Fondée sous le nom d’Aboki, la fintech a fait évoluer son identité visuelle et a diversifié ses offres. Elle est devenue une néobanque à part entière et permet aux populations non bancarisées d’accéder aux services bancaires via sa solution numérique.

Grey est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder, depuis leur ordinateur ou leur smartphone, à des services bancaires numériques tels que les comptes courants, les cartes de débit ou encore les prêts. Elle propose également des comptes dans des devises étrangères pour faciliter entre autres le paiement des télétravailleurs africains. Basée à Lagos, la fintech a été fondée en 2020 par Idorenyin Obong et Joseph Femi Aghedo. Depuis son lancement, elle a réussi à lever environ 2,5 millions $ pour entre autres soutenir sa croissance.

« Nous aimons dire que nous avons pour mission de rendre les paiements internationaux aussi simples que l'envoi d'un e-mail. Nous voulons faire un travail impactant pour améliorer la façon dont l'Afrique en tant que continent interagit avec l'argent à travers ses frontières », a déclaré Idorenyin Obong.

Avec pour principal objectif la fourniture de services financiers à tous, la solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. L’utilisateur, après la création de son compte, peut accéder aux différents services de la fintech. Il faudrait entrer son mail puis ajouter une pièce d’identité pour obtenir un compte virtuel qui vous permettra d’être payé ou de dépenser dans le monde entier avec votre carte de débit.

En 2022, la fintech a revendiqué 100 000 utilisateurs et ses transactions ont augmenté de 200 % par rapport au début de l’année. La version Android de son application a été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les données de Play Store. Elle est en pleine croissance et s’est vue décerner plusieurs distinctions. Grey a d’ailleurs été sélectionnée pour rejoindre la cohorte Hiver 2022 de l’accélérateur californien Y Combinator, un programme d'accélération de démarrage basé aux Etats-Unis. En plus du Nigeria, elle est présente au Kenya et en Tanzanie et espère continuer son expansion sur d’autres marchés africains.

Adoni Conrad Quenum

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Fedi  une société de technologie financière et de données fondée par le défenseur nigérian du bitcoin, Obi Nwosu (photo) a annoncé le mercredi 3 mai l’obtention de 17 millions de dollars dans le cadre d'un tour de table de série A.

Selon les responsables de l’entreprise, le financement soutiendra la mise en œuvre de son système d'exploitation fédéré autour du bitcoin, permettant aux utilisateurs de collaborer au sein de leurs communautés pour prendre le contrôle de leur argent, de leurs données et de leur vie numérique tout en protégeant leur vie privée et leur autonomie.

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Vesicash, une fintech nigériane spécialisée dans les transactions en ligne, a annoncé le jeudi 4 mai le lancement de son nouveau produit Merchand of Record (MoR) et l’expansion vers de nouveaux marchés africains. MoR facilite l’implantation d’une entreprise sur de nouveaux marchés et la fintech l’expérimente pour sa propre expansion. « Nous sommes ravis de lancer notre technologie Merchant of Record sur plusieurs marchés africains. Nous élargissons ainsi notre portée aux entreprises du Ghana, du Rwanda, de la Zambie et de l'Egypte », indique Tomisin Adeshiyan, cofondateur de Vesicash.

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Démocratisé dans les années 2000, le QR code a récemment repris de l'ampleur avec la Covid-19, au cœur de l'économie sans contact. En mettant en œuvre des QR code, le Kenya rejoint la courte liste des marchés africains ayant normalisé leur utilisation pour faciliter les paiements.

Les Kényans pourront bientôt payer des biens et des services dans les magasins et supermarchés en scannant un code de réponse rapide (QR) à l'aide de leurs appareils mobiles. La Banque centrale du Kenya (CBK) a lancé à cet effet, le mercredi 3 mai, le « Kenya Quick Response (KE-QR) Code Standard 2023 » visant à stimuler les paiements numériques, qui sont proposés par les différents prestataires de services de paiement dans le pays.

« Le système de paiement fournira aux Kényans des méthodes de solution de paiement sécurisées supplémentaires, augmentant la convivialité et l'adoption par les consommateurs des canaux de paiement numériques », a déclaré le gouverneur de la CBK, le Dr Patrick Njoroge.

Le nouveau code QR qui est universel pourra être scanné par les applications développées à cet effet, y compris l'application de portefeuille mobile MPESA et les applications de banques telles que Equity Bank et CBK. Les commerçants auront un code QR qui fonctionne avec les applications respectives. Le code contiendra les informations du marchand telles que le nom de l'entreprise, les identifiants uniques des fournisseurs de services de paiement du marchand, la devise de la transaction et le montant.

Le lancement du KE-QR Code Standard 2023 est l'une des nombreuses initiatives de la CBK dans le cadre de sa stratégie nationale de paiement (2022-2025) pour soutenir l'adoption de normes clés et aligner le système national de paiement du Kenya sur les meilleures pratiques mondiales.

La mise en œuvre effective de la norme et l'utilisation des paiements standardisés par QR Code permettront aux clients d’effectuer des paiements numériques de manière simple, rapide, pratique et sécurisée en utilisant le code QR contrairement à la saisie manuelle utilisée autrefois. Elle favorisera également l'inclusion financière en permettant à des institutions de différentes tailles et axées sur la clientèle d'accroître l'adoption des paiements numériques.  

Samira Njoya

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Nestcoin, une société nigériane qui conçoit des produits visant à rendre la finance moderne, a récemment annoncé lancer « Onboard », une plateforme visant à fournir des services financiers numériques modernes qui connectent les Africains à l'économie mondiale.

La nouvelle plateforme permettra entre autres aux utilisateurs de stocker et de déplacer des actifs numériques directement vers et depuis leur compte bancaire.

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Il est un créateur et un chef d’entreprise expérimenté dans le secteur financier où il exerce depuis plus de 15 ans. Avec sa néo-banque Kyshi, il permet aux Africains du monde de réaliser des transactions financières à des taux abordables.

Ayo Akindele (photo) est un informaticien et un entrepreneur originaire du Nigeria. Diplômé de l’université de Leicester où il a obtenu un bachelor en mathématiques et en informatique en 2005, il est également titulaire d’un master en commerce international et développement obtenu en 2010 à Birkbeck (université de Londres). Il est le fondateur et le président-directeur général de la néobanque Kyshi.

Fondée en 2020 et basée à Londres au Royaume-Uni, Kyshi offre des comptes multidevises en Afrique et dans la diaspora africaine afin de permettre à ses utilisateurs d’effectuer des opérations bancaires à la fois dans leur pays et à l’étranger, en offrant les meilleures possibilités de change pour envoyer de l’argent depuis et vers l’Afrique.

A partir de l’application Kyshi, les utilisateurs ont également la possibilité de payer et d’accéder aux biens et services de certaines grandes marques de confiance, et ceci aux meilleurs tarifs avec un temps d’attente court. L’entreprise met également à la disposition des Africains des cartes virtuelles et physiques pour permettre à ceux-ci d’acheter et de dépenser en ligne.

En avril 2023, la start-up a lancé une version bêta de sa plateforme appelée « Kyshi for Business ». Elle a pour but d’aider les entreprises à effectuer des transactions dans des pays comme le Royaume-Uni, les Etats-Unis, le Canada, la Chine, le Nigeria, le Ghana, le Kenya, l’Afrique du Sud et le Sénégal.

La plateforme offre des solutions aux défis rencontrés par les entreprises lors des transactions transfrontalières, notamment en matière de conformité et de gestion de devises étrangères. Elle permet également un suivi en temps réel des transactions, la création de comptes virtuels et le traitement des paiements internationaux dans plus de 100 pays.

Avant Kyshi, Ayo Akindele a fondé, en 2011, Mybetcity, la première plateforme de paris en ligne au Nigeria offrant des gains de jackpot. Stagiaire à Bloomberg en juillet 2005, il a officiellement démarré sa carrière professionnelle en décembre 2005 à House of Fraser où il était responsable de la commercialisation des produits. Il a également travaillé pour l’entreprise financière Preqin entre 2007 et 2021, successivement aux postes de consultant en vente, de gestionnaire de comptes, de responsable de comptes stratégiques et de responsable des ventes et partenariats.

Melchior Koba

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La fintech nigériane Storspay a annoncé, lundi 1er mai, la réussite d’un tour de table d’un montant de 320 000 $. Cette opération permet à la jeune pousse de rejoindre l’accélérateur new yorkais Techstars pour un programme de collecte de fonds et de mentorat pour une durée de 13 semaines. Quant aux fonds levés, ils permettront à la fintech de développer sa technologie et d’améliorer le bien-être financier des chefs d’entreprise grâce à son infrastructure de prêt décentralisée pour Internet.

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Nomba, une fintech nigériane spécialisée dans les paiements en ligne, a annoncé le mardi 2 mai la réussite d’un cycle de financement d’un montant de 30 millions $ qui serviront notamment à améliorer sa technologie. L’opération a été menée par Base10 Partners avec la participation de Helios.do, de Shopify, de Partech et de Khosla Ventures.

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Convergence Partners, une entité panafricaine de capital-risque axée sur la technologie, a annoncé le mercredi 29 avril l’acquisition d’une participation d’un montant de 10 millions $ dans l’incubateur 42Markets Group. L’objectif de la firme sud-africaine est de favoriser l’expansion des infrastructures numériques sur le continent et d'utiliser la technologie pour combler la fracture numérique. Par ailleurs, 42Markets Group utilisera ces fonds pour accélérer sa croissance grâce à la construction de son ensemble de produits et à une expansion géographique.

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Le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) et l'Association africaine des bourses de valeurs (ASEA) ont signé, le vendredi 14 avril, un protocole d'accord pour renforcer la collaboration et la coopération dans la promotion des paiements transfrontaliers de l'infrastructure des marchés de capitaux en Afrique.

Selon le communiqué, le partenariat permettra, entre autres, de créer un système de paiement fiable et efficace qui permettra aux investisseurs d'effectuer facilement des transactions entre les différentes bourses du continent.

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