Actif dans le domaine de la finance au Rwanda, il occupe plusieurs postes au sein d’entreprises et d’organisations locales. Il a construit son parcours autour de compétences en comptabilité, gestion et développement d’activités financières.

Félix Nkundimana (photo), entrepreneur rwandais actif dans le secteur de la finance, est cofondateur et directeur général de Jali Finance, une fintech spécialisée en finance et comptabilité, fondée en 2017.

Jali Finance se concentre sur le financement par leasing d’actifs, notamment les motos électriques. L’entreprise encourage la consommation responsable, la création d’emplois et la promotion des produits locaux, en particulier ceux estampillés « Made in Rwanda ».

En février 2025, Jali Finance a lancé JaliKoi, une super-application multifonctionnelle conçue pour centraliser l’accès aux services financiers et commerciaux, à destination des particuliers comme des entreprises. La plateforme propose des crédits à taux abordables et des modalités de remboursement flexibles pour l’acquisition de biens tels que des motos ou des véhicules.

JaliKoi intègre également un système de cashback, qui récompense les utilisateurs à chaque transaction — qu’il s’agisse d’achats, de paiements de factures d’électricité, de téléphonie mobile ou d’abonnements TV. Ce cashback peut être utilisé pour régler d’autres factures ou effectuer de nouveaux achats, facilitant la circulation des ressources et la gestion financière individuelle.

Félix Nkundimana est également partenaire de Jali Partners, une société de services professionnels basée à Kigali. Il préside l’Association of Credit Service Providers, un réseau de prestataires de services financiers sans dépôt au Rwanda.

Diplômé de l’université du Rwanda, où il a obtenu en 2011 un bachelor en comptabilité et finance, il détient également un master en administration des affaires obtenu en 2024 à la Quantic School of Business and Technology, aux États-Unis. Sa carrière a débuté en 2010 à la Rwanda Revenue Authority, l’office rwandais des recettes, où il a travaillé comme auditeur jusqu’en 2013.

Melchior Koba

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Il appartient à une génération d’entrepreneurs éthiopiens qui lient innovation et tradition. Son parcours illustre comment des pratiques locales peuvent trouver une nouvelle place dans l’économie numérique.

Alexander Hizikias (photo), économiste de formation et entrepreneur éthiopien, est cofondateur et directeur général d’eQub, une fintech créée en 2020 qui adapte au numérique la pratique traditionnelle des groupes d’épargne rotative, appelés « equb » en amharique, la langue nationale éthiopienne.

eQub propose une application mobile permettant d’organiser ces cercles d’épargne, de sécuriser les transactions et de réduire les risques liés à l’usage de liquidités. Elle vise à renforcer la gestion financière des participants et à élargir l’accès à des services pour des populations peu connectées aux circuits bancaires classiques.

L’application intègre les paiements par mobile money, automatise les contributions et assure un suivi transparent des opérations, renforçant ainsi la confiance entre membres. Elle introduit également un système de points donnant accès à des services financiers complémentaires, tels que des crédits ou des facilités de paiement.

« L’application eQub est la première application qui vous aide à puiser dans vos économies futures. Elle vous permet de configurer et de gérer vos groupes personnels en quelques clics. De plus, elle facilite les interactions avec vos collègues eQubers », explique l’entreprise.

Diplômé de l’université d’Addis-Abeba, où il a obtenu en 2016 un bachelor en économie, Alexander Hizikias a déjà multiplié les initiatives entrepreneuriales. Sa première entreprise, Alexander Hizikias Couture, spécialisée dans la conception et la fabrication de textiles, a été active entre 2016 et 2019. Cette même année, il a cofondé The Goat Cafe, une entreprise de café.

Melchior Koba

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En Afrique de l’Ouest, de nouvelles solutions numériques transforment le quotidien des entreprises et des particuliers. Certains entrepreneurs, en adaptant la technologie aux besoins locaux, changent la manière dont les paiements et les transactions sont réalisés.

Sény Ganemtore (photo), ingénieur électronicien burkinabè actif dans les secteurs des télécommunications et des paiements mobiles, est le fondateur et directeur général de Mtopo Payment Solutions, une start-up spécialisée dans la technologie financière.

Fondée en 2016, Mtopo Payment Solutions se concentre sur le traitement des paiements mobile money et sur le développement d’outils de gestion destinés à accompagner la digitalisation des petites et moyennes entreprises (PME) d’Afrique de l’Ouest. L’entreprise propose plusieurs solutions numériques visant à améliorer la productivité et à optimiser la gestion interne des structures.

Parmi ces solutions, Conekto est une application qui facilite la vie quotidienne de ses utilisateurs en simplifiant les achats, la gestion du portefeuille mobile et la centralisation des opérations numériques. La plateforme permet de suivre les transactions en temps réel grâce aux notifications envoyées par SMS ou par e-mail.

Sény Ganemtore est diplômé de l’Institut National Supérieur de l’Enseignement Technique (INSET) de Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, où il a obtenu en 1994 un master en ingénierie électrique, électronique et des communications.

En 1997, il rejoint Loteny Telecom en tant que responsable régional de la maintenance à Yamoussoukro. Il devient ensuite responsable du service d’exploitation et de maintenance à Abidjan en 1998, puis responsable de la division radio et optimisation entre 2001 et 2005. Il occupe par la suite plusieurs postes dans différentes entreprises de télécommunications avant de créer Mtopo Payment Solutions.

Melchior Koba

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En Afrique, certaines initiatives technologiques façonnent déjà la manière dont les services financiers se déploient. Au Cameroun, un entrepreneur se distingue parmi ceux qui expérimentent et construisent ces nouvelles trajectoires numériques.

Collins Fomba Ken (photo) est un ingénieur en informatique et entrepreneur camerounais. Il est le fondateur et le directeur général d’Iwomi Technologies, une entreprise spécialisée dans les technologies financières.

Fondée en 2015, Iwomi Technologies développe et intègre des solutions destinées à améliorer l’inclusion financière, en réponse aux besoins des institutions financières et des consommateurs africains. L’entreprise propose une gamme variée de produits et services.

Parmi les offres business to business, Iwomi Technologies propose Digital Banking Suite, une solution complète pour faciliter les opérations bancaires numériques, ainsi que My Bank, une application mobile et web pour la gestion bancaire, dotée d’un portefeuille intégré et en cours de certification auprès de Gimac, Visa et MasterCard. L’entreprise propose également Iwomi Core, une interface permettant l’interconnexion des systèmes bancaires avec des services tiers. Son système Mosa offre un traitement sécurisé et un suivi des crédits bancaires en ligne, permettant aux clients de gérer leurs prêts à distance.

Pour les consommateurs, Iwomi Technologies propose Softeller, une application de transfert d’argent instantané depuis l’étranger vers des comptes mobile money, principalement au Cameroun, ainsi que des services de paiement de factures pour des fournisseurs comme ENEO, Camwater ou Canal+. IMarket complète l’offre avec une plateforme de gestion e-commerce, permettant aux magasins de suivre commandes et catalogues tout en proposant un système de paiement fractionné.

Collins Fomba Ken est diplômé de l’École nationale supérieure polytechnique de Yaoundé, où il obtient en 2010 un master en ingénierie informatique. Sa carrière débute en 2009 par un stage à la Commercial Bank Cameroun. Entre 2010 et 2012, il travaille comme ingénieur logiciel, successivement, chez Delta Informatique et Sopra Banking Software en France. De retour au Cameroun, il rejoint la Société Commerciale de Banque (SCB Cameroun) en tant qu’ingénieur logiciel, poste qu’il occupe de 2012 à 2016.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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En Égypte, une fintech a mis en place une plateforme cloud révolutionnant la gestion fiscale pour les indépendants et les cabinets comptables. La semaine dernière, elle a été sélectionnée dans la nouvelle cohorte pour participer au programme Flagship Start IT.

eDariba est une solution fintech développée par une jeune pousse égyptienne éponyme. Ce service tout-en-un centralise et automatise les principaux volets de la conformité fiscale, se positionnant comme un véritable assistant de la transformation digitale du domaine. La start-up a été fondée en 2023 par Maged Rawash.

L’offre de e-Dariba couvre l'intégralité du cycle fiscal, avec la création et l’envoi de factures électroniques, les déclarations de TVA, les fichiers de paie automatisés, les rapports fiscaux avancés et la codification des produits assistée par intelligence artificielle (IA). Le facteur cloud permet une disponibilité permanente, avec des données synchronisées en temps réel avec la plateforme égyptienne officielle des impôts.

Elle permet ainsi aux cabinets comptables d’optimiser leur temps et d’augmenter leur productivité tout en réduisant le risque d’erreurs et en allégeant les contraintes administratives.

Conforme aux exigences réglementaires, la fintech est soutenue par l’incubateur Start IT (ITIDA), dans le cadre d’un programme visant à booster la transformation digitale des PME et des freelances. eDariba et sept autres jeunes pousses égyptiennes ont ainsi bénéficié d’un accompagnement financier d’environ 480 000 livres égyptiennes (environ 9900 USD) et technique pour accélérer leur adoption par les acteurs économiques.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Il transforme des secteurs variés grâce à l’innovation technologique. Avec plusieurs entreprises à son actif, il a su allier vision stratégique et créativité pour répondre aux défis modernes, notamment dans l’éducation et la mobilité urbaine.

Michael Kazoora (photo) est un entrepreneur ougandais, diplômé de l’université de Pretoria, où il a obtenu en 2011 une licence en administration. Il est le fondateur et le directeur général de plusieurs entreprises, dont Xazu Technologies, spécialisée dans le développement de solutions numériques innovantes, notamment pour l’éducation.

Fondée en 2020, Xazu Technologies s’est fait connaître grâce à la carte Omni Student. Ce produit a pour objectif de numériser les transactions dans les cantines scolaires et d’optimiser la gestion des paiements au sein des établissements éducatifs.

La carte Omni Student permet aux élèves de réaliser leurs paiements sans recourir à l’argent liquide, ce qui améliore la sécurité, la transparence et la traçabilité des opérations financières quotidiennes dans les écoles. Cette solution facilite la gestion de la restauration scolaire tout en fournissant des rapports détaillés aux responsables des établissements. Ces derniers peuvent ainsi mieux gérer les ressources et améliorer la qualité des services offerts.

« La carte d’étudiant Omni offre une expérience transparente aux étudiants, aux parents et aux vendeurs, en éliminant la nécessité d’effectuer des transactions encombrantes en espèces. Sa nature interopérable garantit qu’elle fonctionne sans problème sur différents systèmes et plateformes, ce qui rend les transactions rapides et fluides », explique l’entreprise.

En parallèle de Xazu Technologies, Michael Kazoora préside Inspirit Uganda Ltd, une société fondée en 2015 et spécialisée dans la fabrication et la distribution de biens de consommation. Avant cela, il a dirigé jusqu’en 2011 Eklectik Marketing Group, une agence de marketing basée à Pretoria (Afrique du Sud), qu’il a fondée en 2009. Cette entreprise se concentre sur la gestion d’événements et de marques.

En 2013, il cofonde Ron & Hayes Marketing Group en Ouganda, où il occupe le poste de chef de projet jusqu’en 2014. L’année suivante, il cofonde Prime Foods Processing Ltd, une entreprise de transformation agroalimentaire, et en assure la direction du développement commercial jusqu’en 2017. En 2016, il lance Quick Tap Uganda, une start-up dédiée aux paiements sans contact (NFC) dans le secteur de la mobilité urbaine, visant à automatiser la collecte des tarifs dans les transports publics.

Melchior Koba

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Entrepreneur passionné par l’innovation technologique, il est un acteur clé de la transformation numérique des entreprises africaines. À travers ses initiatives, il simplifie des processus complexes et ouvre la voie à une gestion financière plus efficace pour les petites entreprises.

Sidney Rema (photo) est un entrepreneur kényan diplômé en ingénierie logicielle et médecine. Il est cofondateur et directeur général de Patika, une start-up qui aide les petites entreprises africaines à automatiser la gestion de leurs paiements et créances.

Fondée en 2021, Patika se donne pour objectif de réinventer la gestion financière des petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique. Sa plateforme permet l’automatisation des processus de facturation, de suivi des paiements et de gestion des commandes, ce qui aide à minimiser les erreurs et les retards de paiement. La solution est conçue spécifiquement pour répondre aux besoins des entreprises africaines, avec une interface simple et adaptée au contexte local.

Outre la gestion des paiements, Patika offre des outils qui favorisent l’efficacité des entreprises en facilitant la prise de décision grâce à l’analyse des données en temps réel. La numérisation permet ainsi d’accélérer la croissance des petites entreprises et de renforcer leur inclusion financière.

Sidney Rema est également cofondateur et directeur non exécutif chez Kuza Lab Ltd, une société de développement de logiciels fondée en 2017. L’entreprise fournit des solutions informatiques aux entreprises, tant pour les institutions établies que pour les acteurs émergents du secteur technologique.

Avant de se consacrer à ces projets, Sidney Rema avait cofondé en 2015 VoSpine, une plateforme de mise en relation pour les personnes partageant les mêmes intérêts, où il a occupé le poste de directeur général jusqu’en 2015. En 2017, il a aussi lancé Meal Time Company, une entreprise spécialisée dans les solutions numériques pour la restauration, qu’il a dirigée jusqu’en 2018.

Sidney Rema est diplômé de l’Université de Nairobi, où il a obtenu une licence en informatique et gestion commerciale en 2018, puis une licence en médecine, chirurgie et technologies de l’information en 2019.

En 2013, il a commencé à travailler comme agent de crédit chez Equity Bank Ltd au Kenya. En 2017, il devient consultant principal en gestion de projet chez INB Management & IT Consulting, une société de technologie de l’information basée à Mogadiscio (Somalie) et au Kenya. Il poursuit sa carrière en tant que consultant en stratégie opérationnelle et marketing chez Gomma Lotto Kenya, puis en tant que consultant en stratégie de croissance pour Dandia Doh Lottery en 2019.

Melchior Koba

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Le mobile money est devenu un incontournable pour l’épargne pour des millions d’Africains. Cependant, son adoption dans le domaine du crédit reste limitée, principalement à cause de la prédominance des mécanismes informels, malgré les progrès réalisés grâce à certaines innovations.

La part d’adultes africains possédant un compte de mobile money est passée de 27% à 40% entre 2021 et 2024, soit le taux le plus élevé au monde. C’est ce que révèle le rapport « The Global Findex Database 2025 : Connectivity and Financial Inclusion in the Digital Economy » publié en juillet 2025 par la Banque mondiale.

Le rapport révèle que 23% des adultes africains ont épargné via leur compte mobile en 2024 (contre 13% en 2021), tandis que 35% ont déclaré avoir épargné sous forme digitale ou via des institutions traditionnelles. Des pays comme le Ghana, le Kenya, le Sénégal ou l’Ouganda affichent même des taux d’utilisation de la monnaie mobile pour l’épargne dépassant les 50% chez les adultes, signe d’une appropriation massive du service.

Plus accessible que les réseaux bancaires, le mobile money facilite l’épargne par petites sommes, la flexibilité des dépôts et retraits chez des agents locaux, et une adoption plus inclusive, surtout pour les milieux ruraux et informels.

Epargne oui, mais crédit limité

Malgré ce succès pour l’épargne, l’accès au crédit via le mobile money demeure très modeste. En 2024, seulement 7% des adultes africains ont emprunté via leur compte mobile, un chiffre stable par rapport à 2021, alors que près de 59% ont eu recours au crédit (mais essentiellement sous forme informelle : famille, tontine).

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Dans les grandes économies de mobile money (Kenya, Ghana, Ouganda), 22 à 32% des adultes ont emprunté via un opérateur mobile, mais ce crédit reste de très faible montant, à court terme, et souvent associé à des taux d’intérêt élevés, limitant l’effet d’entraînement économique global.

Pourquoi ce décalage ?

Plusieurs facteurs le justifient. Selon la Banque mondiale, la réglementation reste prudente, les autorités craignant le surendettement ou la fraude. L’organisation dénonce aussi des modèles économiques privilégiant le dépôt et le paiement, moins risqués que le crédit.

De plus, le rapport révèle que les clients eux-mêmes hésitent à s’endetter via des plateformes peu connues pour le prêt (méfiance, faible culture financière, simulateurs d’éligibilité trop stricts).

Des innovations, mais des limites à surmonter

Si quelques fintech et plateformes mobiles spécialisées élargissent progressivement l’offre (score de crédit alternatif, nano-crédit pour micro-entrepreneurs), le passage à une offre massive de crédit digital inclusif reste à faire. Le rapport précise que les pays comme le Kenya ayant une coopération étroite entre opérateurs mobiles, banques et autorités de régulation sont en avance, mais que l’offre avance ailleurs à petits pas.

L’enjeu est désormais de coupler l’accès à l’épargne digitale à des politiques de littératie financière, de protection des usagers (risques d’arnaque, surendettement) et d’innovation réglementaire pour que l’accès au crédit progresse sans fragiliser les populations déjà vulnérables.

Pour la Banque mondiale, le potentiel du mobile money en Afrique ne sera vraiment libéré que lorsqu’il contribuera autant à l’investissement productif qu’à la sécurisation de l’épargne. Cela implique de renforcer la confiance et la capacité d’analyse des clients sur les offres de crédit digitalisées, d’améliorer l’interopérabilité entre services et institutions et d’adapter l’offre de crédit aux réalités économiques locales, tout en minimisant les risques associés.

Melchior Koba

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Comptable de formation, il a choisi de répondre aux défis financiers spécifiques de l’Ouganda en intégrant des solutions numériques à des secteurs souvent laissés pour compte.

Joseph Lukula est un entrepreneur et professionnel ougandais spécialisé dans l’inclusion financière. Il est cofondateur et le directeur général de Nexen Tech, une entreprise spécialisée dans la création de solutions technologiques avancées pour le secteur financier.

Lancée en 2022, Nexen Tech propose une plateforme cloud permettant d’automatiser la gestion bancaire centrale. Cette solution se distingue par son utilisation de l’intelligence artificielle pour analyser les données, signaler et noter les efficacités ou inefficacités opérationnelles.

 Elle vise ainsi à simplifier la gestion des coopératives d’épargne et de crédit en facilitant la gestion des membres, des prêts, des dépôts et des transactions, tout en assurant la conformité réglementaire et en renforçant leur capacité à servir des populations sous-bancarisées.

En parallèle, Joseph Lukula est également un cofondateur et le directeur général de Nexen Micro Credit, une institution de microfinance fondée en 2016. Grâce à sa plateforme numérique, l’institution offre des prêts de travail à des centaines de petites entreprises à faibles revenus, principalement en Ouganda.

Joseph Lukula est diplômé de l’Université des Martyrs de l’Ouganda où il a obtenu en 2011 un bachelor en gestion et administration des affaires. Il détient aussi un master en comptabilité et finance obtenu en 2014 à l’université de Coventry en Angleterre.

Sa carrière professionnelle commence en 2012 à la GTBank, où il occupe le poste de chargé de mission bancaire. En 2015, il rejoint Premier Credit, une microfinance kényane, en tant que comptable. Premier Credit offre des solutions financières aux entreprises, au gouvernement et aux entrepreneurs individuels.

Melchior Koba

Édité par : Ubrick Quenum 

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Entrepreneur en série, il crée des outils numériques qui bouleversent les codes de la finance traditionnelle en Afrique de l’Est. Cet entrepreneur kényan est à la tête de plusieurs fintechs.

Samuel Njuguna (à droite sur la photo) est un entrepreneur kényan diplômé de l’université de Nairobi, où il a obtenu en 2012 un bachelor en informatique. Spécialisé dans la fintech et l’innovation financière, il est cofondateur et Directeur général de Chumz, une start-up qui veut transformer l’épargne et l’investissement en Afrique de l’Est.

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Fondée en 2019, Chumz propose une application permettant à ses utilisateurs d’épargner ou d’investir dès 5 shillings kényans (moins de 0,04 dollar au cours actuel), supprimant ainsi les barrières financières habituelles à l’accès aux services bancaires. L’application offre diverses fonctionnalités, dont la création de cagnottes personnelles ou collectives, la visualisation des progrès et des rapports détaillés sur l’évolution de l’épargne.

La méthode de Chumz repose sur l’application de la psychologie comportementale et de la gamification pour rendre l’épargne accessible et attractive, même pour les personnes non bancarisées ou disposant de faibles revenus. Elle facilite également la création de fonds communs familiaux, amicaux ou associatifs, permettant à des groupes d’atteindre ensemble des objectifs financiers.

En parallèle, Samuel Njuguna occupe le poste de Directeur général de Tunzi, une autre fintech lancée en mars 2025. Cette solution permet aux utilisateurs d’épargner au moment de l’envoi ou de la réception d’argent, ainsi qu’à chaque achat quotidien. Samuel Njuguna est aussi l’un des cofondateurs de Wezago, une start-up créée en 2021. Wezago facilite l’accès aux appareils intelligents via des prêts éthiques, visant à améliorer les conditions de vie des Africains.

Melchior Koba

Edité par : Feriol Bewa

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