Messenger, une start-up nigériane spécialisée dans la logistique, a annoncé le mardi 13 juin la réussite d’un tour de table de pré-amorçage. L’opération a été menée par Nama Ventures avec, entre autres, la participation d'Aidi Ventures. Aucun montant n’a été divulgué.

Fondée en 2018 par Amanda et Essien Etuk, la start-up utilisera les fonds pour financer sa croissance. 

« Amanda et Essien forment une équipe incroyable avec leur expertise dans le domaine et leurs compétences complémentaires. Messenger s'attaque également à un énorme marché dans son offre de services, ce que nous recherchons toujours lors de l'évaluation des opportunités », a expliqué Mohammed Alzubi, fondateur et associé directeur de Nama Ventures.

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La finance numérique se développe à grande vitesse sur le continent africain. A Madagascar, l’ingénieur informatique Andry Randriamanamihaja développe des solutions de technologies financières pour faciliter les paiements.

Andry Randriamanamihaja (photo) est un entrepreneur malgache et un informaticien diplômé de l’institut supérieur polytechnique de Madagascar où il a obtenu, en 1998, un master en informatique de gestion, génie logiciel et intelligence artificielle. Il est le fondateur et le président-directeur général de la fintech Vanilla Pay.

Certifié en monnaie digitale, Andry Randriamanamihaja a officiellement lancé Vanilla Pay en 2018 pour dynamiser le secteur financier dans son pays. Sa première solution est un agrégateur de paiements mobiles qui permet aux professionnels du commerce de faire de la vente en ligne de façon sécurisée, pratique et automatique. L’agrégateur intègre tous les opérateurs mobiles de Madagascar et est désormais utilisé par des universités, des centres de formation et les e-businessmen.

Vanilla Pay revendique près de 50 000 utilisateurs actifs pour son agrégateur et a enregistré un pic de 3000 transactions financières par minute. Aujourd’hui, l’entreprise est en passe de mettre sur le marché une solution de paiement international pour les touristes.

Appelée Vanilla Pay International, cette solution qui sera présentée pour la première fois lors du salon ITM (International Tourism Fair Madagascar) qui débute ce jeudi 15 juin, est une application ewallet. Elle permettra aux touristes, une fois à Madagascar, d’effectuer des paiements de leur compte ewallet vers les comptes mobile money des gens opérationnels au pays.

Incubé par Orange Fab en 2019, l’entrepreneur, qui a participé à VIVATECH Paris en 2022, désire « faire de son entreprise une licorne valorisée à des millions d’euros d’ici cinq ans », a-t-il déclaré à We Are Tech Africa. Il réfléchit déjà à plusieurs autres projets, dont celui de développer un système basé sur la blockchain pour l’échange d’argent en temps réel entre les îles de l’océan Indien.

Avant Vanilla Pay, Andry Randriamanamihaja a fondé, en 2015, Ariary.net, une start-up qui avait pour objectif de révolutionner le paysage financier à Madagascar et de démocratiser le paiement en ligne.

Cependant, sa carrière professionnelle a commencé en 1998 dans l’entreprise informatique Advanced Information Systems, où il était chef de projet offshore. De 2003 à 2009, il a travaillé sur un projet de la Banque mondiale relatif à la mise en place du Système d’information de gestion des dépenses publiques.

Melchior Koba

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Expensya, une société tunisienne spécialisée dans l’automatisation et le traitement des dépenses professionnelles des entreprises, a annoncé le jeudi 8 juin son rachat par l’entreprise suédoise Médius, également spécialisée dans la gestion financière des entreprises.

« En combinant notre solution de gestion des dépenses des employés et nos cartes de paiement avec la plateforme d'automatisation des comptes fournisseurs de Medius, nous couvrons désormais l'ensemble des dépenses indirectes des entreprises et pouvons appliquer la puissance de l'IA pour aider les équipes financières à optimiser les coûts et les processus à tous les niveaux », a expliqué Karim Jouini, cofondateur d’Expensya.

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Alors que les fintech prolifèrent sur le continent, un tech entrepreneur surfe sur la vague pour proposer des services particuliers aux populations.

HalalVest est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle facilite l’accès aux services financiers tels que l'épargne, les prêts, les investissements, l'assurance, les pensions ou encore les paiements. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2021 par AbdulAzeez Oguntoyinbo.

Encline à la religion islamique, la fintech travaille avec des institutions financières pour les aider à répertorier leurs produits conformes à la charia ; elle facilite le paiement électronique et la collecte de la zakat, la sadaqah et du waqf, qui sont divers types d’aumônes religieuses. Son objectif est de démocratiser l'accès aux produits et services financiers sans intérêt pour les populations.

« Nous nous concentrons sur la création et le maintien d'un accès à long terme à des produits et services financiers éthiques. […] Etre une banque fintech sans intérêt de premier plan en Afrique et au Moyen-Orient », indique la plateforme.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra s’inscrire via un formulaire. Après la validation du compte, il pourra avoir accès aux services de la fintech. HalalVest propose entre autres divers plans d'épargne et d'investissement éthiques auprès de plusieurs fournisseurs, un guichet unique où l’on peut accéder aux services financiers traditionnels, etc. Depuis sa plateforme web et son application mobile, l’utilisateur peut par exemple envoyer des fonds vers n’importe quelle banque du monde.

La fintech revendique un millier de membres et dessert environ 5 pays en Afrique et au Moyen-Orient. D’après Play Store, son application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 fois.

Adoni Conrad Quenum

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Il a travaillé pendant 10 ans dans deux des plus grandes banques du Nigeria, où il s’occupait des opérations bancaires et de la gestion des relations. Il s’est ensuite lancé dans la technologie et a fondé deux entreprises, l’une dans la fintech et l’autre dans la communication numérique.

Chibuike Goodnews (photo) est un entrepreneur fintech nigérian diplômé de l’université Ahmadu Bello, où il a obtenu en 2015 un master en finance, et de la Lagos Business School de l’Université panatlantique où il a fait une formation en développement de l’esprit d’entreprise. Il est cofondateur et directeur d’Astravest.

Fondée en 2021 par Chibuike Goodnews et Joshua Chinemezu, Astravest est une entreprise fintech qui propose des solutions d’épargne et d’investissement et dont le but est de donner à ses utilisateurs les moyens d’atteindre la liberté financière. Elle permet aux Africains d’accéder à plusieurs options d’investissement, aux informations dont ils ont besoin pour prendre des décisions et à une plateforme simple pour faire fructifier leur argent ou déplacer leur fonds entre différents secteurs.

Avec seulement 5000 nairas, soit 10,5 dollars environ, investis de leur compte bancaire, les utilisateurs de la plateforme peuvent disposer de leur investissement et transférer leur argent ailleurs quand ils le souhaitent.

D’un autre côté, la plateforme Astravest permet aux entreprises d’offrir des investissements immobiliers en tant que service. Elle est suffisamment sécurisée et les clients qu’elle enregistre font l’objet d’une vérification avant de pouvoir participer aux marchés des valeurs mobilières ou d’effectuer des investissements.

Chibuike Goodnews est aussi le fondateur de Dochase Adx. Lancée en 2016, il s’agit d’une plateforme de publicité numérique unifiée pour les marchés émergents. Elle fournit une solution complète pour les grandes et petites entreprises afin d’attirer des ventes et d’atteindre des marchés cibles sur Internet.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé pour l’United Bank for Africa (UBA) en tant que cadre bancaire entre 2005 et 2006 et gestionnaire des relations de 2013 à 2016. Entre 2006 et 2013, il s’occupait des opérations bancaires chez Zenith Bank Group au Nigeria.

Melchior Koba

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Après avoir suivi plusieurs programmes d’incubation, en l’occurrence Plug and Play et 212 Founders, la fintech marocaine est en pleine croissance et rêve d’investir d’autres pays africains.

Hsabati est une solution fintech développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet entre autres aux propriétaires de très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) de suivre la prospection commerciale, le niveau de stock produit, la facturation ou encore les finances de l’entreprise. Basée à Casablanca, la start-up a été fondée en 2019 par Saad Kemmou. Depuis sa création, elle a levé 600 000 $ m, pour soutenir sa croissance, dans une opération menée par CDG Invest.

« J’ai géré plusieurs TPME, j’ai fait du conseil et du freelance avec des TPME, elles avaient toutes la même problématique : on avait pas des outils adaptés. Soit ils étaient faciles à utiliser mais trop simples et pas du tout extensibles ou ce sont des outils très complexes et il fallait avoir un développeur sous la main. Ce qui fait qu’après quelques mois, on revenait sur Excel », a déclaré Saad Kemou à We Are Tech Africa lors du Gitex Africa à Marrakech, au Maroc.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Après inscription, il est possible d’accéder aux diverses fonctionnalités qui facilitent la gestion quotidienne de l’entreprise. Entre la fonction « CRM » qui permet de gérer et d’organiser les clients et leurs contacts avec toutes les informations nécessaires, ainsi que l'historique des interactions et « Finance » qui permet de garder un oeil sur la trésorerie, Hsabati propose une solution sur mesure.

De plus, bien que ce soit un logiciel, son utilisation ne requiert aucune installation. L’utilisateur n’aura donc besoin de disposer d’aucune compétence particulière en informatique pour utiliser la plateforme. Un abonnement est requis pour utiliser la solution : la jeune pousse propose une offre basique de 149 dirhams (environ 14,62 $) par mois et par utilisateur et la premium à 249 dirhams.

En ce qui concerne son plan d’expansion, Saad Kemmou veut commencer par l’Afrique de l’Ouest. « Les connexions les plus simples et les plus historiques sont la Côte d’Ivoire et le Sénégal et après on peut s’étendre aux autres pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine », ajoute-il.

Adoni Conrad Quenum

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Il a acquis une grande expérience dans le domaine de la finance et de l’économie en travaillant au sein du Groupe de la Banque mondiale. A travers Waya, il offre des services bancaires numériques aux immigrés.

David Wachira (photo) est un spécialiste de la finance et de l’économie, un entrepreneur et un investisseur kényan. Diplômé de la Tarleton State University où il a obtenu un master en histoire en 2008 et de l’université du Nord Texas où il a obtenu, en 2013, un doctorat en administration publique et gestion, il est depuis janvier 2023 le président-directeur général de Waya.

Fondée en 2019 par David Wachira, Renzo Sotomayor et Hempstone Maroria, Waya est une start-up de technologie financière qui offre un moyen plus facile et plus abordable d’envoyer, de stocker, d’épargner, de dépenser et de recevoir de l’argent. Il s’agit d’une banque numérique à service complet et d’une application de transfert d’argent axée sur la diaspora africaine.

Son objectif est de permettre aux immigrés, aux communautés mal desservies ainsi qu’aux minorités qui n’ont pas accès aux services bancaires traditionnels de bénéficier d’un accès financier. Ces groupes sont souvent sous-bancarisés, voire négligés par les institutions financières classiques. « La mission de Waya est de débloquer les barrières financières, d’offrir un accès financier illimité et des opportunités à des millions d’immigrants africains qui vivent et travaillent en dehors de leur pays d’origine », a déclaré David Wachira en 2021.

Le 23 mai 2023, Waya a été sélectionnée parmi les 12 start-up technologiques africaines qui présenteront des opportunités d’investissement aux investisseurs et entreprises lors du prochain Africa Tech Summit de Londres, qui se tiendra le 23 juin.

Avant de devenir le PDG de Waya, David Wachira a d’abord été le directeur des opérations de l’entreprise. Par ailleurs, il a travaillé, entre 2013 et 2022, pour la Banque mondiale. Pendant plus de huit ans, il y a été successivement spécialiste du secteur public, spécialiste des finances publiques et de la gouvernance, chargé d’opérations. Il a également été, entre 2017 et 2018, co-secrétaire de la communauté Youth-to-Youth du groupe de la Banque mondiale.

Melchior Koba

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Elle tire parti de son expertise et de son expérience en finance pour contribuer aux efforts de développement économique et durable sur continent africain. Avec Melanin Kapital, elle finance la révolution verte en Afrique.

Mélanie Keïta (photo) est une experte en finance et en investissement franco-congolaise. Elle est cofondatrice et présidente-directrice générale de Melanin Kapital, une entreprise de financement climatique, dont l’objectif est de devenir la principale plateforme fintech pilotant 1 milliard de dollars de crédit pour la transition verte des entreprises en Afrique.

Fondée en 2020 et basée au Kenya, Melanin Kapital veut financer les équipements d’énergie propre dont les petites et moyennes entreprises ont besoin pour se développer, tout en veillant à ce qu’elles réduisent simultanément leur empreinte carbone. En pratique, elle finance les transports électriques, les équipements d’énergie renouvelable, les installations de gestion de déchets et les équipements de cuisine verte.

L’entreprise autonomise également les entrepreneurs en aidant ces derniers à accéder aux capitaux dont ils ont besoin pour transformer leur idée en entreprise. Elle propose également des formations et un accompagnement à l’entrepreneuriat. Elle se concentre particulièrement sur le soutien aux femmes et aux entrepreneurs locaux et promeut un environnement de travail numérique.

Mélanie Keïta est la responsable des opérations de la fondation Tuungane, la branche à but non lucratif de Melanin Kapital dont l’objectif est d’aider les PME à se préparer au crédit et à accéder au financement de l’entreprise mère ou d’autres partenaires de prêt. Elle est aussi une conférencière invitée de l’ESCP Business School où elle a obtenu un master en économie de développement et développement international en 2018.

L’entrepreneure est également diplômée d’un master en finance et services de gestion financière qu’elle a obtenu en 2016 à la grande école de commerce ESSCA sise à Angers. Elle est titulaire d’un certificat international de finance d’entreprise obtenu à HEC Paris, toujours en 2016.

La carrière professionnelle de Mélanie Keïta a commencé en 2015 en tant que stagiaire à la direction financière en PME de la Générale Electrique et Mesures Optiques (GEMO) de France. Depuis lors, elle a travaillé pour plusieurs institutions de finance et d’investissement comme Investisseurs et Partenaires (I & P), 2° Investing Initiative et Finance in Motion.

Membre du comité NextGen du réseau de professionnelles de la finance 100 Women in Finance, Mélanie Keïta a été nommée par le magazine Forbes dans la liste des 30 under 30 de 2021. En 2022, elle a reçu entre autres le prix Top Africa émis par GITEX.

Melchior Koba

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Zofi Cash, une plateforme financière ougandaise d'avance sur salaire conçue pour répondre aux problèmes d'urgence financière des employés, a récemment annoncé l’obtention d’un million $ auprès d'Advancly, un investisseur basé au Nigeria.

Ce nouveau financement permettra à la fintech d'étendre ses services d'avance sur salaire afin de répondre à un retard important de plus de 20 000 employés qui sont actuellement sur la liste d'attente.

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Amazon Web Services (AWS) a récemment annoncé la sélection de 25 start-up fintech africaines pour la cohorte inaugurale de son programme «FinTech Africa Accelerator » qui débute en juin.

Sur les 25 start-up sélectionnées, 11 sont originaires du Nigeria. Les 14 autres proviennent de l'Afrique du Sud, d'Egypte, du Ghana, d'Ouganda et du Cameroun.

Elles bénéficieront de sessions d'ateliers d'examen technique, de crédits techniques AWS pouvant atteindre 25 000 USD et d'un mentorat individuel de la part de leaders du secteur tels que l'Africa Fintech Summit (AFTS), Lendsqr et Vestbee.

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