Alors que la numérisation des services financiers devient un levier essentiel pour l’inclusion économique, Khallasli se positionne en Tunisie comme une solution innovante facilitant les paiements électroniques. Elle propose depuis 2022 plusieurs services via divers canaux.

Khallasli est une marketplace B2B de services financiers numériques développée par une jeune pousse tunisienne. Elle propose une gamme variée de services permettant aux utilisateurs de régler leurs factures, d’acheter des recharges téléphoniques, d’effectuer des paiements auprès d’institutions de microfinance ou encore de recharger des cartes bancaires prépayées. La start-up basée à Sousse a été fondée en 2022 par Khatib Chakchouk.

« Khallasli est une fintech qui fournit des solutions de paiement électronique à compte unique en mettant en relation les fournisseurs de services et les commerçants, grâce à un modèle d’affaires innovantes qui permet de gérer tous les besoins transactionnels de manière sécurisée, efficace et simple. Khallasli est devenu un facilitateur de paiement et un agrégateur de premier plan en Tunisie », explique la jeune pousse sur sa plateforme.

Afin d’assurer une adoption massive et une utilisation simplifiée, Khallasli met à disposition plusieurs canaux d’accès. Les utilisateurs peuvent effectuer leurs transactions via une interface web au profit des points de vente (PDV) désireux de devenir partenaires, une application mobile baptisée Digitis, des bornes interactives ou encore une interface de programmation dédiée pour les entreprises souhaitant intégrer les services proposés par la jeune pousse dans leur propre écosystème numérique.

Khallasli a conclu plusieurs partenariats pour disposer de cette large gamme de services. Avec les opérateurs télécoms opérant en Tunisie comme Orange, les fournisseurs d’accès Internet, les agences de voyage, les banques ou encore les établissements de microfinance.

Adoni Conrad Quenum

Editing : Feriol Bewa

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Dans un contexte où la cybersécurité et la lutte contre la fraude numérique deviennent des enjeux majeurs pour les entreprises africaines, deux tech entrepreneurs ont mis en place une solution en la matière.

Dojah est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet, grâce à son interface de programmation (API), de sécuriser les processus d’intégration client en s’appuyant sur la vérification biométrique (reconnaissance faciale et empreintes digitales), l’analyse des documents officiels (CNI, passeports, permis de conduire) et l’authentification par données mobiles et bancaires. La start-up a été fondée en 2021 par Tobi Ololade et Ayomide Oso.

« Nous aidons les entreprises proposant des services financiers et des activités numériques à rester sécurisées, à se développer de manière transparente et à garantir la conformité. Notre solution rationalise l'embarquement des utilisateurs, automatise les contrôles de conformité AML et prévient de manière proactive la fraude et l'usurpation d'identité grâce à une vérification de bout en bout et à une surveillance en temps réel » a déclaré Tobi Ololade.

Dojah permet aux entreprises de se conformer aux réglementations KYC (Know Your Customer) et AML (Anti-Money Laundering) tout en améliorant l'expérience utilisateur avec des processus d’identification fluides. Grâce à son intégration avec plusieurs bases de données officielles et services gouvernementaux, la jeune pousse offre aux fintech, banques, marketplaces et start-up africaines une solution rapide et fiable pour sécuriser les transactions et prévenir les usurpations d’identité.

Avec des clients répartis dans plusieurs pays africains et des partenariats stratégiques, Dojah ambitionne de devenir le leader de la vérification d’identité sur le continent. Son modèle basé sur une API flexible et modulable permet une adoption rapide par divers secteurs, de la finance aux services à la demande. En 2022, elle a été sélectionnée dans la cohorte Hiver de l’accélérateur californien Y Combinator.

Adoni Conrad Quenum

Editing : Feriol Bewa

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Gabon : CLIKPAY Money propose des services financiers via son app mobile

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Pour aider les freelances et les entrepreneurs africains à recevoir des fonds et à gérer des paiements en USD de manière efficace et sécurisée, Philip Mburu a mis en place une solution fintech innovante.

Hurupay est une solution fintech qui aide les freelances, les travailleurs à distance et les entreprises en Afrique à créer des comptes virtuels en dollars américains basés sur des stablecoins, type de cryptomonnaie qui cherche à maintenir une valeur stable en adossant leur valeur marchande à une référence externe. La fintech, basée à Nairobi (Kenya) et San Francisco (USA), a été fondée en 2023 par Philip Mburu.

Pour créer un compte, les utilisateurs doivent télécharger l'application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 1000 fois, selon Play Store. Ils procèdent à l’inscription et font vérifier leur identité à l'aide d'un document officiel. L'ouverture d'un compte virtuel sur Hurupay est gratuite et sans frais mensuels. Une commission de 2 % est appliquée sur chaque transaction reçue, tandis que les retraits et transferts sont gratuits.

Ces comptes permettent de recevoir des paiements en USD sans frais cachés et offrent la possibilité de retirer des fonds vers des plateformes d'échange de cryptomonnaies. Hurupay est déjà disponible dans plus de 40 pays, dont le Nigeria, le Ghana, l'Afrique du Sud, la Tanzanie, les Philippines et les États-Unis.

Les utilisateurs peuvent recevoir des paiements via Automated Clearing House, un système électronique de transfert de fonds utilisé principalement aux États-Unis pour traiter des paiements entre banques, ou virements domestiques depuis des banques américaines. Il est également possible de recevoir des fonds via des plateformes telles que PayPal, Venmo ou encore Stripe.

Les fonds reçus sont automatiquement convertis en USDC, un stablecoin, offrant une stabilité face à la volatilité des devises locales. Les retraits peuvent être effectués vers des plateformes d’échanges comme Binance ou Bybit pour obtenir des USDT, ou directement vers des banques locales et des services de mobile money avec des taux avantageux.

Adoni Conrad Quenum

Editing : Feriol Bewa

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Fynbos Money simplifie l’investissement à long terme pour les Sud-Africains

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Dans le but de vulgariser l’accès aux investissements à long terme pour les jeunes sud-africains, deux tech entrepreneurs ont mis en place une solution fintech.

Fynbos Money est une solution fintech visant à simplifier et rendre plus attractif l'investissement à long terme en Afrique du Sud. Lancée en 2024 par Matthew de Haast et Adrian Hope-Bailie, elle propose une plateforme web intuitive « sans jargon financier et sans frais de conseiller ».

« La plateforme est conçue pour rendre l'investissement facile à comprendre en distillant les bases de la construction de la richesse à long terme dans un système qui fait tout pour vous sans facturer des frais sur une part de votre investissement [...] Nous essayons plutôt de révolutionner la façon dont les fournisseurs de services financiers structurent leurs frais en ne facturant qu'un abonnement forfaitaire » explique Adrian Hope-Bailie.

Fynbos Money propose un compte d’urgence gratuit qui propose une épargne à faible risque avec un rendement annuel « attractif », et un compte d'épargne qui permet de choisir parmi 5 fonds d'actions pour maximiser la croissance de l’investissement à long terme, sans taxation sur les gains. Contrairement aux plateformes traditionnelles qui facturent des frais basés sur le montant investi, le service propose le plan « Roots » qui est gratuit et le plan « Protea », payant.

Le premier permet d’accéder aux 2 types de comptes sans préalablement souscrire à un abonnement, ce qui permet aux utilisateurs de commencer à investir sans coûts initiaux. La 2nde option est un abonnement mensuel fixe permettant d’accéder à des fonctionnalités supplémentaires, telles que des comptes familiaux et des options d'épargne dédiées.

« Nous avons commencé par un projet pilote avec des amis et des membres de la famille en octobre, et nous n'avons cessé de croître à partir de là. Nous comptons aujourd'hui un peu plus de 2000 utilisateurs et nous enregistrons une forte croissance d'une semaine à l'autre » ajoute Adrian Hope-Bailie.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Nigeria : HeliumDoc permet, grâce à son application mobile, d’accéder aux prestataires de soins de santé

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La plateforme bancaire numérique Affinity Africa a annoncé le mardi 11 février avoir levé 8 millions de dollars lors d’un tour d’amorçage mené par Grazia Equity et BACKED VC, dans le but d’étendre ses services financiers aux personnes non bancarisées. Affinity adopte un modèle sans agence, reposant sur une application mobile, un réseau d’agents et une technologie propriétaire.

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Le nigérian Raenest lève 11 millions $ pour se développer en Afrique

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Le pays poursuit son chemin vers une économie sans numéraire. Les autorités ont acté, au cours des derniers mois, l’interopérabilité des cartes bancaires, puis celle des points de vente.

La Sierra Leone a officiellement lancé, le jeudi 13 février, son service de paiement instantané via le switch national, permettant aux utilisateurs de réaliser des transferts instantanés entre opérateurs mobiles, entre banques, ainsi qu'entre un opérateur mobile et un compte bancaire. Actuellement adopté par sept banques et deux fournisseurs de services de mobile money, ce système devra être intégré par l'ensemble des acteurs du secteur d'ici le 1er avril.

« Aujourd'hui, nous disposons d'un système directement connecté aux banques. Grâce à l'interopérabilité, nous supprimons un coût supplémentaire, ce qui allège nos charges d'exploitation. Cela nous permet d'améliorer la qualité du service offert aux clients », a expliqué Martison Obeng-Agyei (photo, à droite), directeur général d'Afrimoney Sierra Leone (Africell).

De son côté, David Mansaray, directeur général d'Orange Money Sierra Leone (Orange), estime que cette initiative facilitera l’accès aux prêts et, à terme, fluidifiera les opérations bancaires ainsi que les transactions entre entreprises.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’ambition de la Bank of Sierra Leone (BSL) de transformer le système de paiement du pays afin de construire une économie sans numéraire. Après le lancement du switch national de paiement en avril 2023, la banque centrale a mis en œuvre successivement l'interopérabilité des cartes bancaires, puis celle des points de vente. La phase suivante consistera à ouvrir la passerelle internationale pour permettre aux Libériens d'utiliser des cartes de paiement émises en Sierra Leone à l'international.

Pour rappel, la Sierra Leone comptait 8,2 millions de comptes mobile money au 31 décembre 2023, dont 1,7 millions de comptes actifs, selon les données de la banque centrale. Cette dernière a également recensé 22,3 millions de comptes bancaires, sans toutefois indiquer le nombre de personnes possédant ces comptes. Toutefois, la BSL indiquait déjà en 2022 que 29% de la population âgée de plus de 29% possédait un compte dans une institution financière ou auprès d'un fournisseur de services d'argent mobile.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Raenest, une start-up nigériane spécialisée dans la fourniture de comptes multi-devises, a levé 11 millions USD en série A, portant son financement total à 14,3 millions USD, selon un communiqué de presse parvenu à la rédaction de We Are Tech Africa.

Cet investissement permettra à la fintech d’accroître ses opérations au Nigeria et au Kenya, tout en s’implantant aux États-Unis et en Égypte.

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Startbutton étend son service de paiement à sept pays francophones d'Afrique

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L'Afrique francophone, forte de son potentiel économique, émerge comme un pôle d'attraction pour les entreprises en quête de nouvelles opportunités. Avec un environnement dynamique et en constante évolution, cette région est encore très peu exploitée par des start-up internationales.

Startbutton, une fintech panafricaine qui aide les entreprises à se développer à l’étranger sans avoir besoin de bureaux physiques, a annoncé le vendredi 7 février son expansion à sept nouveaux pays francophones : le Bénin, le Togo, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, la Guinée Conakry et le Cameroun. Cette décision marque une étape significative pour la start-up, qui consolide ainsi sa présence sur 15 marchés africains au total.

S’exprimant sur le bien-fondé de cette expansion, Malick Bolakale, co-fondateur de Startbutton, a déclaré que : « l’Afrique francophone entretient des relations commerciales étroites avec l’Europe, en particulier la France, créant des paiements uniques et des opportunités d’expansion des entreprises. La région est moins saturée que l’Afrique anglophone mais possède un important potentiel économique ». Cette analyse sous-tend la stratégie de la start-up, qui mise sur cette région à fort potentiel pour sa croissance.

L’expansion de Startbutton s’inscrit dans l’objectif plus large de l’entreprise de devenir un fournisseur clé d’infrastructure pour les entreprises opérant sur tout le continent africain. Avec plus de 300 millions de personnes, l'Afrique francophone représente une destination stratégique pour les entreprises désireuses de se développer. Aujourd'hui, Startbutton traite plus de 5 millions de dollars par mois, générant des revenus grâce à des commissions de 0,5 à 1 % sur chaque transaction. Avec cette expansion, l’entreprise prévoit une augmentation de 2 millions de dollars supplémentaires en volume de transactions sur les marchés francophones.

Malgré les défis persistants liés aux paiements transfrontaliers et à la réglementation, Startbutton ambitionne de se positionner comme un acteur central de la transformation du commerce en Afrique. En offrant des solutions de paiement en monnaie locale tout en assurant la conformité avec les réglementations locales.

Cette expansion représente un atout majeur pour les entreprises de paiement souhaitant s’installer en Afrique francophone sans avoir à établir de bureaux physiques, réduisant les coûts opérationnels liés à l’établissement de bureaux et en assurant une conformité réglementaire. La start-up dessert déjà plus de 100 entreprises dans 20 pays, principalement dans les secteurs de l’aviation, des jeux et du commerce électronique, facilitant leur développement transfrontalier avec des solutions de paiement adaptées.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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La fintech Cauridor lève 3,5 millions $ pour se développer en Afrique 

Khazna offre divers services financiers via ses plateformes web et mobile

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Cauridor, une fintech spécialisée dans les infrastructures de paiement, a récemment annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant de 3,5 millions USD. Déjà présente en Guinée, au Sénégal, en Côte d'Ivoire, en Sierra Leone et au Liberia avec plus de 25 000 agents, elle utilisera ces fonds pour renforcer ses infrastructures de paiement et s’étendre à de nouveaux marchés en Afrique.

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Cameroun : Jean-Patrick Ketcha forme et finance les jeunes entrepreneurs

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Avec plus du milliard de dollars capté en 2024, la fintech a toujours le vent en poupe en Afrique. Les solutions arrivent à convaincre les investisseurs, du fait de la sous-bancarisation des populations sur le continent.

Khazna est une application financière égyptienne qui vise à offrir des services accessibles et inclusifs à une large population. Fondée en 2019 par Ahmed Wagueeh, Fatma El Shenawy, Omar Salah et Omar Saleh, elle s'adresse principalement aux personnes non bancarisées ou sous-bancarisées en Égypte, leur permettant de gérer leurs finances de manière simple et efficace.

L’application est accessible sur iOS et sur Android où elle a été téléchargée plus de 500 000 fois d’après Google Play Store. L’utilisateur crée un compte et peut alors bénéficier d’avances sur salaire, payer ses factures directement depuis son smartphone, etc.

La fintech a également introduit l’option « Achetez maintenant, payez plus tard » (BNPL), offrant aux utilisateurs la possibilité d'effectuer des achats chez divers commerçants partenaires et de les payer en plusieurs fois, sans frais supplémentaires. Cette fonctionnalité vise à faciliter l'accès aux biens et services essentiels sans pression financière immédiate.

Le jeudi 6 février, la fintech a annoncé la réussite d’un cycle de financement de 16 millions USD pour financer sa croissance sur le marché local et son expansion en Arabie saoudite. Elle avait déjà capté 38 millions USD en 2022.

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« La clôture de ce tour de table est une étape cruciale pour l'équipe de Khazna. Cela nous permet non seulement de renforcer notre activité principale, mais aussi d'accélérer notre mission de promotion de l'inclusion financière dans les régions du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. L'entrée de Khazna en Arabie saoudite marque le début d'un nouveau chapitre, et nous nous engageons à offrir une expérience numérique inégalée aux utilisateurs dans toute la région » a déclaré Omar Saleh.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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