Les start-up du continent noir ont le vent en poupe depuis quelques années. Elles attirent des capitaux du monde entier mais certaines, pour diverses raisons, choisissent une autre alternative comme cette solution botswanaise.

Pulaspace est une solution technologique développée par une jeune pousse botswanaise. C’est une plateforme de micro-investissement qui met en relation les fondateurs de start-up et les investisseurs dans le but d’aider ces structures, en l’occurrence celles en phase de démarrage, dans leur processus de levées de fonds. La start-up, basée en Afrique du Sud, a été fondée en 2021 par Mooketsi Bennedict Tekere et Jayren Teo.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android (version iOS est en cours de développement). L’inscription sur la plateforme n’est pas ouverte. Que ce soit pour un investisseur ou un startupper, il faudrait d’abord passer par une liste d’attente en remplissant un formulaire Google Docs. Les dossiers sont ensuite étudiés afin d’approuver ou non votre inscription sur Pulaspace.

Après cette étape, l’utilisateur peut découvrir les diverses fonctionnalités de la solution. Depuis un tableau de bord, il peut suivre les différents investissements et les cycles de financement dans lesquels il est impliqué. Il faut aussi noter que la plateforme, en fonction du profil de l’utilisateur, affiche dans son fil d’actualité des profils d’investisseurs ou de startuppers qui correspondent à ses aspirations. « En combinant des algorithmes sophistiqués et un suivi humain, nous aidons les investisseurs à trouver les meilleurs fondateurs sur lesquels investir via la plateforme Pulaspace », peut-on lire sur la plateforme.

La start-up botswanaise met également à disposition de ses utilisateurs « des cours des meilleurs acteurs de l'industrie qui peuvent éduquer les fondateurs sur la collecte de fonds et l'investissement ». Elle a aussi intégré une fonction e-signature pour faciliter l’entérinement des accords et de plusieurs moyens de paiement.

Pulaspace perçoit 2,5% de la valeur des transactions en cas de transfert de fonds utilisant les canaux disponibles sur la plateforme et 5% de la valeur des fonds levées en cas de réussite d’un cycle de financement chez les startuppers. Les investisseurs, quant à eux, payent 500 $ par an.

La start-up est présente au Botswana, en Namibie, en Zambie, au Lesotho et en Afrique du Sud. En 2023, elle a remporté le Southern Regional French Tech Pitch. Cette distinction lui a permis de représenter en juin dernier le Botswana à VivaTech, un salon technologique européen qui se déroule chaque année à Paris.

Adoni Conrad Quenum

Sources

Lire aussi :

Afrique du Sud : TallOrder, la solution numérique pour gérer son entreprise en quelques clics

Published in Solutions

La firme américaine Visa a opté pour Yared Endale (photo) au poste de responsable pays pour l’Ethiopie. Il occupera les fonctions de responsable principal du développement commercial et de directeur national pour l'Ethiopie et fera partie de l'équipe de direction de Visa pour l'Afrique de l'Est.

« Je suis ravi d’annoncer que j’ai rejoint Visa en tant que Country Manager pour l’Ethiopie. [...] Je suis impatient de collaborer avec nos diverses parties prenantes et de tirer parti de l’expertise de Visa en matière de paiements numériques pour établir des partenariats significatifs dans l’ensemble du secteur financier dans le pays », a indiqué Yared Endale dans une publication sur sa page LinkedIn.

Lire aussi :

Ethiopie : la start-up Medstore lance une place de marché numérique pour la vente et l’achat de matériel médical

Published in Breves_Une

Egalement à la tête d’une edtech, ce tech entrepreneur a décidé de se lancer dans le secteur des technologies financières. Pour cela, il a misé sur une solution complète, une super application où l’utilisateur peut faire plusieurs choses.

GoFree est une solution technologique développée par une start-up nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des services financiers, d’e-commerce et de messagerie instantanée depuis son application mobile accessible sur iOS et sur Android. La start-up, basée au Nigeria et aux Etats-Unis, a été fondée en 2022 par Lekan Adejumo.

Dans un article publié sur Medium par la start-up, son fondateur pense « que si les données peuvent circuler librement entre les différents opérateurs de téléphonie mobile, l'argent devrait pouvoir en faire autant. C'est alors que le concept d'interopérabilité a enflammé son imagination [...] Il a voulu créer l'équivalent du GSM pour l'argent, en permettant des transactions transparentes entre divers services financiers ». C’est l’une des raisons qui l’ont poussé à mettre sur pied une équipe pour résoudre le problème.

L’accès aux divers services de l’application requiert la création d’un compte. Il faudrait entre autres renseigner un numéro de téléphone, une donnée qui sera reliée aux services bancaires, aux cartes virtuelles, aux paiements et aux services sociaux de l’utilisateur GoFree. Il faut souligner que la création d’un compte implique la création d’un portefeuille en Naira pour faciliter l’accès aux services financiers que propose la fintech comme l’envoi et la réception d’argent, le paiement des factures ou encore la gestion de ses finances. Le portefeuille peut être rechargé par divers moyens comme le virement bancaire, les cartes bancaires émises au Nigeria, Flutterwave, Apple Pay ou encore Google Pay.

La fonction de messagerie permet quant à elle d’échanger des messages instantanés avec collègues, amis ou encore famille, de partager des fichiers et des documents et de collaborer à des projets. L’application intègre également des services de commerce électronique. Les utilisateurs peuvent ainsi publier des articles sur leur profil GoFree et vendre aux autres utilisateurs. GoFree offre l’avantage de ne facturer aucun frais pour les transactions effectuées au sein de son écosystème. D’après les statistiques de Play Store, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus de 500 fois.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :

Afrique du Sud : Machankura favorise les transferts de bitcoins entre particuliers sans connexion Internet

Published in Solutions

Elle est une entrepreneure et une dirigeante d’entreprise de renommée internationale. A la tête de la start-up Kwara, dont elle est une cofondatrice, elle met à la disposition des coopératives financières une technologie pour faciliter la gestion de leurs activités.

Cynthia Wandia (photo) est une ingénieure électrique et une entrepreneure kényane. En 2018, elle fonde avec David Hwan la start-up Kwara, dont elle est la présidente-directrice générale, afin d’offrir aux coopératives financières et à leurs membres une expérience bancaire en ligne et mobile sécurisée, agréable et abordable.

Basée au Kenya, la start-up Kwara s’est donnée pour mission de permettre aux 3 milliards de personnes mal desservies dans le monde de devenir financièrement stables et équilibrées. Pour y arriver, elle modernise et dote les coopératives d’épargne et de crédit d’une plateforme de services bancaires qui met à jour et améliore leurs opérations de back-office.

En janvier 2023, la start-up, qui sert déjà plus de 100 000 membres, a levé un capital d’amorçage de 3 millions de dollars et signé un accord exclusif de distribution de solutions numériques avec l’organisme national Kenyan Union of Savings and Credit Cooperatives (Kuscco) qui représente plus de 4 000 coopératives d’épargne et de crédit au Kenya.

« Nous pensons que nous avons à peine effleuré le marché kényan. C’est pourquoi nous allons investir dans des produits et des services qui nous permettront d’approfondir nos relations ici », a déclaré Cynthia Wandia.

« La logique de l’accord est claire : il s’agit d’une opportunité de générer des leads et de distribuer notre produit de base aussi rapidement que possible, et d’approfondir notre marge de manœuvre concurrentielle », ajoute la PDG de Kwara.

Cynthia Wandia est titulaire d’un bachelor en ingénierie électrique obtenu en 2009 à la Yale University. En 2014, elle a cofondé ASTRA Innovations, une entreprise spécialisée dans l’énergie dont elle a été la directrice générale jusqu’en 2017.

Avant de fonder Kwara, elle a travaillé pour plusieurs entreprises. En 2010, elle a été, pendant six mois, une consultante en développement d’entreprise du réseau d’accélérateurs d’entreprises mexicain Aceleradora de Empresas ITESM. Entre 2012 et 2014, elle a travaillé chez E.ON Climate & Renewables successivement aux postes d’analyste en performance de la flotte et de directrice de projets spéciaux. En 2017, elle rejoint finparx, un studio de création d’entreprises, en tant que développeuse de projet.

En 2018, la Kényane a été désignée par le quotidien kényan Business Daily Africa comme l’une des 40 femmes de moins de 40 ans les plus influentes du pays.

Lire aussi :

Le Kényan David Wachira permet aux immigrés de s’occuper de leurs proches et de construire leur avenir financier

Published in Tech Stars

Masroofi, une fintech égyptienne spécialisée les services de paiement électronique pour les enfants, a annoncé le mercredi 5 juillet la réussite d’un cycle de financement d’un montant de 1,5 million $. Les firmes ayant participé à l'opération n'ont pas été dévoilées mais les fonds serviront entre autres à élargir sa clientèle en offrant des services de banque en ligne.

Lire aussi :

Meta lance Threads, son réseau social pour concurrencer Twitter

Published in Breves_Simple

Zuvy, une fintech nigériane spécialisée dans l’escompte sur facture, a annoncé le lundi 3 juillet la réussite d’un tour de table d’un montant de 4,5 millions $. Mené par TLG Capital avec la participation de Next Chymia Consulting HK, Dunbar Capital ou encore Vicus Ventures, les fonds serviront à soutenir son extension au Nigeria.

« Notre mission est de faciliter l'accès aux liquidités pour les petites et moyennes entreprises (PME) africaines, un secteur qui constitue l'épine dorsale du PIB et de l'emploi de notre continent », a déclaré Angel Onuoha, cofondateur de la fintech.

Lire aussi :

La fintech Chapa s'associe à Telegram pour faciliter les paiements numériques en Ethiopie

Published in Breves_Simple

La société américaine de système de paiement Mastercard et  a SomBank, l'une des institutions financières innovantes en Somalie, ont récemment signé un partenariat visant à produire et émettre 100 000 cartes de débit pour les clients de SomBank.

Ce partenariat permettra à SomBank d'émettre et d'accepter des paiements par carte Mastercard, offrant ainsi à ses clients une solution de paiement sûre et sécurisée pour diverses transactions, notamment les achats, les retraits et les paiements en ligne.

Lire aussi :

Côte d'Ivoire : SycaPay agrège divers outils financiers pour faciliter les transactions des entreprises et particuliers

Published in Breves_Simple

Chapa, un fournisseur de solutions de paiement en Ethiopie, a annoncé le mercredi 5 juillet, la signature d’un partenariat avec Telegram, l'une des plateformes mondiales de messagerie instantanée.

Cette collaboration vise à faciliter les transactions financières en permettant aux commerçants utilisant Telegram en Ethiopie d'accepter de manière transparente les paiements de leurs clients.

Lire aussi :

Visa lance de nouvelles initiatives pour soutenir les start-up fintech et les femmes entrepreneurs en Ethiopie

Published in Breves_Une

Si l'Afrique de l'Ouest a récemment amélioré l'inclusion financière, les petites entreprises de la région considèrent toujours que le financement constitue un obstacle majeur à leur croissance. Ce nouveau partenariat entend changer la donne grâce aux prêts qui leur seront accordés.

La Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale dédiée au financement du secteur privé, a annoncé le lundi 3 juillet, la signature d’un partenariat avec Orange Bank Africa, la banque digitale du groupe Orange. Le partenariat vise à accompagner efficacement et durablement les besoins en financement des petites entreprises en Afrique de l'Ouest, y compris celles des zones rurales.

« Cet investissement innovant témoigne de notre engagement ferme à tirer parti de la puissance des services financiers numériques, en particulier dans les régions où l'inclusion financière demeure limitée. Il a en outre le potentiel de créer un précédent en matière de prêts numériques » a déclaré Olivier Buyoya, le directeur régional pour l'Afrique de l’Ouest de la SFI.

Dans le cadre du nouveau partenariat, la SFI mettra à disposition un mécanisme de partage des risques afin de soutenir Orange Bank Africa dans l'extension de ses opérations de prêt numérique aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME), d'abord en Côte d'Ivoire, puis au Sénégal et dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest, une fois que la banque digitale aura reçu l'accord d'y exercer.

Concrètement, le partenariat porte sur la couverture de 50 % des prêts d’un montant de 30 millions $ qu’accordera Orange Bank Africa sous forme de microcrédits accessibles via le mobile à sa clientèle constituée de petites entreprises et de particuliers. La banque, présente sur le marché ivoirien depuis juillet 2020, prévoit également d’allouer des prêts « plus importants » à des acteurs locaux de l’industrie créative. Cela permettra à la banque 100 % numérique de distribuer 300 000 prêts supplémentaires d'ici à 2025.

Ce nouveau partenariat intervient un an après un premier accord entre les deux institutions. En juillet 2022, La SFI s’était associée à Orange Bank Africa pour accroître l’accès au financement pour les agents et les commerçants opérant dans l’écosystème du mobile money en Afrique de l’Ouest.

A en croire Jean-Louis Menann-Kouamé, directeur général d'Orange Bank Africa, le partenariat permettra d'accélérer le financement des micro, petites et moyennes entreprises par des solutions concrètes, ce qui contribuera à l'amélioration de leur productivité, à l'augmentation de leur compétitivité sur les marchés locaux et internationaux, à la création d'emplois.

Samira Njoya

Lire aussi :

Eastcastle obtient 60 millions $ de l’IFC pour étendre son réseau de tours télécoms en République démocratique du Congo

 Seacom obtient un prêt de 207 millions $ de la SFI pour étendre son réseau et ses services en Afrique

Published in Finance

Après des études supérieures en informatique, Kgothatso Ngako découvre le bitcoin et décide de mettre en place une solution qui va permettre aux Africains d’adopter la reine des cryptomonnaies comme une monnaie à part entière.

Machankura est une solution technologique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs de transférer, grâce à des codes USSD, des bitcoins entre particuliers. La technologie intègre le réseau Lightning, un protocole de paiement de pair-à-pair construit comme une application de deuxième couche adossée à la blockchain bitcoin, pour faciliter les différentes transactions en configurant une adresse avec un numéro de téléphone. La start-up a été fondée en 2022 par Kgothatso Ngako.

« J'ai créé Machankura pour rendre le bitcoin plus accessible dans les communautés où tout le monde ne dispose pas d'un appareil connecté à Internet. Toute personne intéressée par l'utilisation du bitcoin et la vie en bitcoin devrait pouvoir le faire facilement », affirme Kgothatso Ngako.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. « Lorsque vous composez le numéro [le code USSD] pour la première fois, un portefeuille bitcoin lié à votre numéro de téléphone est instantanément créé pour vous. Vous devez créer un code PIN qui cryptera votre portefeuille et sera également utilisé pour confirmer toutes les transactions futures sur Machankura », indique la plateforme.

C’est donc avec cette adresse que l’utilisateur peut recevoir et envoyer du bitcoin sur son téléphone. Il faut signaler qu’en réalité, Machankura opère avec des satoshis, une monnaie divisionnaire du bitcoin valant environ 0,0002 $, puisque l’objectif est d’utiliser ce moyen de paiement dans les transactions quotidiennes. Machankura facture des frais de transactions de 1% sur toutes les dépenses.

Par ailleurs, en ce qui concerne la recharge du compte, divers moyens s’offrent aux utilisateurs mais la plupart implique l’utilisation de l’Internet sauf en Afrique du Sud. A ce propos, le fondateur de la fintech explique « qu’il n'y a pas vraiment de rampe d'accès au bitcoin qui fonctionne pour les personnes qui n'ont pas d'appareil connecté à Internet. […] Le seul dont je puisse dire qu'il fonctionne pour les personnes qui n'ont pas d'appareil connecté à Internet est Azteco. Jusqu'à présent, Azteco ne dispose que d'un vaste réseau de vendeurs en Afrique du Sud, où l'on peut se rendre dans pratiquement tous les magasins du pays et acheter un bon que l'on peut ensuite échanger contre des bitcoins. Ce n'est pas le cas dans les autres pays africains ».

C’est un point sur lequel le fondateur va devoir travailler puisque la solution peine encore à décoller. En avril 2023, Machankura enregistrait environ 3 000 utilisateurs bien que présente dans une demi-douzaine de pays que sont le Ghana, le Kenya, le Malawi, la Namibie, le Nigeria ou encore l’Afrique du Sud. Même si elle a dû se retirer des marchés tanzanien et ougandais, la fintech veut s’étendre sur tout le continent et y imposer la reine des cryptomonnaies comme une devise à part entière.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :

Avec SafeSenda, les Nigérians peuvent effectuer des opérations financières en cryptomonnaies sur des comptes bancaires

Published in Solutions
Page 18 sur 54

Please publish modules in offcanvas position.