé First Nexus Company, une entreprise dédiée au développement de solutions technologiques inspirées de la quatrième révolution industrielle. 

Parcours atypique pour ce passionné de technologie, qui a pourtant débuté dans un tout autre domaine. Diplômé de l’université de Nairobi, il obtient en 2016 un bachelor en physiologie médicale, avant de décrocher, quatre ans plus tard, un second diplôme en médecine et chirurgie. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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