En développant un modèle financier centré sur l’utilisateur, elle ouvre un nouveau cadre d’organisation du capital personnel. Son projet marque un changement notable dans la gestion de l’argent au quotidien.

Temitope Omotolani (photo) est une entrepreneure nigériane et économiste de formation. Elle est cofondatrice et directrice générale de Crowdyvest, une plateforme en ligne qui développe des outils d’épargne et d’investissement destinés au grand public.

Crowdyvest, créée en 2019, réunit épargne, investissement et gestion de paiements dans un espace unique. La plateforme met à disposition des produits interactifs et un catalogue d’opportunités d’investissement sélectionnées. L’utilisateur définit ses objectifs financiers, choisit son rythme de contribution et pilote son organisation budgétaire depuis son espace personnel, avec pour objectif un renforcement progressif de sa stabilité financière et une meilleure anticipation des aléas.

L’épargne constitue le cœur du dispositif. Crowdyvest intègre automatisation et suivi numérique afin d’encourager la régularité des dépôts et d’en simplifier la gestion. Les placements proposés sont assortis de taux d’intérêt annuels présentés comme attractifs. À côté de cela, la section Crowdyvest Yield donne accès à des investissements à impact dans divers secteurs, avec des horizons de placement courts ou longs selon le profil de l’épargnant et les objectifs visés.

La plateforme inclut aussi un service de règlement de factures et de paiements adossé à un portefeuille digital. Il permet aux membres de suivre leurs dépenses, d’honorer leurs échéances et d’effectuer des transactions courantes. Crowdyvest ajoute à cet ensemble un système d’offres négociées avec des partenaires, comprenant remises et conditions préférentielles sur certains produits financiers, pour accompagner les utilisateurs au-delà de la simple mise de fonds.

Avant Crowdyvest, Temitope Omotolani a participé en 2016 au lancement de Farmcrowdy, une entreprise spécialisée dans les technologies appliquées à la production agricole. Elle y a occupé les postes de vice-présidente des opérations puis de directrice des opérations jusqu’en 2019.

Temitope Omotolani est titulaire d’une licence en économie obtenue en 2017 à l’université de Lagos. Elle a également suivi une formation en commerce et gestion agricoles à la Lagos Business School de la Pan-Atlantic University.

Melchior Koba

Lire aussi:

Nigeria : MyItura facilite l’accès aux soins en ligne via ses plateformes web et mobile

Published in Tech Stars

A travers ses solutions numériques, il repense la manière dont l’argent circule, s’apprend et se gère. Il ouvre de nouvelles voies pour comprendre, investir et agir dans l’économie actuelle.

Koshiek Karan (photo) est un ancien banquier d’investissement sud-africain devenu créateur de contenus financiers et entrepreneur en série. Il a fondé plusieurs sociétés à l’intersection de la fintech, des médias et du bien-être. Il dirige aujourd’hui BankerX, entreprise active dans les médias et les technologies.

Fondée en 2020, BankerX se présente comme une plateforme mêlant média financier et plateforme technologique. Son objectif est de faciliter l’accès à l’investissement, à l’épargne et à la gestion d’argent en s’appuyant sur l’IA, des outils numériques et des communautés internationales. La société structure son offre autour de l’éducation financière, de contenus digitaux, de réseaux d’investisseurs et d’espaces d’apprentissage.

BankerX a pour mission de favoriser l’inclusion financière et la création de richesse pour des communautés globales, notamment en Afrique et dans les marchés émergents. Pour cela, la marque combine intelligence artificielle, médias digitaux, outils fintech et relations humaines pour aider chacun à mieux comprendre l’argent, investir et construire un patrimoine sur le long terme.

La société produit des contenus autour de la finance personnelle, des marchés, du business et de l’économie. Ses podcasts occupent des places élevées dans les classements Apple Podcasts et Spotify, avec une audience composée en grande partie de jeunes actifs et d’entrepreneurs.

BankerX développe en parallèle une activité soutenue sur les réseaux sociaux et via son site. Actualités, analyses de marché, ressources ouvertes sur l’investissement y sont publiées de manière continue. Les contenus sont conçus pour favoriser une mise en pratique rapide des notions présentées.

L’entreprise porte aussi des projets technologiques, dont BankerX GPT, un outil conçu pour guider la prise de décision financière et compléter les tâches opérationnelles en finance, avec une attention particulière pour les marchés émergents. L’outil aide les utilisateurs à analyser un produit financier, tester des scénarios et clarifier leurs choix.

En parallèle de BankerX, Koshiek Karan a cofondé d’autres structures. En 2021, il lance AltVest Capital, société dont il a été le président exécutif jusqu’en 2023. Cette même année, il crée WealthX, plateforme éducative, RAX Wealth, société technologique spécialisée dans la gestion de patrimoine, ainsi que Flex Fitness, une communauté internationale tournée vers la santé et le mouvement.

Il est diplômé de l’université du Cap où il a obtenu en 2012 une licence en finance. Il commence sa carrière professionnelle en 2013 comme analyste en services bancaires d’investissement chez Barclays Investment Bank [source requise]. En 2020, il devient conseiller en transactions chez Barloworld, une entreprise spécialisée dans la transformation industrielle, la distribution et les services.

Melchior Koba

Lire aussi:

Khanya Nyawo simplifie le suivi des cultures grâce à l’analyse de données visuelles

Published in Tech Stars

A travers sa solution, il introduit une nouvelle manière de gérer les opérations bancaires en entreprise. Il facilite l’accès aux informations financières et la façon dont elles sont utilisées au quotidien.

Jalil Ketou (photo) est un entrepreneur technologique camerounais et un ingénieur logiciel. Il est un cofondateur de Skynesys, une solution bancaire numérique qui met l’intelligence artificielle au service de la gestion financière des entreprises, en centralisant et en automatisant le pilotage des comptes bancaires.

Fondée en 2023, Skynesys se présente comme une plateforme destinée aux directions financières et aux dirigeants qui souhaitent regrouper l’ensemble de leurs comptes bancaires dans une seule interface. La solution organise et analyse les flux bancaires afin de faciliter le suivi quotidien de la trésorerie et d’améliorer la qualité des décisions liées aux opérations financières.

La plateforme réunit les soldes, mouvements et opérations en provenance de différentes banques au sein d’un tableau de bord unique. Elle intègre des fonctions d’automatisation pour le contrôle et l’analyse, ce qui réduit le recours aux tâches manuelles et limite les risques liés au traitement de données dispersées.

Pour les entreprises, Skynesys apporte une visibilité continue sur la trésorerie, ce qui permet d’anticiper plus facilement les besoins de financement ou de placement. L’usage de l’IA accélère l’identification des tendances, des irrégularités ou signaux sensibles dans les flux, et soutient la gestion des risques bancaires et financiers.

En parallèle de son activité entrepreneuriale, Jalil Ketou occupe un poste d’ingénieur support au sein d’ALFYNS Group, une entreprise active dans la formation informatique, les services financiers numériques et les services IT. Il est diplômé de l’École nationale supérieure polytechnique de Douala, où il a obtenu une licence en génie logiciel.

Melchior Koba

Published in Tech Stars

Portée par la start-up Ayokai, Kokamba incarne l’ambition d’une transformation numérique locale. C’est une solution ERP conçue par des ingénieurs congolais pour les entreprises africaines.

Kokamba est une solution fintech développée par la jeune pousse franco-congolaise Ayokai. C’est un système de gestion intégré (ERP), conforme à plusieurs normes africaines comme le SYSCOHADA, qui s’adresse aux entreprises, associations, ONG et structures publiques. La solution a été lancée en 2024 par Mardochée Bikoukou.

Grâce à cette solution, les dirigeants peuvent piloter l’ensemble de leurs opérations depuis un tableau de bord central : comptabilité, facturation, gestion des ressources humaines, reporting financier, gestion des services et des salaires. En intégrant des modules clés, Kokamba facilite également le suivi des employés, la planification des ressources humaines et la génération des états financiers selon les exigences régionales.

La solution peut fonctionner hors-ligne, ce qui permet aux entreprises d’utiliser le logiciel dans des zones à connectivité limitée. Cette fonctionnalité est particulièrement adaptée aux PME congolaises et aux structures de terrain, qui peuvent basculer en ligne dès que la connectivité est disponible.

Sur le plan réglementaire, Kokamba se distingue par son respect des standards OHADA, ce qui sécurise la conformité des entreprises locales en matière de comptabilité et de fiscalité. En centralisant leurs données financières, les dirigeants disposent d’un aperçu clair de leur trésorerie, de leurs indicateurs clés et peuvent prendre des décisions éclairées, sans dépendre uniquement de leur comptable.

En facilitant la gestion opérationnelle, cette plateforme pourrait stimuler l’efficience des petites et moyennes entreprises, renforcer leur structuration et favoriser leur croissance dans un environnement économique exigeant.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi:

Nigeria : Karsa permet de créer des comptes bancaires virtuels américains

Published in Solutions

La plateforme nigériane de paiement numérique Monica cash déploie un service de conversion en temps réel de Bitcoin en nairas, entièrement automatisé et sécurisé. Les utilisateurs peuvent convertir leurs crypto-actifs en monnaie locale en quelques minutes, avec des comptes vérifiés, des contrôles de conformité et des taux affichés en direct, limitant les risques des échanges informels entre particuliers.

Lire aussi:

Le Harvard Africa Business Club lance son ultime concours de startups

Published in Breves_Simple

FairMoney, microfinance numérique nigériane, lance FlexiCredit, une ligne de crédit pouvant atteindre cinq millions de nairas (soit environ 3500 $), accessible en une seule demande sur son application. Les utilisateurs ne paient des intérêts quotidiens que sur les sommes effectivement utilisées, sans frais quand le crédit reste inutilisé, avec des conditions ciblant les salariés et une gestion souple des remboursements.

Lire aussi:

Nigeria : des jeunes débutants dans la tech équipés de smartphones itel

Published in Breves_Simple

Au Togo, Minah entend soutenir les projets à fort impact en proposant des moyens de les financer. Deux frères sont aux commandes de cette jeune pousse lancée en 2024.

Basée à Lomé et fondée par les frères Julien et Hervé Gakpé (photo) en 2024, la fintech togolaise Minah.io se donne pour ambition de transformer la manière dont les jeunes Africains financent des projets à impact. Sa plateforme permet d’investir dans des actifs réels (RWA) sur le continent comme l’immobilier, l’énergie ou l’agriculture, en utilisant la blockchain pour garantir la transparence et la sécurité.

« Convaincus du potentiel du continent, nous levons les barrières à l’entrée du marché africain en connectant investisseurs du monde entier et projets locaux à fort potentiel pour le développement. [...] Nous facilitons l’investissement dans des projets sélectionnés avec rigueur, en assurant un suivi clair et une gestion simplifiée », indique la jeune pousse.

La solution propose plusieurs « stratégies d’investissement », chacune articulée autour de projets concrets portés par des acteurs locaux et engagés. Grâce à cette approche, elle offre aux jeunes Togolais, mais aussi à la diaspora et aux investisseurs internationaux, la possibilité de participer au développement économique du continent tout en générant un rendement financier.

En mobilisant des flux réguliers de transferts vers des projets concrets, la plateforme propose une alternative durable aux simples transferts d’argent. Pour les jeunes entrepreneurs ou porteurs de projets au Togo, cela signifie un accès plus large à des financements structurés. En effet, Minah ne se limite pas à l’appui ponctuel, mais vise des initiatives à fort potentiel sur le long terme. Grâce à sa technologie blockchain, elle assure une traçabilité des investissements et une gouvernance transparente.

En résumé, cette fintech incarne une nouvelle génération de solutions financières en Afrique qui combine blockchain, investissement à impact et inclusion, ouvrant la voie à un financement plus équitable et durable pour la jeunesse africaine.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi:

Nigeria : Karsa permet de créer des comptes bancaires virtuels américains

Published in Solutions

Il propose une approche différente du règlement des achats au Maroc. Il permet aux particuliers de maîtriser leurs dépenses, facilitant ainsi l’accès aux biens et services dont ils ont besoin.

Brahim Zaid (photo) est un entrepreneur marocain spécialisé dans l’innovation financière. Il est le fondateur et directeur général d’Alya, une solution marocaine de paiement fractionné qui permet d’acheter immédiatement et de régler plus tard, en 2, 3 ou 4 mensualités.

Fondée en 2022, Alya se positionne comme un outil destiné à étaler le règlement des achats sur plusieurs mois. L’objectif est de permettre aux utilisateurs d’accéder à un bien ou un service sans avancer la totalité du montant, tout en répartissant le paiement pour mieux organiser leurs dépenses.

Alya s’appuie sur un système de paiement échelonné sans intérêts ni frais additionnels. L’utilisateur connaît dès le départ le montant total et l’échéancier exact. Ce fonctionnement limite les risques liés aux coûts d’endettement et répond aux interrogations fréquentes autour des solutions de crédit.

Alya est agréée par Bank Al-Maghrib et respecte les normes de la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel. La solution est également intégrée au Centre monétique interbancaire (CIM), ce qui renforce son cadre de fonctionnement.

Brahim Zaid est titulaire d’un bachelor en économie et finance obtenu en 2014 à l’université de Melbourne, en Australie. Il est aussi diplômé de l’université de Sydney, où il a obtenu en 2016 un master en gestion.

Il démarre sa carrière professionnelle en 2012 comme président de la Melbourne Microfinance Initiative. En 2015, il devient adjoint aux finances et aux opérations chez CliniCloud, une entreprise spécialisée dans les technologies appliquées à la santé. L’année suivante, il est consultant étudiant chez Deloitte à Sydney, avant de rejoindre Artesian en tant qu’analyste en capital-risque.

De retour au Maroc, il intègre Boston Consulting Group, une société de conseil aux entreprises, en 2019 comme associé. En 2020, il rejoint Southbridge A&I, une société marocaine de conseil en stratégie, en tant que consultant sénior. Entre 2021 et 2023, il travaille en indépendant comme consultant en stratégie.

Melchior Koba

Lire aussi:

Maroc : Younes Benboujida simplifie l’achat et la revente de voitures d’occasion

Published in Tech Stars

Au Nigeria, la fintech Karsa se présente comme une porte d’entrée vers le système bancaire américain. C’est un moyen simple, sécurisé et rentable de recevoir, épargner et dépenser des dollars, tout en profitant du potentiel des stablecoins.

Karsa est une solution développée pour une fintech nigériane éponyme. Elle propose aux Nigérians une solution bancaire virtuelle en dollars américains, avec un compte USD entièrement numérique et une carte Visa virtuelle. La start-up a été lancée en 2024 par Shahryar Hasnani et Dale Wilson.

« Au Nigeria, transférer de l'argent à l'international revient encore à utiliser une douzaine d'outils différents. Vous êtes payé via une application, vous convertissez votre argent via une autre, vous placez vos économies dans une troisième, et vous ne pouvez toujours pas dépenser facilement ces dollars », a déclaré Shahryar Hasnani à Disrupt Africa. Et d’ajouter : « il n'existe pas de solution simple et fiable pour gérer son argent à l'international, en particulier pour les travailleurs à distance, les freelances et tous ceux qui souhaitent conserver des dollars américains ».

La solution dispose d’une application mobile, accessible sur iOS et sur Android où elle a été téléchargée plus d’un millier de fois, selon les données de Play Store. Grâce à Karsa, les utilisateurs peuvent non seulement recevoir des paiements en dollars (par exemple depuis des marketplaces comme Upwork ou Fiverr), mais également envoyer des fonds vers n’importe quel compte bancaire dans le monde, avec des frais réduits. Le service vise à rendre plus fluide la mobilité financière pour les travailleurs internationaux, les freelances et toute personne ayant des revenus ou des obligations en devise étrangère.

La fintech permet également d’épargner en dollars tout en générant un rendement. Le site annonce un taux d’intérêt de 4 à 5 %, lié à des rendements sur des instruments « US Treasury yield ». Cette fonctionnalité permet aux utilisateurs de protéger leur épargne contre la volatilité du naira tout en bénéficiant d’un rendement attractif en dollars.

En matière de dépenses, Karsa indique que les utilisateurs pourront payer avec une carte Visa virtuelle à l’international, avec des frais parmi les plus compétitifs. La « roadmap » de la fintech prévoit aussi le lancement d’une carte physique à l’avenir.

Au Nigeria, où l’adoption des stablecoins est déjà très élevée, l’offre de Karsa pourrait séduire les utilisateurs souhaitant un refuge sécurisé et liquide dans une monnaie forte.

Adoni Conrad Quenum

Edité par M.F. Vahid Codjia 

Lire aussi:

Ghana : Soko Job aide à recruter du personnel en ligne

Published in Solutions

En observant les limites des outils de paiement disponibles, il a choisi d’en repenser l’usage. Il a conçu une interface qui réorganise la relation aux services de transfert d’argent.

Casimir Akuete Domlan (photo) est un entrepreneur togolais spécialisé dans le développement de solutions de technologie financière. Il est le directeur général de LeGombo, une fintech qu’il a fondée avec Attisso Luz Koumedzro.

Lancée en 2020 sous le nom d’eGo Transfert, LeGombo permet d’envoyer, de recevoir et de gérer de l’argent depuis une application ou une interface en ligne. La plateforme propose une manière d’exécuter ses transactions quotidiennes en contournant les contraintes récurrentes associées aux opérateurs ou aux systèmes de paiement établis.

La start-up repose sur une application et une interface web qui regroupent les opérations de l’utilisateur. Il s’agit d’un système qui relie l’utilisateur aux services financiers nécessaires (mobile money, cartes et autres moyens de paiement) afin d’exécuter ses opérations. Au-delà de l’envoi et de la réception d’argent, LeGombo offre des solutions de paiement en ligne. Les utilisateurs peuvent générer une carte virtuelle utilisable sur les plateformes de commerce en ligne et sur les services numériques. En octobre 2025, la société a étendu ses activités au Bénin et au Burkina Faso.

Casimir Akuete Domlan est titulaire d’une licence en architecture des logiciels obtenue en 2017 à l’École supérieure de gestion, d’informatique et de sciences (ESGIS) au Togo. Il détient également un certificat de manager d’unité opérationnelle délivré en 2021 par Ascencia Business School en France.

Entre 2017 et 2018, il a été community manager de l’ONG ASMADE, une organisation burkinabè engagée dans l’amélioration des conditions de vie et de travail. Il exerçait en parallèle comme community manager et informaticien pour Orange au Burkina Faso. En 2021, il a effectué un stage en gestion de projet innovant au sein de Togo Invest Corporation S.A.

En 2020, il a remporté le premier prix OpenHack organisé par NunyaLab et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). En 2022, il a obtenu le premier prix des Togo Digital Awards dans la catégorie « réalisation de l’année ».

Melchior Koba

Lire aussi:

Grâce à sa plateforme web, Kidolé facilite le pilotage des campagnes publicitaires

Published in Tech Stars
Page 1 sur 90

Please publish modules in offcanvas position.