Le paiement différé n’est pas démocratisé sur le continent. Les jeunes pousses de technologies financières proposent diverses solutions pour introduire ces types de services dans le quotidien des populations.

Sympl est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d’acheter en ligne et de payer plus tard ou encore d’épargner des fonds. La start-up, basée dans la ville du Caire, a été fondée en 2021 par Karim Tawfik, Mohamed El-Shabrawy El-Feky et Yasmine Mohamed Henna. Depuis son lancement, la jeune pousse a levé 6 millions $ pour entre autres accélérer sa croissance.

S’exprimant sur la levée de fonds de 6 millions $ réussis en 2021, Mohamed El-Shabrawy El-Feky indique : « cette levée de fonds et le soutien de BECO Capital, A15 et Global Ventures, qui reconnaissent la capacité de Sympl à se développer et à bouleverser le secteur des paiements différés en Egypte, témoignent de l'énorme opportunité de marché ».

La start-up est en constante progression depuis lors, et la version Android de son application mobile, également accessible sur iOS et sur l’AppGallery de Huawei, a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois, d’après les données de Play Store. Pour accéder aux différents services, il faut se rendre sur la plateforme web ou l’application mobile, et acheter dans les boutiques partenaires de Sympl.

Au moment du paiement, l’utilisateur choisit un plan de paiement. Il a le choix entre effectuer un paiement en trois, quatre ou encore cinq paiements sans intérêt sur une base hebdomadaire, bihebdomadaire ou mensuelle après le versement d’un acompte ou non. Il entre ensuite son numéro de téléphone et paye les frais du service. Après cette étape, l’utilisateur peut finaliser l’achat et accéder dans l’application mobile à son échéancier de paiements.

La start-up dispose d’une application pour les commerçants qui souhaitent rejoindre l’univers de Sympl. Ils pourront y ouvrir leur boutique en ligne et suivre l’évolution des remboursements de leurs clients sans difficulté. Plus tôt dans le mois, la fintech a été sélectionnée pour faire partie de la cohorte 2023 du programme Visa Africa Fintech Accelerator.

Adoni Conrad Quenum

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Elle est une femme inspirante qui contribue à réduire l’écart économique entre les hommes et les femmes au Nigeria. Elle a reçu plusieurs prix et distinctions pour son leadership, son innovation et son impact social.

Ife Durosimi-Etti (photo) est une entrepreneure, auteure et leader nigériane qui œuvre pour l’émancipation économique des femmes. Elle est la fondatrice et la directrice générale de Herconomy, une plateforme communautaire qui offre des services financiers, des opportunités professionnelles et des formations aux femmes au Nigeria.

Ife Durosimi-Etti a fait ses études à la Covenant University où elle a obtenu un bachelor en biochimie en 2009. Elle est aussi titulaire d’un master en commerce mondial qu’elle a obtenu en 2012 à la Coventry University.

L'entreprise Herconomy a commencé ses activités en 2018 comme une communauté, appelée AGS Tribe, dédiée à la mise en réseau et au renforcement des capacités des jeunes entrepreneures et des professionnelles. Plus qu’une simple communauté, elle est aujourd’hui une entreprise fintech qui autonomise les femmes en leur accordant des subventions et des bourses d’études. L’entreprise offre aux femmes des opportunités d’épargne. A travers son académie, elle propose des cours en ligne sur l’entrepreneuriat, la gestion d’entreprise et le numérique, du coding à l’intelligence artificielle, en passant par le marketing numérique.

« Sur notre plateforme, vous ne vous contentez pas d’épargner et de percevoir 10 % d’intérêts par an, vous pouvez aussi épargner en dépensant pour des choses dont vous avez besoin. Nous construisons un écosystème où les femmes peuvent s’épanouir et avoir accès à des services financiers, au renforcement des capacités, à des opportunités et à une communauté », a expliqué Ife Durosimi-Etti en 2022.

Herconomy, c’est une communauté de plus de 100 000 femmes. L’entreprise a déjà accordé plus de 100 subventions. En juin 2023, elle a été sélectionnée pour la troisième cohorte du Black Founders Fund de Google for Startups.

Bénévole de la Global Shapers Community, Ife Durosimi-Etti est depuis 2017 la cheffe de projet de Startup Dome, un projet lancé pour combler le fossé entre les sexes grâce à l’autonomisation socio-économique des femmes au Nigeria. Avant Herconomy, elle a cofondé Parliamo Bambini, une entreprise de commercialisation de meubles pour bébés au Nigeria.

Elle a commencé sa carrière professionnelle en 2009 à Standard Chartered Bank où elle était analyste des opérations. Bénévole de la British Red Cross entre 2010 et 2012, elle a été, dans la même période, la responsable des relations avec la clientèle d’Arcadia Group, un détaillant de mode au Royaume-Uni. Entre 2012 et 2017, elle a travaillé à Nigerian Breweries, une entreprise de brasserie nigériane.

Durosinmi-Etti a reçu plusieurs récompenses pour son travail. En 2017, elle a reçu un prix du Vivian Fowler Memorial College for Girls, en reconnaissance à sa contribution à l’autonomisation des femmes. En 2018, elle a également reçu le Women’s Advocacy Award de la West African Leadership Organization pour son dévouement au développement socio-économique et à l’égalité en Afrique de l’Ouest. En 2021, elle a été sélectionnée comme Mandela Washington Fellow, un programme phare du gouvernement américain pour les jeunes leaders africains.

Melchior Koba

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La sous-bancarisation des populations africaines a contribué à la prolifération des jeunes pousses dans le secteur des technologies financières. Elles proposent ainsi des solutions fintechs de plus en plus novatrices.

Konnect est une solution fintech développée par une start-up tunisienne. Elle permet aux utilisateurs d’envoyer et de recevoir de l’argent, de commander des biens et services en ligne et de payer les commerçants ou les livreurs par QR code, d’acheter du temps d’antenne ou encore de disposer des liens de paiement. La start-up, basée dans la ville de Tunis, a été fondée en 2021 par Amin Ben Abderrahman. Depuis son lancement, elle a levé environ 500 000 dinars tunisiens (environ 160 540 $) pour développer sa technologie et accélérer sa croissance.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, qu’il soit sur la plateforme web ou l’application mobile, devra se créer un compte pour accéder aux divers services de la fintech. Que ce soit pour les particuliers, les entreprises ou encore les jeunes pousses, il est possible de suivre les paiements reçus en temps réel, de suivre l’évolution des revenus, de recevoir des notifications en cas de transactions financières ou encore d’accéder à une interface d’administration privée.

Outre les cartes bancaires Visa et MasterCard, Konnect intègre également la solution tunisienne de paiement Flouci développée par Kaoun. En ce qui concerne les frais de transactions, la fintech perçoit 1,6 % sur les montants transférés. En novembre 2023, elle a été sélectionnée avec 22 autres start-up africaines pour le Visa Africa Accelerator Program.

S’exprimant sur le sujet, Amin Ben Abderrahman affirme : « notre intégration au programme Visa Accelerator témoigne de notre engagement indéfectible envers l’innovation et la transformation de la fintech en Tunisie ». La version Android de son application a été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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Pineapple, une insurtech sud-africaine opérant dans les technologies des assurances, a annoncé le jeudi 16 novembre, via ses réseaux sociaux, la réussite d’un cycle de financement de série B d’un montant de 400 millions de rands (environ 21,9 millions $). « Ce tour de financement témoigne de notre modèle opérationnel basé sur la technologie et l'IA, permettant à notre mission d'offrir une assurance abordable et complète à tous les Sud-Africains », a déclaré Marnus van Heerden, cofondateur de Pineapple.

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Il est un développeur de logiciels qui a prouvé son expertise lors de ses passages dans des entreprises financières. Avec son entreprise de technologie financière EvMak, il a reçu plusieurs prix et distinctions.

Evans Makundi (photo) est un informaticien tanzanien qui a fait carrière dans le secteur de la santé numérique, de la consultation d’entreprise et de la banque. Il est le fondateur et le président-directeur général d’EvMak Tanzania, une entreprise de technologie financière qui propose une gamme d’outils et de services pour aider les autres entreprises à prospérer.

Evans Makundi est diplômé de la Bangalore University où il a obtenu en 2010 un bachelor en informatique. Il est aussi titulaire d’un certificat en administration et gestion des affaires obtenu en 2020 à HarvardX.

Il a fondé EvMak Tanzania en 2012 dans le but d’apporter des changements dans l’industrie de la communication, l’industrie bancaire, l’industrie financière, ainsi que dans les petites et moyennes entreprises et les grandes entreprises telles que les compagnies aériennes.

L’entreprise propose une solution de paiement unifiée. Cette dernière fonctionne avec toutes les entreprises, en ligne comme hors ligne. Elle permet d’envoyer des paiements automatiquement à ses clients, employés et autres bénéficiaires.

« Nous nous concentrons davantage sur le développement de logiciels, en aidant principalement les organisations non gouvernementales, mais aussi les organisations gouvernementales et le ministère de la Santé, en nous concentrant sur le développement de leurs logiciels, l’amélioration de leurs ventes secondaires et l’intégration de la facturation du côté des paiements, et tout ce qui est lié au développement de logiciels », a déclaré Evans Makundi en 2021.  

Evans Makundi est également associé directeur de DIGI FARM, une entreprise sociale qui s’appuie sur la technologie et les données pour autonomiser les petits exploitants agricoles en Afrique. Il est également le responsable de l’assurance qualité des logiciels de CRDB Bank Plc depuis 2021.

Avant de fonder EvMak Tanzania, il a travaillé en 2012 au Kenya Medical Research Institute où il était un expert des systèmes d’information géographique. Il avait déjà été un développeur de logiciels de CRDB Bank entre 2014 et 2020. Durant cette période, il a déployé SWIFT GPI, une solution de paiement numérique.

En 2019, EvMaak a été citée parmi les meilleures entreprises business to business en Tanzanie par Clutch, une entreprise qui aide les entreprises à trouver les bons partenaires pour développer leur activité. En 2022, l’entrepreneur a été reconnu comme l’un des 100 meilleurs PDG et directeur général du pays.

Melchior Koba

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L'agence kényane de recouvrement des avoirs (ARA) a officiellement abandonné sa dernière plainte contre Flutterwave affirmant que les fonds gelés n'avaient pas été acquis par le biais d'activités illicites.

La société avait été contrainte d'arrêter ses activités au Kenya suite à cette poursuite.

Du côté du Malawi, la fintech a obtenu une licence lui permettant de fournir ses services de paiement et de transfert de fonds.

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En début de semaine, Ethiopiens et Indiens se sont réunis dans le cadre de la sixième session du Comité commercial mixte Inde-Ethiopie. Plusieurs décisions ont été prises au cours du sommet.

L’Inde a sollicité la collaboration de l’Ethiopie pour la mise en place d’une interface de paiement entre les deux pays ; c'était lors du Comité commercial mixte Inde-Ethiopie qui s’est tenu les lundi 6 et mardi 7 novembre à Addis Abeba en Ethiopie. L’objectif est de résoudre tous les problèmes entravant le commerce bilatéral et de faciliter la promotion de leurs échanges commerciaux.

« La partie indienne a invité la partie éthiopienne à collaborer sur l'interface de paiement unifiée (UPI) de l'Inde et sur l’EthSwitch de l'Ethiopie. Elle a exhorté l'Ethiopie à étudier la possibilité de régler les transactions commerciales dans la monnaie locale, ce qui contribuerait à stimuler le commerce bilatéral et à préserver les devises étrangères », indique un communiqué. Notons que l’EthSwitch est le commutateur de paiement national d'Ethiopie ; il est détenu entre autres par toutes les banques (privées et publiques) opérant dans le pays et par la Banque nationale d'Ethiopie.

Les deux pays ont conclu un accord commercial en 1997 pour renforcer leur coopération économique et commerciale. En 2022-2023, plus de 642,5 millions $ d’échanges commerciaux ont été effectués entre les deux pays, et plus de 5 milliards $ d’investissement ont été réalisés par des entreprises indiennes dans l’ancienne Abyssinie a ce jour.

En août dernier, Addis Abeba fait partie des six pays à rejoindre les BRICS, un groupe de pays en développement qui prône un nouvel ordre mondial économique. L’Inde fait partie des pays fondateurs de cette alliance avec le Brésil, la Russie, la Chine et l’Afrique du Sud.

Par ailleurs, la nouvelle passerelle, avec les paiements en monnaie locale, devrait permettre notamment de stimuler les investissements indiens en Ethiopie.

Adoni Conrad Quenum

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Chipper Cash, une start-up nigériane opérant dans les technologies financières, a annoncé le jeudi 2 novembre un nouveau partenariat avec l’américain Visa. Le nouvel accord permettra aux deux entités de continuer à collaborer sur l’émission des cartes et la licorne nigériane pourra exploiter les licences et les capacités de Visa.

« L'annonce d'aujourd'hui signifie que nous pouvons réaliser nos priorités à un rythme plus rapide que nous ne pourrions le faire seuls, en exploitant la portée mondiale de Visa pour nous permettre de continuer à offrir les meilleurs produits et services à nos clients », a indiqué Brett Magrath, directeur des produits chez Chipper Cash.

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Dans le but d’offrir plus de services à ses clients, la start-up Gozem a décidé d’investir un autre segment de l’écosystème technologique. Elle a opté pour une fusion-acquisition.

Moneex, une fintech béninoise spécialisée dans les technologies financières, a annoncé le mercredi 8 novembre son acquisition par la start-up togolaise d’e-mobilité Gozem. Le montant de l’opération n’a pas été divulgué. L’objectif est de lancer la fonctionnalité Gozem Money, une offre de services financiers, dans les pays d’Afrique francophone.

« L'expansion de nos services financiers grâce à la solution Gozem Money représente la prochaine étape de notre engagement continu à fournir des services numériques essentiels à nos utilisateurs en Afrique. Avec l'intégration de l'équipe Moneex à nos rangs, nous sommes prêts à accélérer l'introduction de nos offres fintech innovantes sur le marché », a indiqué Martial Konvi (photo, à gauche), directeur produits de Gozem.

Depuis sa création, Gozem a levé 11,7 millions $ pour accélérer sa croissance sur le continent. La start-up d’e-mobilité, lancée en 2018 et basée au Togo et à Singapour, est présente sur plusieurs marchés d’Afrique francophone tels que le Bénin, le Togo, le Cameroun. Elle a su ajouter divers services, tels que la livraison de colis, la commande de nourritures ou encore l’e-commerce, à son application mobile devenant ainsi une super application.

Quant à Moneex, la fintech créée par Florent Ogoutchoro et Henry Ukoha, elle propose des comptes multidevises à ses clients, ce qui permet de convertir des fonds aux meilleurs taux, de recevoir des paiements internationaux et de payer pour des biens et services à travers le monde.

Pour rappel, le secteur des technologies financières est le plus attrayant en Afrique. Entre juillet 2021 et juin 2023, les fintech africaines ont levé 2,7 milliards $, selon le rapport « Finnovating for Africa : Reimagining the African financial services landscape 2023 » publié par Disrupt Africa.

Adoni Conrad Quenum

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Ora Technologies, une start-up marocaine opérant dans les technologies financières et le commerce électronique, a annoncé la semaine dernière la réussite d’un tour de table d’un montant de 1 million $. Ayant lancé une super application plus tôt dans l’année, l’objectif est de tirer parti de cette technologie pour élargir ses offres sur le marché et accélérer sa croissance.

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