En Afrique, le coût élevé des envois d'argent reste un obstacle majeur au développement économique du continent. Cette situation affecte considérablement les familles qui dépendent des remises de fonds pour leurs besoins quotidiens.

TerraPay, un fournisseur de paiements numériques axé sur l'Afrique, a obtenu un financement par emprunt de 95 millions de dollars. L’opération, annoncée le jeudi 18 juillet, vise à améliorer les transferts de fonds à faible coût à travers l'Afrique, à stimuler les activités commerciales et à améliorer la fiabilité et la vitesse des transactions.

Le financement est constitué d’un prêt de 75 millions de dollars de la Société Financière Internationale (SFI) et d’un prêt garanti de 20 millions de dollars de la British International Investment (BII) via la facilité garantie de premier rang existante de Lendable.

Ce financement intervient alors que les transferts de fonds vers l’Afrique se multiplient, mais à des coûts encore jugés élevés. Selon la Banque mondiale, l’Afrique subsaharienne reste la région où les frais d’envoi de fonds sont les plus élevés, avec une moyenne de 7,9 % pour envoyer 200 dollars en 2023, contre 7,4 % en 2022. L’un des objectifs de développement durable des Nations unies est que, d’ici 2030, les frais de transfert de fonds devraient être inférieurs à 3 % et que le total des frais d’envoi et de réception d’argent entre deux pays ne devrait pas dépasser 5 %.

Avec ce financement, TerraPay prévoit d'élargir ses opérations et de renforcer son réseau de partenaires à travers l'Afrique. L'entreprise aspire à rendre les transferts de fonds plus accessibles et abordables en collaborant avec divers opérateurs de transfert d’argent et institutions financières, tout en intégrant de nouvelles technologies pour optimiser la rapidité et la sécurité des transactions.

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La start-up égyptienne de technologie financière Dopay a annoncé, mercredi 17 juillet, la clôture d'un cycle d'extension de série A de 13,5 millions de dollars. Le cycle a été mené par Argentem Creek Partners. Grâce à ces fonds, la start-up prévoit d'accélérer son expansion en Egypte, de lancer de nouveaux services financiers et d'étendre sa plateforme multi-bancaire et multi-pays à d'autres marchés.

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Il souhaite aider les petites et moyennes entreprises à gérer leur comptabilité de manière plus efficace. Pour cela, il a développé une solution technologique innovante qui automatise la gestion financière.

Fabrice Koffi (photo) est un comptable de formation et un entrepreneur ivoirien. Il est le cofondateur et président-directeur général de Keiwa, une start-up qui aide les entrepreneurs africains en leur fournissant des outils de gestion adaptés à leur réalité.

Lancée en 2018 par Fabrice Koffi, Bertrand Dago et Terrence Kondou, Keiwa est une application de comptabilité simplifiée qui favorise l’inclusion financière des entreprises. Elle offre des services de gestion financière et de gestion de stocks adaptés à tous types d’activités, répondant ainsi aux besoins de suivi des opérations quotidiennes des entreprises.

Concrètement, Keiwa permet de créer des devis et des factures, d’enregistrer automatiquement les ventes et les dépenses, de gérer les stocks et les crédits, et d’accéder à des rapports financiers en temps réel. L’application facilite également l’archivage des pièces justificatives et des documents importants, permettant de les retrouver facilement. Keiwa est présente au Sénégal et en Côte d’Ivoire.

L’application est un projet de la start-up Dathan Group, une entreprise fondée en 2015 qui accompagne les petites et moyennes entreprises dans la gestion de leurs activités. Grâce à Keiwa, Dathan Group a été nommé coup de cœur du jury de l'hackathon « L’Arbre à Palabres » organisé par le Lab Innovation Afrique de la Société Générale en 2017.

Fabrice Koffi est diplômé de l’université marocaine Sup’Management où il a obtenu en 2017 une licence en comptabilité et finance. En 2013, il a travaillé comme comptable chez Société d’expertise comptable et de conseil (SECC) en Côte d’Ivoire. En 2015, il devient associé et cogérant de Cabinet UTC, un cabinet d’assistance et d’appui au développement des PME. En 2016, il devient responsable de la comptabilité chez AgriTecno, une société de fabrication de biostimulants et de nutriments pour les plantes.

Melchior Koba

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Il s’engage à créer des solutions innovantes pour aider les petits exploitants agricoles africains à surmonter leurs défis. Pour ce faire, il a mis au point une plateforme technologique qui facilite l’accès au marché agricole et au financement.

Francis Obirikorang (photo), entrepreneur ghanéen, est un cofondateur et le président-directeur général d’AgroCenta Technologies. Cette entreprise est dédiée à l’inclusion financière des communautés rurales en Afrique.

Fondée en 2015 par Francis Obirikorang et Michael Ocansey, AgroCenta Technologies est une entreprise de technologie financière qui vise à améliorer l’accès au marché et aux services financiers pour les petits exploitants agricoles sur le continent. Parmi ses services, l’entreprise facilite les paiements numériques, les prêts, les assurances et les pensions pour ces agriculteurs.

Pour atteindre ses objectifs, la start-up a développé Velociti, une plateforme utilisant le big data, le machine learning et l’intelligence artificielle. Velociti construit des données alternatives pour permettre aux petits exploitants ruraux d’accéder à des services financiers tels que les micro-prêts, les paiements mobiles, l’assurance, l’épargne et les pensions. Elle offre également une identité numérique aux acteurs de la chaîne de valeur agricole en Afrique.

En plus d’AgroCenta Technologies, Francis Obirikorang a cofondé Swappaholics Holdings Ltd en 2015. Cette entreprise, dont il a été le PDG jusqu’en 2016, a développé une plateforme en ligne permettant aux particuliers et aux entreprises d’échanger des produits, des compétences et des services sans recours à l’argent.

Francis Obirikorang est diplômé de la Kwame Nkrumah University of Science and Technology, où il a obtenu en 2006 un bachelor en ingénierie des matériaux. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé de 2008 à 2013 comme rédacteur technique pour les entreprises technologiques Esoko et Corenett. De 2013 à 2015, il était analyste commercial chez TXT Ghana, un fournisseur de services d’applications sans fil.

Melchior Koba

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TurnStay, une start-up sud-africaine opérant dans les technologies financières, a levé 300 000 $. L’annonce a été faite via un post publié le mardi 16 juillet sur le réseau social Linkedin.

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Mastercard has partnered with Kalabash54, the fintech subsidiary of Wakanow Group, to launch a travel card for customers in Nigeria and Ghana, the company announced on July 15.

This initiative aims to provide a secure and convenient payment solution tailored for regional travelers. Users can fund their trips directly through the Kalabash54 app using physical or virtual cards, with options to use local currency or USD.

With the launch of these travel cards, Mastercard and Kalabash54 aim to redefine travel payments in West Africa, simplifying financial management for travelers.

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Le ministère délégué chargé de l'Economie numérique et de l'Innovation de Djibouti, en partenariat avec le ministère de l'Economie et des Finances, a organisé le dimanche 14 juillet une réunion de lancement de l'étude de faisabilité sur la numérisation des paiements à Djibouti. L’initiative vise à moderniser les systèmes de paiement, à améliorer l'inclusion financière et à stimuler l'économie numérique dans le pays.

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L’application Cleva facilite la réception des paiements internationaux 

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Après des études dans de prestigieuses universités américaines, deux tech entrepreneurs nigérians se sont décidé à résoudre le problème de la réception des paiements internationaux à l’échelle mondiale. Ils ont choisi de débuter l’aventure par leur pays d’origine, le Nigeria.

Cleva est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, particuliers ou entreprises, de recevoir des paiements internationaux en dollars américains sur un compte basé aux Etats-Unis. La start-up dispose d’un siège social à Lagos au Nigeria.

Fondée en 2023 par Philip Abel et Tolu Alabi, elle a levé un montant de 1,5 million $ en janvier 2024 pour financer la mise en place du projet et l'élaboration des services et de l’offre commerciale. La fintech rejoint dans la foulée la cohorte Hiver 2024 de l’accélérateur californien Y Combinator.

S’exprimant sur les services proposés par Cleva, Tolu Alabi explique : « Le problème que nous essayons de résoudre, à savoir permettre aux gens de recevoir des paiements internationaux, n'est ni un problème nigérian ni un problème africain. C'est un problème mondial ; les gens en Amérique latine, en Asie et même au Canada ont besoin de recevoir des dollars pour leur travail et leurs services ».

Les deux cofondateurs ont ainsi mis en place une application mobile disponible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte avec son adresse e-mail. Il aura ensuite besoin de fournir sa pièce d’identité pour faire valider son compte. Pour l’instant, la solution est destinée aux Nigérians. « Nous commençons par le Nigeria parce que nous connaissons le marché et qu'il s'agit d'un marché important », ajoute Tolu Alabi.

Outre la réception des paiements internationaux, Cleva permet de convertir les dollars américains en monnaie locale et d’effectuer des opérations avec des comptes bancaires locaux. La fintech propose également des cartes bancaires virtuelles en dollars américains pour faciliter les transactions commerciales. « Mais nous pensons qu'en raison de nos antécédents, nous sommes très bien placés pour résoudre ce problème [réception des paiements internationaux] à l'échelle mondiale », conclut Tolu Alabi.

Adoni Conrad Quenum

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Passionné par la création de solutions technologiques, notamment dans le domaine de la finance, il s’engage à résoudre divers problèmes au sein de sa communauté. Il a investi et fondé plusieurs entreprises en Afrique.

Paul Kwesi Damalie (photo) est un entrepreneur en série et investisseur ghanéen. Il a fondé Damalie Innovation Holdings Group (DIH Group) en 2023, une société d’investissement dédiée à améliorer la vie d’un milliard de personnes en investissant dans des secteurs clés, en créant une valeur exponentielle.

DIH Group se concentre sur des domaines tels que les technologies de la santé, la chaîne de valeur du sport, les jeux et divertissements familiaux, les infrastructures urbaines, le développement urbain, le commerce et la finance intégrée, ainsi que la résilience climatique.

En tant qu’investisseur providentiel, Paul Kwesi Damalie soutient la start-up DrDoGood, fondée en 2023. Cette dernière vise à révolutionner l’accès et la prestation des soins de santé primaires grâce à une application web et mobile facilitant les interactions entre patients et prestataires de soins.

En 2013, il a cofondé Wordstreem, une application de streaming audio social destinée aux ministères chrétiens pour engager leur communauté. Il en a été le président-directeur général la première année. En 2016, il a cofondé Loystar, une plateforme numérique de fidélisation et de commerce permettant aux commerçants de vendre et de fidéliser leurs clients. Il y a occupé le poste de directeur du développement des affaires et des opérations pendant un an.

Toujours en 2016, Paul Kwesi Damalie a cofondé Inclusive Financial Technologies, une entreprise développant une infrastructure numérique pour l’Afrique afin de rendre les données financières accessibles mondialement. Il en a été le PDG pendant deux ans. En 2018, il a fondé Appruve, une start-up facilitant la vérification d’identité des personnes et des entreprises à travers l’Afrique, où il a été PDG jusqu’en 2023.

Le Ghanéen est diplômé de la Radford University College où il a obtenu en 2014 un bachelor en finance et gestion stratégiques. Pour acquérir de l’expérience, il a travaillé pour plusieurs entreprises.

En 2015, il a été responsable national de Next Money au Ghana, une communauté visant à améliorer les services financiers. En 2018, il a rejoint le conseil consultatif de Financial Inclusion Forum Africa, qui regroupe des passionnés de l’inclusion financière en Afrique. En 2023, il est devenu investisseur providentiel de Moneex, une start-up de technologie financière aidant les freelances, entreprises et diasporas en Afrique.

Melchior Koba

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Il utilise la technologie pour proposer des services financiers aux populations sud-africaines. Grâce à son entreprise BenX, il aide ses clients à épargner et à améliorer leur cote de crédit, leur permettant ainsi d’accéder à des prêts abordables.

Sean Rossouw (photo) est un expert en finance et un entrepreneur sud-africain. Il est le fondateur et le président-directeur général de BenX, une start-up fintech qui veut accroître l’inclusion financière en Afrique.

Créée en 2019, BenX vise à simplifier l’accès aux prêts abordables et à faciliter l’épargne. Avec CreditBuilder, la société permet aux utilisateurs sous-bancarisés d’améliorer leur cote de crédit pour obtenir des prêts. « CreditBuilder, notre produit phare, offre aux clients un moyen simple et abordable d’améliorer leur cote de crédit tout en constituant un fonds d’épargne d’urgence », peut-on lire sur la plateforme de l’entreprise.

BenX s’appuie sur un réseau de partenaires fournisseurs de prêts et de crédits enregistrés pour conseiller ses clients sur la demande de prêts et de facilités de crédit en fonction de leur score de crédit. A ce jour, plus de 100 000 clients ont bénéficié des services de BenX, et ce nombre ne cesse de croître.

Sean Rossouw est également un cofondateur et le directeur de Core Fund Administrators, une entreprise fondée en 2009 qui fournit des services d’administration de fonds pour les fonds de prestations non réclamées dans les institutions financières. En janvier 2023, les actifs sous administration dépassaient les 23 millions de dollars et le nombre de membres excédait les 23 000.

Avant de lancer ces deux entreprises, Sean Rossouw a cofondé Kwikpay en 1998, une passerelle de paiement électronique dont il a été PDG pendant plus de deux ans. En 2000, il a cofondé I-Digital Africa, une société spécialisée dans les services de données en ligne pour l’emploi et la vérification des véhicules, où il a été directeur général jusqu’en 2003. L’année suivante, le Sud-Africain a fondé The Data Factory, une société d’externalisation des processus d’affaires axée sur les services de retrait anticipé pour l’industrie du financement de la retraite, dont il a été PDG jusqu’en 2009.

Sean Rossouw est titulaire d’un bachelor en finance obtenu en 1987 à l’université du Cap. L’année suivante, il a rejoint EY en tant que manager en audit, poste qu’il a occupé jusqu’en 1991. De 2003 à 2005, il a été directeur général de LexisNexis Risk Solutions, une entreprise spécialisée dans la gestion de données.

Melchior Koba

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