Sa carrière dans l’industrie pharmaceutique lui a permis d’acquérir une expertise précieuse dans l’économie de la santé. En 2019, il fonde une application pour faciliter l’accès aux soins de santé pour les personnes défavorisées en Afrique.

Brice Kitio Dschassi (photo) est un pharmacien et économiste de la santé avec plus de 15 ans d’expérience. Il est le fondateur et le président-directeur général de WiiQare, une start-up congolaise qui a pour mission d’améliorer l’accès aux soins de santé pour les personnes en Afrique en connectant les fournisseurs de soins de santé, les patients et les payeurs.

C’est en 2020 qu’il fonde WiiQare, une solution innovante de paiement et d’épargne santé basée sur la fidélité et les récompenses. Cette dernière permet aux gens de prendre le contrôle de leurs soins de santé grâce à des moyens faciles et amusants de constituer une épargne santé, et donne aux hôpitaux un moyen transparent de recevoir les paiements des patients.

WiiQare vise à répondre aux besoins des populations qui n’ont pas accès à une couverture sociale ou à une assurance santé, ou qui font face à des difficultés financières pour se soigner. La plateforme permet également de réduire les risques de corruption ou de détournement des fonds envoyés par les expatriés.

Brice Kitio Dschassi est titulaire d’un doctorat en pharmacie obtenu en 2001 à l’université Claude Bernard Lyon 1 et d’un master en pharmaco-épidémiologie et pharmacovigilance obtenu à l’université de Bordeaux en 2005. Il est aussi diplômé de l’université Paris-Sud où il a obtenu en 2005 un master en santé publique (MPH) spécialisé en méthodologie et statistiques.

Entre 2005 et 2009, il était chargé de cours en pharmaco-épidémiologie à l’université Claude Bernard Lyon 1. Parallèlement, il a été le chef de projet de la Haute autorité de santé, une autorité publique française indépendante à caractère scientifique qui développe la qualité dans le champ sanitaire, social et médico-social.

En 2009, il a rejoint l’entreprise pharmaceutique Sanofi et y a travaillé pendant six ans. En 2016, il devient le directeur chargé de l’économie de la santé mondiale et de recherche sur les résultats de Lundbeck. Lundbeck est une entreprise pharmaceutique spécialisée dans les maladies du cerveau.

Melchior Koba

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Alex Sea est un acteur clé de l’écosystème fintech en Afrique francophone. Son travail avec l’Africa Fintech Forum lui permet de stimuler l’innovation et le développement du secteur de la finance numérique.

Alex Sea (photo) est un acteur majeur de la fintech en Afrique francophone. Il est le fondateur et le directeur d'Africa Fintech Forum (AFF), une organisation à but non lucratif qui vise à interconnecter les écosystèmes de l’innovation financière sur le continent, notamment à travers son événement annuel qui réunit les acteurs clés du secteur.

Fondée en 2017, l’AFF promeut le développement de l’industrie des fintech en Afrique. Elle sert de source et de canal d’information, œuvrant à éclairer les arcanes du marché de la fintech et à enrichir les savoirs par le biais de la chaire Africa Fintech et de la cartographie détaillée du paysage fintech en Afrique francophone.

« Africa Fintech est un forum international qui regroupe chaque année sur 2 jours, plus de 400 acteurs de la finance digitale venant des 5 continents. Ensemble, nous facilitons la mise en place de briques pour construire les écosystèmes fintech en Afrique à travers un ensemble d’initiatives. Nous organisons également un parcours dénommé africa fintech tour qui se tient chaque année dans plus de 10 pays d’Afrique pour répondre au vaste champ d’opportunités qu’offre la finance digitale. A cet effet, nous mettons en place et accompagnons des communautés de fintech dans des pays de l’Afrique de l’Ouest et centrale francophone  », a déclaré Alex Sea en 2020.  

L’AFF développe une collaboration avec les régulateurs, les agences gouvernementales, les centres financiers et les parcs technologiques pour améliorer l'écosystème. Elle a lancé, en 2020, Fintech Village, un bub fintech continental dédié à la fintech africaine, favorisant la synergie entre les écosystèmes fintech, les centres financiers et les hubs technologiques, en recherchant et accélérant les technologies innovantes et inclusives.

L’événement annuel phare de l’AFF est le Next Fintech Forum, dont la cinquième saison s’est déroulée en Côte d’Ivoire les 16 et 17 novembre 2023. Cette récente édition s’est penchée sur la fintech et le commerce en Afrique.

Alex Sea est titulaire d’un master en gestion d’entreprise et en gestion de la stratégie obtenu en 2002. Il est un cofondateur et le directeur d’AFRICAM ACADEMY, un hub de l’innovation et centre d’expertise en finance des marchés. L’entrepreneur est aussi le vice-président de l’Africa Fintech Network, une plateforme qui réunit les leaders de la fintech en Afrique, les organisations et les parties prenantes. Il est le secrétaire général de Côte d’Ivoire Fintech Association.

De plus, Alex Sea a cofondé Africa Lab, un incubateur et accélérateur et Finov Africa, une société de conseil et d’investissement dédiée à l’écosystème des technologies financières, dont il est le président-directeur général depuis 2019. Il est aussi le fondateur et le PDG d’IDIA AFRICA, un cabinet de conseils en intelligence économique, en pénétration de marché et en intelligence des risques.

En 2016, il a fondé Africa Telecom & Technology Review, un outil pour partager, comprendre, connaître, éduquer sur le marché le plus dynamique et le plus en croissance en Afrique. L’année suivante, il a fondé Datacenter & Cloud Conference, une vitrine de l’écosystème de la numérisation. La conférence met en lumière les tendances du marché et les opportunités pour les acteurs africains.

Melchior Koba

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Bujeti, une start-up nigériane spécialisée dans les technologies financières, a réussi un tour de table d’un montant de 2 millions $, apprend-on de Techcrunch le jeudi 7 décembre. L’opération a été dirigée par l’accélérateur californien Y Combinator. Les fonds seront utilisés pour, entre autres, introduire des lignes de crédit pour les petites et moyennes entreprises, initier des cartes d’entreprises ou encore améliorer sa plateforme de gestion des dépenses.

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Bitmama, une plateforme nigériane d’échange de cryptomonnaies, a acquis la néobanque Payday pour élargir les services de sa plateforme Changera. Selon des informations rapportées par TechCabal, Bitmama, valorisée à 30 millions $, aurait offert aux investisseurs de Payday un montant de 1 million $ de capitaux propres et elle prendra en charge les dépôts et les dettes des clients de la néobanque.

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En Afrique, les start-up sont généralement confrontées au problème de manque de financement pour développer leurs activités. C’est ce problème que Justin Stanford essaie de résoudre avec 4Di Capital en Afrique du Sud.

Justin Stanford (photo) est un entrepreneur, investisseur et capital-risqueur sud-africain, passionné par l’écosystème technologique africain. Il est un cofondateur et l’associé général de 4Di Capital, une société de capital-risque basée au Cap et à Atlanta, qui investit dans les start-up technologiques.

L’entrepreneur a cofondé 4Di Capital en 2009 afin de financer et d’accompagner les entrepreneurs technologiques africains à fort potentiel. 4Di Capital se concentre sur des secteurs comme la santé numérique, l’éducation en ligne, la fintech, la technologie verte, le transport et les infrastructures. Parmi les entreprises du portefeuille de l’entreprise, on peut citer Aerobotics, LifeQ, Talk 360, Wasoko et VALR.

Autodidacte passionné par l’ingénierie et la technologie, Justin Stanford a arrêté ses études en 2 000, au secondaire, pour se consacrer à l’entrepreneuriat. En 2003, il a cofondé ESET Southern Africa, une entreprise qui distribue les produits de sécurité Internet haut de gamme ESET en Afrique australe. Il est membre du conseil d’administration de l’entreprise.

En 2009, il a cofondé The Silicon Cape Initiative, un mouvement communautaire à but non lucratif dont l’objectif est de favoriser le développement des start-up technologiques en Afrique du Sud, en particulier dans la région du Cap-Occidental.

« Le potentiel que nous avons décelé dans l'écosystème local des start-up technologiques, très naissant, cloisonné et peu développé, nous a finalement amenés à fonder la Silicon Cape Initiative en 2009 avec mon ami Vinny Lingham, afin d'essayer de donner un coup de fouet et de catalyser les choses, et à créer 4Di Capital en tant que fonds de capital-risque pour les start-up technologiques de type Silicon Valley, ici en Afrique du Sud », a déclaré l’entrepreneur en 2015.

Justin Stanford a reçu plusieurs prix et distinctions, nationaux comme internationaux. En 2011, il a été classé par le Mail & Guardian dans le top 200 des jeunes Sud-Africains et en 2013, il a été classé par Forbes dans le 30 Under 30 des meilleurs jeunes entrepreneurs d’Afrique. De 2014 à 2018, il a figuré sur la liste de l’Institut Choiseul des Choiseul 100 Africa : Economic Leaders for Tomorrow, et en 2017, il a figuré sur la liste inaugurale des 100 jeunes Sud-Africains les plus influents.

Melchior Koba

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LemFi, une fintech nigériane opérant dans les transferts de fonds, a annoncé le mardi 28 novembre sur le réseau social Instagram la suspension de ses activités au Ghana. Cette décision intervient une semaine après que la Banque centrale du Ghana a déclaré que plusieurs entités opèrent dans le pays sans disposer des accords nécessaires.

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Témoin de l’impact que peut avoir un petit geste sur une personne vivant en Afrique rurale, le jeune Guinéen vivant à Londres a mis en place une plateforme qui permet aux membres de la diaspora comme lui d’envoyer du crédit téléphonique de petite valeur directement à leurs proches.

Ibrahima Soumano (photo) est un entrepreneur guinéen installé à Londres. Diplômé de la Oxford Brookes University où il a obtenu en 2005 un bachelor en administration des affaires, gestion et opérations, il est un cofondateur et le président-directeur général de Senditoo.

Née sous le nom Ozaremit, des efforts d’Ibrahima Soumano et de son ami Takwana Tyranini, la plateforme Senditoo permet principalement aux membres de la diaspora d’envoyer du crédit téléphonique à leurs proches restés dans leur pays d’origine. L’idée est venue à son PDG lors d’un voyage en Guinée, où il a constaté l’impact positif qu’un simple don de crédit de communication pouvait avoir sur les populations locales.

Senditoo propose un service simple, rapide et accessible depuis un site web ou une application mobile. Il suffit d’entrer le numéro de téléphone du destinataire, de choisir le montant de la recharge et de payer en ligne. La recharge est envoyée instantanément sur le téléphone du bénéficiaire, qui reçoit une confirmation par SMS.

Senditoo couvre plus de 140 pays dans le monde, dont 39 en Afrique. Depuis 2020, l’entreprise permet également à la diaspora d’effectuer des dépôts d’argent directement sur le compte mobile money des proches au Ghana, en Guinée, en Ouganda, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Mozambique, en Zambie, en RD Congo, au Zimbabwe et au Sénégal. A travers la plateforme, il est aussi possible de payer l’électricité des proches résidents au Zimbabwe.

Ibrahima Soumano avait également fondé, en 2012, Tafory, une plateforme de recherche immobilière sur Internet en Guinée. Il a géré l’entreprise jusqu’en 2016, quelque temps avant de lancer Senditoo.

Melchior Koba

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Entrepreneur en série, il est à l’origine de plusieurs sociétés technologiques spécialisées, que ce soit dans l’éducation ou la prestation de services aux particuliers et aux entreprises. Sa solution temtem ONE a pour but de faciliter le quotidien de ses utilisateurs.

Kamel Haddar (photo) est le fondateur et le président-directeur général de temtem ONE, une super application algérienne qui regroupe plusieurs services digitaux pour faciliter le quotidien des utilisateurs. Il est diplômé de l’école de l’expertise numérique ESIEE-IT, où il a obtenu un master en informatique en 2004, et est titulaire d’un master spécialisé en marketing obtenu en 2008 à l’ESCP Business School en France.

temtem ONE, fondée en 2018, est une solution algérienne de cartes-cadeaux numériques pour les consommateurs et les entreprises. Elle est à la fois une place de marché et une fintech. Elle propose une carte-cadeau numérique qui sert à la fois aux consommateurs et aux entreprises.

La carte-cadeau numérique permet aux consommateurs de la diaspora de faire des achats pour leurs familles et pour les locaux en Algérie avec une fonction de cashback. Les entreprises, quant à elles, peuvent motiver leurs employés et partenaires grâce à des programmes de fidélité avec des récompenses disponibles sur la place de marché de temtem ONE.

La place de marché de temtem ONE permet d’accéder à de nombreux services comme le covoiturage, la recharge mobile, des artisans à la demande, des médecins à la demande, des services financiers et de shopping. La recharge mobile de temtem ONE est disponible en Algérie, en Tunisie, au Maroc, au Sénégal, au Mali et en Côte d’Ivoire.

Kamel Haddar est aussi un cofondateur et le président de l’Algerian Talents & Leaders Association (ATLAS). L’association, née en 2010, a pour objectif « de cultiver une nouvelle génération de leaders en offrant aux étudiants algériens la possibilité de fréquenter des écoles de commerce de premier plan et de se connecter à un réseau professionnel de soutien », a écrit l’entrepreneur sur LinkedIn.

Il est un investisseur et un membre du conseil d’administration (CA) de Factory Digitale, une organisation qui met en relation à distance les meilleurs talents africains avec des équipes techniques européennes, et de Code 213 qui propose une formation aux compétences numériques. Il est également un investisseur et membre du CA de iMadrassa.com, une plateforme d’e-learning.

L’ensemble de ces projets sont nés de CasbahTech, une start-up studio que Kamel Haddar a fondée en 2015, il a pour vocation de concevoir et de développer des solutions innovantes dans le domaine du numérique en Algérie.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Kamel Haddar a travaillé entre 2002 et 2005 pour l’entreprise technologique 3M où il a été successivement chef de projet et analyste d’affaires. Il a aussi été, entre 2005 et 2012, consultant en télécommunications, énergie et services publics du cabinet de conseil indépendant BearingPoint.

En 2013, il est nominé en tant que « Young Leader » pour l’International Visitor Leadership Program Alumni du département d’Etat des Etats-Unis. Désigné comme jeune leader méditerranéen par l’institut ASPEN, il a participé, toujours en 2013, au séminaire sur le leadership responsable à Cordoue, en Espagne.

Melchior Koba

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Juriste de formation, elle s’est rapidement tournée vers la technologie financière. Fondatrice et directrice générale de l’application CaPay, elle a été récompensée pour son travail visant à renforcer l’inclusion financière des salariés.

Ariane Akeret (photo) est une jeune entrepreneure gabonaise. Elle est la fondatrice et la directrice générale de CaPay, une application innovante pour faciliter le paiement des salaires et des prestations sociales des personnes non bancarisées.

Titulaire d’un master en droit obtenu en 2017 à l’université Omar Bongo, elle découvre le mobile money au cours de ses voyages en Afrique de l’Ouest. Préoccupée par le renforcement de l’inclusion financière des salariés, elle s’inspire de sa découverte pour fonder CaPay en 2019 dans son pays, le Gabon. « J’ai créé CaPay pour répondre aux appels des habitants des villes isolées, qui doivent parcourir de longues distances pour percevoir leur pension », a déclaré l’entrepreneure en 2022.

CaPay est une plateforme de paiement de masse des salaires, pensions et bourses, entre autres, par le biais de la technologie mobile money à partir d’une interface unique. Elle a pour mission de faciliter et de sécuriser la paie pour la rendre accessible et simple à tous. Elle est principalement adressée aux associations, caisses de prestations sociales, coopératives, entreprises, syndicats, administrations publiques, organismes…

Ainsi, CaPay permet aux salariés et retraités de recevoir leur salaire ou leur pension directement sur leur compte mobile money, sans avoir besoin d’un compte bancaire. Ils peuvent ensuite effectuer des paiements, des transferts ou des retraits via leur téléphone portable.

Avant de se lancer dans la fintech, Ariane Akeret a travaillé en 2016 comme assistante de direction à la direction juridique et du contentieux de l’Agence judiciaire de l’Etat au Gabon. En 2018, elle a exercé la fonction d’assistante juridique à l’Agence nationale de l’urbanisme et des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC).

Sa solution technologique lui a permis d’être récompensée à plusieurs reprises. En 2022, elle a remporté, à Paris, le prix Margaret dans la catégorie « Entrepreneur Afrique ». Récemment, le 11 novembre 2023, elle a remporté, avec 4 autres entrepreneurs, le concours national de l’invention et de l’innovation technologique.  

Melchior Koba

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Zazuu, une start-up nigériane opérant dans les technologies financières et basée au Royaume-Uni, a annoncé le samedi 18 novembre via un post sur le réseau social LinkedIn l’arrêt de ses activités à cause du manque de financement. Fondée en 2018 par Kay Akinwunmi, Korede Fanilola, Tosin Ekolie et Tola Alade, la fintech a levé 2,2 millions $ au cours de sa période d’activité.

« En raison d'un climat de financement difficile, nous n'avons pas réussi à obtenir un financement de croissance. Nous avons exploré toutes les options avant de prendre cette décision », peut-on lire dans le post.

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