Deux tech entrepreneurs togolais ont mis en place une solution pour, entre autres, aider les entrepreneurs. Le nom de la jeune pousse vient de la contraction de « Finance pour tous ».

Fintou est une solution fintech développée par une jeune pousse togolaise. Elle permet aux utilisateurs de créer et de lancer des collectes de fonds. La start-up, basée à Lomé, a été fondée en 2022 par Kokou Nouvor et Fandam Tahalgbanti.

« Fintou est né d’un besoin de financement pour la réalisation d’une idée d’entreprise. Dans la quête de financement nous avons découvert le crowdfunding, un mode de financement alternatif, qui permet de mobiliser des personnes intéressées pour le financement d’un projet. Cela nous a donné l’idée de mettre en place une plateforme similaire et de tester le concept », expliquent les fondateurs à Togo First.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer un navigateur pour accéder à la plateforme. L’utilisateur ouvre son compte en cliquant sur le bouton « Démarrer ». Il renseigne ses informations puis la start-up vérifie les informations avant de valider le compte. Après cette étape, il pourra accéder aux divers services tels que le lancement de campagne de financement pour un projet, de cagnotte pour un anniversaire ou un mariage ou encore de donations.

« Selon votre projet, invitez votre entourage proche à participer puis, élargissez à vos connaissances et partagez ce dernier auprès de votre communauté sur les réseaux sociaux et du grand public. Donnez régulièrement des nouvelles de votre collecte de fonds directement sur la page de la collecte pour tenir informé les contributeurs », indique la start-up.

Pour collecter les fonds, Fintou a intégré le mobile money et les cartes de bancaires. La fintech propose un plan d’abonnement gratuit, pro et expert. Lorsque l’utilisateur opte pour le plan gratuit, le montant des collectes est limité à 3 millions FCFA (environ 5 000 $). Par ailleurs, il faut débourser 20 000 FCFA pour l’abonnement pro et pour l’expert, il faudra faire une demande explicite à la start-up.

Adoni Conrad Quenum

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Analyste financier, il dirige une entreprise innovante qui utilise la technologie pour promouvoir l’inclusion financière en Egypte. Son entreprise facilite l’accès au crédit pour les consommateurs en collaborant directement avec les commerçants.

Amr Sultan (photo) est un expert en finance et un entrepreneur égyptien. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Blnk, une société de technologie financière dont la mission est de permettre l’inclusion par le biais du financement au point de vente.

Fondée en 2021, Blnk est une fintech spécialisée dans les crédits à la consommation, ciblant les populations sous-desservies. En d’autres termes, Blnk permet à tous les consommateurs d’obtenir instantanément un crédit auprès de leurs commerçants préférés et de payer en plusieurs fois, jusqu’à 36 mois. L’achat à crédit via Blnk nécessite seulement une carte d’identité nationale.

Avant de fonder Blnk, Amr Sultan a cofondé Akanar Partners en 2009. En tant que directeur général jusqu’en 2016, il a dirigé cette société de conseil en financement d’entreprises et en fusions et acquisitions. Akanar Partners offrait des services de financement d’entreprise, de conseil en fusions et acquisitions, de levée de fonds, et de financement structuré. La société a été acquise par Arqaam Capital, une banque d’investissement institutionnelle.

Amr Sultan est titulaire d’un bachelor en administration des affaires obtenu en 1998 à l'université américaine du Caire. Il est aussi un analyste financier agréé par le CFA Institute en 2001.

Il a débuté sa carrière professionnelle en 2000 chez HC Securities & Investment, une banque d’investissement, en tant qu’associé responsable de la recherche sur les actions. Entre 2003 et 2009, il a occupé le poste de coresponsable de banque d’investissement chez Beltone Financial, un prestataire de services financiers.

Melchior Koba

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En Afrique, le coût élevé des envois d'argent reste un obstacle majeur au développement économique du continent. Cette situation affecte considérablement les familles qui dépendent des remises de fonds pour leurs besoins quotidiens.

TerraPay, un fournisseur de paiements numériques axé sur l'Afrique, a obtenu un financement par emprunt de 95 millions de dollars. L’opération, annoncée le jeudi 18 juillet, vise à améliorer les transferts de fonds à faible coût à travers l'Afrique, à stimuler les activités commerciales et à améliorer la fiabilité et la vitesse des transactions.

Le financement est constitué d’un prêt de 75 millions de dollars de la Société Financière Internationale (SFI) et d’un prêt garanti de 20 millions de dollars de la British International Investment (BII) via la facilité garantie de premier rang existante de Lendable.

Ce financement intervient alors que les transferts de fonds vers l’Afrique se multiplient, mais à des coûts encore jugés élevés. Selon la Banque mondiale, l’Afrique subsaharienne reste la région où les frais d’envoi de fonds sont les plus élevés, avec une moyenne de 7,9 % pour envoyer 200 dollars en 2023, contre 7,4 % en 2022. L’un des objectifs de développement durable des Nations unies est que, d’ici 2030, les frais de transfert de fonds devraient être inférieurs à 3 % et que le total des frais d’envoi et de réception d’argent entre deux pays ne devrait pas dépasser 5 %.

Avec ce financement, TerraPay prévoit d'élargir ses opérations et de renforcer son réseau de partenaires à travers l'Afrique. L'entreprise aspire à rendre les transferts de fonds plus accessibles et abordables en collaborant avec divers opérateurs de transfert d’argent et institutions financières, tout en intégrant de nouvelles technologies pour optimiser la rapidité et la sécurité des transactions.

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La start-up égyptienne de technologie financière Dopay a annoncé, mercredi 17 juillet, la clôture d'un cycle d'extension de série A de 13,5 millions de dollars. Le cycle a été mené par Argentem Creek Partners. Grâce à ces fonds, la start-up prévoit d'accélérer son expansion en Egypte, de lancer de nouveaux services financiers et d'étendre sa plateforme multi-bancaire et multi-pays à d'autres marchés.

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Il souhaite aider les petites et moyennes entreprises à gérer leur comptabilité de manière plus efficace. Pour cela, il a développé une solution technologique innovante qui automatise la gestion financière.

Fabrice Koffi (photo) est un comptable de formation et un entrepreneur ivoirien. Il est le cofondateur et président-directeur général de Keiwa, une start-up qui aide les entrepreneurs africains en leur fournissant des outils de gestion adaptés à leur réalité.

Lancée en 2018 par Fabrice Koffi, Bertrand Dago et Terrence Kondou, Keiwa est une application de comptabilité simplifiée qui favorise l’inclusion financière des entreprises. Elle offre des services de gestion financière et de gestion de stocks adaptés à tous types d’activités, répondant ainsi aux besoins de suivi des opérations quotidiennes des entreprises.

Concrètement, Keiwa permet de créer des devis et des factures, d’enregistrer automatiquement les ventes et les dépenses, de gérer les stocks et les crédits, et d’accéder à des rapports financiers en temps réel. L’application facilite également l’archivage des pièces justificatives et des documents importants, permettant de les retrouver facilement. Keiwa est présente au Sénégal et en Côte d’Ivoire.

L’application est un projet de la start-up Dathan Group, une entreprise fondée en 2015 qui accompagne les petites et moyennes entreprises dans la gestion de leurs activités. Grâce à Keiwa, Dathan Group a été nommé coup de cœur du jury de l'hackathon « L’Arbre à Palabres » organisé par le Lab Innovation Afrique de la Société Générale en 2017.

Fabrice Koffi est diplômé de l’université marocaine Sup’Management où il a obtenu en 2017 une licence en comptabilité et finance. En 2013, il a travaillé comme comptable chez Société d’expertise comptable et de conseil (SECC) en Côte d’Ivoire. En 2015, il devient associé et cogérant de Cabinet UTC, un cabinet d’assistance et d’appui au développement des PME. En 2016, il devient responsable de la comptabilité chez AgriTecno, une société de fabrication de biostimulants et de nutriments pour les plantes.

Melchior Koba

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Il s’engage à créer des solutions innovantes pour aider les petits exploitants agricoles africains à surmonter leurs défis. Pour ce faire, il a mis au point une plateforme technologique qui facilite l’accès au marché agricole et au financement.

Francis Obirikorang (photo), entrepreneur ghanéen, est un cofondateur et le président-directeur général d’AgroCenta Technologies. Cette entreprise est dédiée à l’inclusion financière des communautés rurales en Afrique.

Fondée en 2015 par Francis Obirikorang et Michael Ocansey, AgroCenta Technologies est une entreprise de technologie financière qui vise à améliorer l’accès au marché et aux services financiers pour les petits exploitants agricoles sur le continent. Parmi ses services, l’entreprise facilite les paiements numériques, les prêts, les assurances et les pensions pour ces agriculteurs.

Pour atteindre ses objectifs, la start-up a développé Velociti, une plateforme utilisant le big data, le machine learning et l’intelligence artificielle. Velociti construit des données alternatives pour permettre aux petits exploitants ruraux d’accéder à des services financiers tels que les micro-prêts, les paiements mobiles, l’assurance, l’épargne et les pensions. Elle offre également une identité numérique aux acteurs de la chaîne de valeur agricole en Afrique.

En plus d’AgroCenta Technologies, Francis Obirikorang a cofondé Swappaholics Holdings Ltd en 2015. Cette entreprise, dont il a été le PDG jusqu’en 2016, a développé une plateforme en ligne permettant aux particuliers et aux entreprises d’échanger des produits, des compétences et des services sans recours à l’argent.

Francis Obirikorang est diplômé de la Kwame Nkrumah University of Science and Technology, où il a obtenu en 2006 un bachelor en ingénierie des matériaux. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé de 2008 à 2013 comme rédacteur technique pour les entreprises technologiques Esoko et Corenett. De 2013 à 2015, il était analyste commercial chez TXT Ghana, un fournisseur de services d’applications sans fil.

Melchior Koba

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TurnStay, une start-up sud-africaine opérant dans les technologies financières, a levé 300 000 $. L’annonce a été faite via un post publié le mardi 16 juillet sur le réseau social Linkedin.

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Mastercard has partnered with Kalabash54, the fintech subsidiary of Wakanow Group, to launch a travel card for customers in Nigeria and Ghana, the company announced on July 15.

This initiative aims to provide a secure and convenient payment solution tailored for regional travelers. Users can fund their trips directly through the Kalabash54 app using physical or virtual cards, with options to use local currency or USD.

With the launch of these travel cards, Mastercard and Kalabash54 aim to redefine travel payments in West Africa, simplifying financial management for travelers.

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Le ministère délégué chargé de l'Economie numérique et de l'Innovation de Djibouti, en partenariat avec le ministère de l'Economie et des Finances, a organisé le dimanche 14 juillet une réunion de lancement de l'étude de faisabilité sur la numérisation des paiements à Djibouti. L’initiative vise à moderniser les systèmes de paiement, à améliorer l'inclusion financière et à stimuler l'économie numérique dans le pays.

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L’application Cleva facilite la réception des paiements internationaux 

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Après des études dans de prestigieuses universités américaines, deux tech entrepreneurs nigérians se sont décidé à résoudre le problème de la réception des paiements internationaux à l’échelle mondiale. Ils ont choisi de débuter l’aventure par leur pays d’origine, le Nigeria.

Cleva est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, particuliers ou entreprises, de recevoir des paiements internationaux en dollars américains sur un compte basé aux Etats-Unis. La start-up dispose d’un siège social à Lagos au Nigeria.

Fondée en 2023 par Philip Abel et Tolu Alabi, elle a levé un montant de 1,5 million $ en janvier 2024 pour financer la mise en place du projet et l'élaboration des services et de l’offre commerciale. La fintech rejoint dans la foulée la cohorte Hiver 2024 de l’accélérateur californien Y Combinator.

S’exprimant sur les services proposés par Cleva, Tolu Alabi explique : « Le problème que nous essayons de résoudre, à savoir permettre aux gens de recevoir des paiements internationaux, n'est ni un problème nigérian ni un problème africain. C'est un problème mondial ; les gens en Amérique latine, en Asie et même au Canada ont besoin de recevoir des dollars pour leur travail et leurs services ».

Les deux cofondateurs ont ainsi mis en place une application mobile disponible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte avec son adresse e-mail. Il aura ensuite besoin de fournir sa pièce d’identité pour faire valider son compte. Pour l’instant, la solution est destinée aux Nigérians. « Nous commençons par le Nigeria parce que nous connaissons le marché et qu'il s'agit d'un marché important », ajoute Tolu Alabi.

Outre la réception des paiements internationaux, Cleva permet de convertir les dollars américains en monnaie locale et d’effectuer des opérations avec des comptes bancaires locaux. La fintech propose également des cartes bancaires virtuelles en dollars américains pour faciliter les transactions commerciales. « Mais nous pensons qu'en raison de nos antécédents, nous sommes très bien placés pour résoudre ce problème [réception des paiements internationaux] à l'échelle mondiale », conclut Tolu Alabi.

Adoni Conrad Quenum

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