Il souhaite aider les entrepreneurs technologiques à concrétiser leurs idées novatrices et à réaliser leurs rêves. Il a déjà investi dans plusieurs start-up en Afrique.
Kwamena Afful (photo) est un avocat de formation, un homme d’affaires et un investisseur originaire du Ghana. Cofondateur et directeur général de PAVE Investments, il investit dans des start-up technologiques en Afrique.
PAVE Investments, fondée en 2014, est une plateforme d’investissement offrant des capitaux, un accès stratégique et des ressources à ceux qui créent des opportunités pour promouvoir les talents africains à l’échelle mondiale. Elle collabore également avec des entreprises internationales pour les aider à réussir sur le continent africain.
La société se concentre principalement sur les start-up technologiques et accompagne les entrepreneurs dans la création de leurs entreprises. Parmi ses investissements figurent les fintechs nigérianes PaySack et Flutterwave, ainsi que la plateforme e-commerce kényane MarketForce.
En parallèle, Kwamena Afful est un cofondateur et un associé de Microtraction, une société nigériane de capital-risque créée en 2017. Microtraction fournit des financements de pré-amorçage et d’amorçage aux start-up technologiques en phase de démarrage. Il est aussi un cofondateur et un associé de MAGIC Fund, un fonds de capital-risque lancé en 2018, dédié aux jeunes entreprises en pleine croissance.
Kwamena Afful est diplômé de l’université de Sydney en Australie où il a obtenu deux bachelors : l’un en droit et l’autre en finance et commerce international. Entre 2004 et 2006, il a travaillé comme comptable chez First Data Corporation, une fintech australienne. En 2008, il a rejoint le cabinet d’avocats Allens en tant qu’analyste financier, puis, de 2009 à 2013, il a occupé le poste de chef d’équipe chez Bain & Company, un cabinet de conseil international.
Melchior Koba
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Latin America-based payment processor PayRetailers has expanded into eight more African countries, including Kenya, Cameroon, and Ghana, offering businesses scalable, localized payment solutions. This brings its coverage to 12 African countries.
PayRetailers now operates in Burkina Faso, Kenya, South Africa, Nigeria, Uganda, and others, providing access to local payment methods like MPESA, Airtel, and MTN.
Founded in 2017 by Juan Pablo Jutgla, PayRetailers offers e-commerce solutions through local payment agreements.
Son objectif est de faciliter la vie quotidienne des Sud-Africains. Comptable de formation, il utilise la technologie pour proposer des solutions financières adaptées aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises.
Andre Hugo (photo) est un comptable de formation et un entrepreneur sud-africain. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Spot Money, une start-up de technologie financière.
Fondée en 2019, Spot Money propose une plateforme bancaire en Afrique du Sud, permettant à ses clients de gérer leur argent de manière optimale, que ce soit pour épargner, dépenser ou investir. L’application combine paiements, services bancaires traditionnels, récompenses, crédit alternatif et une place de marché pour les achats, le tout en une seule interface.
Grâce à Spot Money, les utilisateurs peuvent scanner n’importe quel code QR pour effectuer des paiements. L’application offre également des prêts et des assurances via une place de marché bancaire ouverte. De plus, les utilisateurs peuvent gagner des récompenses en temps d’antenne ou en données lorsqu’ils achètent chez l’un des partenaires de Spot Money. L’entreprise, qui ne facture pas frais de gestion de compte, compte déjà plus de 100 000 utilisateurs.
Avant de fonder Spot Money, Andre Hugo a cofondé en 2014 Money for Jam (M4JAM), une autre start-up où il a occupé le poste de PDG jusqu’en 2016. M4JAM fournit aux marques, entreprises et organisations des données impartiales et en temps réel issues de véritables consommateurs. La plateforme facilite les études de marché, les enquêtes mystères, le merchandising, la formation produit, les activations de marque ainsi que des solutions d’audit et de conformité, à grande échelle, plus rapides et moins coûteuses.
Andre Hugo détient deux bachelor en comptabilité, audit et fiscalité obtenus respectivement en 1991 à l’université du Cap et en 1993 à l’université d’Afrique du Sud. En 1995, il devient auditeur certifié des systèmes d’information. Sa carrière commence en 1992 chez P.A. Becker and Co., un cabinet d’audit allemand, où il a débuté comme stagiaire.
Par la suite, il a travaillé pour de grands cabinets tels que Deloitte entre 1996 et 2013, où il a occupé divers postes, dont ceux de directeur de l’innovation, directeur marketing et directeur de la branche digitale. De 2017 à 2020, il a rejoint Virgin Money, une société financière écossaise, où il a été conseiller stratégique puis directeur général.
Melchior Koba
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Il cumule plus de 15 ans d’expérience dans le secteur des technologies financières. Son but est de créer des solutions innovantes et sécurisées, adaptées aux besoins des professionnels et des particuliers en Afrique.
Moussa Dembele (photo) est un informaticien et entrepreneur malien, cofondateur et président-directeur général de Danapay, une start-up spécialisée dans les technologies financières. Cette start-up, basée en France, cherche à améliorer l’accès des Africains aux paiements internationaux.
Fondée en 2017 par Keita Gaoussou, Moussa et Demba Dembele, Danapay propose une solution basée sur la blockchain pour faciliter les transactions financières entre les entreprises et les particuliers africains, et le reste du monde. De plus, elle permet aux Africains de réaliser des opérations via USSD et SMS.
Danapay offre la possibilité de transférer jusqu’à 6 000 € pour les particuliers et jusqu’à 30 000 € pour les entreprises. Toutefois, en fournissant les justificatifs appropriés, les entreprises peuvent étendre leur plafond à 70 000 €. Les Africains résidant en Europe peuvent envoyer de l’argent vers 12 pays d’Afrique de l’Ouest et centrale.
Moussa Dembele est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en informatique obtenu en 2008 à Polytech Marseille. Il est aussi diplômé de l’EM Lyon Business School où il a obtenu en 2013 un master option conseil en organisation.
Il commence sa carrière professionnelle en 2009 à la Société Générale Corporate and Investment Banking en tant qu’ingénieur concepteur. En 2011, il rejoint AXA Investment Managers, un gestionnaire d’actifs, où il occupe le poste d’architecte informatique. En 2013, il est nommé consultant en systèmes d’information chez Sentelis, un cabinet de conseil en stratégie, gouvernance et architecture des systèmes d’information. De 2018 à 2020, il exerce comme conseiller en informatique chez CGI au Luxembourg, une entreprise spécialisée dans les services technologiques et la gestion des processus d’affaires.
Melchior Koba
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Elle souhaite offrir à tous les Africains un accès à une assurance de qualité, adaptée à leurs besoins. Grâce à la technologie, elle aide les compagnies d’assurance à mieux comprendre les attentes de leurs clients.
Jihan Abass (photo) est une entrepreneure et une femme d’affaires kényane. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale de Lami Insurance Technology, une start-up qui vise à révolutionner et à rendre l’assurance accessible à tous.
Créée en 2018, Lami Insurance Technology propose une plateforme d’assurance en tant que service, numérisant toute la chaîne de valeur de l’assurance. Cette plateforme permet aux utilisateurs de créer et de distribuer des produits d’assurance numériques rapidement. Ses services sont utilisés par une grande variété de clients, allant des particuliers aux agents indépendants, en passant par les petites et moyennes entreprises (PME).
Avant de lancer Lami, Jihan Abass a fondé en 2016 Griffin Motor Assurance, l’une des premières assurances automobiles intelligentes en Afrique de l’Est. L’application Griffin Motor redéfinit l’assurance automobile en Afrique, offrant une expérience plus simple, moins coûteuse et plus efficace grâce à l’innovation.
La Kényane est titulaire d’un bachelor en gestion des investissements et des risques financiers obtenu à Bayes Business School de Londres, en Angleterre. Elle est aussi diplômée de l’université d’Oxford où elle a obtenu en 2019 un master en administration des affaires.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, elle a travaillé comme trader chez Toyota Tsusho Sugar Trading Limited, une entreprise spécialisée dans la distribution de confiseries en gros. En 2022, le magazine The New Africa l’a classée parmi les 110 femmes africaines les plus influentes.
Melchior Koba
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Depuis quelques années, les fintech se développent rapidement en Afrique. Au Cameroun, Site Antipas incarne cette nouvelle génération d’entrepreneurs technologiques déterminés à transformer le secteur financier.
Site Antipas (photo) est un ingénieur informatique et un entrepreneur technologique camerounais. Il est un cofondateur et le directeur de Noupia, une start-up spécialisée dans la technologie financière.
Fondée en 2020, Noupia est une fintech qui offre aux Camerounais la possibilité de créer et gérer facilement une carte de crédit virtuelle. Cette solution permet d’effectuer des achats en ligne, de recevoir et d’envoyer de l’argent. Les cartes virtuelles Noupia, rechargeables via Mobile Money, peuvent être utilisées pour payer des abonnements Netflix, des publicités Facebook, et sont compatibles avec Apple Pay et Google Pay, entre autres.
Noupia facilite également le paiement de factures au Cameroun (électricité, eau, Canal+), ainsi que l’achat de crédit téléphonique. Grâce à Noupia Actu, les utilisateurs peuvent rester informés des actualités financières. En parallèle, la start-up propose d’autres services comme Ixtina, une plateforme numérique permettant aux Camerounais d’offrir divers services.
En plus de ses fonctions chez Noupia, Site Antipas est le principal développeur web de First Hair, une entreprise spécialisée dans les produits de beauté capillaire. Il est responsable de la création d’une plateforme de commerce en ligne, permettant à l’entreprise de vendre et de livrer ses produits.
Site Antipas est diplômé de l’Université HIBMAT à Buea, où il a obtenu en 2016 un diplôme en génie informatique. Il a débuté sa carrière professionnelle en 2015 en tant que développeur full-stack freelance. Entre 2018 et 2022, il a travaillé comme développeur web pour l’Institut Universitaire Catholique de Buea.
Melchior Koba
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Dans le but de faciliter les échanges économiques entre le Niger et ses voisins, un tech entrepreneur a mis en place une solution fintech. Elle est en pleine expansion.
MyNita est une solution fintech développée par la firme nigérienne Niger transfert d’argent (Nita). Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des transferts de fonds, des paiements ou encore des virements. Fondée en 2017, l’entreprise a son siège social à Niamey et est dirigée par Mahatan Cheferou.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée de 100 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte en renseignant ses informations personnelles. Cette étape est d’autant plus importante puisque l’application a été certifiée « conforme aux dispositions de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO)» en mai dernier.
« NITA a mis en place un système d'identification robuste de ses clients, ce qui est une exigence clé de la BCEAO pour tous les établissements financiers opérant dans la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine). Ce système d'identification n'est pas seulement une mesure de sécurité mais aussi une façon de garantir l'intégrité et la transparence des transactions financières », peut-on lire dans le communiqué de presse.
Après cette étape, l’utilisateur peut accéder aux divers services de l’application mobile. Entre autres, il peut payer des factures, effectuer des opérations d’achat au Niger ou encore se procurer du temps d’antenne chez les opérateurs télécoms. En ce qui concerne les transferts d’argent, il est possible d’envoyer de l’argent à un autre utilisateur de MyNita mais également à une personne ne disposant pas de compte sur l’application. Il faudra se rendre dans une agence Nita pour effectuer le retrait avec les références de l’opération financière.
Depuis son tableau de bord, il est possible d’accéder à l’historique de toutes les transactions pour retracer l’utilisation des fonds préalablement rechargés sur le portefeuille numérique. les frais d’envoi varient d’un pays à un autre mais aussi d’une ville à une autre, il est possible pour un utilisateur de MyNita d’accéder à la liste des agences Nita dans l’espace de l'union économique monétaire ouest-africaine, où l’application est accessible.
Cette zone économique est composée, en plus du Niger, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Sénégal et du Togo.
Adoni Conrad Quenum
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Avec une formation en finance et en politique économique, il aspire à promouvoir l’inclusion financière en Afrique. Son objectif est de faire de son entreprise, Service Cops, un acteur majeur de l’innovation technologique en Afrique subsaharienne et en Asie.
Joseph Kiiza (photo) est un entrepreneur ougandais, cofondateur et président exécutif de Service Cops. Cette start-up est spécialisée dans les technologies financières (fintech) et l’externalisation des processus d’affaires (BPO).
Fondée en 2012 et basée à Kampala, en Ouganda, Service Cops se consacre à la création de solutions qui optimisent les processus commerciaux, augmentent les revenus et réduisent les coûts pour ses clients. L’entreprise aspire à devenir le premier partenaire mondial en technologie financière et en externalisation des processus d’affaires, en créant des opportunités à l’échelle internationale.
Service Cops a développé plusieurs solutions fintech, dont SchoolPay, une plateforme numérique universelle qui simplifie le paiement des frais de scolarité et la gestion des écoles. Cette solution permet aux parents et tuteurs de régler les frais facilement, tandis que les administrateurs scolaires peuvent gérer leurs tâches avec efficacité. Une autre solution est Vantage, une plateforme de gestion des comptes de crédit.
L’entreprise a également conçu d’autres solutions technologiques, comme le logiciel School Suite, qui facilite la gestion des établissements éducatifs. Ce logiciel permet aux enseignants, aux administrateurs et aux étudiants de numériser les processus quotidiens de l’enseignement.
En 2023, Service Cops a noué un partenariat stratégique avec Awash Bank, une banque privée éthiopienne, afin de proposer des prêts numériques. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du plan d’expansion de l’entreprise ougandaise.
Get Access to Digital Microloans!
— Service Cops Uganda (@servicecopsug1) March 28, 2023
Service Cops and Awash Bank have partnered to enable 12 million customers access digital microloans. Read full story here-> https://t.co/8eyeSeflaK pic.twitter.com/c6iO9Iur7b
« Notre plan de croissance à long terme consiste à avoir une présence significative dans toutes les économies émergentes d’Afrique et d’Asie, en ciblant les principaux blocs économiques que sont la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) », a déclaré M. Kiiza.
En plus de son rôle chez Service Cops, Joseph Kiiza est président-directeur général d’Edge Micro Insurance, une compagnie d’assurance en Ouganda. Il siège également au conseil d’administration de Nepserv Consults, une institution financière ougandaise.
L'entrepreneur est diplômé de l'université de Makerere, en Ouganda, où il a obtenu en mai 2024 un master en finance ainsi qu'un master en politique économique et planification.
Melchior Koba
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Quidax, une bourse nigériane de cryptomonnaies, a annoncé le jeudi 29 août l’obtention d'une licence d'exploitation provisoire de la part de la Securities and Exchange Commission (SEC) en tant que Digital Assets Exchange (bourse d'actifs numériques).
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Dans le but de faciliter l’accès au crédit pour les immigrés africains dans leur nouvel environnement, notamment en Amérique du Nord, un tech entrepreneur a mis en place une solution fintech sur mesure.
Kredete est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence aux immigrés africains d’Amérique du Nord, d’effectuer des transferts de fonds vers une vingtaine de pays africains et de disposer d’un score de crédit.
La technologie de la fintech est basée sur la blockchain. Elle facilite et sécurise toutes les opérations financières, et pour les transferts de fonds, Kredete utilise les stablecoins pour réduire de façon considérable les frais de transfert.
La solution a été lancée en 2023 par Adeola Adedewe. En août dernier, elle a obtenu un montant de 2,25 millions $ lors d’un cycle de financement pour développer sa technologie et s’étendre à de nouveaux pays africains.
Pour Adeola Adedewe, « Kredete est plus qu'un simple service de transfert de fonds ; c'est une passerelle vers l'inclusion financière pour les immigrés africains de la diaspora. [..] Notre objectif est de permettre à nos utilisateurs de se construire un avenir financier sûr, quel que soit l'endroit où ils émigrent ».
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte et accède à la plateforme. Il peut ainsi recharger son portefeuille numérique multidevises pour effectuer diverses transactions financières.
Sur la plateforme mobile, il est possible d’effectuer des opérations entre deux portefeuilles numériques de la fintech, d’envoyer des fonds sur un compte mobile money dans les pays africains où opère la jeune pousse, ou encore d’effectuer des virements bancaires. Il faut souligner que chaque opération accorde des points pour constituer un score de crédit.
Kredete se charge de mettre à jour les données chaque fois qu’un utilisateur effectue des transactions sur la plateforme mobile. Par ailleurs, la jeune pousse a également mis en place un système de parrainage qui permet aux utilisateurs de gagner jusqu’à 20 $ par personne parrainée.
Adoni Conrad Quenum
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