Il a pour objectif de démocratiser les investissements en Afrique. Entrepreneur visionnaire, il a su allier finance et technologie pour faciliter l’accès aux marchés africains.

Boum III Jr (photo) est un entrepreneur tech d’origine camerounaise. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Daba, une start-up fintech qui a pour mission de démocratiser l’investissement en Afrique.

L’entrepreneur est titulaire d’un bachelor en informatique obtenu en 2014 à la Southern Polytechnic State University. En 2021, il obtient un master en administration des affaires (MBA) à HEC Paris et un MBA option entrepreneuriat à The University of Chicago Booth School of Business.

L’entreprise Daba, fondée en 2021 par Boom III Jr et Anthony Miclet, propose une plateforme d’investissement unifiée qui aide les particuliers et les entreprises à réaliser des investissements de haute qualité en Afrique. L’entreprise offre une manière plus transparente, accessible et efficace d’investir sur le continent. Ses bureaux sont aux Etats-Unis et en Côte d’Ivoire.

Interrogé sur les ambitions de Daba, l’entrepreneur a déclaré en 2022 : « dans les cinq prochaines années, j’envisage de faire de la Daba la première destination pour tout investisseur, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’un investisseur institutionnel, lorsqu’il souhaite commencer ou gérer ses investissements sur le continent africain. Je pense que dans cinq ans, nous aimerions avoir une présence significative sur les marchés clés d’Afrique comme le Kenya, le Nigeria, le Ghana et l’Afrique du Sud, mais aussi dans d’autres pays ou économies émergents d’Afrique, comme la région francophone, la Côte d’Ivoire et le Sénégal ». 

Boum III Jr a fondé à Atlanta, en 2017, Mbo’Wam, une plateforme d’hébergement qui propose des séjours de type hôtelier dans des appartements et des résidences privées, principalement pour les voyageurs d’affaires. Il a aussi cofondé, en 2020, Afrika Startup Lab, une organisation à but non lucratif qui accompagne les entrepreneurs potentiels dans leur parcours entrepreneurial.

Entre 2015 et 2019, il a travaillé comme ingénieur logiciel de Nasdaq eVestment, une division de Nasdaq qui fournit des données sur les investissements institutionnels, des analyses et des informations sur les marchés publics et privés.

En 2022, le Camerounais a remporté le concours de pitch d’AFRICON. Ce qui lui a permis d’obtenir un chèque de 10 000 dollars.

Melchior Koba

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Entrepreneur tech, il conçoit et développe des solutions technologiques pour faciliter la vie de ses compatriotes rwandais. Il est à l’origine d’une application qui offre des biens et services à crédit.

Ignace Turatsinze (photo) est un entrepreneur rwandais à impact social. Il est cofondateur et coprésident-directeur général de la start-up PayingTone, une place de marché qui fournit des produits et des services à crédit.

Titulaire d’un diplôme en administration des affaires obtenu en 2017 à la Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology, le Rwandais a fondé PayingTone, avec Brenda Munezero. Lancée en 2021, la start-up a pour mission de développer et d’offrir des produits financiers afin de faciliter l’accès au commerce de détail dans toute l’Afrique. Elle propose une marketplace qui fournit des crédits à ses utilisateurs afin que ces derniers puissent se payer des produits et services utiles à leur vie quotidienne.

« Pour l’instant, nous fournissons jusqu’à 200 000 RWF [143 euros environ], mais nous ne pouvons fournir qu’un crédit équivalant à un tiers des revenus de l’utilisateur. Une fois que vous avez ce crédit sur le portefeuille PayingTone, nous avons un réseau de commerçants avec lesquels nous travaillons et qui ont tous des codes de commerçants. Vous allez chez un commerçant et vous dépensez ce crédit. Nous facturons cinq pour cent d’intérêts », a expliqué Ignace Turatsinze en 2022.

Le Rwandais est aussi le fondateur et le président-directeur général de Netot Lab. Cette dernière, fondée en 2018, est une start-up qui vise à fournir un dispositif électronique pour aider à la surveillance et à la gestion des GPL, ainsi qu’à fournir une assistance pour le paiement des services et un service de microcrédit.

La carrière professionnelle d’Ignace Turatsinze a commencé en 2016 à New Media Communications du Rwanda où il a travaillé comme spécialiste du marketing et des relations publiques. En 2017, il rejoint l’organisation axée sur la femme Women for Women International en tant que consultant en suivi et évaluation. En 2018, il devient le coordinateur de projet du laboratoire de recherche et d’innovation LEAPR Labs.

En 2020, l’entrepreneur est embauché par i4SD, une structure qui aide les partenaires privés et publics à mettre en place des infrastructures pour le développement durable, en tant que gestionnaire de programme. En 2021, il rejoint la fintech Spenn Technology au poste de responsable de Spenn Connect.

Avec PayingTone, Ignace Turatsinze a participé au programme d’incubation fintech de CcHub. En décembre 2022, il a remporté le deuxième prix du HangaPitch Fest qui en était à sa deuxième édition.

Melchior Koba

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Cleva, une start-up nigériane opérant dans les technologies financières, a réussi un tour de table d’un montant de 1,5 million $, apprend-on de Techcrunch ce lundi 8 janvier. Les fonds, levés en pré-amorçage, seront utilisés pour financer la mise en place du projet et l'élaboration des services et l’offre commerciale de la fintech. La fintech a également annoncé avoir rejoint le programme de l’accélérateur californien Y Combinator pour sa cohorte Hiver 2024.

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Après ses études et plusieurs années d’expérience obtenues en travaillant pour des entreprises en Angleterre, elle revient dans son pays d’origine, le Kenya, pour mettre son expérience au service de l’Afrique. Elle cofonde Ndovu, une plateforme d’investissement numérique.

Radhika Bhachu (photo) est une entrepreneure kényane diplômée de l’université de Nottingham où elle a obtenu, en 2011, un bachelor en mathématiques. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de Ndovu, une start-up qui permet aux Africains d’épargner et d’investir en toute simplicité.

Fondée en 2020, Ndovu est une plateforme d’investissement numérique qui a pour but de rendre les investissements sur les marchés financiers plus sûrs et plus abordables. Elle fournit à ses clients des conseils financiers experts adaptés à leurs besoins et à leurs objectifs uniques.

La start-up a pour vision d’être reconnue comme un leader régional dans la fourniture de solutions d’investissement financier en Afrique. Elle veut également créer un monde où les Africains utilisent sa plateforme d’investissement financier pour assurer leur avenir.

Afin d’accomplir sa vision et d’atteindre ses objectifs, Ndovu propose plusieurs produits. Parmi eux, Ndovu Sure donne aux utilisateurs un moyen sûr de gagner de l’argent en fonction de leur profil de risque d’investissement et de la période d’investissement prévue. Cette solution est idéale pour diversifier les portefeuilles d’investissement, établir des produits à rendement d’urgence ou maintenir le capital.

Avec Ndovu Goal-based Saving, la start-up aide ses clients à accroître leur patrimoine en construisant un portefeuille personnalisé selon leurs objectifs financiers. Elle propose aussi une API de gestion de patrimoine appelée Ndovu Embedded Wealth Management API qui permet, en tant que partenaire, d’offrir des produits d’investissement et d’épargne personnalisés.

La carrière professionnelle de Radhika Bhachu a commencé en 2008 chez le britannique HSBC, un groupe bancaire et financier, où elle était stagiaire. En 2011, elle est embauchée par Deloitte Consulting en tant que consultante senior. En 2015, elle rejoint BlackRock, un gestionnaire d’actifs et un fournisseur de technologies, comme gestionnaire des relations.

Melchior Koba

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Après le Sénégal en décembre dernier, la firme britannique de technologie financière investit le marché malien en signant un partenariat stratégique.

Orange Finances Money Mali, une filiale locale de la firme Orange, a annoncé le lundi 8 janvier un partenariat avec le britannique TerraPay opérant dans les technologies financières. L’objectif est de permettre aux utilisateurs maliens d’Orange Mobile Money de se connecter au réseau d’utilisateurs de TerraPay à travers l’Afrique et le monde.

« Les clients d'Orange Money Mali peuvent désormais recevoir des transferts d'argent depuis plusieurs pays en utilisant le réseau mondial de TerraPay. Cette collaboration stratégique simplifie les transactions en les rendant rapides et sécurisées, améliore l'expérience client des utilisateurs d'Orange Money et renforce l'inclusion financière au Mali », a indiqué Djeneba Tandjigora, chef des services de transfert et du core business chez Orange Finances Money Mali.

Depuis quelques années, le mobile money est en constante progression en Afrique. Lancé en 2007 au Kenya, le continent a tout de suite adopté cette technologie financière au point d’en devenir le leader dans le monde. D’après les statistiques dévoilées par l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) dans son rapport « State of the Industry Report on Mobile Money 2023 », on a enregistré 781 millions de comptes actifs sur le continent (48,81 % des 1,6 milliard d’utilisateurs enregistrés dans le monde), en croissance de 17 % par rapport à 2021.

S’exprimant sur le partenariat, Amel Kane, directeur régional des ventes pour l'Afrique de l'Ouest francophone chez TerraPay, affirme « qu'avec une connexion directe à Orange Finances Money Mali, TerraPay peut assurer une expérience de paiement transfrontalier transparente, en réduisant les problèmes opérationnels et en fournissant une assistance rapide aux clients de notre partenaire ».

Pour rappel, TerraPay couvre plus de 120 pays pour la réception de fonds, plus de 210 pays pour l’envoi, plus de 7,5 milliards de comptes bancaires et plus de 2,1 milliards de portefeuilles mobiles.

Adoni Conrad Quenum

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En février 2021, la Banque centrale du Nigeria a pris une importante décision vis-à-vis du secteur des cryptoactifs. L’institution a décidé de faire volte-face et de mettre en place des garde-fous pour faciliter les opérations en cryptomonnaies.

 La Banque centrale du Nigeria (CBN) a levé l’injonction relative aux transactions en cryptomonnaies dans le pays. Cette décision, publiée dans une circulaire de l’institution financière parue le vendredi 22 décembre, relance de plus belle l’intérêt pour les cryptoactifs dans le pays. Les banques et les institutions financières peuvent ainsi ouvrir des comptes et fournir des services de change aux fournisseurs de services d'actifs virtuels (VASP) dûment enregistrés.

C’est en février 2021 que la CBN a pris la décision d’interdire les transactions sur les bourses de cryptomonnaies et a sommé les banques et institutions financières de fermer les comptes effectuant des transactions ou exploitant des bourses de cryptomonnaie. La décision a obligé de nombreuses entreprises et start-up opérant dans le secteur à déménager et certains ont dû fermer.

Avec la levée de cette injonction, plusieurs entités opérant dans le secteur ont lancé la procédure pour l’obtention d’une licence auprès de la CBN. C’est le cas de Yellow Card, une plateforme panafricaine d’échange de cryptomonnaies, qui a demandé son sésame dans la foulée. S’exprimant sur le sujet, sa directrice de la gestion des produits, Ogochukwu Umeokafor a indiqué : « vous avez attendu quelque chose et cela s'est concrétisé et nous allons sauter dessus immédiatement. [...] Nous voulons un environnement réglementé parce que cela aidera l'entreprise à se développer ; cela aidera les gens à avoir plus confiance en eux pour faire des affaires avec nous ».

 Pour rappel, les autorités ont pris des mesures contre les cryptoactifs pour diverses raisons, entre autres les multiples affaires de fraudes qui ont ébranlé le secteur. Néanmoins, il est important de souligner que malgré la restriction, le Nigeria se classe, entre juillet 2022 et juin 2023, au deuxième rang mondial en matière d’indice mondial d'adoption des cryptomonnaies ; il est également en tête de la région sur le plan du volume brut de transactions, selon les données de Chainalysis.

Adoni Conrad Quenum

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Mastercard, le géant américain des services financiers, a lancé le mardi 19 décembre les solutions de paiement sans contact « Tap on phone », « QR Pay by link » et « Payment link » au Nigeria.

« Alors que le paysage des paiements évolue au Nigeria, Mastercard est fière de lancer ses solutions de paiement sans contact. Nous comprenons l'importance des solutions de paiement numérique transparentes, sécurisées et rentables, en particulier pour les petites entreprises et les consommateurs », a déclaré Kari Tukur, vice-présidente des solutions clients pour l'Afrique de l'Est et de l'Ouest chez Mastercard.

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En Afrique, le secteur de la fintech est en plein essor, levant plus de 2,7 milliards USD entre juillet 2021 et juin 2023. Au Kenya, le jeune Collins Kathuli appartient à cette jeune génération d'entrepreneurs qui œuvre pour l’inclusion financière en Afrique.

Collins Kathuli (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique kényan spécialisé dans le secteur de la finance. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Kyanda, une start-up dont la vision est de fournir des services financiers abordables et de réduire le nombre de personnes non bancarisées ou sous-bancarisées en Afrique.

Fondée en 2019, Kyanda veut fournir un accès sûr et facile à des services financiers et connexes, simultanément, de manière abordable, efficace et transparente pour tous et à tout moment. Grâce à sa plateforme, elle permet à ces utilisateurs d’effectuer des transferts d'argent, des paiements et de régler des factures depuis le confort de chez soi.

Aux particuliers, la solution permet de rationaliser les finances et pour les chefs d’entreprise, elle optimise les opérations financières. Elle a déjà satisfait plus de 10 000 utilisateurs kényans et s’est récemment étendue à l'Afrique du Sud, permettant principalement aux Sud-Africains de créer ou de rejoindre un groupe pour économiser de l’argent ensemble afin d’atteindre un objectif commun.

Collins Kathuli est diplômé de la KCA University où il a obtenu en mars 2023 un bachelor en génie logiciel. Il est depuis 2021 un mentor au Techstars Startup Weekend Nairobi, des événements de 54 heures conçus pour offrir une formation expérientielle de qualité supérieure aux entrepreneurs techniques et non techniques.

Le lauréat du Anzisha Prize 2022 a reçu plusieurs prix et distinctions au cours de sa carrière entrepreneuriale. En 2020, il a reçu au FOYA Awards le prix du fondateur fintech de l’année en Afrique de l’Est et en 2021 la première récompense au prix mondial de l’entrepreneuriat étudiant. En 2022, son entreprise a été élue meilleure fintech au Kenya et il a obtenu, à l’Africatech Festival, le prix de l’innovateur fintech de l’année.

Melchior Koba

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Dans le but de permettre aux populations d’effectuer des achats plus facilement, une fintech a mis en place une solution qui est une alternative aux crédits traditionnels.

Payflex est une solution fintech développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des services financiers, en l’occurrence le paiement différé. La start-up, basée dans la ville de Johannesburg, a été fondée en 2017 par Paul Behrmann. Depuis son lancement, la jeune pousse a déjà levé 500 000 $ pour soutenir sa croissance.

L’application est accessible sur iOS, Android et Huawei. L’utilisateur, après téléchargement, devra se créer un compte avec ses informations personnelles pour accéder aux services financiers proposés par la fintech. Le paiement différé est le produit phare de Payflex qui permet aux clients de payer en 4 versements, à raison de 25% à l’achat puis des versements de 25% chaque deux semaines. Après le premier versement, l’utilisateur sera livré et pourra jouir de son bien. C’est un atout marketing qui augmente, selon la fintech, les ventes de ses boutiques partenaires de 30%.

Payflex affiche une limite de dépenses à ses utilisateurs. S’il est un bon payeur, cette limite peut augmenter pour lui mettre de faire plus d’achats. Il faut néanmoins souligner que la fintech ne facture pas des intérêts supplémentaires lorsque l’utilisation opte pour ses services. Les intérêts entrent en jeu lorsqu’une échéance est ratée et dans le même temps, la fintech veille à diminuer le plafond de dépenses.

Bien que les crédits ne soient pas développés sur le continent pour diverses raisons, en l’occurrence l’exclusion financière, les services de Payflex sont de plus en plus adoptés par les populations sud-africaines. En novembre 2021, la fintech a été rachetée par une firme australienne qui veut étendre ses activités sur le continent. Ceci n’a pas empêché la progression de la start-up dont la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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Après avoir signé un partenariat avec une start-up sud-africaine opérant dans les technologies de l’éducation en novembre dernier, les autorités tanzaniennes récidivent avec une firme ougandaise.

La firme technologique ougandaise HiPipo a annoncé le mardi 12 décembre la signature d’un partenariat avec les autorités tanzaniennes, en l’occurrence la Commission tanzanienne des technologies de l’information et de la communication. L’objectif est d’accélérer l’inclusion financière et numérique et d’accroître la sensibilisation aux solutions technologiques.

Pour cela, HiPipo a déployé le programme « Include EveryOne » dont le but est de contribuer à l'accélération de l'innovation fintech, à l'autonomisation des femmes dans la fintech et se veut un catalyseur pour l'investissement et le développement dans le secteur des technologies de l’information et de la communication.

« Nous sommes ravis d'annoncer qu'un accord pivot a été signé et scellé entre HiPipo et la Commission tanzanienne des technologies de l'information et de la communication. Cette collaboration prometteuse vise à accélérer l'inclusion financière en Tanzanie, dans le cadre du célèbre programme HiPipo Include Everyone, avec le soutien généreux de la Fondation Bill et Melinda Gates », a indiqué Innocent Kawooya (photo, à gauche), président-directeur général de HiPipo.

En retrait par rapport à certains pays de la sous-région est-africaine, en l’occurrence le Kenya et le Rwanda, la Tanzanie multiplie depuis peu les partenariats avec divers pays, organisations et start-up pour accélérer la transformation numérique en cours dans le pays. Plus tôt dans le mois, les autorités ont annoncé le lancement courant 2024 d’un cadre national pour l’économie numérique. Dans le secteur éducatif, le pays dirigé par Samia Suluhu s’est associé à la jeune pousse sud-africaine Snapplify pour améliorer la disponibilité et la qualité des ressources éducatives pour les étudiants en Tanzanie durant les trois prochaines années.

« Les activités du programme Include Everyone exploitées à l'échelle mondiale par HiPipo joueront un rôle crucial dans la promotion de l'inclusion financière, la stimulation de la croissance économique, l'encouragement des investissements dans les TIC, le conseil aux parties prenantes et la construction d'un groupe résilient et compétent d'innovateurs numériques et de professionnels des TIC en Tanzanie », a ajouté Innocent Kawooya.

Adoni Conrad Quenum

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