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En Afrique, l’avènement de la 5G révolutionne le monde des télécommunications, offrant des débits ultra-rapides, une latence réduite, et une connectivité accrue. Cette technologie ouvre la voie à de nouveaux usages dans des secteurs clés, dont la Tunisie pourra désormais profiter pour accélérer sa transformation numérique.

Orange Tunisie a annoncé, le vendredi 14 février, le lancement officiel de la 5G, une technologie de pointe qui ouvre la voie à un accès au très haut débit. Cette avancée représente un tournant majeur dans le développement numérique du pays et positionne Orange Tunisie à l’avant-garde de l’innovation dans le secteur des télécommunications. La 5G répond ainsi aux besoins croissants en connectivité, tant pour les professionnels que pour les particuliers, et accompagne la transition numérique de la Tunisie.

« La 5G par Orange Tunisie se concrétise à travers une expérience client optimisée, avec des vitesses de téléchargement ultra-rapides, une latence minimale et une capacité de connexion accrue. Grâce à des débits 3 à 4 fois plus rapides que la 4G, la 5G répond aux besoins grandissants en connectivité », a déclaré l’opérateur dans un communiqué.

Parallèlement à ce lancement technologique majeur, Orange Tunisie introduit la MAXBOX 5G, un routeur WiFi 6 de dernière génération, conçu pour offrir une expérience optimale à domicile. Avec des performances inégalées, la MAXBOX 5G inclut une option Turbo, spécialement dédiée aux passionnés de gaming et de streaming, permettant ainsi aux utilisateurs de tirer pleinement parti des capacités de la 5G dans leur quotidien numérique.

Cette initiative s’accompagne également de la création d’un « Lab 5G », un espace d’expérimentation destiné à tester les applications de la 5G dans des secteurs clés tels que l’industrie 4.0, la santé, la culture et l’éducation. Ce laboratoire, ouvert aux entreprises, start-ups et universitaires, vise à encourager l’innovation collaborative et à explorer les possibilités offertes par la 5G dans la transformation numérique du pays.

Le lancement de la 5G par Orange Tunisie s'inscrit dans une stratégie plus large de développement numérique. Ce déploiement marque une étape importante pour le secteur des télécommunications en Tunisie, avec Orange Tunisie devenant le cinquième opérateur du groupe à commercialiser la 5G en Afrique et au Moyen-Orient. Le réseau 5G est déjà opérationnel sur 400 sites, couvrant plusieurs régions, et devrait continuer de s'étendre progressivement pour atteindre tous les gouvernorats du pays.

Un impact régional et continental

Ce lancement est également en phase avec les prévisions de l’Union africaine des télécommunications (UAT), qui, dans son rapport du 30 janvier dernier intitulé « Rapport sur la préparation à la 5G et les cas d'utilisation pertinents en Afrique », souligne le potentiel de la 5G pour transformer l’économie du continent. Selon le rapport, des applications comme l’agriculture intelligente, les soins de santé à distance et l’éducation en ligne pourraient être révolutionnées par la 5G, contribuant à améliorer la qualité de vie sur le continent.

La GSMA, l’Association mondiale des opérateurs et constructeurs de téléphonie mobile, va encore plus loin en estimant que les réseaux 5G devraient apporter une contribution économique de 26 milliards de dollars à l’Afrique d’ici 2030. Ce chiffre reflète l'énorme potentiel de la 5G pour stimuler des secteurs vitaux et soutenir la croissance économique à l’échelle continentale.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On vendredi, 14 février 2025 13:11 Written by

Dans un contexte mondial où le numérique devient un levier essentiel pour le développement économique et social, le gouvernement libérien investit pour garantir un accès Internet de qualité pour tous. Cela inclut aussi des coûts plus abordables.

L’Autorité des télécommunications du Liberia (LTA) veut moderniser le Liberia Internet Exchange Point (LIXP), le seul point d’échange Internet du pays (IXP). Le régulateur a acquis la semaine dernière un nouvel ensemble d'équipements d’une valeur de 39 000 $ dans le cadre de cette initiative qui peut contribuer à améliorer la qualité de l’Internet dans le pays.

« L'objectif principal d'un IXP est d'améliorer l'efficacité du routage Internet en permettant une interconnexion directe entre les réseaux. Cela peut contribuer à réduire la latence, diminuer les coûts de bande passante, améliorer les performances du réseau et renforcer la fiabilité et la résilience globales d'Internet », a déclaré le régulateur télécoms dans un communiqué publié sur Facebook.

Une connexion Internet de meilleure qualité peut favoriser la mise en œuvre du programme « Digital Fast Track », conçu pour accélérer la transformation numérique au Liberia. Ce programme met l’accent sur l’amélioration des infrastructures et des services numériques. Par ailleurs, le gouvernement considère l’infrastructure numérique comme un élément essentiel à l’atteinte des objectifs de développement national.

Le département des affaires économiques et sociales des Nations unies (DAES) classe le Liberia 47ᵉ sur 54 pays africains en matière de déploiement de l’e-gouvernement, avec un score de 0,2513 sur 1. Le pays affiche un indice de développement de l’e-gouvernement (EGDI) moyen, « reflétant une croissance constante de l’intégration numérique en dépit de divers défis ». De plus, l’Union internationale des télécommunications (UIT) a classé le pays 36ᵉ sur 47 en Afrique en ce qui concerne le développement des TIC, avec un score de 37,1 sur 100.

Cependant, au-delà du point d’échange Internet, le Liberia accuse encore d’importants déficits en infrastructures numériques, malgré les efforts du gouvernement pour y remédier. Le pays ne dispose que d’un seul câble sous-marin à fibre optique, fréquemment sujet à des coupures, ce qui perturbe régulièrement l’accès à Internet. Selon Datacenterplatform, il ne compte qu’un seul centre de données. Par ailleurs, le DAES attribue au Liberia un score de 0,1238 sur 1 pour l’indice des infrastructures télécoms, un composant clé de l’EGDI.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On mercredi, 12 février 2025 14:55 Written by

Pour la nouvelle année, les ambitions du gouvernement en matière d’économie numérique sont grandes. Améliorer et étendre la connectivité à haut débit est l’un de ses objectifs prioritaires. Au-delà de la fibre optique, l’adoption d’autres technologies n’est pas exclu pour y parvenir.

La Guinée se rapproche d’un projet ambitieux visant à renforcer sa souveraineté numérique et ses capacités technologiques. Rose Pola Pricemou, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, a reçu le vendredi 24 janvier une délégation du groupe AirSAT Technologie, une entreprise chinoise spécialisée dans les solutions satellitaires commerciales. Les échanges ont porté sur une potentielle collaboration pour le lancement d’un satellite dédié à l’amélioration des infrastructures numériques guinéennes.

Selon un communiqué du ministère des Postes, ce projet de satellite ambitionne de faciliter la transmission de données à grande échelle, tout en jetant les bases d’un transfert de compétences technologiques dans le domaine de l’aéronautique. En outre, il est prévu de former des ingénieurs locaux afin qu’ils soient en mesure de gérer les différents processus liés à l’exploitation et à la maintenance des technologies satellitaires.

Cette initiative s’inscrit dans la perspective de la souveraineté numérique. Un tel projet pourrait marquer un tournant pour la Guinée, en la dotant d’un outil essentiel pour moderniser ses télécommunications et réduire sa dépendance vis-à-vis des infrastructures étrangères. D’après le Rapport Annuel 2023 de Space in Africa sur l’industrie spatiale africaine, cette dernière représentait une valeur de 19,49 milliards de dollars en 2021, avec une projection de croissance de 16 % d’ici 2026, pour atteindre 22,64 milliards de dollars.

En poursuivant cette ambition, la Guinée pourrait rejoindre les pays africains qui misent sur les technologies spatiales pour soutenir leur développement. À ce jour, près de quinze pays africains ont déjà investi plus de 4,71 milliards de dollars dans 58 projets de satellites. Des nations comme le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Kenya utilisent déjà leurs capacités satellitaires pour améliorer la connectivité Internet, suivre les changements climatiques, ou encore optimiser la gestion des ressources naturelles.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On mardi, 28 janvier 2025 08:58 Written by

Avec plus de 120 millions d’habitants, le potentiel numérique de l’Éthiopie est immense. Le pays s’attèle à élargir l’accès à Internet, moderniser ses infrastructures et adopter des solutions technologiques innovantes pour combler la fracture numérique et accélérer l’inclusion économique et sociale.

L’Éthiopie travaille pour accélérer le développement de l’Internet et réduire la fracture numérique. Lors de l’ouverture de la conférence sur le développement de l’Internet (IDC), le lundi 20 janvier, Belete Molla (photo), ministre de l’Innovation et de la Technologie, a souligné la volonté du gouvernement de bâtir un écosystème numérique inclusif et dynamique pour tous les citoyens.

Au cœur de cette vision se trouve la stratégie Digital Ethiopia 2030, qui servira de feuille de route pour moderniser les infrastructures Internet, sensibiliser à l’importance de la culture numérique et encourager une utilisation responsable des technologies. Le gouvernement entend également travailler en étroite collaboration avec les pays membres de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) afin d’améliorer la connectivité dans les zones reculées et d’assurer un accès équitable et sécurisé à Internet.

Cette ambition s’appuie sur des réalisations significatives déjà accomplies. La couverture 4G atteint désormais 34,8 % de la population, tandis que les services 5G sont disponibles dans 14 villes. Le pays compte actuellement 80,5 millions d’abonnés mobiles et 45 millions d’utilisateurs de haut débit. De plus, des solutions innovantes comme Telebirr, un service de paiement mobile avec 51,54 millions d’utilisateurs, illustrent le potentiel du numérique pour favoriser l’inclusion financière et transformer les transactions économiques.

Selon le rapport « Digital Economy Ethiopia Report de la GSMA, » la connectivité devrait encore progresser dans les prochaines années, avec plus de 50 millions d’Éthiopiens connectés à Internet mobile d’ici 2028, soit presque le double des chiffres actuels. Cette augmentation de la connectivité pourrait ajouter environ 2,5 milliards de dollars au secteur agricole et 2 milliards de dollars à l’industrie manufacturière d’ici 2028. Ces avancées devraient permettre à l’Éthiopie de consolider son rôle de moteur de la transformation numérique dans la région de l’IGAD tout en générant des bénéfices économiques et sociaux durables pour ses citoyens.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On mercredi, 22 janvier 2025 10:17 Written by

L’économie numérique africaine, en pleine expansion, est essentielle au développement du continent. Cependant, les interruptions volontaires d’Internet et des réseaux sociaux par les gouvernements freinent cette dynamique, avec des conséquences économiques et sociales majeures.

Les coupures d’Internet et les restrictions d’accès aux plateformes numériques ont coûté à l’Afrique subsaharienne 1,56 milliard de dollars en 2024, selon le rapport Global Cost of Internet Shutdowns publié par la plateforme spécialisée britannique Top10VPN. Ce document met en lumière l’impact économique des fermetures intentionnelles d’Internet, des blocages de réseaux sociaux et des ralentissements délibérés du débit. Au niveau mondial, ces arrêts décidés par les gouvernements ont engendré une perte totale de 7,69 milliards de dollars en 2024, soulignant une tendance alarmante aux atteintes numériques.

Une baisse par rapport à 2023, mais des pertes persistantes

En Afrique subsaharienne, les pertes de 2024 représentent une légère diminution par rapport aux 1,74 milliard de dollars enregistrés en 2023. Toutefois, les coupures continuent d’affecter massivement la région, totalisant 32 938 heures d’interruptions et impactant 111,2 millions d’internautes. Ces perturbations, souvent ordonnées dans des contextes de troubles politiques ou de conflits, freinent le développement économique et aggravent l’instabilité sociale dans des pays déjà vulnérables.

Les pays les plus touchés

Le Soudan arrive en tête des pays africains les plus touchés en Afrique subsaharienne, avec une perte de 1,12 milliard de dollars (soit 71,8 % des pertes totales de la région). Ces interruptions, visant principalement à contenir des manifestations ou à limiter la diffusion d’informations, ont affecté 23,4 millions de personnes sur une durée record de 12 707 heures. En Éthiopie, les coupures ont entraîné une perte de 211,2 millions de dollars, bien que seulement 3,3 millions d’utilisateurs aient été touchés sur 4 680 heures. Le Kenya, quant à lui, a subi des pertes de 75 millions de dollars, affectant 22,7 millions de personnes pendant 511 heures.

Les interruptions ciblent fréquemment les plateformes de réseaux sociaux telles que Facebook, Twitter, Instagram ou WhatsApp, outils essentiels pour la communication, le commerce et l’information. Dans certains cas, les gouvernements recourent à des ralentissements intentionnels, rendant l’accès aux contenus multimédias ou aux diffusions en direct pratiquement impossible.

Comment ces pertes sont-elles calculées ?

Le rapport de Top10VPN explique que les coûts économiques des coupures sont calculés à l’aide de l’outil Netblocks Cost of Shutdown Tool, basé sur la méthodologie de la Brookings Institution avec un modèle spécialisé utilisé pour l’Afrique subsaharienne. Les pertes sont estimées en fonction du PIB numérique de chaque région, de la durée des interruptions et du nombre d’internautes affectés. Les données proviennent de sources fiables telles que la Banque mondiale et des gouvernements. Les restrictions de plateformes sociales, bien que spécifiques, sont évaluées en fonction du nombre total d’internautes d’une région, car elles perturbent l’accès de tous, indépendamment de l’utilisation active des plateformes bloquées.

Un frein à la transformation numérique en Afrique

Ces pertes massives illustrent les conséquences des coupures d’Internet sur le développement économique de l’Afrique subsaharienne. Alors que la région investit dans la transformation numérique pour rattraper son retard, ces interruptions délibérées freinent l’innovation et la compétitivité.

Selon le rapport, « Ces dommages sont à la fois directs, en termes de coût économique et humain, et indirects, dans la mesure où ils obligent les gens à utiliser des VPN dangereux pour tenter de contourner les restrictions injustes qui leur sont imposées ». Ces interruptions provoquent également un manque à gagner pour les opérateurs télécoms, les entreprises dépendant du numérique et les particuliers, freinant ainsi le potentiel de croissance dans un monde de plus en plus connecté.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On mardi, 07 janvier 2025 17:09 Written by

L’Intelligence Artificielle se répand dans presque tous les secteurs d'activité. Elle offre de nombreux avantages pour l’Afrique, mais l’intégration limitée des langues du continent freine son adoption complète.

Orange s’engage à améliorer la représentation des langues africaines dans les systèmes d’Intelligence Artificielle (IA). Le groupe télécoms français a annoncé, mercredi 27 novembre, la signature d’un partenariat à cet effet avec OpenAI et Meta. Le lancement du projet, prévu pour le premier semestre 2025, vise à développer des intelligences artificielles capables de reconnaître et d’interagir avec les langues africaines.

Les langues d’Afrique de l’Ouest, telles que le wolof et le pulaar, seront les premières à être intégrées dans le projet. Elles seront incorporées dans les technologies Whisper d’OpenAI et Llama de Meta, deux modèles d’IA spécialisés dans la reconnaissance et la traduction linguistique.

Les modèles d’IA actuels sont majoritairement formés avec des données en anglais, ce qui limite la prise en charge des langues africaines. En raison de la rareté des données disponibles, ces langues sont sous-représentées dans les bases de données utilisées pour entraîner les IA. Pour y remédier, Orange fournira les données de ses applications locales, notamment dans les services clients, afin d’améliorer le traitement des langues africaines par les IA.

L’un des objectifs est de permettre aux utilisateurs d’Orange d’interagir avec le service client dans leur langue maternelle, rendant ainsi l’expérience utilisateur plus fluide et accessible. Les progrès réalisés durant la collaboration ne bénéficieront pas seulement aux services d’Orange, puisque les modèles développés seront également mis à disposition pour des projets non commerciaux, notamment dans les secteurs de la santé publique et de l’éducation.

En parallèle, Orange a signé un accord avec OpenAI pour accéder directement aux derniers modèles d’intelligence artificielle du groupe, disposant d'un traitement et d'un hébergement des données en Europe.

Servan Ahougnon

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On jeudi, 28 novembre 2024 10:03 Written by

Les autorités somaliennes veulent renforcer l’infrastructure numérique. Le régulateur télécoms travaillent avec la Société financière internationale (SFI) pour développer un nouveau cadre réglementaire pour les câbles sous-marins à fibre optique.

Le gouvernement somalien travaille sur l’élaboration d’une politique unifiée de déploiement de la fibre optique pour coordonner et faciliter l’installation de cette infrastructure, ainsi que son extension à travers le pays. Le ministère des Communications et des Technologies a organisé une consultation publique les dimanche 17 et lundi 18 novembre pour recueillir les avis et les contributions des différentes parties prenantes.

« La politique unifiée de déploiement de la fibre optique vise à guider les entreprises de télécommunications nationales vers une collaboration pour l’installation et l’expansion des câbles de fibre optique. Cette initiative permettra de réduire les coûts associés au déploiement et à l’extension des infrastructures de fibre optique, tout en favorisant la croissance de l’économie numérique moderne et l’interconnexion nationale », a déclaré le ministère dans un communiqué publié le dimanche 17 novembre sur sa page Facebook.

Dans son rapport « Digital Economy Diagnostic – Somalia » publié en mars 2024, la Banque mondiale a souligné que le réseau domestique de fibre optique du pays reste largement sous-développé et fragmenté. Elle relève que seuls des segments isolés ont été déployés par des opérateurs sous-régionaux, tandis que les liaisons transfrontalières demeurent faibles. Malgré la connexion de la Somalie à cinq câbles sous-marins internationaux et l’arrivée prévue d’un sixième en 2025, cette infrastructure déficiente entrave une répartition équitable de la capacité disponible.

« L’absence d’un réseau de dorsale robuste empêche la distribution de la capacité internationale à travers le pays, ce qui entraîne un accès inégal au haut débit, une qualité de réseau hétérogène, une redondance limitée et freine la concurrence sur le marché », peut-on lire dans le rapport de l’institution de Bretton Woods.

La densification du réseau national de fibre optique, qui devrait résulter de la mise en œuvre de la politique, peut donc contribuer à améliorer la qualité et la couverture de l’Internet en Somalie. Toutefois, des défis subsistent, comme l’a souligné la Banque mondiale, et ils pourraient freiner l’adoption d’Internet, qui affichait un taux de pénétration de seulement 27,6 % début 2024, d’après DataReportal. Parmi ces obstacles figurent l’accès limité à des appareils abordables et compatibles avec le haut débit, le manque de services attractifs basés sur les données, l’insuffisance de contenu local pertinent, ainsi que le déficit de compétences numériques.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On mardi, 19 novembre 2024 12:47 Written by

Les technologies satellitaires deviennent un levier stratégique pour les nations cherchant à accélérer leur développement numérique. Dans ce contexte, l’accès à des technologies avancées est crucial pour répondre aux besoins croissants en connectivité.

Augustin Kibassa, le ministre congolais des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication (PT-NTIC), a visité les installations du fabricant de satellites Thales Alenia Space, jeudi 14 novembre, en France. Il a discuté avec des dirigeants de la société européenne et s’y est imprégné des différentes étapes de fabrication des satellites, de la conception jusqu'à la mise en orbite. Cette démarche s'inscrit dans la vision du gouvernement congolais de développer des capacités satellitaires pour répondre à ses divers besoins.

La visite chez Thales Alenia Space intervient deux jours après la signature d’un protocole d’accord entre la RDC et l’opérateur satellite Monacosat le 12 novembre. Ce partenariat stratégique traduit l’ambition de la RDC de se doter d'une capacité Internet renforcée, issues de diverses technologies télécoms, destinée à renforcer la fourniture de services télécoms de qualité sur toute l’étendue du pays, même dans les zones les plus reculées.

Bien qu’aucune information n’ait été dévoilée par le ministère des PT-NTIC sur l’objectif stratégique de la visite chez Thales Alenia Space, celle-ci laisse tout de même transparaître des possibilités de réponse quant à certaines questions de surveillance du territoire exprimées par la RDC dans le passé. En 2022, le gouvernement congolais avait manifesté le désir d’acquérir un satellite d’observation de la Terre sur fonds propres d’une valeur de 100 millions de dollars. Un appel d'offres avait d’ailleurs été lancé à cet effet en novembre par le ministère de la Recherche scientifique et innovation technologique.

Que ce soit pour les télécommunications ou l’observation de la Terre, le satellite s’impose comme une technologie de forte valeur. Pour la RDC qui affronte des défis sécuritaires et économiques, le satellite peut se révéler un atout dans la sécurisation de ses frontières et de ses localités face aux groupes rebelles, une identification des zones touchées par des catastrophes naturelles, pour combattre les activités minières illégales, apprécier l’état des différentes infrastructures stratégiques du pays.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 18 novembre 2024 09:35 Written by

Les transferts de fonds internationaux jouent un rôle clé dans l'économie mondiale, facilitant les échanges financiers. En Afrique, l'essor du mobile money a révolutionné ces envois, permettant d’améliorer l’inclusion financière.

Les transferts internationaux de fonds via mobile money figurent parmi les services ayant enregistré les plus fortes croissances en Afrique en 2023. Le montant total des fonds envoyés a atteint près de 29 milliards de dollars, soit une augmentation de 33 % par rapport aux 22 milliards de dollars de 2022, selon l'Association mondiale des opérateurs de téléphonie mobile (GSMA).

Une adoption renforcée par la pandémie de Covid-19

Dans son rapport intitulé « Le point sur le secteur : les services de mobile money dans le monde, Résumé 2024 », publié en avril dernier, la GSMA explique que cette croissance a été en grande partie impulsée par la pandémie de Covid-19. Durant cette période, les diasporas du monde entier ont adopté massivement les transferts via mobile money pour répondre aux besoins urgents de leurs proches en Afrique.

Cette habitude, née de la nécessité d'effectuer des transactions rapides, sécurisées et abordables, a perduré, notamment en raison du faible taux de bancarisation sur le continent. Le mobile money s'est ainsi imposé comme une alternative essentielle aux services bancaires traditionnels. Les transferts internationaux via mobile money ont crû de 16 milliards de dollars en 2021 pour atteindre les 29 milliards de 2023.

Une part significative dans le marché du mobile money

En 2023, les transferts internationaux par mobile money ont représenté 3,18 % des 912 milliards de dollars échangés via mobile money en Afrique subsaharienne. Bien qu'ils constituent une part modeste, ces transferts jouent un rôle clé dans le secteur. Les paiements marchands, une autre composante majeure, ont atteint 74 milliards de dollars, soit environ 8,11 % du montant total des transactions par mobile money, en hausse de 14 % par rapport à 2022. Par ailleurs, les transferts entre banques et mobile money (dans les deux sens) ont progressé de 15 % sur un an, atteignant 210 milliards de dollars en 2023 selon la GSMA.

Défis et recommandations pour le développement des transferts internationaux

Malgré cette forte croissance, le développement des transferts internationaux via mobile money en Afrique subsaharienne est freiné par des défis structurels. Parmi ceux-ci figure la faible adoption des services financiers mobiles, malgré une pénétration importante de la téléphonie mobile. En 2023, la région comptabilisait 856 millions d’abonnements à des services mobile money pour 980 millions d’abonnements téléphoniques.

Pour accélérer le développement de ce secteur, la GSMA recommande de multiplier les partenariats entre opérateurs télécoms et banques afin de favoriser l’interopérabilité et de réduire les coûts de transaction. Parallèlement, les gouvernements pourraient soutenir ces initiatives en investissant dans les infrastructures numériques dans les zones reculées et en adoptant des réglementations favorables. Ces actions rendraient les services de mobile money encore plus accessibles et renforceraient leur impact sur l’inclusion financière à l’échelle mondiale.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 18 novembre 2024 07:08 Written by

Dans un contexte où l’accès aux technologies reste inégal, les pays cherchent des solutions innovantes pour améliorer leur connectivité. Les partenariats internationaux, notamment dans le domaine satellitaire, représentent des leviers essentiels pour combler cette fracture numérique.

Le ministre congolais des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba (photo, à gauche), a signé le mardi 12 novembre à Monaco un protocole d'accord avec Monacosat, premier opérateur satellitaire de la principauté de Monaco, pour déployer des infrastructures satellitaires en RDC. Cet accord marque le début des négociations, avec des discussions à venir pour finaliser les modalités de mise en œuvre de la collaboration.

Selon le communiqué du ministère congolais chargé des TIC, l'initiative vise à réduire la fracture numérique dans les zones rurales et difficiles d'accès, en utilisant les capacités satellitaires de Monacosat pour étendre la connectivité. « Nous avons décidé de travailler en étroite collaboration et de se consulter sur des questions d'intérêt commun, sur le déploiement par la RDC d'un réseau des télécommunications par satellite par les moyens d'acquisition de la capacité satellitaire auprès de Monacosat ».

Cette démarche s’inscrit dans le cadre du Plan national du numérique « Horizon 2025 » de la RDC, qui vise à développer des infrastructures numériques solides pour connecter le pays. Elle intervient quelques jours après la signature d’un accord de coopération avec le gouvernement polonais pour soutenir l’extension des infrastructures numériques en RDC.

Malgré les efforts du gouvernement, le pays affiche encore des taux de connectivité faibles. Selon l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC), seuls 30,79 % des Congolais avaient accès à l’Internet mobile, et à peine 0,017 4 % à l’Internet fixe, au 30 juin 2023. Le dernier rapport de l'Organisation des Nations unies (ONU) « E-Government Survey 2024 », publié en septembre, souligne cet écart indiquant que l’indice de développement des infrastructures télécoms de la RDC était de 0,1591, loin de la moyenne africaine de 0,4534.

Si les discussions aboutissent favorablement, Monacosat pourra étendre sa couverture à l’ensemble du territoire congolais grâce à son satellite TurkmenAlem52E/MonacoSAT, déjà opérationnel en Afrique. Cette initiative permettrait non seulement de connecter des millions de Congolais, mais aussi de faciliter l'accès aux services d’éducation, de santé, ainsi qu’aux services publics numériques, contribuant ainsi au développement global du pays. Elle pourrait également compenser le retard dans le déploiement du réseau de fibre optique, dont l'extension est estimée à près de 50 000 kilomètres.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 14 novembre 2024 13:50 Written by
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