Elle possède une solide expérience dans le numérique et le développement de programmes de fidélisation en ligne. Son entreprise permet aux consommateurs de centraliser leurs points de fidélité sur une plateforme unique facilitant leur utilisation.

Siham Elmejjad (photo) est une ingénieure de formation et entrepreneure marocaine. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de Tookeez, une start-up inspirée par sa passion pour l’inclusion numérique, économique et financière.

Tookeez a été fondée en 2020 par les sœurs Siham et Wiam Elmejjad, ainsi que Hicham Amadi. La start-up offre une plateforme qui permet aux consommateurs de convertir leurs récompenses en avantages tangibles. En d’autres termes, les utilisateurs peuvent rassembler leurs points de fidélité obtenus chez plusieurs enseignes dans un portefeuille numérique unique. Ils peuvent ensuite échanger ces points contre des services ou des réductions.

Tookeez aide aussi les entreprises à mieux comprendre leurs clients. Elle propose des analyses du comportement des consommateurs et des campagnes de marketing ciblées. En mars 2024, Tookeez a levé 1,5 million de dollars auprès d’Azur Innovation Fund. L’objectif est d’atteindre 4 millions d’utilisateurs d’ici 2028 et de s’implanter dans un nouveau pays d’ici 2026. Actuellement, la plateforme compte plus de 20 000 utilisateurs.

« Nous prévoyons d’enrichir l’expérience utilisateur en développant de nouvelles fonctionnalités et en intégrant des technologies de pointe comme la blockchain et l’intelligence artificielle pour optimiser les interactions entre les marques et les consommateurs au sein de notre système », affirme la PDG de la start-up.

Siham Elmejjad est titulaire d’un diplôme d’ingénieure en technologie de l’information obtenu en 2002 à l’Institut national des postes et télécommunications (INPT). Elle a débuté sa carrière cette même année à Alcatel Research and Innovation en tant qu’ingénieure d’études et de développement. En 2004, elle devient directrice marketing de Maroc Telecom.

En 2006, elle a rejoint Bilendi, une société de conception et de commercialisation de programmes de fidélisation sur Internet. Successivement, elle y a occupé les postes de gestionnaire des affaires et du développement et de directrice générale au Maroc. En 2019, elle devient la vice-présidente exécutive responsable des produits et livraisons de World Wide Loyalty System (2WLS) où elle a travaillé jusqu’en 2023. 2WLS aide les marques à adopter des stratégies de fidélisation pour leurs clients et partenaires.

Melchior Koba

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En Afrique, le segment des technologies financières est le plus attractif. En 2022, l’entreprise Norfund a décidé de se positionner également sur ce segment aux côtés de partenaires stratégiques.

Norfund, un fonds d’investissement norvégien appartenant à l’Etat, a annoncé le mercredi 3 juillet un investissement de 20 millions $ dans un nouveau fonds de la société de capital-investissement britannique Apis. Baptisé Apis Growth Markets III, le fonds investira dans des sociétés de services financiers à forte croissance et axées sur la technologie à l'échelle mondiale, en l’occurrence en Afrique et en Asie.

« L'expertise d'Apis en matière de solutions de paiement et de finance intégrée est profonde. Les paiements numériques transparents et sans numéraire peuvent considérablement stimuler la productivité et améliorer l'inclusion numérique, un domaine dans lequel Apis excelle vraiment. En outre, nous reconnaissons le rôle vital de la finance intégrée pour aider les entrepreneurs et les petites entreprises à accéder aux actifs productifs dont ils ont besoin pour prospérer », a déclaré Kathy Chang, directrice de l'investissement chez Norfund.

Cet investissement intervient dans un contexte où les financements dans les jeunes pousses sont en baisse dans le monde entier. En Afrique, les fonds levés par les start-up du continent au premier semestre de cette année ont baissé de 56% par rapport à 2023, s’établissant à 530 millions $, d’après des données de Disrupt Africa. La raréfaction des gros deals supérieurs à 100 millions $ (funding winter) couplée au recentrage des investissements d’importants fonds mondiaux non axés sur l’Afrique peut expliquer ce recul des financements.

Apis Growth Markets III compte financer entre 10 et 15 start-up opérant dans les technologies financières. Des montants compris entre 60 et 70 millions $ seront injectés dans les différentes jeunes pousses pour les prises de participation à venir.

Adoni Conrad Quenum

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Colombian fintech Minka has expanded into the East African market to facilitate global purchases for Africans by enabling global merchants to accept local payments, such as mobile money or cash.

Minka's model employs in-house financial protocols to accelerate money transfers between banks by creating a common language for different payment systems, simplifying the reconciliation process.

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VezoPay has introduced Africa’s first smart ring, revolutionizing contactless payments across the continent.

This ring offers quick, secure payments in just a second, connecting seamlessly to any terminal using advanced NFC tokenization to encrypt data, approved by Visa and Mastercard.

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L’Institut monétaire de l’Afrique de l’Ouest (IMAO) a procédé le mercredi 26 juin au lancement du Projet de l’identifiant bancaire unique et l’interopérabilité digitale en Guinée, en Gambie, en Sierra Leone et au Liberia. Le projet soutenu financièrement par la Banque africaine de développement, vise à développer le système financier de la Zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO), à promouvoir la croissance économique, à réduire la pauvreté, et à renforcer l’inclusion financière pour une intégration économique et financière réussie en Afrique de l’Ouest.

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Le développement des start-up de technologies financières en Afrique a offert des alternatives aux populations exclues des services financiers traditionnels. Grâce à ces solutions, elles peuvent épargner ou investir en fonction de leurs moyens.

Ejara est une solution fintech développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder aux services financiers grâce à son application mobile. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2020 par Nelly Chatue-Diop, Baptiste Andrieux et Tierno Tall. En 2022, elle a réussi un tour de financement de 8 millions $ pour démocratiser l’accès aux produits numériques d’investissement et d’épargne et soutenir sa croissance sur le continent.

« En Afrique, la plupart des gens n'ont pas le filet de sécurité qu'est le fonds de retraite et certains clients utilisent Ejara pour cela. Il y a des utilisateurs, des mères en particulier, qui utilisent la plateforme pour investir dans l'éducation universitaire de leurs enfants. Ensuite, nous avons une petite partie de la base de clients qui sont des grossistes et qui font beaucoup de volumes ; ils utilisent la crypto pour financer et acheter leurs marchandises à des fournisseurs étrangers via cette méthode », a indiqué Nelly Chatue-Diop.

L’application d’Ejara est disponible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte pour accéder aux divers services de la jeune pousse. Entre autres, il est possible d’épargner des fonds et de gagner jusqu’à 5 % d’intérêt annuel ou encore d’acheter et de vendre les cryptomonnaies. Du bitcoin au tether, en passant par l’ethereum ou encore le Binance Coin, la fintech camerounaise offre aux populations africaines l’accès à ces cryptomonnaies.

Le système d’Ejara est basé sur la blockchain, ce qui garantit des transactions sécurisées. Aussi, la fintech a mis en place une passerelle qui permet à ses utilisateurs de recharger leur portefeuille numérique grâce au mobile money. Ainsi, avec 1 000 FCFA (environ 1,63 $), l’utilisateur peut commencer à épargner ou à investir sur la plateforme mobile de la jeune pousse camerounaise.

« La transparence et la sécurité intégrées de la blockchain, combinées à la popularité des services bancaires mobiles en Afrique, m'ont fait comprendre qu'une plateforme d'investissement mobile basée sur la blockchain était la clé de l'expansion de l'inclusion financière », a déclaré Nelly Chatue-Diop.

Adoni Conrad Quenum

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Après ses études en France, il revient au Mali, s’essayant à l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, il participe activement à l’inclusion financière de toutes les couches de la population africaine grâce à sa solution fintech Sama Money.

Daouda Coulibaly (photo) est un entrepreneur malien qui opère dans les domaines des nouvelles technologies et de la finance digitale. Il est le fondateur et le président-directeur général de Sama Money, une entreprise technologique qui opère dans le secteur du transfert d’argent et du paiement mobile.

Fondée en 2018, Sama Money a pour mission de promouvoir l’inclusion financière en Afrique. L’entreprise offre aux particuliers, entreprises et services publics une gamme complète de services de paiement digital. Parmi ces services figurent les transferts et retraits d’argent, le paiement de factures d’électricité et d’eau, les recharges téléphoniques et le paiement de polices d’assurance.

« Cette Fintech, 100 % malienne, propose une solution de paiements et de transferts d’argent innovante et adaptée aux besoins des populations. Notre offre multiopérateurs et nos multiples canaux d’accès garantissent que nos services sont accessibles à tous », déclare Daouda Coulibaly. Les services de Sama Money sont disponibles via le web, une application mobile, WhatsApp et un code USSD, couvrant le Mali, le Burundi et la Côte d’Ivoire.

En dehors de Sama Money, Daouda Coulibaly est le président de l’Association Mali Fintech. Cette dernière promeut l’inclusion financière au Mali, notamment pour les populations exclues du système financier traditionnel. En outre, il a fondé, en 2008, Malijet.com, un site d’information. Il a aussi fondé Trainis, un centre de formation professionnelle qu’il a dirigé jusqu’en mai 2024.

Daouda Coulibaly est diplômé de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où il a obtenu un master en aménagement du territoire en 2005. Il détient également un master en administration des affaires de l’IAE France, une fédération de 38 écoles universitaires de management, obtenu en 2009.

Melchior Koba

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Les populations africaines se tournent de plus en plus vers les fintech pour accéder aux services financiers. Entre les transferts de fonds, l’épargne et les prêts en ligne, cette jeune pousse nigériane a pris des dispositions pour offrir ces services.

AwaCash est une solution fintech développée par une start-up nigériane. Elle permet aux utilisateurs d'effectuer des paiements, de transférer de l'argent et de gérer leurs finances via une application mobile. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2021 par Dayo Okunfolami, Bonaventure Igboanugo et Oladele Dada.

Elle veut simplifier la vie des Nigérians en fournissant des expériences bancaires à la demande sur mesure et en élargissant leurs offres de services dans le secteur dynamique de la fintech. « Nous comprenons les obstacles rencontrés par le Nigérian moyen pour obtenir un crédit et gérer efficacement ses finances. Notre objectif premier est de leur simplifier la vie en leur offrant une expérience bancaire à la demande adaptée à leurs besoins en constante évolution », a indiqué Dayo Okunfolami.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur se crée un compte en quelques clics pour accéder aux divers services. Entre autres, il pourra payer ses factures d’électricité et divers abonnements, acheter du temps d’antenne et des données mobiles, faire de l'épargne, accéder aux prêts et à des cartes bancaires virtuelles pour effectuer des achats en ligne.

En juin 2024, la fintech a été sélectionnée par la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA) pour le prix éponyme. Elle bénéficiera d’un programme d’accélération qui sera composée d’une formation de cinq semaines payées à l'Université Draper (Silicon Valley) aux Etats-Unis.

Adoni Conrad Quenum

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Engagée dans la transformation numérique du secteur financier, la Banque de Maurice mène diverses actions depuis plusieurs années pour simplifier l'accès aux services financiers et améliorer le quotidien des citoyens.

La Banque de Maurice compte ouvrir un centre d’innovation dans les technologies financières le 4 septembre. C’est qu’a affirmé Harvesh Seegolam, gouverneur de la Banque de Maurice, lors de l’atelier « Digital Finance in Africa » organisé le jeudi 20 juin par le Regional Centre of Excellence et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). L’objectif est de faciliter les brainstormings, les hackathons et les collaborations régionales pour résoudre les problèmes numériques à Maurice.

Cette décision s’inscrit dans un contexte où les technologies financières s’imposent de plus en plus dans le secteur financier en Afrique. Les institutions financières traditionnelles, emmenées par les Banques centrales, ne veulent pas rester en marge de cette révolution technologique qui touche tous les secteurs du continent. La mise en place d’un tel centre par la Banque de Maurice permettra de promouvoir l’innovation et la mise en place de technologies de pointe dans le secteur bancaire du pays.

Selon le rapport « Africa Tech Venture Capital » publié en janvier 2024 par Partech Africa, les levées de fonds des fintech africaines en 2023 ont baissé de 56% à 852 millions $. Malgré cette baisse significative, c’est le segment qui capte le plus de capitaux sur le continent du fait de son attractivité. Celle-ci est due, entre autres, au faible taux de bancarisation ou encore à l’exclusion du secteur informel, ce qui favorise le développement des cryptoactifs sur le continent.

Pour ce dernier point, la Banque de Maurice a confirmé, par l’intermédiaire de Harvesh Seegolam, le début de la phase pilote de la mise en place de sa monnaie numérique en janvier dernier depuis décembre 2023 avec une banque commerciale.

Adoni Conrad Quenum

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