Après avoir travaillé dans le secteur du mobile money pour plusieurs opérateurs télécoms en Afrique de l’Ouest, deux tech entrepreneurs se sont lancés à l’assaut de ce même marché au milieu des années 2010 en mettant sur pied une fintech.

Wizall Money est une solution fintech développée par une filiale du Groupe Banque Centrale Populaire. Elle permet aux entreprises et aux particuliers d’accéder aux services financiers. La start-up, basée à Dakar, a été fondée en 2015 par le Français Sébastien Vetter et le Congolais Ken Kakena.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a été téléchargée plus de 100 000 fois. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte et accède aux divers services. Elle permet aux entreprises, via sa fonction Wizall Money Pro, de payer les salaires des employés et les factures, de collecter les paiements, d’effectuer les paiements de masse.

« Si votre collaborateur a un compte Wizall Money, il recevra les fonds sur son compte, s’il n’a pas de compte Wizall Money, il recevra un code de retrait par SMS. Tous les retraits sont entièrement gratuits avec Wizall Money », explique la jeune pousse.

Les particuliers, quant à eux, utilisent la fonction Wizall Money pour, entre autres, envoyer de l’argent aux proches qu’ils disposent d’un compte sur la solution ou non, de payer un marchand en quelques clics, d’acheter du temps d’antenne ou encore de payer des factures d’électricité et d’eau.

Comme d’autres jeunes pousses opérant dans les technologies financières sur le continent, Wizall Money dispose d’un réseau d’agents qui facilite l’accès à ses services. Outre le Sénégal, la jeune pousse est présente en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Mali.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but de permettre aux salariés d’accéder aisément aux services financiers, deux tech entrepreneurs ont lancé une solution fintech sur mesure. Ils l’ont baptisé en l’honneur du plat de salade qui se caractérise par différents ingrédients présentant des avantages pour la santé.

Salad Africa est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les salariés, d’accéder aux services financiers en collaborant en amont avec les employeurs. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2022 par Chikodi Ukaiwe et Seunfunmi Omotunde.

« Nous nous associons directement avec les employeurs pour la préqualification et pour accéder à des données uniques sur les employés. En travaillant avec nous, les employeurs préservent leur trésorerie en n'ayant plus à financer les avances sur salaire, stimulent la productivité de leurs employés et attirent les meilleurs talents », a indiqué Chikodi Ukaiwe.

La fintech cherche à mettre en place un système qui permettra aux employés d’accéder à leur salaire à la demande et à des produits d'épargne et de constitution de patrimoine, de payer du temps d’antennes et de données Internet ou encore de souscrire à des abonnements en ligne. Pour cela, elle a développé une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 500 fois, d’après les statistiques de Play Store.

L’utilisateur devra créer un compte en fournissant des informations telles que le nom et l'adresse de son entreprise, son numéro d'enregistrement, son numéro d'identification fiscale, le nombre total de ses employés et le volume de ses paiements mensuels. Après cette étape, la fintech enverra un e-mail et il faudra 24 heures pour finaliser la création du compte après les vérifications d’usage. Le compte créé, l’utilisateur pourra accéder aux services proposés par Salad Africa.

« Nos services sont en ligne et disponibles pour les employeurs et les employés dans tous les Etats du Nigeria, et nous prévoyons de nous étendre au Ghana et à deux nouveaux marchés en Afrique de l'Est au cours des prochains mois », affirmait Chikodi Ukaiwe en mai 2023 à Disrupt Africa.

Il faut souligner que Salad Africa facture des frais de transactions sur toutes les opérations se déroulant sur sa plateforme. Entre autres, on peut citer les intérêts sur les prêts, les commissions des fournisseurs de services financiers tiers ou encore les revenus d'intérêts nets des dépôts des clients.

Adoni Conrad Quenum

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Passionné par la transformation numérique, Mouhamadou Taha Thioye s’applique à développer des solutions qui facilitent la vie de tous les Sénégalais. Sa dernière solution est un agrégateur de paiement.

Mouhamadou Taha Thioye (photo) est un entrepreneur technologique sénégalais. Fondateur et président-directeur général de Keyzen, il facilite aux Africains la gestion de leurs opérations de paiement.

Fondée en 2023, Keyzen est une fintech qui centralise les services de cartes prépayées Visa, de mobile money et toutes autres transactions financières au sein d’une application mobile unique. Cette solution permet d’acheter et de recharger ses cartes Visa plus facilement, tout en offrant une gestion aisée des différents canaux de paiement.

A travers Keyzen, les Sénégalais peuvent également commander leur carte Visa et bénéficier d’une livraison en un jour. L’entreprise affiche déjà un volume de transactions dépassant les 250 millions FCFA, soit plus de 400 000 USD.

Mouhamadou Taha Thioye est titulaire d’un diplôme d’ingénieur d’Etat en télécommunications obtenu en 2004 à l’institut national des postes et télécommunication (INPT) du Sénégal. Sa carrière professionnelle a commencé en 2004 à M2T (Maroc traitement de transactions) où il était ingénieur d’études et de développement.

En 2008, il rejoint la société de technologie spécialisée dans la fourniture de services financiers ATPS SA en tant que directeur au Sénégal. En 2018, il a été promu au poste de président-directeur général de la holding et de ses filiales. Il a contribué à la mise en place et au développement des filiales de l’entreprise sans la zone UEMOA.

Melchior Koba

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Il cumule plus de vingt ans d’expérience dans le domaine de l’investissement en Afrique et au-delà. Devenu entrepreneur, il veut démocratiser l’accès au crédit pour tous les Africains.

Chijioke Dozie (photo) est un entrepreneur et un investisseur nigérian. Avec son frère Ngozi Dozie, il fonde en 2012 Carbon dont il est le président-directeur général. La start-up veut faciliter l’accès au crédit à tous les Africains.

La mission de Carbon est d’offrir à chaque individu l’accès financier nécessaire à une vie digne et prospère. Proposant des services de crédit et donnant accès à des solutions de paiement, à des opportunités d’investissement à haut rendement et à des outils de gestion financière conviviaux, la start-up s’engage à autonomiser ses utilisateurs.

Basée à Lagos, Carbon compte plus de 90 employés et opère aussi bien au Nigeria qu’au Ghana. Sous la marque OneFi, l’entreprise a déjà mis en place plusieurs services de prêt, notamment l’application mobile de prêt à la consommation Paylater. À ce jour, Carbon a servi plus de 3 millions de personnes.

Chijioke Dozie est diplômé de l’université d’East Anglia, au Royaume-Uni, où il a obtenu en 1999 un bachelor en économie. En 2000, il a obtenu un master en finance à l’université de Reading. Il détient aussi un master en administration des affaires obtenu en 2008 à la Harvard Business School.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Chijioke Dozie a travaillé entre 2001 et 2004 pour le gestionnaire d’investissement Zephyr Management comme associé en investissement. En 2004, il a rejoint la Société financière internationale (IFC) en tant qu’analyste en investissement. En 2008, il devient un partenaire de Kaizen Venture Partners, une société de capital-investissement basée à Lagos au Nigeria. De 2021 à 2022, il était le président du conseil d’administration de la société médiatique Pulse.

Melchior Koba

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Les technologies financières ont le vent en poupe sur le continent. Les start-up du secteur, malgré la rareté des financements en capital-risque, continuent de se multiplier et de proposer aux populations des solutions innovantes.

AdwaPay est une solution de technologies financières développée par la firme camerounaise Adwa Sarl. Elle permet aux entreprises et aux plateformes de commerce en ligne de recevoir des paiements mobiles. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2017 par David Christian Mbang.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer par le navigateur et accéder à la plateforme web. La documentation est accessible pour effectuer l’intégration ou alors, l’entreprise contacte directement la jeune pousse pour obtenir de l’assistance pour faciliter l’intégration. Après cette étape, il est possible pour l’entreprise de recevoir des paiements via Orange Money, PayPal, Express Union ou les cartes bancaires.

Elle dispose également d’un tableau de bord depuis lequel elle peut suivre l’évolution des transactions. AdwaPay intègre également Adwamoney, un porte-monnaie électronique qui permet à l’utilisateur, ici les entreprises ou encore les plateformes de commerce en ligne, de disposer de leurs fonds à tout moment et d’Adwashop, un site marchand qui permet aux utilisateurs de commander eou de payer des produits ou des services présentés en ligne.

AdwaPay garantit des transactions allant jusqu’à 825 millions FCFA (environ 1,3 million $). La solution fintech revendique plus de 3 000 transactions effectuées par jour et plus de 240 clients satisfaits. En 2020, elle a signé un accord de partenariat, pour mettre en place une banque digitale, avec la fintech gabonaise Fedha dans le but de faciliter l’accès aux services financiers aux populations de la région exclues du système bancaire traditionnel.

Adoni Conrad Quenum

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Il veut aider les entreprises en Ethiopie à recevoir plus facilement leur argent. Il met ses compétences numériques acquises en Chine au service de cette cause et développe la fintech Chapa.

Nael Hailemariam (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de Chapa. Originaire d’Ethiopie, il veut, à travers son entreprise, faciliter les transactions financières entre les sociétés et leurs clients.

Créée en 2021, Chapa agit comme une passerelle de paiement, offrant aux entrepreneurs, aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux grandes entreprises la possibilité d’accepter les paiements numériques de manière fluide. La plateforme intégrée de Chapa rassemble diverses méthodes de paiement, allant des transferts bancaires aux transactions par carte de débit en passant par les paiements numériques.

L’objectif de Chapa est de réduire les frais de transaction, d’augmenter les revenus et d’optimiser l’efficacité opérationnelle des entreprises. En répondant à une multitude de besoins en matière de paiement, la start-up simplifie les opérations financières et favorise l’émergence de nouveaux modèles commerciaux innovants.

Outre son rôle de PDG chez Chapa, Nael Hailemariam siège au conseil d’administration d’Innovative Finance Lab Ethiopia, une organisation œuvrant à faciliter l’accès au financement pour les PME et les start-up en Ethiopie. Cette dernière est une initiative conjointe de la Banque nationale d’Ethiopie et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Nael Hailemariam est titulaire d’un bachelor en informatique obtenu en 2014 à l’université d’Addis-Abeba. Il détient aussi un bachelor en ingénierie électronique et de l’information obtenu en 2018 à l’université d’aéronautique et d’astronautique de Pékin. En 2021, il a obtenu un master en data science et informatique à l’université de Tsinghua en Chine.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Nael Hailemariam a acquis une expérience précieuse en tant que professeur assistant en informatique à l’université d’aéronautique et d’astronautique de Pékin de 2017 à 2018. De 2019 à 2020, il a occupé le poste de directeur du Design + Space Laboratory de l’université de Tsinghua, un laboratoire de conception et un espace de travail dédié aux étudiants.

Melchior Koba

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Pula, une start-up kényane spécialisée dans l'assurance agricole, a annoncé le lundi 15 avril la réussite d’un tour de table d’un montant de 20 millions $. Les fonds permettront d'établir de nouveaux partenariats et d’élargir ses offres, en l’occurrence pour la couverture du bétail, en Afrique, en Amérique latine et en Asie.

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Après l'échec de leur première start-up, deux tech entrepreneurs ont décidé de se lancer dans une nouvelle aventure. Ils se sont tournés vers les technologies financières, un segment en vogue sur le continent.

Futa est une solution fintech développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux utilisateurs d’envoyer et de recevoir de l’argent via mobile money et de payer du temps d’antenne et des forfaits chez les opérateurs télécoms. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2022 par Grace Jerolgan et Daniel Dang.

« Notre vision est de construire la banque moderne pour l'Africain moderne. Nous voulons être plus une banque contemporaine qu'une application de paiement afin de permettre même à l'agriculteur au fin fond du village d'envoyer et de recevoir de l'argent en toute sécurité, d'accéder aux prêts et même aux opportunités d'investissement avec ou sans Internet », explique la jeune pousse.

L’application est disponible uniquement sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois. Pour les utilisateurs d’iOS, il faudra se connecter sur la version web de Futa « et cliquez sur le pop-up "Installer" et suivre les étapes. Un raccourci de l'application web sera installé sur votre écran d'accueil comme n'importe quelle application et vous pourrez alors utiliser Futa comme vous le faites avec vos autres applications ».

Après cette étape, l’utilisateur s’inscrit et crée un compte avec son nom, sa ville et son numéro de téléphone. Ensuite, il pourra accéder aux divers services, notamment ceux d’envoi et de réception de fonds ou encore d’achat de forfait. Il faut souligner que Futa donne la possibilité à l’utilisateur de gérer plusieurs comptes d’argent mobile de son tableau de bord. La fintech facture entre 0 et 1,5% selon le type de transaction.

Futa revendique plus de 4 000 utilisateurs, plus de 24 300 transactions ont été traitées par l’application.

Adoni Conrad Quenum

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Depuis son lancement en 2022, les AfricaTech Awards ont récompensé une dizaine de start-up pour l'impact concret de leurs activités sur la société. Pour sa troisième édition, les organisateurs de l'événement poursuivent le même objectif.

Viva Technology ou VivaTech, un salon annuel dédié à l'innovation technologique, a dévoilé le mercredi 17 avril les 45 start-up africaines retenues pour la finale de la troisième édition des AfricaTech Awards. Cette initiative panafricaine vise à identifier et soutenir les start-up innovantes à impact à travers le continent. L'événement aura lieu le 24 mai à Paris, en marge du VivaTech.

Les 45 finalistes ont été sélectionnés parmi 310 candidatures à l'issue d'une évaluation menée par VivaTech et son knowledge partner Deloitte. Ces start-up proviennent de 37 pays africains, parmi lesquels le Kenya, le Nigeria et l'Egypte occupent respectivement les trois premières places en termes de participation ceci depuis 2022. Les start-up finalistes sont réparties dans trois catégories : l’e-commerce & FinTech (15), Climate Tech (15) et Health Tech (15).

A l'issue d'une seconde évaluation qui sera menée par un panel d'experts composé de partenaires C-Levels, d'investisseurs et de CEO d'incubateurs, les trois meilleures start-up de chaque catégorie auront l'opportunité de participer à l'édition 2024 de Viva Technology, qui se tiendra du 22 au 25 mai à Paris.

Selon le communiqué de VivaTech, parmi les 45 start-up retenues, 42 % d'entre elles sont fondées ou co-fondées par des femmes, et près de 90 % comptent au moins une femme dans leur conseil d'administration. Elles ont été sélectionnées pour l'impact concret de leurs activités sur la société ou l'environnement, la création d'une innovation remarquable, l'évolutivité de leur business sur le marché africain, et la constitution d'une équipe diversifiée et expérimentée.

« Dans cette nouvelle sélection des AfricaTech Awards, l’Afrique démontre toute la richesse et le dynamisme de son écosystème de start-up et se positionne comme le continent à suivre pour l’innovation tech et digitale. Viva Technology est ravi de faire connaître cette réalité africaine au monde entier et de la connecter aux acteurs qui lui permettront d’atteindre son plein potentiel », a déclaré François Bitouzet, directeur général de Viva Technology.

Samira Njoya

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Roscas, une start-up mozambicaine opérant dans les technologies financières, a annoncé le lundi 15 avril la réussite d’un tour de table. Le montant de l’opération menée par Renew Capital, une société d’investissement américaine axée sur l’Afrique, n’a pas été divulgué. Les fonds permettront à la jeune pousse de développer sa technologie notamment en permettant aux personnes historiquement exclues des systèmes financiers formels d'accéder à des produits de protection sociale tels que l'assurance, l'épargne capitalisée et les prêts.

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