Cleva, une start-up nigériane opérant dans les technologies financières, a réussi un tour de table d’un montant de 1,5 million $, apprend-on de Techcrunch ce lundi 8 janvier. Les fonds, levés en pré-amorçage, seront utilisés pour financer la mise en place du projet et l'élaboration des services et l’offre commerciale de la fintech. La fintech a également annoncé avoir rejoint le programme de l’accélérateur californien Y Combinator pour sa cohorte Hiver 2024.

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Après ses études et plusieurs années d’expérience obtenues en travaillant pour des entreprises en Angleterre, elle revient dans son pays d’origine, le Kenya, pour mettre son expérience au service de l’Afrique. Elle cofonde Ndovu, une plateforme d’investissement numérique.

Radhika Bhachu (photo) est une entrepreneure kényane diplômée de l’université de Nottingham où elle a obtenu, en 2011, un bachelor en mathématiques. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de Ndovu, une start-up qui permet aux Africains d’épargner et d’investir en toute simplicité.

Fondée en 2020, Ndovu est une plateforme d’investissement numérique qui a pour but de rendre les investissements sur les marchés financiers plus sûrs et plus abordables. Elle fournit à ses clients des conseils financiers experts adaptés à leurs besoins et à leurs objectifs uniques.

La start-up a pour vision d’être reconnue comme un leader régional dans la fourniture de solutions d’investissement financier en Afrique. Elle veut également créer un monde où les Africains utilisent sa plateforme d’investissement financier pour assurer leur avenir.

Afin d’accomplir sa vision et d’atteindre ses objectifs, Ndovu propose plusieurs produits. Parmi eux, Ndovu Sure donne aux utilisateurs un moyen sûr de gagner de l’argent en fonction de leur profil de risque d’investissement et de la période d’investissement prévue. Cette solution est idéale pour diversifier les portefeuilles d’investissement, établir des produits à rendement d’urgence ou maintenir le capital.

Avec Ndovu Goal-based Saving, la start-up aide ses clients à accroître leur patrimoine en construisant un portefeuille personnalisé selon leurs objectifs financiers. Elle propose aussi une API de gestion de patrimoine appelée Ndovu Embedded Wealth Management API qui permet, en tant que partenaire, d’offrir des produits d’investissement et d’épargne personnalisés.

La carrière professionnelle de Radhika Bhachu a commencé en 2008 chez le britannique HSBC, un groupe bancaire et financier, où elle était stagiaire. En 2011, elle est embauchée par Deloitte Consulting en tant que consultante senior. En 2015, elle rejoint BlackRock, un gestionnaire d’actifs et un fournisseur de technologies, comme gestionnaire des relations.

Melchior Koba

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Après le Sénégal en décembre dernier, la firme britannique de technologie financière investit le marché malien en signant un partenariat stratégique.

Orange Finances Money Mali, une filiale locale de la firme Orange, a annoncé le lundi 8 janvier un partenariat avec le britannique TerraPay opérant dans les technologies financières. L’objectif est de permettre aux utilisateurs maliens d’Orange Mobile Money de se connecter au réseau d’utilisateurs de TerraPay à travers l’Afrique et le monde.

« Les clients d'Orange Money Mali peuvent désormais recevoir des transferts d'argent depuis plusieurs pays en utilisant le réseau mondial de TerraPay. Cette collaboration stratégique simplifie les transactions en les rendant rapides et sécurisées, améliore l'expérience client des utilisateurs d'Orange Money et renforce l'inclusion financière au Mali », a indiqué Djeneba Tandjigora, chef des services de transfert et du core business chez Orange Finances Money Mali.

Depuis quelques années, le mobile money est en constante progression en Afrique. Lancé en 2007 au Kenya, le continent a tout de suite adopté cette technologie financière au point d’en devenir le leader dans le monde. D’après les statistiques dévoilées par l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) dans son rapport « State of the Industry Report on Mobile Money 2023 », on a enregistré 781 millions de comptes actifs sur le continent (48,81 % des 1,6 milliard d’utilisateurs enregistrés dans le monde), en croissance de 17 % par rapport à 2021.

S’exprimant sur le partenariat, Amel Kane, directeur régional des ventes pour l'Afrique de l'Ouest francophone chez TerraPay, affirme « qu'avec une connexion directe à Orange Finances Money Mali, TerraPay peut assurer une expérience de paiement transfrontalier transparente, en réduisant les problèmes opérationnels et en fournissant une assistance rapide aux clients de notre partenaire ».

Pour rappel, TerraPay couvre plus de 120 pays pour la réception de fonds, plus de 210 pays pour l’envoi, plus de 7,5 milliards de comptes bancaires et plus de 2,1 milliards de portefeuilles mobiles.

Adoni Conrad Quenum

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En février 2021, la Banque centrale du Nigeria a pris une importante décision vis-à-vis du secteur des cryptoactifs. L’institution a décidé de faire volte-face et de mettre en place des garde-fous pour faciliter les opérations en cryptomonnaies.

 La Banque centrale du Nigeria (CBN) a levé l’injonction relative aux transactions en cryptomonnaies dans le pays. Cette décision, publiée dans une circulaire de l’institution financière parue le vendredi 22 décembre, relance de plus belle l’intérêt pour les cryptoactifs dans le pays. Les banques et les institutions financières peuvent ainsi ouvrir des comptes et fournir des services de change aux fournisseurs de services d'actifs virtuels (VASP) dûment enregistrés.

C’est en février 2021 que la CBN a pris la décision d’interdire les transactions sur les bourses de cryptomonnaies et a sommé les banques et institutions financières de fermer les comptes effectuant des transactions ou exploitant des bourses de cryptomonnaie. La décision a obligé de nombreuses entreprises et start-up opérant dans le secteur à déménager et certains ont dû fermer.

Avec la levée de cette injonction, plusieurs entités opérant dans le secteur ont lancé la procédure pour l’obtention d’une licence auprès de la CBN. C’est le cas de Yellow Card, une plateforme panafricaine d’échange de cryptomonnaies, qui a demandé son sésame dans la foulée. S’exprimant sur le sujet, sa directrice de la gestion des produits, Ogochukwu Umeokafor a indiqué : « vous avez attendu quelque chose et cela s'est concrétisé et nous allons sauter dessus immédiatement. [...] Nous voulons un environnement réglementé parce que cela aidera l'entreprise à se développer ; cela aidera les gens à avoir plus confiance en eux pour faire des affaires avec nous ».

 Pour rappel, les autorités ont pris des mesures contre les cryptoactifs pour diverses raisons, entre autres les multiples affaires de fraudes qui ont ébranlé le secteur. Néanmoins, il est important de souligner que malgré la restriction, le Nigeria se classe, entre juillet 2022 et juin 2023, au deuxième rang mondial en matière d’indice mondial d'adoption des cryptomonnaies ; il est également en tête de la région sur le plan du volume brut de transactions, selon les données de Chainalysis.

Adoni Conrad Quenum

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Mastercard, le géant américain des services financiers, a lancé le mardi 19 décembre les solutions de paiement sans contact « Tap on phone », « QR Pay by link » et « Payment link » au Nigeria.

« Alors que le paysage des paiements évolue au Nigeria, Mastercard est fière de lancer ses solutions de paiement sans contact. Nous comprenons l'importance des solutions de paiement numérique transparentes, sécurisées et rentables, en particulier pour les petites entreprises et les consommateurs », a déclaré Kari Tukur, vice-présidente des solutions clients pour l'Afrique de l'Est et de l'Ouest chez Mastercard.

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En Afrique, le secteur de la fintech est en plein essor, levant plus de 2,7 milliards USD entre juillet 2021 et juin 2023. Au Kenya, le jeune Collins Kathuli appartient à cette jeune génération d'entrepreneurs qui œuvre pour l’inclusion financière en Afrique.

Collins Kathuli (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique kényan spécialisé dans le secteur de la finance. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Kyanda, une start-up dont la vision est de fournir des services financiers abordables et de réduire le nombre de personnes non bancarisées ou sous-bancarisées en Afrique.

Fondée en 2019, Kyanda veut fournir un accès sûr et facile à des services financiers et connexes, simultanément, de manière abordable, efficace et transparente pour tous et à tout moment. Grâce à sa plateforme, elle permet à ces utilisateurs d’effectuer des transferts d'argent, des paiements et de régler des factures depuis le confort de chez soi.

Aux particuliers, la solution permet de rationaliser les finances et pour les chefs d’entreprise, elle optimise les opérations financières. Elle a déjà satisfait plus de 10 000 utilisateurs kényans et s’est récemment étendue à l'Afrique du Sud, permettant principalement aux Sud-Africains de créer ou de rejoindre un groupe pour économiser de l’argent ensemble afin d’atteindre un objectif commun.

Collins Kathuli est diplômé de la KCA University où il a obtenu en mars 2023 un bachelor en génie logiciel. Il est depuis 2021 un mentor au Techstars Startup Weekend Nairobi, des événements de 54 heures conçus pour offrir une formation expérientielle de qualité supérieure aux entrepreneurs techniques et non techniques.

Le lauréat du Anzisha Prize 2022 a reçu plusieurs prix et distinctions au cours de sa carrière entrepreneuriale. En 2020, il a reçu au FOYA Awards le prix du fondateur fintech de l’année en Afrique de l’Est et en 2021 la première récompense au prix mondial de l’entrepreneuriat étudiant. En 2022, son entreprise a été élue meilleure fintech au Kenya et il a obtenu, à l’Africatech Festival, le prix de l’innovateur fintech de l’année.

Melchior Koba

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Dans le but de permettre aux populations d’effectuer des achats plus facilement, une fintech a mis en place une solution qui est une alternative aux crédits traditionnels.

Payflex est une solution fintech développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des services financiers, en l’occurrence le paiement différé. La start-up, basée dans la ville de Johannesburg, a été fondée en 2017 par Paul Behrmann. Depuis son lancement, la jeune pousse a déjà levé 500 000 $ pour soutenir sa croissance.

L’application est accessible sur iOS, Android et Huawei. L’utilisateur, après téléchargement, devra se créer un compte avec ses informations personnelles pour accéder aux services financiers proposés par la fintech. Le paiement différé est le produit phare de Payflex qui permet aux clients de payer en 4 versements, à raison de 25% à l’achat puis des versements de 25% chaque deux semaines. Après le premier versement, l’utilisateur sera livré et pourra jouir de son bien. C’est un atout marketing qui augmente, selon la fintech, les ventes de ses boutiques partenaires de 30%.

Payflex affiche une limite de dépenses à ses utilisateurs. S’il est un bon payeur, cette limite peut augmenter pour lui mettre de faire plus d’achats. Il faut néanmoins souligner que la fintech ne facture pas des intérêts supplémentaires lorsque l’utilisation opte pour ses services. Les intérêts entrent en jeu lorsqu’une échéance est ratée et dans le même temps, la fintech veille à diminuer le plafond de dépenses.

Bien que les crédits ne soient pas développés sur le continent pour diverses raisons, en l’occurrence l’exclusion financière, les services de Payflex sont de plus en plus adoptés par les populations sud-africaines. En novembre 2021, la fintech a été rachetée par une firme australienne qui veut étendre ses activités sur le continent. Ceci n’a pas empêché la progression de la start-up dont la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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Après avoir signé un partenariat avec une start-up sud-africaine opérant dans les technologies de l’éducation en novembre dernier, les autorités tanzaniennes récidivent avec une firme ougandaise.

La firme technologique ougandaise HiPipo a annoncé le mardi 12 décembre la signature d’un partenariat avec les autorités tanzaniennes, en l’occurrence la Commission tanzanienne des technologies de l’information et de la communication. L’objectif est d’accélérer l’inclusion financière et numérique et d’accroître la sensibilisation aux solutions technologiques.

Pour cela, HiPipo a déployé le programme « Include EveryOne » dont le but est de contribuer à l'accélération de l'innovation fintech, à l'autonomisation des femmes dans la fintech et se veut un catalyseur pour l'investissement et le développement dans le secteur des technologies de l’information et de la communication.

« Nous sommes ravis d'annoncer qu'un accord pivot a été signé et scellé entre HiPipo et la Commission tanzanienne des technologies de l'information et de la communication. Cette collaboration prometteuse vise à accélérer l'inclusion financière en Tanzanie, dans le cadre du célèbre programme HiPipo Include Everyone, avec le soutien généreux de la Fondation Bill et Melinda Gates », a indiqué Innocent Kawooya (photo, à gauche), président-directeur général de HiPipo.

En retrait par rapport à certains pays de la sous-région est-africaine, en l’occurrence le Kenya et le Rwanda, la Tanzanie multiplie depuis peu les partenariats avec divers pays, organisations et start-up pour accélérer la transformation numérique en cours dans le pays. Plus tôt dans le mois, les autorités ont annoncé le lancement courant 2024 d’un cadre national pour l’économie numérique. Dans le secteur éducatif, le pays dirigé par Samia Suluhu s’est associé à la jeune pousse sud-africaine Snapplify pour améliorer la disponibilité et la qualité des ressources éducatives pour les étudiants en Tanzanie durant les trois prochaines années.

« Les activités du programme Include Everyone exploitées à l'échelle mondiale par HiPipo joueront un rôle crucial dans la promotion de l'inclusion financière, la stimulation de la croissance économique, l'encouragement des investissements dans les TIC, le conseil aux parties prenantes et la construction d'un groupe résilient et compétent d'innovateurs numériques et de professionnels des TIC en Tanzanie », a ajouté Innocent Kawooya.

Adoni Conrad Quenum

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Sa carrière dans l’industrie pharmaceutique lui a permis d’acquérir une expertise précieuse dans l’économie de la santé. En 2019, il fonde une application pour faciliter l’accès aux soins de santé pour les personnes défavorisées en Afrique.

Brice Kitio Dschassi (photo) est un pharmacien et économiste de la santé avec plus de 15 ans d’expérience. Il est le fondateur et le président-directeur général de WiiQare, une start-up congolaise qui a pour mission d’améliorer l’accès aux soins de santé pour les personnes en Afrique en connectant les fournisseurs de soins de santé, les patients et les payeurs.

C’est en 2020 qu’il fonde WiiQare, une solution innovante de paiement et d’épargne santé basée sur la fidélité et les récompenses. Cette dernière permet aux gens de prendre le contrôle de leurs soins de santé grâce à des moyens faciles et amusants de constituer une épargne santé, et donne aux hôpitaux un moyen transparent de recevoir les paiements des patients.

WiiQare vise à répondre aux besoins des populations qui n’ont pas accès à une couverture sociale ou à une assurance santé, ou qui font face à des difficultés financières pour se soigner. La plateforme permet également de réduire les risques de corruption ou de détournement des fonds envoyés par les expatriés.

Brice Kitio Dschassi est titulaire d’un doctorat en pharmacie obtenu en 2001 à l’université Claude Bernard Lyon 1 et d’un master en pharmaco-épidémiologie et pharmacovigilance obtenu à l’université de Bordeaux en 2005. Il est aussi diplômé de l’université Paris-Sud où il a obtenu en 2005 un master en santé publique (MPH) spécialisé en méthodologie et statistiques.

Entre 2005 et 2009, il était chargé de cours en pharmaco-épidémiologie à l’université Claude Bernard Lyon 1. Parallèlement, il a été le chef de projet de la Haute autorité de santé, une autorité publique française indépendante à caractère scientifique qui développe la qualité dans le champ sanitaire, social et médico-social.

En 2009, il a rejoint l’entreprise pharmaceutique Sanofi et y a travaillé pendant six ans. En 2016, il devient le directeur chargé de l’économie de la santé mondiale et de recherche sur les résultats de Lundbeck. Lundbeck est une entreprise pharmaceutique spécialisée dans les maladies du cerveau.

Melchior Koba

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Alex Sea est un acteur clé de l’écosystème fintech en Afrique francophone. Son travail avec l’Africa Fintech Forum lui permet de stimuler l’innovation et le développement du secteur de la finance numérique.

Alex Sea (photo) est un acteur majeur de la fintech en Afrique francophone. Il est le fondateur et le directeur d'Africa Fintech Forum (AFF), une organisation à but non lucratif qui vise à interconnecter les écosystèmes de l’innovation financière sur le continent, notamment à travers son événement annuel qui réunit les acteurs clés du secteur.

Fondée en 2017, l’AFF promeut le développement de l’industrie des fintech en Afrique. Elle sert de source et de canal d’information, œuvrant à éclairer les arcanes du marché de la fintech et à enrichir les savoirs par le biais de la chaire Africa Fintech et de la cartographie détaillée du paysage fintech en Afrique francophone.

« Africa Fintech est un forum international qui regroupe chaque année sur 2 jours, plus de 400 acteurs de la finance digitale venant des 5 continents. Ensemble, nous facilitons la mise en place de briques pour construire les écosystèmes fintech en Afrique à travers un ensemble d’initiatives. Nous organisons également un parcours dénommé africa fintech tour qui se tient chaque année dans plus de 10 pays d’Afrique pour répondre au vaste champ d’opportunités qu’offre la finance digitale. A cet effet, nous mettons en place et accompagnons des communautés de fintech dans des pays de l’Afrique de l’Ouest et centrale francophone  », a déclaré Alex Sea en 2020.  

L’AFF développe une collaboration avec les régulateurs, les agences gouvernementales, les centres financiers et les parcs technologiques pour améliorer l'écosystème. Elle a lancé, en 2020, Fintech Village, un bub fintech continental dédié à la fintech africaine, favorisant la synergie entre les écosystèmes fintech, les centres financiers et les hubs technologiques, en recherchant et accélérant les technologies innovantes et inclusives.

L’événement annuel phare de l’AFF est le Next Fintech Forum, dont la cinquième saison s’est déroulée en Côte d’Ivoire les 16 et 17 novembre 2023. Cette récente édition s’est penchée sur la fintech et le commerce en Afrique.

Alex Sea est titulaire d’un master en gestion d’entreprise et en gestion de la stratégie obtenu en 2002. Il est un cofondateur et le directeur d’AFRICAM ACADEMY, un hub de l’innovation et centre d’expertise en finance des marchés. L’entrepreneur est aussi le vice-président de l’Africa Fintech Network, une plateforme qui réunit les leaders de la fintech en Afrique, les organisations et les parties prenantes. Il est le secrétaire général de Côte d’Ivoire Fintech Association.

De plus, Alex Sea a cofondé Africa Lab, un incubateur et accélérateur et Finov Africa, une société de conseil et d’investissement dédiée à l’écosystème des technologies financières, dont il est le président-directeur général depuis 2019. Il est aussi le fondateur et le PDG d’IDIA AFRICA, un cabinet de conseils en intelligence économique, en pénétration de marché et en intelligence des risques.

En 2016, il a fondé Africa Telecom & Technology Review, un outil pour partager, comprendre, connaître, éduquer sur le marché le plus dynamique et le plus en croissance en Afrique. L’année suivante, il a fondé Datacenter & Cloud Conference, une vitrine de l’écosystème de la numérisation. La conférence met en lumière les tendances du marché et les opportunités pour les acteurs africains.

Melchior Koba

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