Les populations non bancarisées ont développé diverses méthodes traditionnelles pour se constituer des mannes financières importantes. Les tech entrepreneurs ont décidé de moderniser ces méthodes en mettant en place une solution technologique.

Arich est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’épargner et d’effectuer diverses opérations financières depuis leur smartphone ou leur ordinateur. La start-up, basée dans la ville d’Ikeja dans l’Etat de Lagos, a été fondée en 2021 par David Chijioke, Awele Akeze, Ikeoluwa Oloruntoba et Agu Osondu. La fintech a en effet modernisé les systèmes d’épargne traditionnellement par les commerçants, en l’occurrence ceux non bancarisés, pour se constituer des réserves financières plus ou moins importantes.

« Nous avons vu l'opportunité de moderniser et de numériser ce système, de remédier à ses limites et de fournir une solution plus efficace aux détaillants et aux micro-commerçants. [...] Il est important de noter que huit détaillants sur dix au Nigeria utilisent actuellement la méthode Ajo pour leurs économies. Cependant, ce processus manuel présente des risques et des limites, tels que le manque de transparence et de responsabilité », explique Awele Akeze.

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur devra se créer un compte après téléchargement pour accéder aux services qu’offre la fintech. Ils peuvent entre autres souscrire à l’épargne commerciale quotidienne et obtenir un taux d’intérêt de 10% après un an, économiser avec un objectif hebdomadaire ou mensuel avec un taux d’intérêt de 15% sur l’année.

Par ailleurs, Arich permet également aux entreprises d’accéder à des prêts, de recevoir et de transférer de l’argent vers n’importe quelle banque du Nigeria, d’acheter des données, du temps d'antenne, des abonnements TV, de l'électricité, etc.

La fintech revendique plus de 22 000 utilisateurs. Elle a des rêves d’expansion et veut reproduire son modèle dans d’autres pays du continent. Néanmoins, aucune action concrète dans ce sens n’a encore été amorcée.

Adoni Conrad Quenum

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L’Afrique couve actuellement une jeunesse innovante, de plus en plus en quête de soutien pour entreprendre. Le groupe Orange qui croit en l’impact social des sociétés technologiques s’est engagé à les accompagner depuis plusieurs années à travers divers programmes.

La société de téléphonie mobile Orange Cameroun a dévoilé les trois lauréats de l’édition 2023 du Prix Orange de l'entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) le jeudi 20 juillet à Douala. Il s’agit d’Armelle Touko avec sa solution numérique « Adinkra Jeunesse », de Philippe Ohandja Ayina avec « Clinic Home » et d’Ashangndowah Akwo avec Nkwa Tech Ltd, qui remportent respectivement les premier, second et troisième prix de la compétition nationale.

Avec « Andira Jeunesse », Armelle Touko s’est démarquée des autres candidats en développant une plateforme web et mobile sur laquelle des enfants peuvent accéder à des livres numériques et les lire hors connexion Internet. Son premier prix lui octroie la somme de 3 000€.

Avec « Clinic Home », Philippe Ohandja Ayina a développé « un hôpital virtuel dédié à la médecine à domicile de famille et à la télémédecine ». Il souhaite à travers cette solution faciliter l’accès des populations de toutes les classes sociales à des soins médicaux de qualité à moindre coût. Son prix lui a valu une récompense de 1 500 €.

Pour Ashangndowah Akwo, la somme  décrochée par son troisième prix s’élève à 750 €. Le jury a été séduit par son application mobile « Nkwa » qui permet aux utilisateurs d'épargner de manière disciplinée de l’argent afin d’atteindre des objectifs précis.

Comme il est désormais de coutume, un prix spécial féminin a également été décerné. Il est allé à Olivia Kamga, porteuse du projet « Services For Aged » qui met en relation du personnel médical et paramédical avec des personnes âgées vivant en milieu rural. La jeune dame bénéficiera d'un accompagnement technique d’Orange Cameroun ainsi que d'une dotation financière de 1 500 €.

Pour cette édition du Poesam, un total de 245 candidatures a été reçu et examiné par les jurys. Seules 11 candidatures ont été retenues pour la finale. Parmi celles-ci figuraient des solutions comme Mon Combi,  Kiss and Go ou encore Ajuoza.

Grâce à sa première place, Armelle Touko aura l’opportunité de concourir pour le grand prix Poesam international qui oppose les premiers prix de toutes les filiales d’Orange en Afrique et au Moyen-Orient. Seuls trois lauréats seront sélectionnés. En fonction de leur classement, ils remporteront respectivement les somme de 25 000 €, 15 000 € et 10 000 €.

Samira Njoya

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Dans un communiqué publié le jeudi 20 juillet, la fintech nigériane Bundle Africa a annoncé qu’elle mettait fin à ses activités de change malgré 50 000 utilisateurs actifs mensuels pour volume de 50 millions $. Les utilisateurs ont jusqu'au 30 août pour retirer leurs actifs.

« Alors que le Web3 et la communauté blockchain continuent de se développer, il est nécessaire de se concentrer sur des solutions de paiement qui répondent aux besoins de l'écosystème, ce qui est le plan avec Cashlink [l’autre service phare de la fintech, Ndlr]», peut-on lire dans le communiqué.

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Il est un expert dans le domaine de la banque et des paiements mobiles avec plus de 15 d’expériences dans la finance. Il est à la tête d’une entreprise qui a pour but d’améliorer l’inclusion financière en Afrique.

Andrew Takyi-Appiah (photo) est un entrepreneur et chef d’entreprise ghanéen diplômé de l’université de Hull où il a obtenu en 2002 un bachelor en management des affaires. Egalement titulaire d’un diplôme d’études supérieures en management obtenu en 2005 à l’UCLA et du même diplôme en programme fintech obtenu en 2021 à la Saïd Business School de l’université d’Oxford, il est un cofondateur et le directeur général de Zeepay.

Fondée en 2016, Zeepay est une start-up de technologie financière qui a pour but d’améliorer l’inclusion financière et de faire du monde un lieu où il fait bon vivre. Grâce à son partenariat avec des opérateurs de transfert d’argent, elle permet de réaliser des transferts de fonds internationaux et des retraits d'argent par distributeurs automatiques de billets.  

Aussi, elle permet aux détenteurs de cartes prépayées ou de débit VISA de recevoir de l’argent directement sur leurs cartes en quelques minutes. Zeepay a déjà réalisé plus de 1 000 000 de transactions à travers 23 pays répartis en Europe, en Amérique du Nord et en Afrique et va bientôt être lancée en Côte d’Ivoire.

En mars 2023, Andrew Takyi-Appiah a, pour la seconde fois successivement, reçu le prix du leader fintech de l’année en Afrique au CEO Summit, témoignant de son rôle déterminant dans la croissance et l’avancement du paysage économique de l’Afrique subsaharienne. Plus récemment, il est sélectionné parmi les 50 finalistes de l’Africa’s Business Heroes.

« Chez Zeepay, nous sommes prêts à apporter notre soutien et nos conseils et à investir dans toute idée de fintech innovante qui a beaucoup de potentiel et qui vise à bénéficier à l’Africain ordinaire. Zeepay est pour l’Afrique et nous nous réjouissons de grandir avec l’Afrique. Nous continuerons à exploiter les ressources humaines et les innovations africaines pour stimuler la croissance », a déclaré l’entrepreneur, toujours tourné vers l’avenir, en 2022.

Avant Zeepay, il a travaillé dans plusieurs institutions financières comme la GTBank, où il était responsable de la banque d’entreprise, en 2007 et Ecobank Transnational Incorporated de 2007 à 2011. Entre 2011 et 2013, il était un employé de l’entreprise comptable PwC et entre 2013 et 2016, il a travaillé pour l’UT Bank Ghana.

Melchior Koba

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Flash, une start-up égyptienne opérant dans les paiements mobiles, a annoncé le lundi 17 juillet la réussite d’un tour de table d’un montant de 6 millions $. La fintech, basée au Caire et fondée par Erik Gordon et Sherine Kabesh en 2021, utilisera les fonds pour entre autres accélérer le développement de ses produits et soutenir sa croissance dans le pays.

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MyCover.ai, une start-up nigériane utilisant l’IA et opérant dans les technologies des assurances, a annoncé le mercredi 19 juillet la réussite d’un cycle de financement d’un montant de 1,25 million $. L’opération a été menée par Ventures Platform Fund et Founders Factory Africa avec la participation de Techstars. Les fonds seront utilisés pour développer sa technologie, accélérer sa croissance sur le marché local et financer son expansion.

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L’inclusion financière constitue un enjeu majeur de développement des pays de l’UEMOA. Malgré les ambitions des stratégies nationales, plusieurs pays de la zone peinent à offrir des services financiers à toutes les couches sociales.

GIM-UEMOA, l’organisme international en charge du système monétique interbancaire de la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), et Backbase, une société néerlandaise de technologie financière, ont annoncé le lundi 17 juillet la signature d’un partenariat visant à développer la plateforme GIMpay.

« Nous sommes ravis et fiers de nous associer à eux pour apporter ce service qui change la donne pour leurs membres et leurs clients. GIMpay est un catalyseur des initiatives des banques, des établissements de monnaie électronique, des services financiers décentralisés, des fintech et des trésors publics nationaux dans la maîtrise de l’expérience client », a déclaré Minayegnan Coulibaly (photo, à droite), le directeur général du GIM-UEMOA.

Dans le cadre du partenariat, la plateforme Backbase Engagement Banking alimentera l’application GIMpay. Selon le communiqué de Backbase, GIMpay offrira une suite complète de services financiers permettant une expérience client instantanée et sans friction tout en cultivant un écosystème dynamique qui stimule la collaboration et l'innovation entre les banques, les structures de microfinances, les établissements de monnaie électronique, les fintech, les fournisseurs de mobile money et les Etats dans la région.

L’objectif est de favoriser l’innovation bancaire et l’inclusion financière en fournissant des services financiers numériques simplifiés qui vont au-delà des services bancaires conventionnels, offrant une solution mêlant style de vie et offres financières aux jeunes générations de la région, très sensibles au numérique.

Rappelons que le taux d’inclusion financière ou taux global d’utilisation des services financiers (TGUSF) de l’UEMOA s’est établi à 67,2% au cours de 2021, selon le Rapport annuel sur la situation de l’inclusion financière dans l’UEMOA élaboré par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en novembre 2022.

Samira Njoya

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Il est un expert en systèmes de paiement électronique gouvernementaux et en solutions de paiement mobile innovantes. Son entreprise Neqabty lui permet de proposer les services syndicaux à ses membres.

Mohamed Gamal (photo) est un entrepreneur égyptien spécialisé dans les technologies financières. Diplômé de l’ESLSCA Business School Paris, où il a obtenu en 2018 un master en administration des affaires, management et marketing, il est le fondateur et le président-directeur général de Neqabty.

Fondée en 2018, Neqabty est une entreprise fintech qui vise à combler le fossé entre les syndicats et ses membres par le biais d’une plateforme accessible de n’importe où et à n’importe quel moment. A travers ses solutions en ligne, elle automatise les transactions pour les services de santé, fournit des services de gestion des utilisateurs et d’intégration avec les systèmes internes des syndicats, et offre des canaux de communication plus faciles et des facilités de paiement.

En décembre 2022, la start-up a signé un partenariat avec Contact Creditech, la branche de financement numérique des consommateurs de Contact Financial Holding. L’accord conclu entre les deux entreprises a pour but de doter les Egyptiens de solution de financement intégrée pour tous les services syndicaux. « Nous sommes fiers de ce partenariat stratégique qui nous permet de fournir des solutions de financement intégrées pour tous les services du syndicat », a déclaré Mohamed Gamal.

La startup sert déjà plus de 500 000 ingénieurs et a traité plus de 120 millions de transactions financières, avec des projets d’expansion en Afrique.

L’entrepreneur a commencé sa carrière professionnelle en 2001, en tant que webmaster du portail togareen.com du syndicat du commerce du Caire. En 2003, il a rejoint Banque Misr, où il a été le chef d’équipe e-banking. En 2008, il est embauché par la fintech e-finance en tant que gestionnaire principal des systèmes de paiement électronique et des systèmes mobiles. Il y travaille jusqu’en 2022.

Mohamed Gamal est un diplômé de la première cohorte Fintech Accelerator de V-Lab. Pour le compte de l’année 2021-2022, il a été un lauréat du V-Lab Innovation Fund Award. En 2022, la start-up a été citée dans le top 45 des start-up retenues pour la première édition des AfricaTech Awards.

Melchior Koba

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La Banque centrale d’Egypte (CBE) a récemment publié des règles pour l'octroi de licences, l'enregistrement et la supervision des banques numériques.

Dans un communiqué rendu public le mercredi 12 juillet, la CBE a indiqué que les banques numériques devraient désormais disposer d'un capital minimum émis et versé de 2 milliards EGP (64,6 millions de dollars) pour exercer toutes les activités bancaires, à l'exception du financement des grandes entreprises.

Pour les banques numériques finançant de grandes entreprises, elle sont tenues d'avoir un capital minimum de 4 milliards EGP avec la stipulation supplémentaire que l'actionnaire majoritaire doit également être une institution financière avec une entreprise précédente exerçant des activités similaires et détenir au moins 30 % du capital.

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La technologie financière est en pleine croissance sur le continent. Diverses solutions portées par des fintech locales émergent pour proposer des alternatives intéressantes aux logiciels traditionnels de gestion.

Tresorerie.ma est une plateforme numérique développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence le service de comptabilité des petites et moyennes entreprises et les dirigeants, de gérer la trésorerie, de centraliser et de payer les factures des fournisseurs et de relancer les clients depuis un tableau de bord. La start-up, basée à Tanger, a été fondée en 2022 par Hicham Berrahou.

« Tresorerie.ma vous offre un service complémentaire à la comptabilité : grâce à Tresorerie.ma, vous pourrez anticiper et suivre l’évolution de votre trésorerie en temps réel. Cela n’impactera pas votre process comptable. Votre expert-comptable pourra donc continuer à gérer votre comptabilité sans problème », indique la plateforme.

Pour accéder aux services de la fintech, il faut se rendre sur la plateforme et créer un compte. Elle propose plusieurs grilles tarifaires et des essais pendant quelques jours pour tester la plateforme. Entre autres, il faudra renseigner des informations telles que le nom, le prénom, l’e-mail, le nom de l’entreprise et le poste que vous y occupez.

Il existe des packs facturés annuellement à 249, 490 et 890 dirhams (environ 242 $) respectivement pour 1, 3 et 5 utilisateurs. Le pack de 5 utilisateurs intègre toutes les fonctions de la solution contrairement aux autres packs. On peut citer des fonctions telles que l’intégration de divers logiciels de comptabilité, le simulateur de trésorerie ou encore le prévisionnel de trésorerie. De plus, les opérations bancaires entre Tresorerie.ma et vos comptes bancaires sont illimitées alors qu’il est limité à 100 avec le pack basique.

Par ailleurs, depuis votre tableau de bord, il est possible, quel que soit le pack pour lequel vous avez souscrit, de synchroniser et de catégoriser automatiquement l’ensemble des opérations bancaires de votre entreprise, de modéliser et de tester différents scénarios de développement, d’analyser divers indicateurs pour avoir une idée sur la santé financière de l’entreprise ou encore de créer des plans de relance personnalisés.

La fintech dispose également d’une application mobile mais elle n’est pas accessible depuis Play Store ou encore Appstore. Tresorerie.ma revendique plus de 325 000 utilisateurs actifs et plus de 94 indicateurs de suivi mis à la disposition de ses clients. La fintech propose également des accompagnements personnalisés aux entreprises.

Adoni Conrad Quenum

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