Les technologies financières ont le vent en poupe sur le continent. Les start-up du secteur, malgré la rareté des financements en capital-risque, continuent de se multiplier et de proposer aux populations des solutions innovantes.

AdwaPay est une solution de technologies financières développée par la firme camerounaise Adwa Sarl. Elle permet aux entreprises et aux plateformes de commerce en ligne de recevoir des paiements mobiles. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2017 par David Christian Mbang.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer par le navigateur et accéder à la plateforme web. La documentation est accessible pour effectuer l’intégration ou alors, l’entreprise contacte directement la jeune pousse pour obtenir de l’assistance pour faciliter l’intégration. Après cette étape, il est possible pour l’entreprise de recevoir des paiements via Orange Money, PayPal, Express Union ou les cartes bancaires.

Elle dispose également d’un tableau de bord depuis lequel elle peut suivre l’évolution des transactions. AdwaPay intègre également Adwamoney, un porte-monnaie électronique qui permet à l’utilisateur, ici les entreprises ou encore les plateformes de commerce en ligne, de disposer de leurs fonds à tout moment et d’Adwashop, un site marchand qui permet aux utilisateurs de commander eou de payer des produits ou des services présentés en ligne.

AdwaPay garantit des transactions allant jusqu’à 825 millions FCFA (environ 1,3 million $). La solution fintech revendique plus de 3 000 transactions effectuées par jour et plus de 240 clients satisfaits. En 2020, elle a signé un accord de partenariat, pour mettre en place une banque digitale, avec la fintech gabonaise Fedha dans le but de faciliter l’accès aux services financiers aux populations de la région exclues du système bancaire traditionnel.

Adoni Conrad Quenum

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Il veut aider les entreprises en Ethiopie à recevoir plus facilement leur argent. Il met ses compétences numériques acquises en Chine au service de cette cause et développe la fintech Chapa.

Nael Hailemariam (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de Chapa. Originaire d’Ethiopie, il veut, à travers son entreprise, faciliter les transactions financières entre les sociétés et leurs clients.

Créée en 2021, Chapa agit comme une passerelle de paiement, offrant aux entrepreneurs, aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux grandes entreprises la possibilité d’accepter les paiements numériques de manière fluide. La plateforme intégrée de Chapa rassemble diverses méthodes de paiement, allant des transferts bancaires aux transactions par carte de débit en passant par les paiements numériques.

L’objectif de Chapa est de réduire les frais de transaction, d’augmenter les revenus et d’optimiser l’efficacité opérationnelle des entreprises. En répondant à une multitude de besoins en matière de paiement, la start-up simplifie les opérations financières et favorise l’émergence de nouveaux modèles commerciaux innovants.

Outre son rôle de PDG chez Chapa, Nael Hailemariam siège au conseil d’administration d’Innovative Finance Lab Ethiopia, une organisation œuvrant à faciliter l’accès au financement pour les PME et les start-up en Ethiopie. Cette dernière est une initiative conjointe de la Banque nationale d’Ethiopie et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Nael Hailemariam est titulaire d’un bachelor en informatique obtenu en 2014 à l’université d’Addis-Abeba. Il détient aussi un bachelor en ingénierie électronique et de l’information obtenu en 2018 à l’université d’aéronautique et d’astronautique de Pékin. En 2021, il a obtenu un master en data science et informatique à l’université de Tsinghua en Chine.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Nael Hailemariam a acquis une expérience précieuse en tant que professeur assistant en informatique à l’université d’aéronautique et d’astronautique de Pékin de 2017 à 2018. De 2019 à 2020, il a occupé le poste de directeur du Design + Space Laboratory de l’université de Tsinghua, un laboratoire de conception et un espace de travail dédié aux étudiants.

Melchior Koba

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Pula, une start-up kényane spécialisée dans l'assurance agricole, a annoncé le lundi 15 avril la réussite d’un tour de table d’un montant de 20 millions $. Les fonds permettront d'établir de nouveaux partenariats et d’élargir ses offres, en l’occurrence pour la couverture du bétail, en Afrique, en Amérique latine et en Asie.

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Après l'échec de leur première start-up, deux tech entrepreneurs ont décidé de se lancer dans une nouvelle aventure. Ils se sont tournés vers les technologies financières, un segment en vogue sur le continent.

Futa est une solution fintech développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux utilisateurs d’envoyer et de recevoir de l’argent via mobile money et de payer du temps d’antenne et des forfaits chez les opérateurs télécoms. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2022 par Grace Jerolgan et Daniel Dang.

« Notre vision est de construire la banque moderne pour l'Africain moderne. Nous voulons être plus une banque contemporaine qu'une application de paiement afin de permettre même à l'agriculteur au fin fond du village d'envoyer et de recevoir de l'argent en toute sécurité, d'accéder aux prêts et même aux opportunités d'investissement avec ou sans Internet », explique la jeune pousse.

L’application est disponible uniquement sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois. Pour les utilisateurs d’iOS, il faudra se connecter sur la version web de Futa « et cliquez sur le pop-up "Installer" et suivre les étapes. Un raccourci de l'application web sera installé sur votre écran d'accueil comme n'importe quelle application et vous pourrez alors utiliser Futa comme vous le faites avec vos autres applications ».

Après cette étape, l’utilisateur s’inscrit et crée un compte avec son nom, sa ville et son numéro de téléphone. Ensuite, il pourra accéder aux divers services, notamment ceux d’envoi et de réception de fonds ou encore d’achat de forfait. Il faut souligner que Futa donne la possibilité à l’utilisateur de gérer plusieurs comptes d’argent mobile de son tableau de bord. La fintech facture entre 0 et 1,5% selon le type de transaction.

Futa revendique plus de 4 000 utilisateurs, plus de 24 300 transactions ont été traitées par l’application.

Adoni Conrad Quenum

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Depuis son lancement en 2022, les AfricaTech Awards ont récompensé une dizaine de start-up pour l'impact concret de leurs activités sur la société. Pour sa troisième édition, les organisateurs de l'événement poursuivent le même objectif.

Viva Technology ou VivaTech, un salon annuel dédié à l'innovation technologique, a dévoilé le mercredi 17 avril les 45 start-up africaines retenues pour la finale de la troisième édition des AfricaTech Awards. Cette initiative panafricaine vise à identifier et soutenir les start-up innovantes à impact à travers le continent. L'événement aura lieu le 24 mai à Paris, en marge du VivaTech.

Les 45 finalistes ont été sélectionnés parmi 310 candidatures à l'issue d'une évaluation menée par VivaTech et son knowledge partner Deloitte. Ces start-up proviennent de 37 pays africains, parmi lesquels le Kenya, le Nigeria et l'Egypte occupent respectivement les trois premières places en termes de participation ceci depuis 2022. Les start-up finalistes sont réparties dans trois catégories : l’e-commerce & FinTech (15), Climate Tech (15) et Health Tech (15).

A l'issue d'une seconde évaluation qui sera menée par un panel d'experts composé de partenaires C-Levels, d'investisseurs et de CEO d'incubateurs, les trois meilleures start-up de chaque catégorie auront l'opportunité de participer à l'édition 2024 de Viva Technology, qui se tiendra du 22 au 25 mai à Paris.

Selon le communiqué de VivaTech, parmi les 45 start-up retenues, 42 % d'entre elles sont fondées ou co-fondées par des femmes, et près de 90 % comptent au moins une femme dans leur conseil d'administration. Elles ont été sélectionnées pour l'impact concret de leurs activités sur la société ou l'environnement, la création d'une innovation remarquable, l'évolutivité de leur business sur le marché africain, et la constitution d'une équipe diversifiée et expérimentée.

« Dans cette nouvelle sélection des AfricaTech Awards, l’Afrique démontre toute la richesse et le dynamisme de son écosystème de start-up et se positionne comme le continent à suivre pour l’innovation tech et digitale. Viva Technology est ravi de faire connaître cette réalité africaine au monde entier et de la connecter aux acteurs qui lui permettront d’atteindre son plein potentiel », a déclaré François Bitouzet, directeur général de Viva Technology.

Samira Njoya

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Roscas, une start-up mozambicaine opérant dans les technologies financières, a annoncé le lundi 15 avril la réussite d’un tour de table. Le montant de l’opération menée par Renew Capital, une société d’investissement américaine axée sur l’Afrique, n’a pas été divulgué. Les fonds permettront à la jeune pousse de développer sa technologie notamment en permettant aux personnes historiquement exclues des systèmes financiers formels d'accéder à des produits de protection sociale tels que l'assurance, l'épargne capitalisée et les prêts.

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Au Nigeria, CredPal accorde des prêts jusqu'à 434 USD sur son application mobile

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With over 100,000 downloads of its Android app, this Nigerian fintech continues the journey it began in 2018 to enable access to various financial solutions. Its participation in Y Combinator in 2019 enabled it to access funding to develop its technology and support its growth.

CredPal is a fintech solution developed by a Nigerian startup that allows users to access a variety of financial services through its mobile app, including saving, investing, and a Buy Now, Pay Later (BNPL) option. Founded in Lagos in 2018 by Fehintolu Olaogun and Olorunfemi Jegede, the company raised $15 million in March 2022 to expand its offerings and support growth across the continent.

Discussing the funding round, Fehintolu Olaogun said, "We’ve built out a merchant suite to cater to those who have like full-fledged e-commerce websites to those with brick and mortar store and social commerce merchants. [...] Our tech allows consumers to be able to interface with CredPal across a wide range of channel."

In 2019, the fintech joined the Winter cohort of the California-based accelerator Y Combinator and has positioned itself in the Nigerian market by highlighting its BNPL offering. The aforementioned funding has facilitated the rollout of services in a niche segment of financial technology. Users create an account when they first log into the mobile app, which is available on both Android and iOS platforms. They must provide personal information to gain access to all the financial services offered by the fintech.

In addition to BNPL, CredPal offers savings accounts, virtual credit cards, and the "Credit Builder" program. This latter service helps customers combat a poor credit history by providing access to credit through investments. It allows clients to demonstrate their ability to repay debts on time, thereby improving their credit score and securing a brighter financial future.

Regarding the credit card, Fehintolu Olaogun mentioned that it was designed to increase the reach of the BNPL service. The savings feature allows users to accumulate points to qualify for increasingly significant credit lines. CredPal lends between 5,000 (about $4.34) and 500,000 nairas to its users based on their eligibility. They have between 30 and 180 days to repay the loan, after making a 30%  down payment. Interest rates range from 4% to 9%.

Adoni Conrad Quenum

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Avec la version Android de son application mobile téléchargée plus de 100 000 fois, cette fintech nigériane poursuit son aventure. Son passage à Y Combinator en 2019 lui a permis d’accéder à des fonds pour développer sa technologie et soutenir sa croissance.

CredPal est une solution fintech développée par une start-up nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à divers services financiers, en l’occurrence d’économiser, d’investir, d’acheter maintenant et payer plus tard (BNPL), depuis son application mobile. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2018 par Fehintolu Olaogun et Olorunfemi Jegede. En mars 2022, la firme a levé 15 millions $ pour élargir ses offres et soutenir sa croissance sur le continent.

S’exprimant sur cette levée de fonds, Fehintolu Olaogun affirme : « nous avons créé une suite de marchands pour répondre aux besoins de ceux qui ont des sites de commerce électronique à part entière, de ceux qui ont des magasins de briques et de mortier et de ceux qui ont font du commerce social. [...] notre technologie permet aux consommateurs de se connecter à l’interface de CredPal à travers une large gamme de canaux ».

La fintech rejoint la cohorte Hiver 2019 de l’accélérateur californien Y Combinator et se positionne sur le marché nigérian en mettant en avant son offre BNPL. La levée de fonds évoquée plus haut a facilité le déploiement des services sur un segment de niche des technologies financières. L'utilisateur crée un compte lorsqu’il arrive sur l’application mobile qui est accessible sur Android et sur iOS. Il devra fournir ses informations personnelles, ce qui lui permettra d’accéder à tous les services financiers proposés par la fintech.

Outre le BNPL, CredPal propose l’épargne, la carte de crédit virtuelle et le « Credit Builder ». Ce dernier service permet aux clients de lutter « contre un historique de crédit médiocre, en leur donnant accès au crédit par le biais d'investissements. Cet outil permet aux clients de démontrer leur capacité à rembourser leurs dettes dans les délais impartis, ce qui améliore leur score de crédit et leur assure un avenir financier plus radieux ».

Quant à la carte de crédit, il a été mis en place pour, selon Fehintolu Olaogun, augmenter la portée du service BNPL. L’épargne permet de collecter des points afin d’accéder à des crédits de plus en plus importants. La fintech prête entre au 5 000 (environ 4,34 $) et 500 000 nairas à ses utilisateurs en fonction de leur éligibilité. Ils ont entre 30 et 180 jours pour effectuer le remboursement après avoir versé un acompte de 30 %. Les taux d'intérêt varient de 4 à 9 %.

Adoni Conrad Quenum

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Il est un entrepreneur déterminé qui se distingue par son engagement à trouver des solutions innovantes aux défis financiers en Afrique, en particulier pour les immigrés et leurs familles.  

Adham Azzam (photo) est un entrepreneur égyptien. Cofondateur et président-directeur général de Balad, il a mis en place une infrastructure de paiement transfrontalier multidevise et multicanal pour l'Afrique.

Balad, créée en 2022 par Adham Azzam, Sally Asaad et Mohamed Assem, offre une plateforme numérique complète pour faciliter les transactions financières entre les immigrés et leurs proches restés au pays. La start-up propose des services tels que des transferts de fonds, des applications bancaires mobiles et des cartes de débit prépayées, avec des frais réduits et une livraison instantanée des fonds via les cartes Balad.

Avant de se lancer dans cette aventure entrepreneuriale, Adham Azzam a cofondé Lnddo en 2019, où il a occupé le poste de directeur des opérations jusqu'en 2022. Lnddo est une société innovante utilisant la technologie et l'analyse des données pour offrir des solutions de crédit novatrices aux entreprises dans la région, notamment aux Émirats arabes unis, en Égypte et en Arabie saoudite.

Diplômé de l'Institut national des sciences appliquées de Toulouse, en France, où il a étudié le génie civil, Adham Azzam a enrichi son parcours académique avec un Executive MBA de l'INSEAD en 2012. Sa carrière professionnelle a commencé en 1999 chez Bouygues Construction où il a été ingénieur de site.

En 2006, il a rejoint VINCI Concessions, une société d’infrastructures de transport, en tant que chef de projet de la compagnie financière et industrielle des autoroutes (Cofiroute), une filiale de la société.

En 2016, il a intégré l'IFC (Société financière internationale) en tant que chargé d'investissement principal. En 2018, puis a pris les rênes d'EgySolar en tant que président-directeur général, avant de se consacrer pleinement à l'entrepreneuriat en 2019. EgySolar est une société spécialisée dans le développement de l'énergie solaire.

Melchior Koba

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Dans le but d’aider les émigrants africains à s’installer en France, trois tech entrepreneurs de différents pays d’Afrique ont mis en place une solution financière sur mesure.

Moneco est une solution fintech lancée en 2022 par l’Algérien Bilal Dahlab, le Béninois Jimmy Kuassi Kumako et le Malgache Shams Radjabaly. Elle permet aux utilisateurs d'ouvrir un compte en euro, de disposer d'une carte de paiement VISA internationale et d'effectuer des virements partout en Europe ou entre utilisateurs Moneco. La start-up, basée en France, a déjà levé environ 1 million $ pour développer sa technologie et soutenir sa croissance.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur aura juste à créer son compte « avec un passeport et un selfie ». Néanmoins, il est indispensable de disposer d’une adresse physique en France pour finaliser la création d’un compte chez Moneco. Après cette étape, il peut commander une carte Visa qui lui permettra d’effectuer des paiements et d’autres transactions financières. L’objectif à terme de la fintech est de devenir un guichet unique où tous les besoins financiers seront satisfaits.

Il faut signaler qu’il faut débourser 20 euros pour accéder à sa carte de débit Moneco et payer des frais mensuels établis à 1,5 euro. L’utilisateur débourse également 1,5 euro s’il veut effectuer des retraits hors de France mais dans la zone Euro. Par ailleurs, les virements, la tenue de compte, les prélèvements, les transferts à un autre utilisateur Moneco, les paiements par carte dans la zone Euro ou encore l’ouverture de compte sont gratuits.

La fintech a fait partie de la cohorte Eté 2022 de l’accélérateur californien Y Combinator. Depuis son lancement, la version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois, d’après Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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