Il s’impose comme un acteur de la finance numérique en RDC. Ses initiatives combinent ingénierie logicielle et entrepreneuriat pour répondre à des besoins financiers concrets.

Denis Kalenga Watshipamba (photo) est un ingénieur logiciel et un entrepreneur. Il est le fondateur de Fondeka, une entreprise qui mobilise la technologie pour améliorer la gestion financière des particuliers et des petites entreprises.

Fondée en 2022, Fondeka est une institution de microcrédit et de microfinance basée en République démocratique du Congo. La plateforme permet d’obtenir de petits prêts rapidement, sans formalités lourdes, directement depuis un téléphone mobile. Ce service répond à des besoins urgents de financement pour les familles et les commerçants.

Fondeka propose également des cartes Visa virtuelles et physiques destinées aux achats en ligne sur les boutiques d’applications et les sites d’e-commerce, même sans compte bancaire traditionnel. L’application facilite aussi la conversion de cryptomonnaies en monnaie locale, et le transfert vers des comptes de mobile money, simplifiant ainsi les échanges d’argent entre particuliers et professionnels.

Pour les vendeurs et les petites entreprises, Fondeka met à disposition un outil de facturation permettant d’émettre des demandes de paiement et d’accepter différents moyens de règlement locaux. La plateforme permet en outre de payer des factures et de créer des pages de collecte pour lever des fonds destinés à des projets personnels, éducatifs ou associatifs.

En parallèle, Denis Kalenga Watshipamba est cofondateur et ingénieur logiciel Java chez Remote Labs, une entreprise fondée en 2022 qui développe des solutions destinées à améliorer les processus de recrutement dans les organisations. Il occupe également le poste d’ingénieur Java et ingénieur test senior au Parlement européen.

Formé au Kenya, il est titulaire d’un bachelor en systèmes d’information obtenu en 2015 à Daystar University, d’un master en informatique obtenu en 2017 à Africa Nazarene University, et d’un doctorat en informatique obtenu en 2018 à la Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology.

Sa carrière professionnelle débute en 2014 au Kenya. Depuis, il a travaillé pour plusieurs entreprises technologiques, notamment Jofar Systems Ltd, BSK Global Technologies, Incentro, Tangazoletu et Reloadly.

Melchior Koba

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La fintech Verto, basée en Angleterre et agréée par le régulateur de Dubaï début 2025, ouvre un bureau local pour offrir de la liquidité en dirham des Emirats arabes unis (AED), évitant le passage par le dollar. Fondée par le Nigérian Ola Oyetayo, son objectif est de permettre des règlements plus rapides et moins coûteux pour importateurs et exportateurs au Nigeria, Kenya, Ghana et en Afrique du Sud.

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Les fintech Network International et Magnati, basées aux Emirats arabes unis, finalisent leur fusion et opèrent désormais sous le nom Network International LLC. La nouvelle entité offre paiements numériques, prêts pour PME et prévention avancée de la fraude… Son objectif est d’accélérer l’innovation, l’inclusion financière et la transformation digitale dans la région MEA (Afrique et Moyen-Orient).

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Dans un contexte où les petites entreprises peinent à accéder à des solutions financières adaptées, cet entrepreneur kényan explore de nouvelles façons d’utiliser la technologie pour combler ces lacunes.

Ochich Magero (photo) est un entrepreneur et conseiller kényan actif dans la fintech en Afrique de l’Est. Il est le cofondateur et directeur général de TradePulse, une start-up qui développe des solutions technologiques de financement pour le secteur de l’agro-transformation.

Créée en 2023, TradePulse est une société de technologie financière dont l’objectif est d’apporter des outils adaptés aux petites et moyennes entreprises confrontées à des difficultés de financement et de gestion de trésorerie, notamment dans l’agroalimentaire. Selon son site officiel, elle vise à « répondre aux défis liés à l’approvisionnement en matières premières dans le secteur agroalimentaire sur les marchés à faible niveau de confiance ».

Grâce à sa plateforme, la start-up permet aux entreprises de prévoir, suivre et combler les besoins ponctuels de liquidité. Elle offre des outils pour créer et gérer les factures, visualiser la trésorerie en temps réel et faciliter la recherche de fournisseurs de matières premières ainsi que les paiements sécurisés.

En parallèle, Ochich Magero est conseiller chez Afrinet Capital, une plateforme kényane de capital-risque, et chez Picha Image, une entreprise spécialisée dans les technologies de production d’images. Sa première expérience entrepreneuriale remonte à 2009, avec la création de Footprintnow, une plateforme de réseau social.

Il est diplômé de la Pontificia Università Urbaniana en Italie, où il a obtenu en 2008 un bachelor en philosophie. Il est aussi titulaire d’un master en gestion stratégique obtenu en 2010 à la Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology (JKUAT) au Kenya, où il a ensuite exercé pendant trois ans comme conférencier et chercheur.

En 2012, il rejoint la KNATCOM, une institution publique placée sous la tutelle du ministère kényan de l’Éducation, des Sciences et des Technologies, chargée de mettre en œuvre les programmes de l’UNESCO. En 2015, il devient responsable du développement commercial pour l’Afrique chez Kip McGrath Education Centres, avant d’être nommé, en 2017, directeur national de Think Equal, une organisation à but non lucratif œuvrant pour l’éducation et le développement des enfants au Kenya. Entre 2019 et 2023, il occupe le poste de directeur de la stratégie et de l’innovation au sein de Lawyers Hub Kenya, une organisation dédiée aux technologies juridiques.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Les entrepreneurs kényans Tesh Mbaabu et Mesongo Sibuti, fondateurs de la start-up de commerce électronique MarketForce, aujourd’hui fermée, lancent Cloud9, une plateforme bancaire numérique pensée pour la jeunesse africaine. Axée sur des services rapides, accessibles et adaptés à la vie digitale, Cloud9 vise à réinventer les paiements et à offrir dignité, opportunités et inclusion financière aux Millennials et à la Gen Z.

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Il repense la manière dont les entreprises africaines gèrent leurs transactions au-delà des frontières. Son approche technologique contribue à renforcer l’intégration financière du continent.

Ola Oyetayo (photo) est un comptable de formation et entrepreneur nigérian actif dans le secteur financier africain. Il est le cofondateur et directeur général de Verto, une entreprise de technologie financière.

Fondée en 2017, Verto développe une plateforme B2B de paiements transfrontaliers et de change. Elle fournit une infrastructure permettant de convertir, détenir, encaisser et régler des transactions dans plusieurs devises. Basée à Londres, la société s’adresse principalement aux entreprises des marchés émergents, avec un accent particulier sur l’Afrique.

L'entreprise facilite les transferts d’argent entre entreprises et leurs partenaires à l’international, en simplifiant les paiements mondiaux. Elle propose des comptes multidevises dotés d’IBAN adaptés aux différents marchés, ainsi que des outils pour comparer les taux, identifier les meilleures sources de liquidité et gérer les risques liés au change.

Verto permet d’envoyer ou de recevoir de l’argent dans plus de 190 pays. Elle aide plus de 1000 clients, des start-up aux grandes entreprises en passant par les petites et moyennes entreprises, à convertir des millions de dollars chaque année.

Ola Oyetayo possède plus de quinze ans d’expérience dans la finance. Il commence sa carrière par un stage en gestion chez Carphone Warehouse, filiale du groupe technologique européen Currys. En 2008, il rejoint American Express comme analyste financier, puis intègre Barclays Corporate Banking en 2010 au poste de vice-président adjoint. En 2013, il rejoint l’équipe de trésorerie du groupe Lloyds Banking. De 2016 à mars 2025, il exerce la fonction de directeur chez Arbitrage Capital, un investisseur basé en Angleterre.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il mise sur la technologie pour élargir l’accès aux services financiers. Son initiative montre que l’innovation peut devenir un levier direct de développement pour les petites entreprises et leurs communautés.

Gregory Andrews (photo) est ingénieur, spécialiste de la finance et entrepreneur technologique sud-africain. Il est cofondateur et directeur général de Tata iMali, une jeune entreprise de technologie financière.

Tata iMali a été créée en 2023 par Gregory Andrews et Donel Chihoma. La société développe des solutions d’acceptation de paiements par carte destinées aux micro, petites et moyennes entreprises, avec pour objectif de favoriser l’inclusion financière au sein des communautés à faibles et moyens revenus.

L’entreprise propose une application Android transformant un téléphone en terminal de paiement ou en portefeuille numérique, permettant d’encaisser par QR code. Ses services s’adressent principalement aux commerces de proximité, en mettant en avant la rapidité des transactions et un support client assuré via WhatsApp et téléphone.

En avril 2025, Tata iMali a levé 150 000 dollars auprès de Stefan Thomas, ancien directeur technique de Ripple et spécialiste des paiements numériques. Cet apport financier doit accélérer l’expansion de la société et soutenir le lancement d’un programme de récompenses destiné à renforcer sa différenciation sur le marché.

Gregory Andrews est diplômé de l’université de Pretoria, où il a obtenu en 2021 un bachelor en génie industriel. En 2023, il a suivi un programme de formation sur la blockchain à l’université de Zurich, en Suisse. Il est titulaire d’un master en technologie financière obtenu en janvier 2025 à l’université du Cap, en Afrique du Sud.

Sa carrière professionnelle a commencé en 2020 chez MathU Teaching Emporium, une société active dans l’intelligence artificielle et l’ingénierie logicielle, où il travaillait comme développeur de contenu. En 2022, il a rejoint Mesh.trade, une plateforme sud-africaine de marchés financiers, en tant qu’analyste commercial.

Melchior Koba

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La start-up technologique malienne OKO, spécialisée dans le secteur de l’assurance agricole, a levé un montant à six chiffres lors d’un tour de table mené par Catalyst Fund, avec la participation d’autres investisseurs. Ce financement devrait soutenir l’expansion des activités de l’entreprise et renforcer la capacité de ses partenaires à accompagner les agriculteurs grâce à des solutions de gestion des risques climatiques fondées sur les données.

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La société américaine de paiement numérique PayPal a annoncé, la semaine passée, son engagement de 100 millions de dollars pour renforcer les paiements et soutenir les start-up, les marchands et les consommateurs en Afrique et au Moyen-Orient. L’investissement prévoit des prises de participation, des acquisitions et le déploiement de technologies, visant à faciliter l’accès au commerce transfrontalier, à améliorer l’infrastructure locale et à soutenir l’innovation régionale.

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Il transforme la manière dont les investisseurs accèdent au marché immobilier en Afrique. Ses initiatives introduisent de nouvelles pratiques qui repensent la propriété et l’investissement.

Trevor Kimani (photo) est un entrepreneur kényan actif dans les secteurs de la fintech et de l’immobilier. Il est cofondateur et directeur général d’alphabloQ, une plateforme visant à faciliter l’innovation immobilière en Afrique.

Fondée en 2022 par Trevor Kimani et John Mbui, alphabloQ est une plateforme kényane qui permet d’investir dans des actifs numériques tels que l’immobilier, les obligations et l’or. Elle offre la possibilité d’acquérir des fractions de propriétés génératrices de revenus, réduisant ainsi les barrières financières classiques à l’investissement immobilier.

Les utilisateurs de la plateforme peuvent acheter des jetons numériques représentant des parts de biens immobiliers, d’obligations ou de l’or, tandis que les investisseurs reçoivent des revenus mensuels issus des loyers et peuvent bénéficier de plus-values en cas d’appréciation des actifs.

La start-up convertit les biens physiques en tokens numériques via la blockchain, ce qui permet une propriété fractionnée et une liquidité accrue. Ces jetons peuvent également servir de garantie pour obtenir des prêts, offrant une marge de manœuvre financière aux investisseurs.

Trevor Kimani est également vice-président d’Anvil Shield Group, une entreprise financière, et directeur de Saladin Properties, une société immobilière spécialisée dans l’achat et le développement de terrains et d’unités résidentielles.

Il est diplômé de l’Université de Kent en Angleterre, où il a obtenu en 2012 un Bachelor en administration des affaires. Il est également titulaire d’un Master en administration des affaires obtenu en 2018 à la United States International University-Africa (USIU-Africa), basée à Nairobi.

Sa carrière professionnelle a commencé en 2010 chez Anglian Windows, une entreprise britannique spécialisée dans la rénovation résidentielle, en tant que responsable commercial. Entre 2012 et 2017, il a travaillé chez Ngao Credit, une fintech kényane, où il a occupé successivement les postes d’assistant administratif, de directeur adjoint de la succursale de Nairobi, de directeur de la succursale de Mombasa et de directeur général adjoint.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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