La 8e édition de l’Africa Tech Summit (ATS) se tiendra le 7 juin à Londres. Les start-up africaines sont invitées à présenter leurs candidatures pour participer à cette conférence technologique qui stimule les opportunités d'affaires et d'investissement à travers le continent. L'événement offre aux start-up des possibilités sans précédent de présenter leur modèle d'entreprise aux investisseurs et aux partenaires potentiels, de gagner en visibilité et d'obtenir un financement pour stimuler leur croissance.

Pour participer, les entreprises intéressées doivent envoyer leur candidature à l’adresse suivante : https://www.africatechsummit.com/london/investment-showcase/.

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La capitale du Ghana, Accra, accueillera du 23 au 25 avril la 11e édition du Forum sur les droits et l'inclusion numériques. Cette édition, placée sous le thème « Promouvoir les droits et l'inclusion à l'ère numérique », offrira l'occasion aux invités de discuter de la politique numérique en Afrique, des orientations politiques et des partenariats forgés pour l'action.

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Selon de nombreux rapport spécialisés, l’avènement de nouvelles technologies disruptives fera disparaître de nombreux emplois dans le monde. Cependant, ces études soulignent également qu’il est possible d’atténuer ces effets négatifs si la main-d’œuvre s’adapte aux changements.

Avec l'augmentation de la population africaine, la création d'emplois plus nombreux et de meilleure qualité pour les jeunes sera essentielle à la réduction de la pauvreté et à la prospérité partagée. Pour y parvenir, la Banque mondiale, dans son rapport « Digital Africa : Technological Transformation for Jobs 2023 », interpelle les décideurs politiques et les acteurs du monde professionnel sur l’importance de la technologie numérique et l’urgence de favoriser son accès pour relever les défis du chômage.

« Les défis de l'Afrique en matière d'emploi et de technologie sont immenses et urgents. Sa part dans la main-d'œuvre mondiale devrait devenir la plus importante du monde d'ici le vingt-deuxième siècle, passant de 16 % en 2025 à plus de 41 % en 2100. Plus de 22 millions d'Africains âgés de 15 à 64 ans entrent sur le marché du travail chaque année, soit près de 2 millions de personnes par mois. Ce flux de travailleurs devrait passer à plus de 33 millions par an d'ici 2050 (UN DESA 2022). Il est impératif de créer de bons emplois pour ces millions de jeunes arrivants sur le marché du travail et de meilleurs emplois pour les travailleurs d'aujourd'hui. Une plus grande adoption de technologies améliorées et adéquates est une condition essentielle et insuffisamment soulignée pour atteindre cet objectif », affirme la Banque mondiale.

L’institution internationale propose diverses stratégies et initiatives à même de mieux préparer l’Afrique au futur. Il est tout d’abord crucial de promouvoir le développement des compétences numériques. A cet effet, il est indispensable que les Etats africains investissent « dans des programmes de formation aux compétences numériques afin de doter la main-d'œuvre des compétences nécessaires à l'économie numérique. Il peut s'agir de codage, d'alphabétisation numérique et d'autres compétences liées à la technologie », recommande la Banque mondiale.

Soutenir l’esprit d’entreprise est également crucial car toutes les compétences disponibles ne pourront pas travailler dans le secteur public. Il est donc nécessaire d’encourager la croissance des start-up et des petites entreprises technologiques en leur donnant accès au financement, au mentorat et aux ressources. Cela peut stimuler la création d'emplois et l'innovation dans le secteur technologique.

Améliorer l’écosystème

La Banque mondiale souligne également l’importance d’améliorer l'accès à la technologie. En favorisant l'accès à des services Internet abordables et fiables, aux smartphones et aux ordinateurs, un plus grand nombre de personnes et d'entreprises pourront tirer parti des technologies numériques pour la création d'emplois et la croissance économique.

Sans environnement des affaires propice à l’expression des compétences et des entrepreneurs, pas de croissance. La mise en œuvre de politiques qui soutiennent un environnement commercial propice à l'adoption des technologies et à l'innovation est aussi perçu comme un préalable pour favoriser l’éclosion des emplois numériques. Il peut s'agir de réduire les obstacles réglementaires, de promouvoir la concurrence et de protéger les droits de propriété intellectuelle.

Sans un Internet de qualité et bien d’autres technologies essentielles, il sera difficile de travailler avec efficacité. La Banque mondiale préconise aussi d’investir dans le développement et la mise à niveau des infrastructures numériques, telles que les réseaux à large bande ou encore les systèmes de paiement numérique, les systèmes de stockage et de traitement de données.

La collaboration avec le secteur privé est aussi un atout. Les décideurs publics devraient établir des partenariats avec des entreprises du secteur privé pour favoriser l'adoption des technologies, l'innovation et la création d'emplois dans le secteur privé. Les partenariats public-privé peuvent contribuer à mobiliser les ressources et l'expertise pour relever les défis du chômage.

Enfin, l’institutionnalisation de programmes de mise à niveau technologique et le soutien aux capacités des travailleurs et des gestionnaires peuvent inciter à la création d'applications attrayantes et stimuler l'adoption de la technologie par les entreprises.

En mettant en œuvre ces stratégies et en travaillant en collaboration, la Banque mondiale estime que les décideurs politiques africains ont l’opportunité d’exploiter le pouvoir de la technologie pour améliorer la vie de leurs citoyens et libérer le potentiel du continent pour parvenir à un développement inclusif.

Muriel Edjo

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La ville d’Essaouira au Maroc accueillera du 6 au 9 mai l’édition 2024 du sommet des nomades numériques. Baptisé « Connect Summit », il réunira un groupe exclusif de 60 responsables gouvernementaux, investisseurs mondiaux, leaders d'opinion, etc.

« Alors que le monde se tourne vers la numérisation et le travail à distance, c'est un grand honneur pour Essaouira d'accueillir un groupe estimé de leaders d'opinion internationaux de l'industrie du nomadisme numérique, pour nous aider à explorer les opportunités que représente ce marché en pleine croissance », a indiqué Tarik Ottmani, maire d'Essaouira.

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L’Algerian Digital Summit est programmé pour les 23, 24 et 25 avril 2024

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Le Digital Summit CADES Bangui 2024 se tiendra du 28 au 30 mai dans la capitale de la Centrafrique, Bangui, autour du thème « Connecting Africa, this is the moment ». Les panels seront accessibles également en visioconférence et les thématiques tels que le développement de l’économie numérique, la cryptomonnaie, les services financiers mobiles ou encore l’e-gouvernement seront abordés. Y prendront part les Etats de l’Afrique centrale, les universitaires, les opérateurs, etc.

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Koa Academy, une jeune pousse sud-africaine opérant dans les technologies de l’éducation, a remporté l’édition 2023 de la MEST Africa Challenge. Elle remporte un chèque d’un montant de 50 000 $. « Gagner le MEST Africa Challenge est une formidable validation pour notre équipe. Nous sommes reconnaissants pour cette reconnaissance et pour les opportunités incroyables que ce défi nous a offertes de nous connecter et d'apprendre des autres à travers le continent », a déclaré Lauren Anderson, cofondatrice de l’edtech.

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La première édition de l’Algérian Digital Summit est prévu pour les 23, 24 et 25 avril 2024 au palais de la culture Moufdi Zakaria d’Alger. Cet événement, dont l’organisation a été annoncé le mercredi 20 mars, est né de la fusion du Digital African Summit et du ICT Maghreb.

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Le Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient a été initié en 2011 par l’opérateur télécoms Orange. Il soutient les entrepreneurs numériques et les startupers de 17 pays d’Afrique et du Moyen-Orient.

Orange Africa and Middle East a lancé la 14e édition du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM). L’annonce a été faite le jeudi 21 mars via un communiqué de presse et les candidatures pour postuler sont ouvertes jusqu’au 26 mai. L’objectif est de récompenser les meilleurs projets technologiques ayant un impact social dans les 17 pays d’Afrique et du Moyen-Orient où Orange est présent.

Le POESAM se déroule en deux étapes : une phase nationale et une phase internationale. Au cours de la première, trois start-up sont récompensées et un prix féminin de l’entrepreneuriat est décerné au meilleur projet numérique porté par une femme. Lors de la phase internationale, les trois lauréats de chaque pays concourent face à un jury international, présidé par Cheikh Tidiane Mbaye.

S’exprimant à We Are Tech Africa en juin 2023 sur l’impact qu’a eu le POESAM sur l’innovation technologique en Afrique, Cheikh Tidiane Mbaye indique : « le prix aide beaucoup d’entrepreneurs, de start-up. [...] Il n'y a pas que les lauréats du POESAM que ce prix a aidé, il a suscité l’émulation en permettant à un grand nombre de jeunes Africains d’oser, et ça, je crois que c'est quelque chose de très important. Je rappelle qu'Orange Afrique et Moyen-Orient c'est quand même 17 pays. Chaque entreprise Orange dans chaque pays a contribué à entretenir cette innovation et cette émulation ».

Le grand prix international de la 13e édition du POESAM a été remportée par la jeune pousse camerounaise Adinkra Jeunesse. Elle est repartie avec un chèque de 25 000 €. Le podium a été complété par l’égyptien Egrobots (15 000 €) et le jordanien Smart WTI (10 000 €). En ce qui concerne le prix féminin, c’est la start-up tunisienne Bionic Soul qui a été couronnée. Par ailleurs, un prix coup de cœur du jury a été décerné à la start-up camerounaise Services for Aged. Cliquez sur ce lien pour postuler.

Adoni Conrad Quenum

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Lomé, la capitale du Togo accueillera du mardi 4 au samedi 8 juin une Semaine d’intelligence artificielle (SIA). L'événement placé sous le thème « L’IA au Togo et en Afrique : état des lieux, opportunités et enjeux sociétaux » vise à rassembler les acteurs de la tech, les innovateurs et les leaders d’opinion pour partager, apprendre et façonner l’avenir de l’IA.

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L’intelligence artificielle devient incontournable pour l’analyse des données dans le cadre de la fourniture de services numériques destinés aux citoyens. Un travail en synergie est plus que jamais nécessaire pour optimiser le travail administratif.

Sénégal Numérique SA (Senum SA), l’organisme public chargé de la gestion des infrastructures numériques de l’Etat, a annoncé le mercredi 13 mars la signature d’un partenariat avec la communauté des passionnés de data sciences et d’IoT au Sénégal, Galsen AI. Le partenariat vise l'hébergement des plateformes IA de Galsen AI sur les infrastructures de Senum SA, le déploiement de programmes dédiés et le co-développement de services innovants basés sur l'IA.

« Le Sénégal et l’Afrique ne devraient pas rater le train de l’histoire de cette technologie et devraient avoir leur mot à dire sur la révolution de l’IA. Cet accord va générer des projets innovants et des solutions utiles pour le Sénégal », a déclaré Cheikh Bakhoum (photo, à gauche), le directeur de Senum SA.

L’initiative s'inscrit dans le cadre du GalsenIALab, une branche de la communauté qui se consacre aux projets innovants en IA. Elle intervient à un moment où Sénégal Numérique SA a mis en place InnovLab, un laboratoire de recherche de veille technologique et d’innovation.

Ainsi, dans le cadre du partenariat qui durera trois ans, les deux entités exploreront des cas d'usage liés à l'intelligence artificielle afin de les appliquer dans des contextes à valeur ajoutée pour Sénégal Numérique.  L’organisme réfléchit entre autres à la conception d'un système d'analyse de sentiments permettant de recueillir des informations sur la qualité des services qu’il offre au public en analysant des données provenant des réseaux sociaux.

Selon le communiqué de Sénégal Numérique SA, « le partenariat permettra à long terme d’accélérer l'adoption l’intelligence artificielle au Sénégal pour la transformation numérique et la souveraineté technologique du Sénégal ».

Samira Njoya

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