Il explore une nouvelle approche du financement individuel. Par sa dernière initiative, il repense la manière dont les citoyens peuvent valoriser leurs biens matériels pour accéder au capital.

Sameh Saleh (photo) est un entrepreneur en série et un investisseur égyptien. Il est le fondateur et le directeur général de MNZL, une start-up qui vise à faciliter l’accès au capital pour les citoyens égyptiens.

Fondée en 2022, MNZL se spécialise dans le financement adossé à des actifs. En s’appuyant sur un concept de portefeuille numérique d’actifs, l’entreprise propose une plateforme permettant aux propriétaires de convertir la valeur de leurs biens (habitation, véhicule ou terrain) en levier de financement.

Le modèle, inspiré du concept de « home equity » et adapté au cadre réglementaire égyptien, offre la possibilité d’obtenir des prêts garantis à des conditions plus souples et à des taux d’intérêt réduits, tout en conservant la propriété du bien. L’application, disponible sur Android et iOS, centralise sur une plateforme unique la demande de crédit, la mise en garantie et le versement des fonds.

Avant de lancer MNZL, Sameh Saleh a fondé Tripdizer en 2016, une plateforme dédiée aux Égyptiens souhaitant organiser des séjours à budget limité, qu’il a dirigée pendant un an. En 2017, il a créé Hawaya, anciennement Harmonica, une application de rencontres en ligne destinée aux musulmans souhaitant des rencontres respectueuses des traditions, qu’il a dirigée jusqu’en 2022. La société a été acquise par Match Group, propriétaire notamment de Tinder et Meetic.

Sameh Saleh est diplômé de l’université technologique Petronas, en Malaisie, où il a obtenu en 2011 un bachelor en ingénierie des réservoirs. Il est également titulaire d’un master en ingénierie pétrolière obtenu en 2015 à l’université Heriot-Watt, également en Malaisie. Entre 2011 et 2018, il a exercé les fonctions d’ingénieur principal en réservoirs chez Petronas, la compagnie nationale pétrolière et gazière.

Melchior Koba

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La super app Gozem lance Gozem Money au Togo avec NSIA Bank. La solution permet les transferts, les paiements et les retraits sur tous les réseaux, favorisant l’inclusion financière. Gozem prévoit d’étendre le service au Bénin, au Gabon et au Cameroun.

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La banque numérique ghanéenne Affinity Africa dépasse les 100 000 clients, portée par une croissance organique fondée sur la satisfaction et le bouche-à-oreille. Fondée en 2022 par Tarek Mouganie, la fintech propose des comptes, de l' épargne, des paiements et des crédits accessibles aux particuliers et PME. Après la levée de 8 millions $ en février 2025, elle poursuit son expansion avec de nouveaux produits comme Affinity Boost.

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Il répond à un besoin croissant d’efficacité dans les échanges économiques entre l’Afrique et le reste du monde. Il développe des solutions concrètes pour moderniser ces opérations.

Brice Mba (photo) est un entrepreneur technologique camerounais. Il est cofondateur et codirecteur général de REasy, une start-up de technologie financière présente en France et en Afrique. L’entreprise a annoncé, le jeudi 9 octobre 2025, la clôture d’un tour de table préliminaire de 1,8 million de dollars.

Fondée en 2023, REasy développe des solutions destinées à simplifier et sécuriser les paiements transfrontaliers afin de faciliter l’accès des petites et moyennes entreprises africaines aux marchés internationaux. La société cherche à lever les freins liés à la complexité, aux coûts et aux risques des transactions internationales. Elle associe paiements transfrontaliers, logistique certifiée et conformité réglementaire pour répondre aux besoins des PME importatrices. En collaboration avec la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), REasy a mis en place un mécanisme de change dédié aux transactions inférieures à 10 000 USD, jusque-là peu prises en charge par les banques traditionnelles.

Avant REasy, Brice Mba a participé à la création de plusieurs jeunes entreprises. En 2018, il a cofondé Join a School, une agence qui promeut l’enseignement supérieur international et accompagne les étudiants d’Afrique subsaharienne souhaitant poursuivre leurs études en Afrique du Nord, en Asie ou en Europe. En 2020, il a cofondé Africom-IT, une agence de communication et de marketing digital.

Deux ans plus tard, il a cofondé Nyota, une solution de recrutement destinée à identifier des talents à fort potentiel pour des postes de cadres intermédiaires en Afrique. La plateforme propose une CVthèque, un site d’offres d’emploi et un média spécialisé.

Brice Mba est diplômé de l’Université de Mostaganem, en Algérie, où il a obtenu en 2021 un master en génie civil. Entre 2022 et 2023, il a effectué un stage en tant que chef de cabinet stagiaire au sein de COBASA, un cabinet de conseil en investissement et en mise en œuvre implanté à Paris et à Johannesburg.

Melchior Koba

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La fintech égyptienne MNT-Halan vient de lever 71,4 millions $ via sa septième émission d’obligations titrisées, gérée par la Banque commerciale internationale (CIB) et CI Capital. Cette opération s’inscrit dans un programme de titrisation de 168 million $ sur trois ans. Fondée en 2018, la licorne avait déjà levé 49 millions $ grâce à une émission d’obligations d’entreprise en mai 2025.

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Utilisant la technologie, il veut révolutionner le secteur du tourisme en Tanzanie. Il simplifie les interactions entre voyageurs et prestataires sans changer les fondamentaux du secteur.

Eid John (photo), aussi connu sous le nom d’Iddy John, est un informaticien et entrepreneur technologique tanzanien. Il est le fondateur et directeur général de Safari Wallet, une plateforme de technologie financière dédiée au voyage.

Fondée en 2014, Safari Wallet permet de réserver séjours et activités touristiques tout en offrant des options de paiement échelonné. Le service repose sur un parcours de réservation intégré et des modalités de règlement flexibles, allant du paiement fractionné au paiement après le voyage, conçues pour des clients dont la trésorerie immédiate ne correspond pas toujours aux coûts élevés d’un safari ou d’un séjour balnéaire.

L’entreprise vise à permettre aux voyageurs résidents et issus de la diaspora d’étaler le coût des séjours et activités grâce à des plans de paiement encadrés, qui réduisent la barrière d’entrée sans compromettre la fiabilité du service ni la qualité des partenaires.

Dans sa pratique, Safari Wallet se situe à l’intersection du traveltech et du paiement échelonné responsable. La plateforme facilite l’accès à des séjours structurés pour un public plus large, tout en contrôlant la solvabilité des clients via des parcours numériques fluides et une relation directe avec les opérateurs touristiques.

Après Safari Wallet, Eid John a fondé en 2016 Place Listed, une plateforme mettant en relation clients et entreprises du secteur hôtellerie-restauration et aidant ces dernières à se promouvoir numériquement. En 2019, il a cofondé MyJobPass, dont il est directeur technique. Cette entreprise offre aux étudiants universitaires et diplômés la possibilité d’acquérir des compétences et une expérience professionnelle.

Il est également directeur marketing de Kwe2Africa, une entreprise africaine spécialisée dans le marketing touristique. Il organise et supervise Wiki Loves Africa, un concours photographique annuel en Tanzanie. Par ailleurs, il conduit les activités et événements du Google Developers Group à Dar es Salam. Il est membre du comité exécutif et directeur de l’innovation, de la technologie et de l’entrepreneuriat du Conseil panafricain du tourisme en Tanzanie.

Melchior Koba

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Face aux obstacles qui freinent l’inclusion financière, un entrepreneur sud-africain propose une solution simple et adaptée aux réalités du terrain. Son approche transforme les usages du paiement en Afrique.

Julian Kanjere (photo) est un entrepreneur technologique sud-africain et ingénieur en blockchain. Il est cofondateur de Mandla Money, une entreprise qui repense la manière dont les Africains échangent de l’argent.

Créée en 2019, Mandla Money reprend certains principes du modèle bancaire traditionnel, mais repose sur un modèle alternatif. Au lieu d’utiliser des applications complexes ou des cartes bancaires, les utilisateurs peuvent envoyer et recevoir de l’argent numérique via WhatsApp ou par SMS. Ce système rend les transactions accessibles même à ceux qui ne disposent que de téléphones basiques.

Mandla Money ne se limite pas au rôle de portefeuille numérique. L’entreprise conçoit des solutions destinées à répondre à des besoins concrets sur le continent. Son application web offre notamment aux gouvernements et aux organisations humanitaires la possibilité de distribuer rapidement une aide financière à des milliers de bénéficiaires en simultané.

Sa technologie facilite également les transferts d’argent transfrontaliers. Un travailleur en Afrique du Sud peut ainsi envoyer des fonds à sa famille au Zimbabwe ou au Mozambique sans passer par les services de transfert classiques, souvent coûteux et lents.

En parallèle de ses activités entrepreneuriales, Julian Kanjere est ingénieur en blockchain au Conseil pour la recherche scientifique et industrielle (CSIR), en Afrique du Sud. Il enseigne aussi à l’université du Cap en tant que maître de conférences adjoint, où il intervient sur les technologies financières et les cryptomonnaies.

Sa carrière professionnelle a commencé en 2013 chez Allan Gray Proprietary, une société de gestion d’investissements, où il a travaillé comme développeur de logiciels. Entre 2015 et 2020, il a évolué au sein de Hexagon Asset Lifecycle Intelligence, une entreprise technologique où il a occupé les postes d’ingénieur logiciel et de responsable technique des ventes et des projets.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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La gestion de l’argent dans les écoles reste souvent manuelle et source d’erreurs. Cet entrepreneur s’est attaqué à ce problème en proposant une nouvelle approche de la gestion des paiements dans les établissements scolaires.

Theo Kitshoff (photo) est un entrepreneur et financier sud-africain. Il est le directeur général de Sticitt, une fintech dédiée au secteur éducatif, qu’il a cofondée avec Mitch Dart et Dennis Wevell.

Fondée en 2017, Sticitt développe des solutions pour simplifier la gestion de l’argent dans les écoles. Son objectif est de fluidifier les paiements liés à la vie scolaire tout en initiant les enfants à une utilisation responsable de l’argent.

L’application Sticitt Wallet permet aux parents d’alimenter un portefeuille numérique depuis leur téléphone. Les enfants peuvent ensuite utiliser ces fonds pour régler leurs achats à l’école — repas, sorties scolaires ou frais de scolarité — via un code QR, une carte ou un bracelet de paiement. Le système offre une visibilité complète sur les dépenses et la possibilité de fixer des limites d’usage, aidant ainsi les familles à encadrer la gestion de l’argent de poche.

Pour les établissements scolaires, Sticitt apporte une solution à la gestion quotidienne de l’argent liquide. Les transactions sont désormais automatisées et sécurisées, réduisant la charge administrative et les risques liés à la gestion manuelle des paiements. Les équipes pédagogiques peuvent ainsi se consacrer davantage à leurs activités éducatives.

En février 2025, l’entreprise s’est associée à la fintech Paymentology pour former une génération d’enfants sud-africains aux bonnes habitudes financières dans les écoles, en s’appuyant sur une base financière solide et une nouvelle solution de carte de débit Mastercard.

Membre du collectif international OPUS, regroupant fondateurs et entrepreneurs, Theo Kitshoff est diplômé de la Stellenbosch University, où il a obtenu en 2011 un bachelor en mathématiques financières.

Sa carrière débute en 2012 chez Absa Capital, au sein de l’équipe de gestion de capital et d’optimisation de bilan. Entre 2016 et 2017, il intègre Fundi SA, une société spécialisée dans le financement des études, où il occupe successivement les postes de chef de produit et de responsable du développement de nouvelles activités.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il s’impose comme un acteur de la finance numérique en RDC. Ses initiatives combinent ingénierie logicielle et entrepreneuriat pour répondre à des besoins financiers concrets.

Denis Kalenga Watshipamba (photo) est un ingénieur logiciel et un entrepreneur. Il est le fondateur de Fondeka, une entreprise qui mobilise la technologie pour améliorer la gestion financière des particuliers et des petites entreprises.

Fondée en 2022, Fondeka est une institution de microcrédit et de microfinance basée en République démocratique du Congo. La plateforme permet d’obtenir de petits prêts rapidement, sans formalités lourdes, directement depuis un téléphone mobile. Ce service répond à des besoins urgents de financement pour les familles et les commerçants.

Fondeka propose également des cartes Visa virtuelles et physiques destinées aux achats en ligne sur les boutiques d’applications et les sites d’e-commerce, même sans compte bancaire traditionnel. L’application facilite aussi la conversion de cryptomonnaies en monnaie locale, et le transfert vers des comptes de mobile money, simplifiant ainsi les échanges d’argent entre particuliers et professionnels.

Pour les vendeurs et les petites entreprises, Fondeka met à disposition un outil de facturation permettant d’émettre des demandes de paiement et d’accepter différents moyens de règlement locaux. La plateforme permet en outre de payer des factures et de créer des pages de collecte pour lever des fonds destinés à des projets personnels, éducatifs ou associatifs.

En parallèle, Denis Kalenga Watshipamba est cofondateur et ingénieur logiciel Java chez Remote Labs, une entreprise fondée en 2022 qui développe des solutions destinées à améliorer les processus de recrutement dans les organisations. Il occupe également le poste d’ingénieur Java et ingénieur test senior au Parlement européen.

Formé au Kenya, il est titulaire d’un bachelor en systèmes d’information obtenu en 2015 à Daystar University, d’un master en informatique obtenu en 2017 à Africa Nazarene University, et d’un doctorat en informatique obtenu en 2018 à la Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology.

Sa carrière professionnelle débute en 2014 au Kenya. Depuis, il a travaillé pour plusieurs entreprises technologiques, notamment Jofar Systems Ltd, BSK Global Technologies, Incentro, Tangazoletu et Reloadly.

Melchior Koba

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La fintech Verto, basée en Angleterre et agréée par le régulateur de Dubaï début 2025, ouvre un bureau local pour offrir de la liquidité en dirham des Emirats arabes unis (AED), évitant le passage par le dollar. Fondée par le Nigérian Ola Oyetayo, son objectif est de permettre des règlements plus rapides et moins coûteux pour importateurs et exportateurs au Nigeria, Kenya, Ghana et en Afrique du Sud.

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