Confrontées à des obstacles structurels tels que le manque de financement, l’accès limité au marché ou le déficit de compétences, de nombreuses PME sud-africaines peinent à se développer dans les TIC. Samsung intensifie son programme d’appui pour mieux répondre à ces enjeux.
L’entreprise sud-coréenne spécialisée dans les produits électroniques Samsung a annoncé, lundi 21 juillet, le lancement prochain d’une nouvelle phase de son programme d’investissement équivalent en titres (EEIP), en partenariat avec le ministère sud-africain du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence (DTIC). Ce programme vise à renforcer le soutien aux PME noires dans le secteur des technologies de l’information et de la communication, avec une attention particulière portée aux start-up émergentes et aux femmes entrepreneures.
« C’est notre façon de contribuer à façonner l’avenir numérique de l’Afrique du Sud en aidant les entrepreneurs de TIC à prospérer, alors que nous approfondissons notre engagement et notre collaboration avec le DTIC [...] Nous comprenons également à quel point l’esprit d’entreprise contribue à la création d’emplois, au développement communautaire, à l’innovation et à la croissance économique », a déclaré Nicky Beukes, directeur du projet EEIP chez Samsung South Africa.
Lancé en 2019, le programme s’inscrit dans le cadre du Plan national de développement (NDP) à l’horizon 2030 et de la politique d’autonomisation économique des Noirs (B-BBEE). Il repose sur un engagement financier de 280 millions de rands (environ 15,9 millions de dollars) et entend atténuer plusieurs freins structurels rencontrés par les petites entreprises, notamment l’accès au capital, le manque de compétences techniques, les difficultés d’intégration au marché et l’exposition aux risques numériques.
Pour cette troisième phase, Samsung élargit les critères d’éligibilité afin d’inclure davantage de start-up en phase de démarrage, tout en renforçant l’implication des femmes dans les filières technologiques. Cette évolution marque une volonté de favoriser un écosystème numérique plus représentatif et de stimuler le potentiel d’innovation au sein des segments encore sous-représentés.
Le dispositif prévoit, entre autres, des sessions de formation intensive, du mentorat, un appui au développement managérial et des subventions ciblées pour accompagner la croissance des entreprises soutenues. Plusieurs PME bénéficiaires ont, ces dernières années, pu se positionner dans les services de réparation ou les centres technologiques. À travers ce programme, Samsung entend contribuer activement à l’émergence d’une économie numérique résiliente et inclusive en Afrique du Sud.
Samira Njoya
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Il s’intéresse aux liens entre PME et financement en Egypte. Après un passage dans la banque, il cofonde une structure pour tester des outils numériques au service des besoins de trésorerie des petites entreprises.
Ahmed Zaki (photo) est un entrepreneur et dirigeant égyptien, cofondateur et directeur général de Flend, une start-up basée au Caire qui développe des solutions de financement numérique pour les petites et moyennes entreprises (PME).
Fondée en 2022 par Ahmed Zaki, Nehal Helmy et Saif Edeen El Bendari, Flend propose des prêts de trésorerie à court terme entièrement digitalisés. La plateforme gère l'ensemble du processus, de l'inscription au scoring, à la signature électronique et au recouvrement des échéances.
Flend s'intègre dans les plateformes qui structurent les chaînes de valeur des PME (agroalimentaire, e-commerce, industrie, commerce de détail, export) grâce à plus de vingt partenariats techniques, afin de répondre aux besoins opérationnels des entreprises. L'Autorité de régulation financière d'Egypte reconnaît Flend comme une institution financière non bancaire numérique.
La start-up a levé récemment trois millions de dollars en amorçage, via un tour de table combinant capital et dette, mené par Egypt Ventures. « Ce tour de table nous permet de financer les PME là où elles font des affaires, au sein des plateformes qui font tourner l'économie égyptienne », a déclaré Ahmed Zaki. « Nous avons constaté une augmentation de la demande et nous sommes prêts à étendre notre portée », ajoute-t-il.
Flend, Egypt’s pioneering digital lending platform for small and medium-sized enterprises (SMEs), has successfully closed a $3 million seed funding round to digitally transform SME lending in Egypt.
— InnovationVillage (@innovationville) July 23, 2025
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Ahmed Zaki est diplômé de l’université moderne des sciences et des arts en Egypte où il a obtenu en 2006 un bachelor en affaires internationales. Il détient aussi un master en mathématiques financières obtenu en 2017 à The George Washington University School of Business, aux Etats-Unis.
Il commence sa carrière professionnelle en 2007 à Arab Bank en tant que responsable des prêts correctifs. En 2010, il rejoint la banque CIB Egypt, où il occupe successivement les fonctions de spécialiste des risques de marché, analyste de crédit, responsable de l’analyse commerciale et directeur de l’analyse commerciale.
Melchior Koba
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La Nigeria Fintech Week revient du 7 au 9 octobre 2025 avec un format inédit, réparti sur plusieurs villes dont Abuja, Delta, Enugu et Lagos. Cet événement majeur devrait rassembler plus de 20 000 participants pour impulser l’innovation et l’inclusion financière en Afrique. Organisée par la Fintech Association of Nigeria, la semaine vise à créer des partenariats forts et à élargir l’accès aux technologies numériques à tous les secteurs.
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La start-up égyptienne Flend, spécialisée dans le prêt digital aux PME, a réalisé une levée de fonds de 3 millions de dollars en equity et dette. Ce financement, mené par Egypt Ventures, soutiendra son expansion, l’élargissement de ses partenariats et le renforcement de son équipe. Flend facilite le crédit digital intégré pour les PME dans divers secteurs, offrant un accès simplifié au financement sur les plateformes économiques locales.
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Elle s'intéresse à la manière dont les familles africaines peuvent protéger leurs biens et leur santé sans formalités complexes. Elle observe, calcule et conçoit des outils pour adapter l'assurance aux réalités locales.
Actuaire camerounaise, Virginie Pouna Ngomi (photo) est aussi entrepreneure. Elle est la fondatrice et la directrice générale de COVA Africa, une start-up qui développe des solutions digitales pour rendre l’assurance accessible aux populations à faibles revenus.
Fondée en 2021, COVA Africa cherche à faciliter l’adoption de l’assurance auprès des foyers à revenus modestes en Afrique. L’entreprise s’appuie sur un modèle de distribution « as-a-service » et une plateforme qui permet d’intégrer des produits d’assurance aux offres de commerçants, d’applications, de fintechs et d’institutions de microfinance.
COVA Africa développe ses produits en collaboration avec des partenaires locaux, en tenant compte des besoins de couverture en santé, vie, accident, funérailles, biens ou agriculture. L’entreprise collabore avec des assureurs en Afrique et en France pour garantir la solidité des offres. Elle propose également des solutions de micro-assurance associées à des produits ou services du quotidien, comme les voyages, les abonnements ou les appareils, ainsi qu’à des programmes de fidélité.
En 2023, COVA Africa a remporté la sixième édition du CATAPULT: Financial Inclusion Africa Program, organisé par la Luxembourg House of Financial Technology (LHoFT). En juin 2025, l’entreprise a intégré la cohorte de BimaLab Africa, un programme panafricain d’accélération dans le domaine de l’assurance.
Virginie Pouna Ngomi est titulaire d’un diplôme d’études universitaires générales (DEUG) en mathématiques appliquées obtenu en 2005 à la Faculté des sciences Semlalia de Marrakech au Maroc. Elle détient un master en sciences de l’innovation et gestion des risques obtenu en 2009 à l’université Pierre et Marie Curie en France. Elle possède aussi un diplôme d’ingénieure en actuariat obtenu la même année à l’Institut de statistique de l’université de Paris.
Elle commence sa carrière professionnelle en 2008 comme stagiaire chez AXA Liabilities Managers et Allianz France. En 2010, elle rejoint l’entreprise de conseil aux assureurs ALTIA comme actuaire junior. En 2011, elle devient analyste principale en actuariat chez PwC, une entreprise spécialisée en audit, assurance, fiscalité et droit. Entre 2014 et 2021, elle travaille au sein du Groupe Activa Assurances, où elle occupe successivement les postes d’actuaire, de directrice adjointe, de directrice de l’innovation et de directrice retail.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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En adaptant ses services de connectivité et d’inclusion financière aux réalités locales, Orange contribue à réduire la fracture numérique et sociale, jetant les bases d’un développement durable et inclusif.
En 2024, Orange Money a traité 9 milliards de transactions d’une valeur totale de 164 milliards d’euros (environ 191,3 milliards $) sur ses marchés africains, dont 6 milliards d’euros de transferts internationaux. Ces données sont issues du rapport de responsabilité sociétale de l’entreprise « Cultivating Impact: Orange Middle East & Africa 2024 ». La plateforme d'argent mobile a accueilli 14 millions de nouveaux utilisateurs, portant son nombre total de comptes enregistrés à 100 millions depuis son lancement, dont 40 millions sont actifs chaque mois.
Orange attribue ce succès à son vaste réseau de 600 000 points de vente, dont 66 000 ouverts en 2024. Ces points d’accès jouent un rôle clé dans le tissu socio-économique local, en générant des revenus pour les agents et en appuyant les micro-entreprises.
La couverture d’Orange Money est particulièrement forte dans certains pays africains. La République démocratique du Congo (RDC) arrive en tête avec 128 400 points de vente, suivie du Cameroun (92 400), du Mali (71 500), de la Côte d’Ivoire (66 400) et de la Guinée (64 400), selon le rapport. Une part importante des utilisateurs actifs sont des femmes, illustrant l’engagement de la plateforme en faveur de l’inclusion. À Madagascar, par exemple, 50 % des utilisateurs actifs d’Orange Money sont des femmes.
Mais Orange Money ne se limite pas aux transferts. L’entreprise a élargi ses services fintech via Orange Bank Africa et des partenariats dans les pays sans présence bancaire locale, comme le Botswana ou Madagascar, pour proposer des microcrédits, tels que les prêts Tik Tak (plus de 340 000 clients en ont bénéficié en 2024). Les solutions de micro-assurance mobile constituent un autre levier de croissance. Elles sont déjà disponibles en Sierra Leone, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, en RDC et au Mali.
En 2024, Orange Money a accéléré la numérisation du commerce de proximité en équipant des centaines de milliers de vendeurs informels de codes QR et de portefeuilles Orange Money, renforçant ainsi la sécurité des paiements et la traçabilité des transactions.
Son impact s’est également étendu via des solutions de paiements de masse mises en œuvre avec des partenaires tels que le Conseil danois pour les réfugiés (DRC), l'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ou le Programme alimentaire mondial (PAM). Ces collaborations ont permis de distribuer rapidement des aides financières à des foyers vulnérables, de manière efficace et ciblée.
Au Liberia, Orange soutient l’initiative gouvernementale de paiements numériques et collabore étroitement avec la banque centrale pour promouvoir l’inclusion financière. En Côte d’Ivoire, plus de 400 000 ménages ont pu recevoir des aides sociales semestrielles grâce à Orange Money, renforçant ainsi les mécanismes de protection sociale.
Et pour la suite ?
Un partenariat signé fin 2024 avec Mastercard permettra aux utilisateurs de sept pays, du Sénégal à la Sierra Leone, d’accéder à des cartes de débit virtuelles et physiques, directement liées à leurs comptes Orange Money, pour faciliter les paiements domestiques et internationaux.
L’ensemble de ces initiatives s’inscrit dans la mission plus large d’Orange : bâtir un écosystème numérique solide, adapté aux besoins locaux, tout en favorisant l’innovation et la création d’emplois. Dans les 17 pays où il est présent, le groupe compte 161 millions de clients, dont 100 millions d’utilisateurs Internet mobile et plus de 83 millions de clients 4G. Fin 2024, la couverture en haut débit mobile atteignait 77 %, avec un objectif de 85 % d’ici 2025.
L’économie numérique africaine devrait atteindre 712 milliards $ d’ici 2050, selon la Société financière internationale (l’IFC). Dans ce contexte, des plateformes comme Orange Money intensifient leurs investissements et diversifient leurs offres pour fidéliser leur clientèle, attirer de nouveaux utilisateurs et augmenter leurs revenus.
Hikmatu Bilali
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Une solution alliant connectivité, énergie et accès au financement, c’est l’idée de deux tech entrepreneurs qui apportent au Malawi leur contribution face au défi de l’inclusion financière et technologique en Afrique.
Mbora est une solution agri-fintech développée par une jeune pousse malawite. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les petits exploitants agricoles des zones rurales, d’accéder à la connexion Internet, à l’énergie et aux microcrédits. La start-up basée à Mangucho a été fondée en 2020 par Adrian Raisbeck et Claudia Haak.
« La plateforme mboraMAX exploite la technologie et la microfinance innovante avec des services financiers de soutien pour autonomiser des communautés entières. Elle se concentre sur les agriculteurs, les femmes, les jeunes et les entrepreneurs. Elle favorise la croissance économique, la résilience et le développement durable, et a un impact sur les 10 premiers objectifs de développement durable » explique la jeune pousse.
MboraMAX est son application mobile. Depuis son interface, les utilisateurs accèdent aux divers services proposés par la start-up, qui mise sur une approche intégrée pour accompagner les agriculteurs en leur fournissant non seulement une connexion Internet abordable et de l’électricité via des stations solaires intelligentes, mais aussi des services financiers adaptés à leurs réalités.
L’un des piliers du modèle de Mbora repose sur l’octroi de microcrédits numériques à ces exploitants souvent exclus du système bancaire traditionnel. Grâce aux données récoltées sur leurs comportements (consommation d’énergie, navigation Internet, localisation GPS ou encore météo), la start-up établit des profils de crédit fiables pour proposer des financements ciblés. Ces microcrédits servent notamment à acheter des intrants agricoles ou à couvrir des dépenses urgentes pendant la saison creuse.
Présente dans plusieurs villages du centre du Malawi, Mbora installe ses stations en partenariat avec les communautés locales. En plus des services financiers, ces infrastructures fournissent une connectivité 4G et une alimentation électrique durable, créant un écosystème favorable au développement économique et social. Les agriculteurs peuvent ainsi accéder à des informations météo, à des cours en ligne ou à des plateformes de commerce numérique.
Avec ce modèle, Mbora ambitionne de toucher 100 millions de personnes en Afrique subsaharienne d’ici 2030.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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La fintech égyptienne PALM, qui propose une épargne personnalisée et récompensée, vient de boucler une levée de fonds pré-seed à sept chiffres menée par 4DX Ventures. Ce financement au montant non dévoilé lui permettra d’accélérer son développement, d’accompagner plus d’utilisateurs dans la réalisation de leurs objectifs financiers, et d’étendre son réseau de partenaires marchands tout en contribuant à l’inclusion financière en Égypte.
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La start-up sud-africaine MoneyBadger, spécialisée dans les paiements par Bitcoin et autres cryptos, a levé 400 000 dollars en pré-seed pour élargir son réseau de partenaires et développer de nouveaux cas d’usage. Déjà déployée chez Pick n Pay, elle permet aux commerçants et consommateurs d’effectuer des transactions rapides et sécurisées. L’objectif est d’étendre cette solution à plus de pays et de scénarios du quotidien.
South African crypto payments provider MoneyBadger, which provides the systems Pick n Pay uses to accept Bitcoin, has closed a $400,000 pre-seed funding round.https://t.co/whoahzUXu3
— MyBroadband (@mybroadband) July 14, 2025
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En Afrique, une large partie de la population reste exclue des services financiers traditionnels. En Égypte, la start-up Palm ambitionne de redéfinir avec ses plateformes web et mobile la manière dont les citoyens construisent et gèrent leur épargne.
Palm est une solution fintech développée par une jeune pousse égyptienne. Elle propose une application mobile d’épargne intelligente, conçue pour accompagner les utilisateurs dans la constitution progressive de leur capital, avec flexibilité et autonomie. La start-up basée au Caire a été fondée en 2024 par Mazen El Kerdany et Ahmed Ashour. En juillet 2025, elle a annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant non divulgué pour soutenir sa croissance.
Concrètement, la fintech compte élargir son offre en ajoutant des fonctionnalités telles que l’épargne collective, des récompenses de fidélité ou encore des outils éducatifs autour de la gestion financière. Elle cible notamment les jeunes actifs et les personnes à revenu irrégulier, souvent oubliés des services bancaires classiques.
« Nous pensons que Palm a le potentiel de transformer le bien-être financier à travers le continent. En facilitant l'épargne, en offrant des rendements réels et en débloquant des remises significatives sur les dépenses importantes, Palm aide les utilisateurs à se constituer un patrimoine durable. Cela correspond à notre mission qui consiste à soutenir les équipes ambitieuses qui favorisent la prospérité à long terme en Afrique, et nous sommes ravis de nous associer à des opérateurs chevronnés tels que Mazen et Ahmed pour concrétiser cette vision » a indiqué Peter Orth, cofondateur de 4DX Ventures, un des investisseurs de la fintech.
Avec son application mobile, Palm permet à tout utilisateur, même sans compte bancaire, de mettre de l’argent de côté de manière simple, automatique et sécurisée. L’application analyse les habitudes de dépenses, propose des stratégies d’épargne personnalisées, et encourage l’utilisateur à atteindre des objectifs financiers à court ou moyen terme.
Elle cible notamment les jeunes actifs et les personnes à revenu irrégulier, souvent oubliés des services bancaires classiques. Palm s’inscrit dans une tendance régionale plus large de fintech qui misent sur la micro-épargne et l’inclusion financière, à l’heure où la numérisation des usages financiers progresse rapidement dans le monde arabe.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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