Ingénieur de formation et passionné par les technologies, il a choisi d’entreprendre pour répondre aux besoins concrets des petites entreprises africaines. Grâce à des outils numériques simples et accessibles, il facilite leur gestion et leur transition digitale. 

Razak Hachimou (photo) est ingénieur en télécommunications et entrepreneur tech originaire du Bénin. Il est cofondateur et directeur général d’Iwo Group, une entreprise créée en 2020, spécialisée dans la digitalisation et l’optimisation des processus de gestion. 

Iwo Group a développé une plateforme de comptabilité 100 % numérique, pensée pour les petites et moyennes entreprises (PME), les travailleurs indépendants et les comptables. Cette solution permet de produire des états financiers, de gérer la comptabilité au quotidien et de bénéficier d’un accompagnement professionnel assuré par une équipe d’experts. Elle offre aussi l’avantage de sécuriser les données, évitant leur perte en cas de vol ou de panne d’ordinateur, de tablette ou de téléphone. 

Parmi ses fonctionnalités, l’application propose un module appelé « la caisse », qui simplifie la comptabilité pour les utilisateurs sans formation comptable. Ce système évite l’utilisation des traditionnelles écritures débit-crédit, rendant la gestion financière plus accessible. 

« Elle offre ainsi l’opportunité à un dirigeant de PME d’effectuer des écritures comptables minimalistes de type entrées et sorties lui permettant d’avoir des données telles que son chiffre d’affaires, son bénéfice et ses charges sur une période via un tableau de bord et d’obtenir à la fin de son exercice comptable son état financier (bilan) par un seul clic. Elle permet aussi aux cabinets comptables d’effectuer le suivi de la comptabilité de leurs clients à distance », explique l’entrepreneur en 2024. 

Avant de lancer Iwo Group, Razak Hachimou avait cofondé Wanee Sarl en 2017, un cabinet spécialisé dans la formation continue en numérique et en ingénierie informatique. Il y a occupé le poste de directeur général adjoint jusqu’en 2022. 

Razak Hachimou a un diplôme de technicien supérieur en informatique industrielle et maintenance obtenu en 2011 à l’Institut Cerco au Bénin. Il détient aussi un diplôme d’ingénieur en télécommunications obtenu en 2014 à l’École supérieure multinationale des télécommunications de Dakar (EMST), au Sénégal. 

Après ses études, il a été formateur chez SES Satellites, intervenant au Sénégal et au Niger. De 2015 à 2022, il a également représenté en Afrique de l’Ouest PoulSAT, une société de télécommunications basée à Washington D.C., aux États-Unis. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Avec un taux de bancarisation globale encore inférieur à 50 %, le Gabon mise sur des partenariats technologiques pour renforcer l’inclusion financière. Avec Visa, le pays entend élargir l’accès aux services financiers numériques, notamment dans les zones peu desservies. 

Le ministère gabonais de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation a annoncé, jeudi 15 mai, la signature d’un partenariat stratégique avec Visa, leader américain des paiements électroniques, en marge de l’Africa CEO Forum 2025 à Abidjan. Cette initiative vise à renforcer l’inclusion financière par le biais du numérique. 

L’accord prévoit notamment la distribution de cartes bancaires virtuelles à destination des populations encore peu ou mal desservies par les circuits bancaires traditionnels, en particulier dans les zones rurales ou informelles. Le partenariat entend également accélérer l’adoption des paiements électroniques au sein de l’administration publique, dans une optique de modernisation, de transparence et d'efficacité des services de l’État. 

Cette collaboration s’inscrit dans la volonté des autorités gabonaises de démocratiser l’accès aux services financiers à travers des solutions numériques innovantes et adaptées. Selon la Banque mondiale, le taux d’inclusion financière au Gabon, incluant les services de Mobile Money, atteignait 66,09 % en 2021. Toutefois, le taux de bancarisation globale, intégrant les établissements de microfinance, restait limité à 27,55 % en 2021 contre 30 % en 2024. 

Ce partenariat avec Visa pourrait ainsi contribuer à combler ce fossé, en facilitant l'accès aux services financiers numériques pour une frange plus large de la population. En intégrant des solutions de paiement numérique dans les services publics et en élargissant l'accès aux outils financiers modernes, le Gabon affirme sa volonté de moderniser son économie et de promouvoir une croissance plus inclusive. 

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il incarne une nouvelle génération d’entrepreneurs africains engagés dans la transformation numérique et sociale du continent. À la croisée de la technologie, de la finance et de l’impact, il développe des solutions innovantes pour renforcer l’économie informelle. 

Brian Makwaiba (photo) est un entrepreneur technologique sud-africain. Il est cofondateur et directeur général de Vuleka, une plateforme combinant commerce électronique et services fintech. 

Fondée en 2017, Vuleka connecte les fabricants et les grossistes aux propriétaires de magasins. Elle permet aux propriétaires de magasins de vendre directement leurs produits aux consommateurs. La plateforme prend en charge la collecte des marchandises auprès des fournisseurs et assure leur livraison aux détaillants. 

Vuleka propose aussi une solution de paiement sécurisée et élabore des profils de crédit pour les entrepreneurs informels non bancarisés, leur facilitant ainsi l'accès au financement. Grâce à son modèle d’achat immédiat avec paiement différé, elle aide les micro, petits et moyens commerçants à optimiser leur trésorerie et à sécuriser leur chaîne d’approvisionnement. 

En parallèle, Brian Makwaiba dirige All Data, une entreprise spécialisée dans la collecte, le nettoyage, l’analyse et l’interprétation des données issues du secteur informel. Il est également à la tête de Multi Media Villa, une société de conseil, et dirige CIBIO, une entreprise technologique axée sur l’agriculture. Il occupe en outre le poste de vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie de Johannesburg, en Afrique du Sud. 

Investisseur engagé, il soutient Lucre, un fonds de microcrédit en phase de démarrage. Il préside aussi le conseil d’administration d’ASANDE Investments, une entreprise sociale qui s’efforce de répondre aux enjeux cruciaux de la société sud-africaine. 

Titulaire d’un bachelor en médecine obtenu en 2005 à l’université de Stellenbosch, Brian Makwaiba a poursuivi des études en entrepreneuriat à l’université de Pretoria en 2015. Il a décroché en 2020 un master en commerce à la Stellenbosch Business School. 

Entre 2012 et 2022, il était le directeur de l’agence créative sud-africaine IAM Emerge. Plus récemment, en 2023 et 2024, il a été business coach chez Old Mutual South Africa, entreprise de services financiers, puis chez alx_africa, une plateforme de formation en ligne. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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À l’intersection de la technologie, de l’innovation sociale et de l’entrepreneuriat, de nouvelles figures émergent pour répondre aux défis du monde actuel. Certaines d’entre elles se distinguent en développant des solutions concrètes au service des communautés. 

Kokou Nouvor (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique togolais. Il est cofondateur de la start-up Fintou, une plateforme qui aide les acteurs culturels, les organisations et les entreprises à financer et concrétiser leurs projets grâce à la puissance du collectif. 

Fondée en 2022, Fintou est une start-up spécialisée dans les technologies financières. Elle propose des solutions innovantes pour simplifier la gestion de projets numériques : collectes de fonds, billetterie, ventes ou encore communication. Grâce à Fintou Me, les utilisateurs peuvent partager un lien ou un QR code unique pour recevoir des paiements facilement, sans nécessiter un site web. 

Fintou permet également de lancer des campagnes participatives avec des objectifs clairs et des contreparties attractives, afin de mobiliser efficacement les donateurs. La plateforme offre la possibilité de créer des pages de dons personnalisables, facilement intégrables sur des sites ou des applications. Elle facilite aussi l’organisation d’événements en ligne et la vente rapide de billets. 

Les utilisateurs peuvent aussi créer des votes, gratuits ou payants, simples et sécurisés, pour impliquer leur communauté dans des prises de décisions collectives. Fintou permet par ailleurs de vendre des produits physiques ou numériques, avec un QR code fourni pour en faciliter la diffusion et booster les ventes. Enfin, la plateforme offre la possibilité de créer une vitrine en ligne pour présenter ses projets, son équipe et ses valeurs, et ainsi capter l’attention plus efficacement. 

En parallèle de ses activités entrepreneuriales, Kokou Nouvor est formateur en codage pour enfants au sein de Nehemiah Lab, un laboratoire dédié à l’entrepreneuriat. Avant de cofonder Fintou, il a lancé en 2019 DobbeePay, une solution togolaise d'encaissement et de transfert d'argent en ligne. Celle-ci permet l’interopérabilité entre différents moyens de paiement, comme le Mobile Money, les crypto-monnaies ou encore les paiements bancaires. 

Kokou Nouvor est diplômé de l’université de Lomé où il a obtenu en 2017 une licence de droit. Il a obtenu en 2024 un diplôme professionnel en génie logiciel à l’European Open University. 

Sa carrière professionnelle débute en 2019 comme développeur web freelance. En 2022, il rejoint Airline Profits, un magazine d’aviation, en tant que développeur et designer graphique. L’année suivante, il devient ingénieur logiciel et chef de projet numérique chez Éditions SYDO, une maison d’édition qui publie des ouvrages et organise des événements culturels et littéraires. 

Dans le même temps, il occupe le poste de directeur technique chez Gurvio Labs, une entreprise spécialisée dans la transformation digitale. En 2023, il est également développeur de logiciels et conseiller en transformation numérique pour l’association 5D’S, une organisation à but non lucratif dédiée à l’épanouissement et à l’autonomisation des jeunes. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Les freelances africains font face à des obstacles récurrents pour percevoir leur rémunération. Pour répondre à ce problème, Benaiah Wepundi a créé une plateforme financière qui leur permet d’accéder rapidement à leur argent. 

Benaiah Wepundi est un ingénieur logiciel et un entrepreneur technologique kényan. Il est le fondateur de Payd, une plateforme financière lancée en 2022, qui vise à faciliter les paiements internationaux pour les freelances, les créatifs et les travailleurs du numérique dans les marchés émergents. 

L’objectif de Payd est clair : simplifier la manière dont ces professionnels reçoivent leurs paiements à l’échelle mondiale, dépensent localement, et accèdent à des services financiers comme l’épargne, le crédit ou encore des outils de gestion. Concrètement, la plateforme permet de générer des pages de paiement personnalisées, des liens de paiement et des QR codes, ainsi que d’émettre des factures et des reçus. 

« Nous nous sommes posés la question : pourquoi les travailleurs indépendants, l’épine dorsale de l’économie moderne, devraient-ils être pénalisés pour leur portée mondiale ? C’est cette question qui a déclenché notre passion pour la création de Payd », révèle Benaiah Wepundi. 

Aujourd’hui, Payd permet de réduire les délais, les coûts et le stress liés aux transferts d’argent à l’international. La plateforme compte plus de 18 000 utilisateurs répartis dans 15 pays, a déjà traité plus de 500 000 dollars et enregistré plus de 45 000 transactions. 

Avant de lancer Payd, Benaiah Wepundi a fondé EasyHouse Africa en 2021, une entreprise technologique née au Kenya et dédiée à la simplification de la location immobilière. Titulaire d’un diplôme en ingénierie logicielle obtenu en 2023 à Moringa School, un accélérateur d’apprentissage, il poursuit également des études de droit à l’Université catholique d’Afrique de l’Est. 

Entre 2023 et 2024, il a occupé le poste de directeur des opérations chez Cyphon AI, une entreprise technologique basée aux États-Unis. En parallèle, il a aussi travaillé pour Precision Consulting, une société américaine de recherche, où il a successivement exercé les fonctions d’ingénieur logiciel, de responsable du développement commercial, puis de directeur de la technologie. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Passionné de technologie, il souhaite mettre ses connaissances et compétences au service des entreprises et des commerçants de son pays. Avec sa dernière entreprise, il facilite les transactions financières. 

Hassan Y. Jallow est un informaticien de formation et un entrepreneur en série originaire de Gambie. Il est le fondateur et président-directeur général de Waychit, une solution numérique innovante qui vise à simplifier les paiements. 

Lancée en 2022, Waychit est une plateforme d’agrégation de paiements qui propose des solutions sur mesure adaptées aux besoins des entreprises gambiennes. Son objectif est de rendre les transactions financières plus simples, rapides et accessibles, que ce soit pour payer, encaisser un paiement ou effectuer un achat. 

Pour les particuliers, Waychit permet de faire le plein de carburant, de régler des factures, d’acheter du crédit téléphonique et des données mobiles, de souscrire à une assurance ou encore de faire des achats en ligne. En rassemblant tous ces services sur une seule plateforme, Waychit facilite les paiements du quotidien. 

Pour les commerçants, la solution permet de fluidifier le processus de paiement et d’offrir une meilleure expérience client. En tant qu’agrégateur, elle leur donne la possibilité d’accepter différents modes de paiement, ce qui favorise l’augmentation des ventes. En outre, elle fournit des données utiles sur les habitudes des consommateurs, permettant ainsi aux commerçants d’ajuster leur stratégie. 

Avant de fonder Waychit, Hassan Y. Jallow a créé en 2015 la start-up Assutech, où il occupe toujours le poste d’architecte logiciel principal. Spécialisée dans l’ingénierie logicielle, Assutech accompagne les entreprises dans l’automatisation de leurs processus internes, dans le but d’améliorer leur efficacité, de gagner du temps, d’offrir un meilleur service et d’élargir leur clientèle. 

Hassan Y. Jallow est diplômé de l’Université de Gambie, où il a obtenu en 2016 un diplôme en informatique et systèmes d’information. Durant ses années universitaires, il a occupé le poste de directeur de la recherche et de la formation au sein de l’Information Technology Association de l’université. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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En Sierra Leone, l’accès au financement reste un obstacle majeur pour de nombreux petits commerçants et travailleurs informels. En lançant un nouveau service de microcrédit mobile, Orange entend jouer un rôle accru dans l’inclusion financière du pays. 

Orange Mobile Finance Sierra Leone (OMFSL) a lancé le jeudi 8 mai « Kwik Moni Loan », un service de microcrédit numérique destiné aux agents et commerçants utilisant Orange Money. Ce nouveau produit financier permet aux utilisateurs d’accéder instantanément à des prêts via leur portefeuille mobile Orange Money, en composant simplement le #145# pour les agents et le #146# pour les commerçants. 

David Mansaray, PDG d’OMFSL, a déclaré que ce service, disponible 24h/24 et 7j/7, offre un accès rapide et pratique au fonds de roulement pour divers professionnels, notamment les commerçantes, les chauffeurs de taxi et les propriétaires de magasins. Cette initiative vise à faciliter le développement des activités sans les contraintes des procédures de prêt traditionnelles. 

Le lancement de « Kwik Moni Loan » s’inscrit dans une stratégie plus large d’Orange visant à renforcer l’inclusion financière en Afrique de l’Ouest. En 2020, Orange avait déjà introduit « Orange Money Lajor » en Sierra Leone, un service de microcrédit destiné aux clients d’Orange Money, en partenariat avec Empire Solution. Par ailleurs, Orange Bank Africa, la banque digitale du groupe, a été lancée en Côte d’Ivoire en 2020 pour offrir des services d’épargne et de crédit accessibles via mobile, avec pour objectif de s’étendre à d’autres pays de la région. 

Avec cette nouvelle initiative, Orange Mobile Finance Sierra Leone espère renforcer l’inclusion financière en facilitant l’accès rapide au crédit pour les petits commerçants et agents locaux. En leur offrant des solutions adaptées à leurs besoins réels, ce service vise à soutenir l’entrepreneuriat, améliorer la résilience économique des populations non bancarisées et stimuler l’activité commerciale à l’échelle nationale. 

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Zeepay Ghana Limited, fintech spécialisée dans les portefeuilles mobiles, a levé 18 millions de dollars via une dette garantie de premier rang. L’opération a été arrangée par Verdant Capital IMAP, un partenariat entre Verdant Capital, banque d'affaires panafricaine, et IMAP, réseau mondial de conseils en fusions-acquisitions. Ce financement vise à soutenir l’expansion de Zeepay en Afrique et dans les Antilles, et à renforcer sa capacité à traiter les transferts de fonds en temps réel.

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EGBank et Alex Angels lancent la 13e édition du MINT Incubator en Egypte, un programme de 3 mois sans capitaux propres pour les start-up au stade du produit minimum viable (MVP). Il offre : mentorat, ateliers (finance, marketing, juridique, etc.) et espace de coworking gratuit. Le programme se termine par un demo day devant des investisseurs. Les candidatures sont ouvertes ici jusqu’au 22 mai.

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En numérisant la gam’eya, une pratique d’épargne collective bien ancrée en Égypte et dans le monde arabe, cette start-up égyptienne en facilite l’accès pour des millions d’utilisateurs. Soutenue par des investisseurs, elle vise désormais une expansion au-delà de ses frontières.

MoneyFellows est une solution fintech développée par une jeune pousse égyptienne éponyme. Elle propose une application mobile qui structure, sécurise et numérise le mécanisme d’épargne collectif connu localement sous le nom de gam’eya. La start-up basée au Caire a été lancée en 2018 par Ahmed Wadi. Le lundi 5 mai, elle a annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant de 13 millions USD pour soutenir son expansion vers d’autres marchés africains et moyen-orientaux.

Pour accéder aux divers services de MoneyFellows, l’utilisateur se crée un compte avec ses informations personnelles. Le principe reste fidèle au modèle traditionnel : des utilisateurs forment un cercle où chacun paie une somme fixe à intervalles réguliers. À chaque cycle, un membre reçoit le montant total.

« Si nous organisons des cercles de 10 personnes chacun et que nous ne trouvons que neuf membres pour certains, nous intervenons pour financer le membre manquant. Au lieu d'annuler le groupe, nous finançons un créneau, ce qui permet d'activer et de monétiser les neuf autres » a indiqué Ahmed Wadi à Techcrunch.

Là où MoneyFellows innove, c’est en encadrant ce processus par des algorithmes, un système de notation des participants, et une interface accessible, ce qui implique plus de transparence, de régularité, et une sécurité renforcée, sans faire appel aux services bancaires classiques.

La jeune pousse veut devenir un acteur de référence en matière d’épargne communautaire numérisée. En ciblant une population souvent exclue des services bancaires traditionnels, tout en répondant à des besoins concrets de gestion financière, MoneyFellows s’inscrit pleinement dans la dynamique de l’inclusion financière.

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 5 millions de fois, selon Play Store. Cependant, la fintech revendique plus de 8 millions de téléchargements, avec l'équivalent de plus de 7 milliards de livres égyptiennes (environ 138 millions USD) gérées sur la plateforme.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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