La première édition de l’Algérian Digital Summit est prévu pour les 23, 24 et 25 avril 2024 au palais de la culture Moufdi Zakaria d’Alger. Cet événement, dont l’organisation a été annoncé le mercredi 20 mars, est né de la fusion du Digital African Summit et du ICT Maghreb.
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Le Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient a été initié en 2011 par l’opérateur télécoms Orange. Il soutient les entrepreneurs numériques et les startupers de 17 pays d’Afrique et du Moyen-Orient.
Orange Africa and Middle East a lancé la 14e édition du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM). L’annonce a été faite le jeudi 21 mars via un communiqué de presse et les candidatures pour postuler sont ouvertes jusqu’au 26 mai. L’objectif est de récompenser les meilleurs projets technologiques ayant un impact social dans les 17 pays d’Afrique et du Moyen-Orient où Orange est présent.
🚀 Le #POESAM revient pour sa 14e édition ! Appel à tous les entrepreneurs sociaux en Afrique et au Moyen-Orient : c'est votre moment de briller. Inscrivez-vous maintenant! 🌍✨
— Orange Africa & Middle East (@orangeafrica) March 18, 2024
Plus d'infos 👉 https://t.co/kX2hmDH6Um#OrangeAfrica #InnovationSociale pic.twitter.com/w0v8SYGWHS
Le POESAM se déroule en deux étapes : une phase nationale et une phase internationale. Au cours de la première, trois start-up sont récompensées et un prix féminin de l’entrepreneuriat est décerné au meilleur projet numérique porté par une femme. Lors de la phase internationale, les trois lauréats de chaque pays concourent face à un jury international, présidé par Cheikh Tidiane Mbaye.
S’exprimant à We Are Tech Africa en juin 2023 sur l’impact qu’a eu le POESAM sur l’innovation technologique en Afrique, Cheikh Tidiane Mbaye indique : « le prix aide beaucoup d’entrepreneurs, de start-up. [...] Il n'y a pas que les lauréats du POESAM que ce prix a aidé, il a suscité l’émulation en permettant à un grand nombre de jeunes Africains d’oser, et ça, je crois que c'est quelque chose de très important. Je rappelle qu'Orange Afrique et Moyen-Orient c'est quand même 17 pays. Chaque entreprise Orange dans chaque pays a contribué à entretenir cette innovation et cette émulation ».
Le grand prix international de la 13e édition du POESAM a été remportée par la jeune pousse camerounaise Adinkra Jeunesse. Elle est repartie avec un chèque de 25 000 €. Le podium a été complété par l’égyptien Egrobots (15 000 €) et le jordanien Smart WTI (10 000 €). En ce qui concerne le prix féminin, c’est la start-up tunisienne Bionic Soul qui a été couronnée. Par ailleurs, un prix coup de cœur du jury a été décerné à la start-up camerounaise Services for Aged. Cliquez sur ce lien pour postuler.
Adoni Conrad Quenum
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Lomé, la capitale du Togo accueillera du mardi 4 au samedi 8 juin une Semaine d’intelligence artificielle (SIA). L'événement placé sous le thème « L’IA au Togo et en Afrique : état des lieux, opportunités et enjeux sociétaux » vise à rassembler les acteurs de la tech, les innovateurs et les leaders d’opinion pour partager, apprendre et façonner l’avenir de l’IA.
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L’intelligence artificielle devient incontournable pour l’analyse des données dans le cadre de la fourniture de services numériques destinés aux citoyens. Un travail en synergie est plus que jamais nécessaire pour optimiser le travail administratif.
Sénégal Numérique SA (Senum SA), l’organisme public chargé de la gestion des infrastructures numériques de l’Etat, a annoncé le mercredi 13 mars la signature d’un partenariat avec la communauté des passionnés de data sciences et d’IoT au Sénégal, Galsen AI. Le partenariat vise l'hébergement des plateformes IA de Galsen AI sur les infrastructures de Senum SA, le déploiement de programmes dédiés et le co-développement de services innovants basés sur l'IA.
Sénégal Numérique SA scelle un partenariat stratégique avec Galsen AI, acteur majeur de l'écosystème de l'intelligence artificielle au Sénégal. Cette alliance permettra l'hébergement de leurs plateformes IA sur nos infrastructures, le déploiement de programmes dédiés et le… pic.twitter.com/5cLdFZmACR
— Sénégal Numérique S.A. (Ex-ADIE) (@SN_Numerique) March 13, 2024
« Le Sénégal et l’Afrique ne devraient pas rater le train de l’histoire de cette technologie et devraient avoir leur mot à dire sur la révolution de l’IA. Cet accord va générer des projets innovants et des solutions utiles pour le Sénégal », a déclaré Cheikh Bakhoum (photo, à gauche), le directeur de Senum SA.
L’initiative s'inscrit dans le cadre du GalsenIALab, une branche de la communauté qui se consacre aux projets innovants en IA. Elle intervient à un moment où Sénégal Numérique SA a mis en place InnovLab, un laboratoire de recherche de veille technologique et d’innovation.
Ainsi, dans le cadre du partenariat qui durera trois ans, les deux entités exploreront des cas d'usage liés à l'intelligence artificielle afin de les appliquer dans des contextes à valeur ajoutée pour Sénégal Numérique. L’organisme réfléchit entre autres à la conception d'un système d'analyse de sentiments permettant de recueillir des informations sur la qualité des services qu’il offre au public en analysant des données provenant des réseaux sociaux.
Selon le communiqué de Sénégal Numérique SA, « le partenariat permettra à long terme d’accélérer l'adoption l’intelligence artificielle au Sénégal pour la transformation numérique et la souveraineté technologique du Sénégal ».
Samira Njoya
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Le Salon de l’entrepreneuriat numérique et de l’intelligence artificielle aura lieu les 16 et 17 mai 2024 au Palais des congrès de Cotonou. Organisé par le ministère béninois du Numérique et de la Digitalisation, l’événement aura pour thème « IA et entrepreneuriat numérique : la convergence des possibilités ».
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L’entreprise technologique chinoise explore de nouvelles niches dont le potentiel commence à se révéler en Afrique, portée par la transformation numérique qui se renforce dans plusieurs marchés.
L’Egypte abritera une nouvelle zone cloud public de Huawei en Afrique. Ce sera la seconde du continent, après celle d'Afrique du Sud. L’entreprise technologique chinoise travaille sur ce projet depuis l’année dernière et devrait le voir aboutir d’ici la fin de l'année prochaine. Lors d’une rencontre avec la presse le mardi 27 février à Barcelone, l’information a été dévoilée par Jeremy Lin, le vice-président exécutif de la région Huawei Northern Africa qui englobe vingt-huit pays.
A ses côtés durant cet échange, Adnane Ben Halima, le vice-président chargé des relations publiques pour la région Huawei Northern Africa, a apporté quelques précisions supplémentaires. Plusieurs facteurs justifient le choix de l’Egypte pour accueillir cette nouvelle zone cloud. « Il y a la taille du marché égyptien qui représente déjà une opportunité pour Huawei. C’est également un pays où l’usage des services cloud se développe rapidement, encouragé par la vision de transformation numérique du gouvernement », a expliqué Adnane Ben Halima. Il y a aussi la position stratégique de l’Egypte comme carrefour de plusieurs infrastructures terrestres et sous-marines de connectivité à haut débit. Géographiquement, le pays offre également une possibilité d'ouverture sur l’Afrique de l’Ouest, centrale et de l’Est.
« Chez Huawei nous sommes fournisseurs de cloud sur deux aspects. Nous fournissons de l'infrastructure pour les clients qui veulent acheter des solutions. Mais nous sommes aussi fournisseurs de cloud public. Cela veut dire que nous avons la même offre qu’Amazon, Microsoft Azure, etc. Nous avons des cloud en Chine, en Irlande, en Europe de l’Est, etc. Nous choisissons des pays dans lesquels nous avons de l’infrastructure qui est connectée à la région qui va y accéder afin que l’usage se fasse de manière pérenne », a poursuivi Adnane Ben Halima.
La taille du marché global du cloud computing qui était de 405,3 milliards $ en 2022 devrait atteindre 1 465,8 milliards $ en 2028 avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 23,9 %, selon un rapport de la société d'études de marché et de conseil The Insights Partners. Cette croissance sera alimentée par la demande croissante de solutions numériques avancées et par l'adoption de technologies telles que l'intelligence artificielle (IA), la 5G, l'Internet des objets (IoT) et l'informatique en périphérie. Les régions d'Asie-Pacifique, d'Amérique du Nord et d'Europe sont actuellement les principales contributrices à cette croissance, mais l'Afrique, avec son adoption croissante des technologies numériques et son soutien gouvernemental accru, est également sur une trajectoire ascendante.
La nouvelle zone cloud de Huawei en Egypte viendra s’ajouter aux 85 autres zones que compte déjà l’entreprise, réparties sur trente régions. Elle lui permettra de répondre de manière locale aux besoins croissants des marchés africains en offre cloud à prix abordables.
Muriel Edjo
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Le phénomène de désinformation n’est pas nouveau. Mais son ampleur a changé avec les nouvelles technologies. La propagation est plus rapide, les personnes touchées plus nombreuses, les effets plus importants.
Dans ses perspectives mondiales de cybersécurité 2024, le World Economic Forum (WEF) estime que l’Intelligence artificielle (IA) va marquer un tournant dans le paysage de la cybercriminalité. En effet, au-delà des attaques sur les systèmes informatiques, la manipulation de l’information constituera l’un des grands défis du monde connecté.
Bien que les attaques sur les infrastructures critiques représentent toujours un risque majeur de sécurité, elles peuvent toutefois être maîtrisées. Or, les bouleversements sociaux et politiques qui peuvent découler de la manipulation profonde de l’information par les nouvelles technologies sont de nature à nuire à la stabilité économique de divers secteurs d’activité, pays, régions du monde sur une plus longue durée.
L’inquiétude, la peur, le repli identitaire, la crise de confiance publique etc. sont autant de situations que les deepfakes peuvent créer, entretenir et accentuer à travers la planète pour en faire des armes contre les gouvernements et entre les pays. A travers cette nouvelle approche, c’est le cœur et l’esprit de personnes qui constituent les systèmes politiques, économiques et sociaux qui sont piratés. Dans une note de septembre 2023, le département américain de la Défense qualifiait les deepfakes de menaces contre la sécurité nationale.
Talents recherchés
Dans un contexte mondial de pénurie de compétences en cybersécurité – 4,7 millions de personnes travaillaient dans le domaine de la cybersécurité à l'échelle internationale en 2022, mais le déficit mondial s’élève à 3,4 millions selon l’organisation à but non lucratif International Information Systems Security Certification Consortium (ISC2) – l’émergence rapide de l’IA et son incidence sur la réalité accentue la pression sur le besoin en professionnels de cyberdéfense.
L'entreprise américaine de conseil et de recherche en technologies de l'information et de la communication Gartner prédisait en 2023 que le nombre de cyberattaques et d'attaques d’ingénierie sociale contre les personnes augmentera d’ici 2025 à cause de ce manque criard de talents. Elle affirmait que les humains seront de plus en plus considérés comme le point d’exploitation le plus vulnérable.
Alors que l’IA réinvente tout en intensifiant les menaces cybercriminelles, elle ouvre également un champ d’opportunités nouvelles pour des millions de jeunes sur tous les continents. En Afrique en particulier, où l’écosystème des start-up est actuellement dominé par l’offre de services dans les secteurs de la finance, du commerce, de la santé, de l’éducation, de l’énergie, etc., une nouvelle génération de cyber talents capables d’identifier et d’authentifier les vrai-faux pourrait voir le jour.
Les Etats peuvent contribuer à leur éclosion en réfléchissant dès à présent à diverses stratégies qui les préparent à cette nouvelle technologie et à ses opportunités, mais aussi aux menaces. Dans son indice de préparation à l’IA 2023, le cabinet de conseil en technologies de l'information et de la communication Oxford Insights indique que seuls trois pays d’Afrique ont déjà adopté une stratégie relative à l’IA. Il s’agit du Rwanda, du Sénégal et du Bénin. L’Ethiopie et le Nigeria y travaillent déjà.
Muriel Edjo
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Le Mobile World Congress 2024 s’est ouvert à Barcelone avec l’intelligence artificielle en vedette
Lomé, la capitale du Togo, accueillera les 21 et 22 mai prochains le Forum sur la transformation digitale en Afrique (FITD AFRICA 2024). Cet événement vise à soutenir le numérique sur le continent. Cette édition, les discussions porteront sur des secteurs clés tels que l'energytech, l'intelligence artificielle, la blockchain, la cybersécurité, la réalité virtuelle et l'e-santé, reflétant ainsi les diverses facettes de la transformation numérique.
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La 4e édition du Cyber Africa Forum (CAF) se tiendra les 15 et 16 avril à Abidjan
Les 15 et 16 avril prochains, la Côte d'Ivoire accueillera la 4e édition du Cyber Africa Forum (CAF). Placée sous le thème « Risques cybernétiques et IA : quelles stratégies de défense face aux nouvelles menaces numériques ? », cette édition entend susciter des réflexions stratégiques sur la manière dont l’IA peut renforcer la cybersécurité, tout en identifiant les défis qu’elle présente.
Nous sommes ravis de vous informer que la 4e édition du #CAF, prévue les 15 et 16 avril prochains, sera encore plus exceptionnelle grâce à notre collaboration avec KAYDAN GROUPE - Digital !
— Cyber Africa Forum (@CAF_forum) March 5, 2024
📲 Choisissez dès maintenant votre pass sur : https://t.co/N9u3e8bP84 pic.twitter.com/47n9oMrMpP
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Il y a sept mois, la société télécoms a acquis la licence pour le super haut débit à près de 57 millions $. Son objectif est de révolutionner les usages sur le marché télécoms local et demeurer l’opérateur leader.
Au Sénégal, Sonatel (Orange) a introduit des offres commerciales de connectivité 5G fixe pour les clients résidentiels et entreprises à partir de ce mercredi 6 mars. Dans un communiqué publié le mardi 5 mars, la société de téléphonie mobile a indiqué qu’elle ajoutera bientôt des offres d’Internet mobile pour le très haut débit.
Sonatel, 1er opérateur à lancer la 5G d’Orange au Sénégalhttps://t.co/qT9zqnoRoI #Orange5G
— Groupe Sonatel (@GroupeSonatel) March 6, 2024
Avec la 5G, Sonatel promet à ses clients « des vitesses de téléchargement et de streaming instantanées, ainsi qu’une réactivité accrue pour les applications en temps réel, telles que les jeux en ligne, la réalité virtuelle, la télémédecine, l’e-éducation et bien d’autres ». La société les invite d’ailleurs à venir découvrir « les possibilités infinies » de la technologie dans un laboratoire dédié situé au niveau de l’Orange Digital Center (ODC) de Dakar.
Le lancement de la 5G commerciale par Sonatel intervient environ sept mois après que la société a acquis la première licence d’exploitation de l’ultra haut débit au Sénégal auprès de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) pour 34,5 milliards de francs CFA (57 millions $). L’entreprise télécoms se préparait pour déployer la technologie depuis 2020. Elle a confirmé sa capacité à y arriver en décembre 2021 à travers un deuxième test réussi. En juillet 2022, elle a lancé son laboratoire 5G.
Sur le segment la 5G, Sonatel devance ses principaux concurrents Expresso Sénégal et Saga Africa Holding Limited (Free). Ce dernier a acquis sa licence d’exploitation en décembre 2023 pour 13,5 milliards FCFA.
Cette avance devrait notamment permettre à Sonatel d’augmenter ses revenus et de renforcer sa position de leader sur le marché télécoms sénégalais. Selon les données de l’ARTP, Orange comptait 12,5 millions d’abonnés à la téléphonie mobile au troisième trimestre 2023 pour une part de marché de 56,47 %. Expresso et Free contrôlaient respectivement 16,8 % et 23,89 % du parc national d’abonnés à la téléphonie mobile. Sur le segment de l’Internet, Orange détenait une part de marché de 66,52 %.
Isaac K. Kassouwi
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