Le fournisseur de solutions électroniques de paiement Visa Inc. a récemment annoncé son intention d'organiser un deuxième tour du concours fintech du projet Visa Everywhere Initiative (VEI) et de lancer son projet d'autonomisation des femmes She's Next.

Les deux initiatives visent à faire progresser l'innovation fintech et à soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) dirigées par des femmes en Ethiopie.

Lire aussi :

Les start-up africaines dirigées par des femmes captent toujours moins de 3% des financements (Rapport)

Published in Breves_Simple

Paymob, un fournisseur de services financiers au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et au Pakistan (MENAP), et Chefaa, une place de marché numérique égyptienne pour les pharmacies utilisant le GPS, ont récemment annoncé leur partenariat en vue de la transformation numérique des paiements pharmaceutiques en Egypte.

Ce partenariat permettra de numériser les paiements pharmaceutiques en assurant des paiements par carte en ligne transparents et sécurisés, ainsi que des paiements au point de vente (POS) lors de la livraison.

Lire aussi :

Egypte : Paymob s’associe à Shahid pour proposer une option de paiement par portefeuille électronique pour la VOD

Published in Breves_Une

Maad, une start-up sénégalaise qui permet aux fournisseurs de suivre de manière fiable et continue leurs ventes de façon à améliorer les réassorts, a obtenu 200 000 € de Proparco et Digital Africa à travers le fonds Bridge de Digital Africa.

Les fonds octroyés permettront à la start-up d'accélérer son déploiement au Sénégal, où elle est déjà utilisée par plus de 5 000 commerçants. Ils permettront également de favoriser son expansion dans d’autres pays d’Afrique francophone ainsi que le développement de nouvelles offres à destination des petits commerçants.

Lire aussi :

Le Sénégalais Samba Lo connecte les talents africains aux entreprises présentes sur le continent 

Published in Breves_Simple

A l’instar de plusieurs pays d’Afrique, la Somalie a décidé de tirer parti de la technologie pour résoudre certains des problèmes auxquels elle est confrontée. Le pays vient d’adopter un code QR national visant à améliorer l’inclusion financière et par ricochet le segment de l’e-commerce local.

Les citoyens de la Somalie pourront bientôt payer des biens et des services dans les magasins et supermarchés en scannant un code de réponse rapide (QR) à l'aide de leurs appareils mobiles. La Banque centrale de Somalie (CBS) a lancé le mardi 20 juin le code QR national normalisé appelé « SOMQR ». Il a pour but de stimuler les paiements numériques, qui sont proposés par les différents prestataires de services de paiement dans le pays.

« Nous sommes vraiment fiers d'avoir franchi une nouvelle étape majeure dans le processus de numérisation des systèmes de paiement […] La norme SOMQR Code révolutionnera le paysage des paiements en Somalie en tant que solution peu coûteuse, évolutive, sécurisée et interopérable vers une société sans argent liquide », a déclaré Abdirahman Mohamed Abdullahi (photo), le gouverneur de la CBS.

Le lancement du SOMQR est le dernier projet d'une série de réformes entreprises par la CBS au cours des dernières années. Il fait suite au lancement en aout 2021 du Système national de paiement (NPS), un système de paiement interbancaire, de compensation et de règlement qui relie la Banque centrale et les 13 banques commerciales agréées. Il s'agit en quelque sorte d'un marché d'acheteurs et de vendeurs.

Toujours dans le cadre de la modernisation des services, la CBS a également lancé en mars dernier la conformité au numéro international de compte bancaire (IBAN), avec pour objectif de connecter les institutions financières du pays au reste des services bancaires internationaux et de faciliter la validation de leurs transactions.

Le SOMQR vient s'ajouter ainsi à toutes les initiatives suscitées. Sa mise en œuvre effective permettra de révolutionner le paysage des paiements en Somalie en tant que plateforme de paiement rapide, évolutive et sécurisée à faible coût. Le code QR standardisé permettra aux commerçants de recevoir leurs paiements instantanément à tout moment et en tout lieu.

Samira Njoya

Lire aussi :

La Banque centrale du Kenya lance un système de QR code pour favoriser les paiements numériques

Published in Finance

Google Cloud, la plateforme de cloud computing fournie par Google, a annoncé le lundi 19 juin une nouvelle collaboration avec Moniepoint, une plateforme bancaire axée sur l'Afrique qui fournit des services financiers aux entreprises sous-bancarisées du Nigeria.

La collaboration vise à fournir des services financiers aux petites et moyennes entreprises (PME) dans les zones suburbaines, en comblant le fossé bancaire.

Lire aussi :

Nigeria : TeamAPT devient Moniepoint et s'installe à Londres 

Published in Breves_Simple

Orange Finances Mobiles (OFM), la filiale des services financiers mobiles de l’opérateur télécoms Orange Guinée, a lancé le jeudi 15 juin la carte Visa Orange Money en partenariat avec United Bank of Africa (UBA).

Le nouveau produit permettra, entre autres, aux utilisateurs d’Orange Money d’effectuer des achats en ligne et d'autres types de transactions numériques, sans avoir forcément de comptes bancaires.

Lire aussi :

Orange : « les projets présentés traduisent en quelque sorte les besoins en Afrique » 

Published in Breves_Une

La Facilité pour l'inclusion financière numérique en Afrique (ADFI) de la Banque africaine de développement (BAD) a récemment signé un accord de don de 650 000 dollars avec le gouvernement du Tchad pour fournir des services financiers et non financiers numériques innovants aux femmes et aux jeunes tchadiens.

Le financement permettra de faire avancer le projet d'appui au développement de la microfinance pour l'entreprenariat des femmes et des jeunes ; il vise à renforcer l'autonomisation économique des femmes et l'entreprenariat des jeunes dans les zones rurales du Tchad.

Lire aussi :

Le Béninois Jean Hugues Houinsou développe un agrégateur pour simplifier les paiements en ligne

Published in Breves_Simple

Face à la difficulté de la diaspora mauritanienne d’envoyer des fonds au pays, un tech entrepreneur a décidé de lancer une fintech pour résoudre ce problème.

Cadorim est une solution fintech développée par une jeune pousse mauritanienne. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence ceux de la diaspora mauritanienne en Europe, de transférer des fonds vers la Mauritanie via sa plateforme web. La start-up, basée à Nouakchott et à Bruxelles, a été fondée en 2018 par Mohamed Elmoctar Neine.

Il est possible de surfer sur la plateforme de la solution sans disposer d’un compte mais pour effectuer un transfert de fonds, la création d’un compte s’avère indispensable. Après cette étape, il faudra ainsi se connecter avec ses identifiants puis fournir les informations nécessaires pour la réalisation de l’opération. L’utilisateur aura à renseigner le montant en euro ou en livre sterling, le nom et le prénom du receveur, son numéro de téléphone, la ville de réception et si la personne recevra l'argent en espèces dans une des agences de la fintech ou dans son portefeuille électronique MauriPay.

« La technologie utilisée par Cadorim est basée sur la blockchain qui garantit une sécurité maximale. Elle protège votre argent aussi bien à l’envoi qu’au retrait », indique la plateforme.

Après la validation de la transaction, l’étape suivante est le téléchargement d’un document d’identité en cours de validité pour finaliser la procédure. Une carte d’identité, une carte de séjour ou un passeport est requis. Il faut souligner que ces documents doivent être d’un pays européen.

Par ailleurs, Cadorim permet également d’envoyer de l’argent au Sénégal et au Cameroun. C’est grâce à son partenaire MauriPay qu’elle effectue ces transactions. Les bénéficiaires reçoivent directement les fonds dans leur portefeuille électronique. Contrairement à Cadorim, MauriPay dispose d’une application mobile. En 2019, la jeune pousse a remporté la première édition de la Fintech Challenge organisée par la Banque centrale de Mauritanie.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :

Bénin : MyFeda permet, via son application mobile, de transférer des fonds à l’international sans compte bancaire

Published in Solutions

Kuassi Jimmy Kumako (photo) est un ingénieur informatique diplômé de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Il est l’un des cofondateurs de la start-up fintech Moneco qui guide les membres de la diaspora africaine dans leur installation en France. Elle leur permet d’ouvrir un compte, de disposer d’une carte de paiement internationale et d’effectuer des virements partout en Europe.

Fondée en 2022, Moneco est définie comme un guichet unique pour tous les besoins financiers de la diaspora africaine en Europe. Seule startup du lot S22 à avoir été acceptée par Y Combinator l’année même où elle a commencé ses activités, elle a été mise au point dans le but d’aider la diaspora à économiser de l’argent en répondant à tous leurs besoins financiers en un seul endroit.

Plus précisément, la plateforme Moneco permet aux immigrés installés en Europe d’obtenir en un seul endroit un compte courant avec IBAN local et différentes méthodes de recharge de compte, de réaliser des tontines numériques, de transférer des fonds gratuits vers l’Afrique et d’effectuer des paiements par carte internationale, entre autres.

Kuassi Jimmy Kumako est un cofondateur de CoinAfrique Annonces. Fondée en 2016, il s’agit d’une marketplace mobile de petites annonces pour les petites et moyennes entreprises en Afrique francophone. Il fait partie de Benin Business Angel Network, une association composée d’entrepreneurs locaux et de la diaspora, d’investisseurs et de professionnels disposés à investir leur argent, à ouvrir leurs réseaux et à guider les entrepreneurs de l’écosystème.

Cependant, il avait déjà cofondé en 2010 SITBusiness qui a coordonné la conception et l’utilisation d’un système d’information géographique pour des organisations non gouvernementales au Sénégal. En 2014, il a également cofondé Dev Engine Labs, une agence qui accompagne les start-up et les banques dans la conception, la création et l’optimisation de services numériques autour des besoins de leurs clients.

Ancien consultant en finance, compétitivité et innovation de la société financière internationale (IFC) et ex-associé commercial de Google, il a travaillé de 2020 à 2022 pour Paystack, une fintech spécialisée dans les paiements en ligne et hors ligne en Afrique, en tant que développeur.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Béninois Steve Hoda développe des technologies innovantes pour les filières céréalières

Published in Tech Stars

Dans le but d’aider les promoteurs de PME dans la gestion de leur businesses, une jeune pousse nigériane a mis en place une application mobile spécialisée dans la comptabilité d’entreprise.

Kippa est une fintech développée par une start-up nigériane, et qui permet aux entrepreneurs, en l’occurrence ceux de petit et moyen calibre, de créer instantanément un compte bancaire d'entreprise, d’accéder à une comptabilité simple et d’envoyer des factures et reçus.

La start-up basée à Lekki dans l’Etat de Lagos a été fondée en 2021 par Kennedy Ekezie, Duke Ekezie et Jephtah Chidozie-Uche. Elle a déjà levé 11,6 millions USD pour entre autres développer sa technologie et soutenir sa croissance. « Nous construisons une solution de gestion financière complète pour les petites entreprises, qui couvre toutes les couches critiques de l'espace de numérisation des PME », a indiqué Kennedy Ekezie.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur doit créer un compte au nom de son entreprise pour accéder à toutes les fonctionnalités, dont la tenue d’un livre de compte et la création d’un site de e-commerce. L’utilisateur peut même enregistrer plusieurs entreprises et suivre tous les flux depuis son tableau de bord.

Kippa permet entre autres de gérer les stocks, de séparer finances d'entreprise et personnelles, d’accéder à KippaPay pour collecter des paiements par carte hors-ligne, de gérer diverses commandes depuis WhatsApp, etc. La fintech affirme que plus de 400 000 entreprises ont déjà eu recours à ses services.

La version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 500 000 fois. Par ailleurs, il faut souligner que son utilisation est gratuite et que la start-up ne facture aucun frais aux utilisateurs.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi:

Bénin : MyFeda permet, via son application mobile, de transférer des fonds à l’international sans compte bancaire

Published in Solutions
Page 20 sur 54

Please publish modules in offcanvas position.