L’inclusion financière a encore des progrès à faire en Afrique. Depuis quelques années, des start-up opérant dans les technologies financières proposent des solutions plus adaptées au quotidien des populations du continent.

CLIKPAY Money est une néo-banque mise en place par une jeune pousse gabonaise et offrant aux particuliers et aux entreprises des services de paiement mobile et de transfert d’argent. La start-up basée à Libreville (Gabon) et à Dubaï (Émirats arabes unis) a été fondée en 2020 par Mark Doumba.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur crée son compte en renseignant ses informations personnelles, puis il accède aux diverses fonctionnalités de CLIKPAY.

Entre autres, il est possible en quelques clics d’envoyer et de recevoir des fonds avec des alertes en temps réel, de régler des achats en scannant des codes QR chez les commerçants, d’acheter du crédit téléphonique et des forfaits Internet de divers opérateurs télécoms, ou encore d’accéder à un réseau de points d'agents répartis dans les 9 provinces du Gabon pour effectuer des opérations de dépôt et de retrait d'argent.

Pour les entreprises, la fintech gabonaise a mis en place CLIKPAY Business. Il leur est possible de payer les salaires, régler les fournisseurs, générer des relevés de transactions, évaluer la performance, gérer les facturations et assurer la gestion comptable depuis l’application mobile ou web. Selon CLIKPAY, chaque transaction est cryptée et protégée par un code personnel (Mpin), avec des systèmes de détection de fraudes en place pour assurer la sécurité des utilisateurs.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Après ses études en économie et finance, il a accompagné des start-up dans leur processus de développement en Afrique du Sud. Devenu entrepreneur, il utilise la technologie pour aider les entreprises à mieux gérer leurs effectifs.

Niven Poleman (photo) est un expert en économie et un entrepreneur technologique originaire d’Afrique du Sud. Il est le fondateur et le président-directeur général de WorkWeek, une start-up innovante qui accompagne les entreprises dans la gestion optimisée de leurs équipes.

Fondée en 2023, WorkWeek offre une plateforme numérique dédiée aux entreprises employant des salariés. Grâce à une exploitation intelligente des données, cette solution facilite la gestion des salaires et permet de récompenser les employés les plus méritants. Elle simplifie également le suivi des heures de travail, la gestion des présences et le respect de la législation du travail, en particulier dans les secteurs à forte intensité de main-d'œuvre, comme la construction.

L’ambition de WorkWeek est de simplifier la gestion des effectifs, de responsabiliser les travailleurs et d’améliorer les relations employeurs-employés. « J'ai toujours pensé que les gens méritaient une chance équitable de s'élever au-dessus de leur condition. WorkWeek est notre façon d'aider les travailleurs salariés à construire de belles carrières et de donner aux entreprises les moyens d'investir dans leur personnel », déclare le fondateur de la start-up.

Diplômé de l’université du Cap, Niven Poleman a obtenu un bachelor en gestion et économie en 2018, puis un bachelor en analyse économique des marchés financiers en 2022.

Il commence sa carrière professionnelle en 2019 chez YogaSpirit, un studio de yoga, où il occupe les fonctions de responsable marketing digital et de gestionnaire de studio. En 2020, il rejoint WeAreMonsters Innovative Venture Development, une organisation dédiée à l’innovation en entreprise, où il est chargé de la recherche et du design UX (expérience utilisateur). Entre 2021 et 2023, il occupe le poste de venture manager chez The Delta, un écosystème d’entreprises soutenant les fondateurs ambitieux dans la création de projets novateurs.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Pour diverses raisons, les petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique n’arrivent pas à obtenir le soutien des institutions financières traditionnelles. Pour inverser la tendance, des tech-entrepreneurs marocains ont mis en place une solution.

Talaty est une start-up marocaine opérant dans les technologies financières. Fondée en 2022 par Soulaimane Lahrech, Simo Bernoussi, Ilyas Oudghiri et Zakaria E., elle utilise des technologies comme l'intelligence artificielle (IA) pour analyser les données des PME. Cela permet de déterminer si une entreprise est solvable, même si elle n'a pas beaucoup d'antécédents financiers.

En intégrant des technologies avancées d'intelligence artificielle et des analyses en finance comportementale, Talaty vise à optimiser les évaluations de crédit, réduisant ainsi les coûts opérationnels et les taux de défaut jusqu'à 90%. Son approche technologique a pour objectif d’améliorer l'accès au crédit pour les PME, tout en offrant aux institutions financières des outils efficaces pour la gestion des risques et la réduction des inefficacités opérationnelles.

En décembre 2024, Talaty a obtenu un financement d’un montant non divulgué pour renforcer sa présence au Maroc et explorer des opportunités d'expansion vers des marchés voisins. « Obtenir un financement reste un obstacle majeur pour les PME, responsable de 40% des faillites dues aux défauts de paiement. Notre plateforme alimentée par l’IA simplifie ce processus, offrant aux institutions partenaires les moyens d’un soutien financier efficace et rapide », a indiqué Soulaimane Lahrech.

Malgré leur importance cruciale dans le tissu économique, les PME africaines rencontrent de grosses difficultés à accéder au financement nécessaire à leur croissance. Selon Didier Acouetey d’AfricSearch, un cabinet sud-africain de conseil en ressources humaines, relayé par Forbes Afrique, « l’Afrique compte plus de 100 millions de PME qui ont besoin de 350 milliards USD par an pour assurer leur développement. Or, elles mobilisent à peine 20% de cette somme ».

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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La Banque centrale de la République de Guinée (BCRG), en collaboration avec la Guinéenne de Monétique (GuiM), a lancé ce mercredi 15 janvier, le switch national monétique et digital.

Cette plateforme innovante vise à transformer les paiements électroniques en Guinée, à renforcer l’inclusion financière et à interconnecter les acteurs du système financier. Conçu pour faciliter les transactions en temps réel, ce switch améliorera la sécurité des paiements et étendra l’accès aux services financiers à une large part de la population.

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En tant qu’entrepreneur, il s’engage activement en faveur de l’inclusion financière en Afrique, en mettant un accent particulier sur les jeunes. Il s’appuie sur la technologie pour concrétiser cet objectif.

Kiiru Muhoya (photo) est un entrepreneur kényan et un innovateur technologique spécialisé dans le secteur financier. Il est cofondateur et directeur général de Fingo Africa, une start-up de technologie financière qui développe une néo-banque panafricaine dédiée aux jeunes d’Afrique.

Fondée en 2020, Fingo Africa est une banque numérique conçue pour répondre aux besoins des jeunes Africains. Sa mission est d’autonomiser cette génération afin de contribuer à la création d’une Afrique plus prospère grâce à des outils financiers accessibles. La plateforme permet aux utilisateurs de gérer leurs dépenses quotidiennes, de fixer des objectifs d’épargne et de planifier leur avenir financier. Grâce à son partenariat avec Ecobank, Fingo Africa profite de la présence de la banque dans 33 pays à travers le continent pour accélérer son expansion.

« Fingo Africa permet aux utilisateurs de télécharger l’application Fingo Africa et d’accéder à un compte bancaire en moins de 5 minutes, associé à des transactions peer-to-peer gratuites et à un accès immédiat à de multiples services tels que l’épargne, l’éducation financière et l’analyse des dépenses intelligentes », peut-on lire sur le site de l’entreprise.

L’entreprise propose également FingoPay, une solution complète conçue pour répondre aux besoins des petites et grandes entreprises. Ce service intègre des outils d’analyse avancés, offrant aux entrepreneurs des informations en temps réel sur les performances de leurs activités.

Avant de lancer Fingo Africa, Kiiru Muhoya a fondé en 2016 Build for Kenya, une entreprise sociale spécialisée dans le développement de logements abordables.

Diplômé de l’université de Warwick, en Angleterre, il y a obtenu un baccalauréat en philosophie, politique et économie. Par ailleurs, il a été président du Sommet africain de Warwick et a travaillé entre 2019 et 2020 en tant qu’assistant-exécutif du directeur général d’Acorn, une société immobilière kényane.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Elle est une experte en éducation et en gestion financière. Grâce à l’utilisation des technologies, elle partage ses compétences en gestion financière pour accompagner les entreprises et soutenir les populations des zones rurales.

Mariama Ndiaye (photo) est une entrepreneure technologique sénégalaise spécialisée dans la finance. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale de The UpTribe, une société d’éducation financière.

Créée en 2020, The UpTribe a pour mission de favoriser l’inclusion financière des Africains. Sa plateforme d’automatisation financière propose aux jeunes des produits et services financiers, accompagnés de conseils pratiques. L’entreprise met à disposition diverses ressources telles que des cours sur la gestion des finances personnelles, des sessions de mentorat individuel, des articles, du contenu audio et une communauté en ligne.

Les formations de The UpTribe sont adaptées aux besoins des entreprises et des entrepreneurs, tandis que les sessions de coaching visent à aider chacun à mieux gérer ses finances personnelles. Parmi les initiatives phares de l’entreprise, on trouve Achieve, un programme conçu pour soutenir les entreprises. PEFE, quant à lui, est destiné à renforcer les compétences en gestion financière des entrepreneurs, tandis que Yokkuté Kom se concentre sur l’éducation financière en langues locales pour les populations vivant en milieu rural.

En parallèle, The UpTribe développe une plateforme innovante nommée FinEducation, avec pour objectif de former 100 000 jeunes d’ici 2026. Cette plateforme est spécialement conçue pour être utilisée dans les établissements scolaires.

Mariama Ndiaye est titulaire d’un master en comptabilité et gestion financière obtenu en 2018 à la CESAG Business School au Sénégal. En 2021, elle a également obtenu des certificats en éducation et planification financières, complétés par un certificat en finance et services de gestion financière en 2024.

Sa carrière professionnelle débute en 2015, lorsqu’elle effectue un stage en gestion des risques au Crédit Mutuel du Sénégal. En 2019, elle devient responsable de la YUX Design Academy, un centre sénégalais de formation en design. L’année suivante, elle occupe le poste de comptable financier à l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides à Dakar.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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La Fondation Tony Elumelu (TEF) a lancé le dépôt des candidatures pour ses programmes d'entrepreneuriat 2025, offrant formation, mentorat et financement aux entrepreneurs africains. Les programmes s’adressent aux candidats âgés de 18 ans minimum, avec des idées d’affaires évolutives ou des entreprises de moins de 5 ans.

Les candidats ont jusqu’au 1er mars pour postuler sur le site https://tefconnect.com/

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Les candidatures pour le programme NTEEP 5.0 sont ouvertes jusqu’au 30 mars 2025

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Nomfro Technologies, un acteur majeur dans le domaine de l’innovation technologique, a récemment annoncé le lancement de la 5e édition de son projet d’autonomisation de l’entrepreneuriat, connu sous le nom de NTEEP 5.0. Le programme est destiné à soutenir les start-up à travers l’Afrique. Cette édition offrira à 500 start-up l’opportunité de bénéficier d’une formation intensive en entrepreneuriat, en marketing numérique et d’un accès à des outils technologiques de pointe. Les entrepreneurs intéressés peuvent soumettre leur candidature gratuitement jusqu’au 30 mars 2025 sur le site officiel www.nteep.org.

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Entrepreneur en série, il allie sa passion pour la technologie à son esprit d’innovation pour développer des solutions à fort impact, capables d’accélérer la croissance de l’Afrique.

Andrew Mutua (photo) est informaticien et entrepreneur technologique kényan. Il est le fondateur et le président-directeur général de PesaKit, une start-up de technologie financière et de commerce électronique.

Créée en 2019, PesaKit se concentre sur la fourniture de services financiers et de solutions de commerce numérique pour les communautés mal desservies en Afrique. L’entreprise aide les agents d’argent mobile et les commerçants locaux à se développer et à prospérer en leur offrant des outils adaptés à leurs besoins.

Grâce à des technologies basées sur l’intelligence artificielle (IA), PesaKit a mis en place des infrastructures innovantes pour faciliter la distribution de services financiers, de détail et de commerce électronique. En associant l’IA à l’expertise humaine, la start-up garantit une meilleure précision et cohérence dans ses services, contribuant ainsi à améliorer la santé financière des populations vulnérables sur le continent africain.

PesaKit est active au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie et au Ghana. Elle accompagne plus de 50 000 agents et commerçants d’argent mobile, qui, à leur tour, ont permis à plus de 18 millions de clients uniques de bénéficier de ces services au sein de leurs communautés.

Avant PesaKit, Andrew Mutua a fondé en 2012 Logic IT, dont il a été le président-directeur général jusqu’en 2018. Logic IT est une société de conception technologique. Elle aide les organisations à innover des produits et des services que les gens aiment, désirent et dont ils dépendent. Ses missions vont de la conception d’applications mobiles et de services web au développement de solutions d’entreprise.

Andrew Mutua est titulaire d’un diplôme en conception et développement web, animation 2D et technologies interactives obtenu en 2009 à la Nairobits Digital Design School. Il est aussi diplômé de l’université de Nairobi, où il a obtenu en 2013 une licence en technologie des microprocesseurs et instrumentation. En 2018, il a suivi le programme « Repenser l’inclusion financière » à la Harvard Kennedy School, renforçant ainsi son expertise dans le domaine de la finance inclusive.

Sa carrière professionnelle a commencé en 2009 chez Wunderman, une agence digitale, en tant que développeur frontend et UX (expérience utilisateur). Entre 2011 et 2012, il a travaillé comme responsable des médias numériques chez BusinessIT Afrika Limited, une entreprise informatique kényane.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Pour accompagner la croissance des petites et moyennes entreprises en Égypte, 2 tech entrepreneurs ont mis en place une solution de financement pour les factures numériques. La start-up a récemment obtenu le soutien de l’autorité égyptienne de régulation financière.

Oliv est une plateforme numérique égyptienne qui offre aux petites et moyennes entreprises des services d’affacturage. Elle permet en effet de transformer instantanément les factures en liquidités. Basée au Caire, la start-up a été fondée en 2024 par Ziad Mokhtar et Hatem M. Sabry.

« Notre objectif est d'aider des milliers de petites entreprises à obtenir un financement à court terme pour maintenir des opérations fluides et soutenir la croissance. Nous nous appuyons sur la technologie pour exdtraire et analyser des données, et prendre des décisions de financement en quelques minutes ».

Oliv ne dispose pas encore d’application mobile. Pour accéder à ses services, il faut donc se rendre sur son site Internet et créer un compte. En fonction des informations fournies lors du processus d’inscription, la fintech fixe une limite de crédit pour l’entreprise. L’éligibilité au financement d’Oliv se résume à offrir un service business-to-business et à disposer d’un historique de factures électroniques de plus d’un an.

Ces conditions remplies, il faut sélectionner les factures éligibles à l’affacturage, consulter les tarifs de remise attribués, et le signataire autorisé de l’entreprise sera invité à signer un contrat numérique avec Oliv. Les fonds sont versés sur le compte bancaire de l’entreprise dans les 48 heures. Le plafond de financement que propose Oliv est de 4 millions de livres égyptiennes (environ 79 000 USD). En ce qui concerne la durée des échéances, elle est de 30, 45 ou 60 jours sur une base renouvelable.

Adoni Conrad Quenum

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