Bien que l’usage du cash soit encore largement dominant en Afrique, les revenus du marché du paiement électronique progressent rapidement. Cette croissance est due à l'introduction de diverses solutions de paiement transfrontalières qui offrent des transactions rapides et peu coûteuses.

La firme américaine de paiement MasterCard a annoncé, le jeudi 18 juillet, une collaboration avec Premier Bank, une banque commerciale somalienne. L’initiative vise à lancer « Premier Payment Gateway », une plateforme de paiement numérique permettant aux entreprises somaliennes d'accepter les paiements par carte internationale pour les achats en ligne.

Expliquant les avantages de cette collaboration, Shehryar Ali, responsable pays pour l'Afrique de l'Est et les îles de l'océan Indien chez MasterCard, a déclaré que ce partenariat permettra aux entreprises somaliennes d'accéder à une passerelle de paiement en ligne sécurisée, leur offrant la possibilité d'accepter des paiements, d'élargir leur clientèle et d'augmenter leurs revenus.

La collaboration s'inscrit dans le cadre de la stratégie 2030 de Premier Bank, visant à créer un écosystème de paiement bénéfique à la fois pour les détenteurs de cartes et les commerçants internationaux. Pour MasterCard, cela souligne son engagement à favoriser l'inclusion financière et à soutenir les entreprises à l'échelle mondiale, avec pour objectif d'intégrer 50 millions de micro et petites entreprises dans l'économie numérique d'ici 2025.

L’initiative intervient à un moment où les paiements en ligne connaissent une croissance rapide en Afrique, en grande partie grâce à la pandémie de Covid-19. Selon le rapport « Future of Commerce : Outlook for 2024 », du cabinet de conseil en économie numérique TechCabal Insights, entre 2023 et 2027, le nombre d'acheteurs en ligne africains devrait augmenter en moyenne de 17,9 % par an, atteignant 609,3 millions d’acheteurs en 2027, contre 387,5 millions en 2022.

La plateforme Premier Payment Gateway, lancée dans le cadre de ce partenariat, fournira aux entreprises somaliennes les outils nécessaires pour exploiter la demande croissante d'achats en ligne. Avec 7,99 millions de connexions mobiles cellulaires en Somalie début 2023, représentant environ 44,7 % de la population totale, et une accessibilité croissante à Internet, cette passerelle de paiement numérique est bien positionnée pour répondre à l'évolution des attentes des consommateurs, qui recherchent une expérience d'achat en ligne sûre et fluide.

Samira Njoya

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Elle a travaillé pour des entreprises internationales de renom dans les télécommunications et les médias audiovisuels... Elle offre des solutions innovantes en fintech, en éducation financière et en apprentissage en ligne.

La Kényane Nancy Matimu (photo) est une entrepreneure et une professionnelle chevronnée dans les secteurs de la fintech et des affaires. En 2018, elle a fondé Serrari Group, une entreprise dédiée à promouvoir la croissance et la liberté financière en Afrique. Présidente-directrice générale depuis 2023, elle pilote l’innovation et les opérations du groupe.

Serrari Group est une plateforme technologique visant à dynamiser la croissance en Afrique grâce à la fintech et l’edtech. L’entreprise développe des solutions pour aider les particuliers et les professionnels à atteindre leurs objectifs à travers l’éducation en ligne, la culture financière, la planification et la gestion financière de qualité, ainsi que des outils de création, de croissance, de préservation et de gestion de la succession du patrimoine.

La mission de Serrari Group est « de créer la plateforme d’éducation en ligne la plus facile, la plus simple et la plus polyvalente, une plateforme d’éducation financière et un super agrégateur de services financiers numériques, une place de marché et une plateforme de paiement utilisant un réseau de plateformes pour l’investisseur intelligent (particuliers, groupes d’investissement, PME, familles et diaspora) », peut-on lire sur la page LinkedIn de l’entreprise. Serrari Group opère sous les marques Serrari FinEd, Serrari Fintech, Serrari Advisory et Serrari Media.

Nancy Matimu est titulaire d’un bachelor en études environnementales option planification et gestion obtenu en 1998 à l’université Kenyatta. Elle détient un diplôme d’études supérieures en marketing obtenu en 2009 à The Chartered Institute Marketing. Elle est diplômée de l’université de Strathmore où elle a obtenu en 2011 un master en gestion stratégique.

Avant d’occuper son poste actuel, elle a travaillé dans plusieurs organisations de renommée mondiale. Entre 2008 et 2017, elle a occupé divers postes chez Safaricom, notamment elle a été directrice de Safaricom Home and Content, directrice du département Consumer Products and Services, directrice du département Internet and Content, et directrice du département Enterprise Products and Innovation.

En 2018, elle a été nommée directrice du numérique et du marketing chez HFC Kenya, une institution de services financiers. En 2019, elle est devenue vice-présidente et responsable du développement du marché pour l’Afrique subsaharienne chez MasterCard. De 2020 à 2023, elle a occupé le poste de directrice générale pour le Kenya chez MultiChoice Africa.

Melchior Koba

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Il cumule plus de 20 ans d’expérience dans l’industrie du numérique. Il a initié plusieurs projets d’investissement, soutenu les PME et développé des solutions de paiement en ligne.

Eric Ntonfo (photo) est un expert en économie numérique et un entrepreneur camerounais. Il est le fondateur et le directeur de Kwendoo, une start-up innovante dans le domaine des services de paiement en ligne, couvrant plusieurs secteurs.

Créée en 2014, Kwendoo propose une plateforme de cagnotte en ligne qui permet aux utilisateurs de collecter des fonds, de cotiser pour des cadeaux, de contribuer à des événements familiaux et de réaliser divers projets.

Kwendoo a également lancé Kwendoo Tickets, une plateforme de billetterie événementielle en ligne acceptant les paiements en euros et en FCFA, par carte bancaire et via mobile money. Une autre solution de l’entreprise, Kwendoo Payments, est dédiée aux professionnels et marchands de la diaspora africaine, facilitant le paiement de services à distance.

En 2015, Eric Ntonfo a créé Fiatope, dont il est le directeur. Cette structure de financement participatif par dons soutient les petites entreprises innovantes et à fort impact social en Afrique de l’Ouest et centrale, les aidant à obtenir les fonds nécessaires pour leur développement.

Il est aussi à l’origine de Fiatope Digital Solutions, fondée en 2017, qui accompagne les petites et moyennes entreprises africaines dans leur transformation numérique.

Eric Ntonfo est membre du conseil d’administration de l’Université des Montagnes au Cameroun et président d’OrbitAfrica, une organisation promouvant l’implication des diasporas dans des initiatives sociales et économiques en faveur de l’Afrique, présente en France, au Cameroun, au Bénin et au Sénégal.

Eric Ntonfo est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en Internet et télécommunications obtenu en 2001 à l’Ecole nationale supérieure des ingénieurs de Caen. Il est aussi titulaire d’un master en administration des affaires obtenu en 2007 à l’école universitaire de management IAE de Poitiers. Il détient également un master en économie numérique obtenu en 2013 à Telecom Paris.

Il a commencé sa carrière professionnelle en 2002 chez Orange, où il a occupé plusieurs postes. Il a notamment été ingénieur en recherche et développement, chef du département de recherche, anticipation et évaluation des performances 3G/4G, directeur national de l’innovation en France et directeur de produit.

Melchior Koba

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MNT-Halan, une start-up égyptienne opérant dans les technologies financières, a annoncé le samedi 20 juillet la réussite d’un tour de table d’un montant de 157,5 millions $. Les fonds seront utilisés pour financer l’expansion de la jeune pousse hors de son marché local, l’Egypte.

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Deux tech entrepreneurs togolais ont mis en place une solution pour, entre autres, aider les entrepreneurs. Le nom de la jeune pousse vient de la contraction de « Finance pour tous ».

Fintou est une solution fintech développée par une jeune pousse togolaise. Elle permet aux utilisateurs de créer et de lancer des collectes de fonds. La start-up, basée à Lomé, a été fondée en 2022 par Kokou Nouvor et Fandam Tahalgbanti.

« Fintou est né d’un besoin de financement pour la réalisation d’une idée d’entreprise. Dans la quête de financement nous avons découvert le crowdfunding, un mode de financement alternatif, qui permet de mobiliser des personnes intéressées pour le financement d’un projet. Cela nous a donné l’idée de mettre en place une plateforme similaire et de tester le concept », expliquent les fondateurs à Togo First.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer un navigateur pour accéder à la plateforme. L’utilisateur ouvre son compte en cliquant sur le bouton « Démarrer ». Il renseigne ses informations puis la start-up vérifie les informations avant de valider le compte. Après cette étape, il pourra accéder aux divers services tels que le lancement de campagne de financement pour un projet, de cagnotte pour un anniversaire ou un mariage ou encore de donations.

« Selon votre projet, invitez votre entourage proche à participer puis, élargissez à vos connaissances et partagez ce dernier auprès de votre communauté sur les réseaux sociaux et du grand public. Donnez régulièrement des nouvelles de votre collecte de fonds directement sur la page de la collecte pour tenir informé les contributeurs », indique la start-up.

Pour collecter les fonds, Fintou a intégré le mobile money et les cartes de bancaires. La fintech propose un plan d’abonnement gratuit, pro et expert. Lorsque l’utilisateur opte pour le plan gratuit, le montant des collectes est limité à 3 millions FCFA (environ 5 000 $). Par ailleurs, il faut débourser 20 000 FCFA pour l’abonnement pro et pour l’expert, il faudra faire une demande explicite à la start-up.

Adoni Conrad Quenum

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Analyste financier, il dirige une entreprise innovante qui utilise la technologie pour promouvoir l’inclusion financière en Egypte. Son entreprise facilite l’accès au crédit pour les consommateurs en collaborant directement avec les commerçants.

Amr Sultan (photo) est un expert en finance et un entrepreneur égyptien. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Blnk, une société de technologie financière dont la mission est de permettre l’inclusion par le biais du financement au point de vente.

Fondée en 2021, Blnk est une fintech spécialisée dans les crédits à la consommation, ciblant les populations sous-desservies. En d’autres termes, Blnk permet à tous les consommateurs d’obtenir instantanément un crédit auprès de leurs commerçants préférés et de payer en plusieurs fois, jusqu’à 36 mois. L’achat à crédit via Blnk nécessite seulement une carte d’identité nationale.

Avant de fonder Blnk, Amr Sultan a cofondé Akanar Partners en 2009. En tant que directeur général jusqu’en 2016, il a dirigé cette société de conseil en financement d’entreprises et en fusions et acquisitions. Akanar Partners offrait des services de financement d’entreprise, de conseil en fusions et acquisitions, de levée de fonds, et de financement structuré. La société a été acquise par Arqaam Capital, une banque d’investissement institutionnelle.

Amr Sultan est titulaire d’un bachelor en administration des affaires obtenu en 1998 à l'université américaine du Caire. Il est aussi un analyste financier agréé par le CFA Institute en 2001.

Il a débuté sa carrière professionnelle en 2000 chez HC Securities & Investment, une banque d’investissement, en tant qu’associé responsable de la recherche sur les actions. Entre 2003 et 2009, il a occupé le poste de coresponsable de banque d’investissement chez Beltone Financial, un prestataire de services financiers.

Melchior Koba

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En Afrique, le coût élevé des envois d'argent reste un obstacle majeur au développement économique du continent. Cette situation affecte considérablement les familles qui dépendent des remises de fonds pour leurs besoins quotidiens.

TerraPay, un fournisseur de paiements numériques axé sur l'Afrique, a obtenu un financement par emprunt de 95 millions de dollars. L’opération, annoncée le jeudi 18 juillet, vise à améliorer les transferts de fonds à faible coût à travers l'Afrique, à stimuler les activités commerciales et à améliorer la fiabilité et la vitesse des transactions.

Le financement est constitué d’un prêt de 75 millions de dollars de la Société Financière Internationale (SFI) et d’un prêt garanti de 20 millions de dollars de la British International Investment (BII) via la facilité garantie de premier rang existante de Lendable.

Ce financement intervient alors que les transferts de fonds vers l’Afrique se multiplient, mais à des coûts encore jugés élevés. Selon la Banque mondiale, l’Afrique subsaharienne reste la région où les frais d’envoi de fonds sont les plus élevés, avec une moyenne de 7,9 % pour envoyer 200 dollars en 2023, contre 7,4 % en 2022. L’un des objectifs de développement durable des Nations unies est que, d’ici 2030, les frais de transfert de fonds devraient être inférieurs à 3 % et que le total des frais d’envoi et de réception d’argent entre deux pays ne devrait pas dépasser 5 %.

Avec ce financement, TerraPay prévoit d'élargir ses opérations et de renforcer son réseau de partenaires à travers l'Afrique. L'entreprise aspire à rendre les transferts de fonds plus accessibles et abordables en collaborant avec divers opérateurs de transfert d’argent et institutions financières, tout en intégrant de nouvelles technologies pour optimiser la rapidité et la sécurité des transactions.

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La start-up égyptienne de technologie financière Dopay a annoncé, mercredi 17 juillet, la clôture d'un cycle d'extension de série A de 13,5 millions de dollars. Le cycle a été mené par Argentem Creek Partners. Grâce à ces fonds, la start-up prévoit d'accélérer son expansion en Egypte, de lancer de nouveaux services financiers et d'étendre sa plateforme multi-bancaire et multi-pays à d'autres marchés.

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Il souhaite aider les petites et moyennes entreprises à gérer leur comptabilité de manière plus efficace. Pour cela, il a développé une solution technologique innovante qui automatise la gestion financière.

Fabrice Koffi (photo) est un comptable de formation et un entrepreneur ivoirien. Il est le cofondateur et président-directeur général de Keiwa, une start-up qui aide les entrepreneurs africains en leur fournissant des outils de gestion adaptés à leur réalité.

Lancée en 2018 par Fabrice Koffi, Bertrand Dago et Terrence Kondou, Keiwa est une application de comptabilité simplifiée qui favorise l’inclusion financière des entreprises. Elle offre des services de gestion financière et de gestion de stocks adaptés à tous types d’activités, répondant ainsi aux besoins de suivi des opérations quotidiennes des entreprises.

Concrètement, Keiwa permet de créer des devis et des factures, d’enregistrer automatiquement les ventes et les dépenses, de gérer les stocks et les crédits, et d’accéder à des rapports financiers en temps réel. L’application facilite également l’archivage des pièces justificatives et des documents importants, permettant de les retrouver facilement. Keiwa est présente au Sénégal et en Côte d’Ivoire.

L’application est un projet de la start-up Dathan Group, une entreprise fondée en 2015 qui accompagne les petites et moyennes entreprises dans la gestion de leurs activités. Grâce à Keiwa, Dathan Group a été nommé coup de cœur du jury de l'hackathon « L’Arbre à Palabres » organisé par le Lab Innovation Afrique de la Société Générale en 2017.

Fabrice Koffi est diplômé de l’université marocaine Sup’Management où il a obtenu en 2017 une licence en comptabilité et finance. En 2013, il a travaillé comme comptable chez Société d’expertise comptable et de conseil (SECC) en Côte d’Ivoire. En 2015, il devient associé et cogérant de Cabinet UTC, un cabinet d’assistance et d’appui au développement des PME. En 2016, il devient responsable de la comptabilité chez AgriTecno, une société de fabrication de biostimulants et de nutriments pour les plantes.

Melchior Koba

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Il s’engage à créer des solutions innovantes pour aider les petits exploitants agricoles africains à surmonter leurs défis. Pour ce faire, il a mis au point une plateforme technologique qui facilite l’accès au marché agricole et au financement.

Francis Obirikorang (photo), entrepreneur ghanéen, est un cofondateur et le président-directeur général d’AgroCenta Technologies. Cette entreprise est dédiée à l’inclusion financière des communautés rurales en Afrique.

Fondée en 2015 par Francis Obirikorang et Michael Ocansey, AgroCenta Technologies est une entreprise de technologie financière qui vise à améliorer l’accès au marché et aux services financiers pour les petits exploitants agricoles sur le continent. Parmi ses services, l’entreprise facilite les paiements numériques, les prêts, les assurances et les pensions pour ces agriculteurs.

Pour atteindre ses objectifs, la start-up a développé Velociti, une plateforme utilisant le big data, le machine learning et l’intelligence artificielle. Velociti construit des données alternatives pour permettre aux petits exploitants ruraux d’accéder à des services financiers tels que les micro-prêts, les paiements mobiles, l’assurance, l’épargne et les pensions. Elle offre également une identité numérique aux acteurs de la chaîne de valeur agricole en Afrique.

En plus d’AgroCenta Technologies, Francis Obirikorang a cofondé Swappaholics Holdings Ltd en 2015. Cette entreprise, dont il a été le PDG jusqu’en 2016, a développé une plateforme en ligne permettant aux particuliers et aux entreprises d’échanger des produits, des compétences et des services sans recours à l’argent.

Francis Obirikorang est diplômé de la Kwame Nkrumah University of Science and Technology, où il a obtenu en 2006 un bachelor en ingénierie des matériaux. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé de 2008 à 2013 comme rédacteur technique pour les entreprises technologiques Esoko et Corenett. De 2013 à 2015, il était analyste commercial chez TXT Ghana, un fournisseur de services d’applications sans fil.

Melchior Koba

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