L’Afrique dispose du plus faible taux de pénétration d’Internet dans le monde. Les autorités s’allient à divers partenaires pour améliorer ces chiffres et envisagent également des actions collectives pour atteindre leur but.
La Communauté de l'Afrique de l'Est a décidé d'investir dans la mise en place d'un satellite pour fournir Internet à toute la sous-région. Cette décision a été prise lors de la réunion ministérielle du groupe de développement de l'infrastructure des technologies de l’information et de la communication, dans le cadre des projets d'intégration du corridor nord (NCIP), qui s'est tenue les mercredi 8 et jeudi 9 novembre à Nairobi, au Kenya.
« Les ministres ont convenu d'accélérer les modalités de mise en place d'un satellite de communication à propriété régionale qui fournira des services Internet à large bande fiables et de haute qualité, ainsi que des capacités de radiodiffusion », peut-on lire dans le communiqué publié à l'issue de la réunion.
La solution collective est la plus viable puisque, selon des propos d’Amb Richard Kabonero, coordinateur des NCIP, « le coût d'un satellite est d'environ 300 millions $, ce qui est très cher pour les pays individuels, mais en tant que région, nous pouvons travailler ensemble ».
Yesterday, a meeting was held at the Ministry of ICT in Nairobi, Kenya, focusing on the development of ICT cluster infrastructure and involving heads of communication regulatory authorities.@MoICT_Ug @Tybisa @azawedde @UgandaMFA @richardkabonero pic.twitter.com/RLgbff5sSp
— Government of Uganda (@GovUganda) November 8, 2023
Les besoins en connexion Internet sur le continent sont en constante croissance avec la transformation numérique en cours. Les fournisseurs traditionnels d’accès à Internet sont incapables de couvrir toutes les zones, en l’occurrence celles rurales et enclavées, pour diverses raisons. Selon les données de DataReportal, le taux de pénétration d’Internet en Afrique de l’Est est de 23,1 % en janvier 2023. La sous-région est à la traîne par rapport aux autres parties du continent et le satellite peut être une alternative intéressante.
Par ailleurs, l’adoption de cette solution n’est pas encore à la portée de l’Africain moyen. Depuis le début de l’année, on assiste au déploiement des services du fournisseur américain d’Internet haut débit et à faible latence Starlink dans de nombreux pays africains. En plus de souscrire à un abonnement mensuel, il faudra débourser environ 372 $ pour l’acquisition du matériel dans le pays où c’est le moins cher (Nigeria) et près de 650 $ au Bénin, un pays dans lequel le service a été lancé au début de ce mois.
Adoni Conrad Quenum
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En raison de ses ambitions numériques, le gouvernement nigérian veut connecter 70 % de la population à l’Internet à haut débit d’ici 2025. Des actions sont entreprises par l'exécutif et ses partenaires pour réaliser cet objectif.
Tizeti Network Limited un fournisseur de services Internet haut débit fixe sans fil qui utilise l’énergie solaire a annoncé, le mercredi 1 novembre, son intention de connecter 15 Etats du Nigeria grâce à un financement à long terme accordé par le Fonds d’investissement nigérian pour les infrastructures de Chapel Hill Denham (NIDF).
We are excited to announce that we have secured long-term financing to finance the rollout of our state-of-the art broadband network across Nigeria.
— Tizeti Network (@tizeti) November 1, 2023
We see tremendous opportunity for domestic capital in addressing digital exclusion barriers in Nigeria and this partnership will… pic.twitter.com/ynvcGxQO63
« Chapel Hill Denham est ravie de s’associer à Tizeti dans l’expansion d’un réseau à large bande rapide et fiable dans tout le Nigeria. L'économie numérique est un pilier stratégique essentiel pour le Nigeria afin d'accélérer son développement économique et social, et l'accès à des services Internet abordables est essentiel pour réaliser le véritable potentiel de la numérisation », a déclaré Anshul Rai, directeur général du NIDF.
La nouvelle initiative s’inscrit dans le cadre des financements accordés par le NIDF aux partenaires pour soutenir l’accélération du développement de l’infrastructure numérique au Nigeria. L’objectif est d’accompagner le gouvernement dans sa vision d’atteindre une pénétration de 70 % du haut débit d’ici 2025. Pour Tizeti Network Limited, le financement s'appuie sur ses objectifs d'expansion au Nigeria où l'entreprise dessert actuellement plus de 3 millions d'abonnés.
Selon les responsables de Tizeti Network Limited, le financement permettra de construire l'infrastructure numérique du dernier kilomètre qui déplacera la capacité d'Internet vers d'autres Etats nigérians et catalysera un développement durable, la création de valeur, une connectivité améliorée et un réseau d'inclusion numérique plus profond et plus large. Rappelons qu’en février 2023, le pays comptait 156,9 millions d’abonnements à Internet, selon le régulateur. Le taux de pénétration du haut débit était de 48,49 %.
Samira Njoya
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La consommation de l’Internet à haut débit a progressé sur le continent au cours des dix dernières années. Avec la Covid-19 qui a induit de nouveaux usages, le besoin a encore augmenté. Les opérateurs télécoms se mobilisent pour y faire face avec efficacité.
Les présidents directeurs généraux de six grands groupes télécoms présents en Afrique Orange, MTN, Airtel, Vodacom, Axian et Ethio Telecom se sont engagés à développer l’inclusion numérique sur le continent. Le mardi 17 octobre, à Kigali au Rwanda, lors du Mobile World Congress (MWC), ils ont exprimé leur disposition à poursuivre leurs investissements sur le marché télécoms local lors d’un échange avec Paul Kagame, le président de la République du Rwanda, hôte du MWC et par ailleurs président du conseil d’administration de Smart Africa.
Dans un communiqué conjoint, Jérôme Hénique, PDG d’Orange Middle East and Africa, Ralph Mupita, PDG de MTN Group, Segun Ogunsanya, PDG d’Airtel Africa, Shameel Joosub, PDG de Vodacom Group, Frehiwot Tamru, PDG d’Ethio Telecom, et Hassanein Hiridjee, PDG d’Axian Group, ont déclaré : « ensemble, nous croyons passionnément au pouvoir du mobile pour agir comme catalyseur de l’inclusion économique et sociale à travers l’Afrique. Nous invitons ouvertement les autres chefs d’Etat africains à s’engager avec nous dans la recherche de solutions axées sur l’approfondissement de l’inclusion numérique et financière sur le continent au profit de tous les citoyens africains ».
Les groupes télécoms ont déjà à leur niveau identifié les solutions à même de favoriser une couverture totale du continent avec un réseau mobile à haut débit de qualité et des prix d’accès aux services abordables. Mais pour qu’elles se concrétisent, ils ont insisté sur la nécessité d’une implication des gouvernements africains pour une collaboration approfondie.
The CEOs of 6 MNOs @AxianGroup @MTNGroup @airtelafrica @orangeafrica @ethiotelecom @Vodacom have this morning convened at @GSMA #MWC23 to consider the opportunities and challenges for deeper partnerships with African governments to drive digital inclusion & mobile… pic.twitter.com/xG6Rm3I8Ov
— GSMA Africa (@GSMAAfrica) October 17, 2023
Les opérateurs télécoms sollicitent des réformes fiscales et politiques. Ils estiment qu’en réduisant le nombre d’impôts sur différents segments (équipements, services, accessoires, téléphones, etc.), leurs charges opérationnelles seront impactés positivement. La baisse de dépenses qui en résultera permettra de renforcer le capital d’investissement pour le développement des infrastructures télécoms à travers le continent, de soutenir la consommation. Le même effet devrait être induit entre autres par le partage d’infrastructures, le roaming national, pour ce qui est de la réforme des politiques réglementaires.
Les groupes télécoms sollicitent aussi un soutien réglementaire pour de nouveaux modèles de financement de l’infrastructure numérique. La Banque mondiale estime qu’il faudra 100 milliards de dollars pour parvenir à une connectivité universelle en Afrique d’ici 2030. Les fonds nécessaires ne peuvent pas provenir uniquement des sociétés télécoms.
Enfin, les infrastructures respectueuses du climat sont des investissements vers lesquels les groupes télécoms désirent davantage se tourner. Au regard de l’impact bénéfique de l’énergie solaire sur les dépenses de fonctionnement et de maintenance des tours télécoms et autres infrastructures, de sa contribution sur l’empreinte carbone des entreprise, les PDG d’Orange, MTN, Airtel, Vodacom, Ethio Telecom et Axian ont également exprimé le besoin de politiques réglementaires concertées qui favorisent l’accès aux solutions vertes.
Pour les 10 dernières années, les opérateurs de téléphonie mobile ont revendiqué un investissement supérieur à 70 milliards de dollars dans la construction d'infrastructures mobiles en Afrique. Ils estiment entre 6 et 8 milliards de dollars la dépense d’investissement annuel en Afrique subsaharienne, soit près de 20 % de leurs revenus. Bien que cette action permette aujourd’hui à près de 85 % de la population africaine d'accéder à la connectivité mobile à haut débit (contre 95 % en moyenne mondiale), plus de 680 millions de personnes demeurent non abonnés aux services haut débit mobile. Soit à cause de la cherté des coûts d’accès, soit à cause de l’inaccessibilité des téléphones adaptés.
Selon les six groupes, l'industrie télécoms contribue actuellement à hauteur 8,1 % au Produit intérieur brut (PIB) de la région subsaharienne. Soit environ 170 milliards de dollars. D’ici 2023, la cible fixée est l’atteinte de 210 milliards de dollars à travers le relèvement du taux d'utilisation d’Internet mobile de 33 % actuel à 50 % en 2030.
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En mai dernier, le ministre kényan chargé des TIC a révélé l’intention du gouvernement de mettre en vente des smartphones assemblés localement. Quelques mois plus tard, grâce à un partenariat public-privé, le projet se concrétise.
William Ruto (photo, au centre), le président du Kenya, a procédé le lundi 30 octobre au lancement officiel de l'East Africa Device Assembly Kenya (EADAK), une usine d’assemblage de smartphones low cost située dans la ville d’Athi River. Fruit d'un partenariat entre le gouvernement, les entreprises privées de télécommunications Safaricom et Jamii et de la firme chinoise Shenzhen TeleOne Technology, EADAK devrait assembler entre 1,2 million et 1,4 million de smartphones chaque année.
Ils seront accessibles sur tout le territoire national dans les magasins des deux partenaires privées locales et sur la plateforme de commerce en ligne Masoko.
« Le smartphone assemblé par EADAK, qui coûtera environ 7 500 shillings [environ 50 $], est livré avec le logiciel e-Citizen préinstallé afin de permettre à un plus grand nombre de Kényans d'accéder facilement aux services gouvernementaux [...] Nous avons l'avantage d'avoir des appareils moins chers par rapport aux importations et de créer des emplois localement. L'usine EADAK emploie actuellement 300 personnes », indique William Ruto.
Cette action s’inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement d’accélérer la transformation numérique au Kenya. Plus tôt dans l’année, le président Ruto a obtenu de la Banque mondiale un financement de 390 millions $ pour la mise en œuvre de divers projets d’accélération de l’économie numérique. Avec EADAK, les autorités kényanes veulent faciliter l’accès aux gadgets des technologies de l’information et de la communication pour les populations dans un pays qui compte 29,7 millions de smartphones actifs, soit 46,9% des 63,3 millions de téléphones mobiles connectés au réseau, selon l’Autorité des communications.
« Le lancement de l'EADAK réaffirme notre conviction que la connectivité peut transformer les vies et stimuler le progrès économique. [...] Ce partenariat souligne notre volonté constante d'étendre l'accès à la 4G et d'autonomiser les Kényans grâce à des smartphones abordables et de haute qualité, de créer des opportunités d'emploi et de faire croître notre économie », a déclaré Peter Ndegwa (photo, à droite), président-directeur général de Safaricom.
Adoni Conrad Quenum
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Depuis une vingtaine d'années, l'Afrique utilise de plus en plus les données satellitaires pour accélérer son développement. A ce jour, une dizaine de pays disposent de leur propre agence spatiale et mettent en place des stratégies pour atteindre les objectifs fixés.
L’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES) et l’organisation régionale de communication par satellite (RASCOM) ont signé, le mardi 24 octobre, un protocole d’accord avec partenariat stratégique en marge du dialogue Union africaine - Union Européenne en cours à Dakar. L’accord vise à renforcer et à accélérer les initiatives de numérisation du Sénégal en exploitant les capacités des solutions de communication par satellite.
C’était une véritable fierté d’inaugurer, aux côtés de @maramkaire , le Forum International sur le Dialogue Spatial Union africaine - Union Européenne au nom de Son Excellence le Président @Macky_Sall . L’établissement d’une stratégie spatiale africaine concertée est une… pic.twitter.com/ugxJUYKCAP
— Amadou BA (@amadou_ba_) October 25, 2023
Dans le cadre du partenariat, les deux organisations mettront en œuvre des projets afin de révolutionner divers secteurs au Sénégal par l’utilisation du satellite, notamment les télécommunications, l'agriculture, l'éducation, la santé…
Le protocole d’accord témoigne ainsi de l’engagement du Sénégal de se hisser parmi les pionniers dans l’utilisation de la technologie spatiale pour favoriser l’innovation en Afrique. Il s’inscrit dans le cadre du programme spatial dénommé SenSAT lancé par le gouvernement pour satisfaire les besoins du pays en produits et services spatiaux et faire du secteur spatial un véritable levier pour son développement socio-économique et durable.
Pour la RASCOM, le protocole rentre en droite ligne avec ses missions visant à résorber la fracture numérique en créant une connectivité totale en Afrique, de manière durable et viable.
La mise en œuvre du partenariat permettra ainsi de combler la fracture numérique dans le pays en tirant parti des technologies de pointe en matière de communication par satellite et en fournissant des services publics essentiels à toute la population, y compris celle des zones les plus reculées.
Rappelons que ledit accord intervient quelques jours avant la réception du premier satellite du Sénégal prévue pour le 10 novembre.
Samira Njoya
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L’Internet par satellite gagne du terrain en Afrique. Depuis le début de l’année, le fournisseur américain Starlink se déploie sur le continent et ses concurrents ne comptent pas lui laisser le champ libre sur ce marché.
StarWin, un fournisseur chinois de terminaux de communication par satellites, a annoncé la semaine dernière la réussite du test de son terminal d'antenne à réseau phasé à orientation électronique (ESA) pour les communications en mouvement (COTM) sur le satellite à grande vitesse HYLAS 4 en bande Ka d'Avanti Communications, un fournisseur britannique de connectivité à haut débit par satellites. L’objectif est de fournir une connectivité haut débit à travers l’Afrique aux clients gouvernementaux, militaires et professionnels.
« Nous sommes ravis d'avoir joint nos forces à celles d'Avanti pour ce projet révolutionnaire. Le test réussi de notre terminal ESA en bande Ka n'est que le début d'une nouvelle ère, et nous attendons avec impatience d'autres avancées dans l'industrie. L'avenir de la connectivité mobile en Afrique est plus prometteur que jamais », a déclaré Amelia Liu, directrice de l'exploitation et cofondatrice de StarWin.
L’Internet par satellite est une alternative intéressante pour le continent africain, en l’occurrence pour les populations vivant dans les zones reculées. Pour diverses raisons, les fournisseurs traditionnels d’Internet n’arrivent pas à couvrir ces endroits, ce qui représente un frein à l’atteinte de l’un des objectifs pour le développement durable qui est de fournir un accès à l'Internet à un coût abordable pour tous dans les pays les moins avancés.
Avanti, avec sa flotte de quatre satellites HYLAS en bande Ka, offre une capacité de 50 GHz et couvre plus de 1,7 milliard de personnes dans 118 pays.
« Ce nouveau partenariat avec StarWin nous permettra d'élargir notre offre dans le secteur de la défense et de la sécurité en Afrique, en fournissant de plus grandes capacités de déplacement. Ce nouveau chapitre nous permettra de poursuivre notre mission, qui est de fournir une connectivité sûre et fiable à ceux qui en ont le plus besoin », a indiqué Donald Walker, vice-président principal du secteur gouvernement et défense chez Avanti.
Adoni Conrad Quenum
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Sans services Internet abordables et de qualité pour l’ensemble de la population, l’économie numérique sera faussée. Le gouvernement sud-soudanais et ses partenaires qui en sont conscients s’attèlent depuis quelques années à consolider les capacités data locales.
Thuraya Telecommunications Company et YahClick deux sociétés filiales d'Al Yah Satellite Communications Company (Yahsat), un fournisseur phare des solutions satellitaires des Emirats arabes unis ont annoncé le lundi 23 octobre la signature d’un accord de partenariat avec Gate for Technologies (G4T), une société qui offre des services de conception de systèmes intégrés et de communication au Soudan du Sud. Le partenariat vise entre autres à fournir, à plusieurs secteurs à forte croissance au Soudan du Sud, des solutions de connectivité par satellite.
Thuraya and YahClick Partner with Gate for Technologies Co. Ltd (G4T) to Boost Satellite-enabled Connectivity in South Sudan pic.twitter.com/Thuma4KP2s
— YahClick (@yahclick) October 23, 2023
Dans le cadre du partenariat, la technologie satellitaire de Thuraya sera déployée dans le pays afin de relier les communautés éloignées. Yahsat collaborera également avec les organismes humanitaires basés au Soudan du Sud en leur fournissant la connectivité essentielle pour soutenir les zones mal desservies.
« Le nouvel accord de partenariat de services avec Gate for Technologies renforce notre ferme engagement en faveur du Soudan du Sud et du continent africain. Alors que le pays cherche à reconstruire des secteurs critiques de l'économie, une connectivité cohérente et fiable jouera de plus en plus un rôle essentiel dans la promotion du développement socioéconomique », a déclaré Ali Al Hashemi, directeur général du groupe Yahsat.
Le partenariat, qui a débuté sa mise en œuvre par le lancement des services de Thuraya et YahClick dans le pays, s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement et ses partenaires pour développer l'infrastructure de télécommunications nationale et fournir des services d'administration en ligne.
Ainsi, l’accord de services permettra de tirer parti de la présence sur le marché de G4T et des partenariats avec des entités gouvernementales, des organisations non gouvernementales (ONG), des opérateurs de réseaux mobiles (ORM) pour développer les secteurs de la télémédecine, de l'éducation, du pétrole et du gaz. L’objectif est de contribuer à accélérer la croissance, le développement et la transformation numérique du pays en réponse à la demande croissante de solutions de connectivité.
Samira Njoya
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Ces dernières années, les fraudes et la cybercriminalité via mobile se sont développées dans l’espace numérique africain. Pour lutter contre ce fléau, les gouvernements multiplient les mesures afin de mettre un terme à ces infractions.
Le gouvernement burkinabè a décidé de réduire de cinq à deux le nombre de cartes SIM détenues par un abonné auprès d'un même opérateur télécoms. La mesure a été adoptée lors du Conseil des ministres tenu le mercredi 18 octobre à Ouagadougou.
Selon Aminata Zerbo-Sabané, la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, la mesure prise par le gouvernement vise entre autres à lutter contre l’insécurité dans le pays.
« Au regard du contexte sécuritaire que vit le Burkina Faso et du détournement des services de communications électroniques, le gouvernement a décidé au cours du Conseil d’aujourd’hui, d’adopter un décret pour renforcer le cadre réglementaire concernant l’identification des abonnés et des clients et fournisseurs de services de communications électroniques. En rappel on avait déjà un décret, qui réglementait cette identification, adopté en décembre 2018, après quelques années de mise en œuvre des insuffisances et des difficultés ont été identifiées ».
Le projet de loi adopté par le Conseil des ministres vient ainsi pallier ces insuffisances et prévoit plusieurs autres mesures, notamment la réduction des pièces et documents d’identification lors de la souscription de services de communications électroniques, l’obligation pour les opérateurs d’assurer la vente de cartes SIM dans leurs agences ou dans des points de vente agréés. Les opérateurs et leurs clients ont donc une période de trois mois pour se conformer à ces nouvelles mesures.
Une fois mises en œuvre, les nouvelles mesures permettront un meilleur encadrement de l’accès aux cartes SIM, une fiabilité des données des usagers des services de communications électroniques en vue de lutter efficacement contre leur utilisation à des fins illicites.
Samira Njoya
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Ces trois dernières années, la transformation numérique s’est accélérée à travers l’Afrique. Conscients des enjeux, les gouvernements des pays africains prennent des initiatives pour le développement du numérique et la démocratisation de l’Internet.
L'Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) du Congo déploiera la technologie mobile de 3e génération (3G) dans 184 zones blanches du pays. Les nouveaux territoires, qui sont situés dans les départements de la Likouala et de la Cuvette-Ouest, ont été identifiés le mardi 11 octobre à Brazzaville, lors de la présentation par le cabinet Smart world Partners de l’étude sur le désenclavement des zones blanches commandée par le régulateur télécoms.
En apportant la 3G dans ces nouvelles localités, c'est au moins 250 000 habitants qui seront touchés par les services télécoms à haut débit. La technologie leur offrira entre autres la capacité de mieux communiquer, d'accéder à des opportunités d'apprentissage ou d'affaires en ligne, de mieux s'informer et même d'accéder à certains services de l'Etat qui se numérisent.
La mise en œuvre de la connectivité dans les localités identifiées entre dans le cadre du Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN) et de la stratégie nationale de développement de l'économie numérique, Congo Vision 2025.
Le déploiement de la 3G sera financé par le Fonds pour l’accès et le service universels des communications électroniques au Congo (FASUCE), dont l’étude a réaffirmé la nécessité dans le développement de la connectivité haut débit et de l'inclusion numérique. Jusqu’ici, il a permis au gouvernement de connecter 153 localités ou zones blanches aux services télécoms à haut débit, et de construire 19 salles multimédias à travers le territoire national.
Léon Juste Ibombo (photo, au centre), le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, a assuré au regard de l’utilité du FASUCE que « les acteurs impliqués veilleront, à ce que les localités congolaises, les plus reculées, puissent bénéficier de l'accès à Internet, à l'éducation en ligne et aux services publics numériques, tout en exhortant tous les acteurs qui vont œuvrer dans ce processus ».
Samira Njoya
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A travers le monde, près de 2,6 milliards de personnes n'accèdent toujours pas à Internet. Dans les zones reculées où les réseaux classiques semblent limités, le satellite se positionne comme une alternative fiable.
Le géant américain du commerce en ligne Amazon a lancé le vendredi 6 octobre les deux premiers satellites de sa constellation qui en comptera 3 236. Baptisé « Projet Kuiper », ces engins seront en orbite basse autour de la Terre pour fournir des services Internet par satellites à haut débit et à faible latence, un segment sur lequel opère Starlink d’Elon Musk.
Le projet Kuiper a pour mission de réduire la fracture numérique en fournissant une large bande rapide et abordable aux communautés non desservies ou mal desservies par les technologies de communication traditionnelles. Pour cela, la firme de Jeff Bezos veut investir 10 milliards $.
Our #AtlasV is on the pad for Friday's launch of #ProjectKuiper #Protoflight that will add real-world data from space to help #Amazon finalize plans ahead of a full-scale deployment beginning in 2024. https://t.co/sau6KFp9Ly pic.twitter.com/jYNwYWcU7g
— ULA (@ulalaunch) October 5, 2023
« Notre objectif avec le projet Kuiper n'est pas seulement de connecter les communautés non desservies et mal desservies, mais également de les ravir par la qualité, la fiabilité et la valeur de leur service. [...] Dès le premier jour, chaque décision technologique et commerciale que nous avons prise s'est concentrée sur ce qui offrira la meilleure expérience aux différents clients à travers le monde, et notre gamme de terminaux clients reflète ces choix », a expliqué en mars dernier Rajeev Badyal, vice-président de la technologie pour le projet Kuiper.
En retard dans le déploiement, Amazon veut à terme concurrencer Starlink sur le segment et pour cela, il faudra lancer plus de 1 500 satellites avant 2026 pour conserver sa licence d’exploitation accordée en 2020 par la Federal Communications Commission des USA. La filiale de SpaceX a déjà plus de deux millions d’utilisateurs actifs dans le monde et cette année, elle conquiert le marché africain. Présent dans seulement 6 pays sur les 23 annoncés en début d’année, Starlink se heurte aux législations des différents pays, mais il faut souligner que le coût de son matériel est plus ou moins onéreux pour l’Africain moyen.
En début de mois, l’entreprise a décidé de réduire le coût de son matériel de 21% au Nigeria, passant de 378 000 nairas (environ 487 $) à 299 000 nairas. En septembre dernier, le président kényan William Ruto a également demandé à Starlink de réduire le prix de ses services. Il faut débourser 89 000 shillings kényans (environ 595 $) pour l’acquisition du matériel avec des frais de livraison de 3 100 shillings. En Zambie, le matériel coûte 10 774 kwachas (environ 505 $).
Est-ce qu’Amazon pense aux marchés africains ?
Amazon veut proposer trois modèles d’antenne pour ses clients. La firme a dévoilé que le coût de production du modèle standard avoisine les 400 $, ce qui implique que le tarif à l’achat sera supérieur à ce montant. Bien que ce soit une dépense unique, ce tarif, qu’il soit supérieur ou inférieur à celui pratiqué par Starlink sur les marchés africains, est élevé. De plus, après la réduction de ses tarifs au Nigeria, la firme d’Elon Musk continuera probablement cette politique de prix sur les autres marchés pour uniformiser ses offres sur le continent.
Pour rappel, le nombre de personnes couvertes par le haut débit fixe en Afrique reste en dessous des 10%. Il s’agit du niveau mondial le plus faible et outre la défaillance des réseaux traditionnels sur ce volet, l’Internet par satellites reste l’alternative la plus intéressante pour atteindre les zones reculées et mal desservies.
Adoni Conrad Quenum
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Le volume d’infrastructures télécoms à haut débit déployés en Afrique depuis 2010 fait aujourd’hui du continent un marché à fort potentiel financier pour de nombreux groupes tech internationaux. Mais ces investissements semblent sous-valorisés.
Au cours des dix dernières années, le nombre de personnes couvertes par le haut débit fixe en Afrique reste en dessous des 10% malgré les nombreux investissements financiers engagés durant cette période. Dans son rapport « Global Connectivity Report 2022 », l’Union internationale des télécommunications (UIT) renseigne que seuls sept foyers sur cent étaient couverts par le service contre 82% pour le mobile en 2021. Il s'agit du niveau mondial le plus faible, qui n’a pas évolué depuis. En Europe, le taux de couverture est de 96% contre 88% et 86% respectivement dans la région Asie-Pacifique et en Amérique.
En matière d’abonnement, seul 1% de consommateurs avait souscrit au service sur le continent en 2021. Le plus faible niveau mondial également. En Europe, il était de 35% contre 23% et 17% respectivement en Amérique et dans la région Asie-Pacifique, renseigne l’UIT.
couverture mondial du haut débit fixe (Source : UIT, 2021)
D’après l’agence des Nations unies spécialisée dans les télécoms, le retard du haut débit fixe s’explique par la préférence des consommateurs au niveau de l’usage. Ils optent pour le mobile qui est plus flexible et moins cher. Pour les opérateurs télécoms, le choix s'explique par le coût d’investissement. « Les réseaux à large bande fixe sont très coûteux à déployer, à entretenir et à mettre à niveau, en fonction de la géographie et de l'extension du territoire à couvrir », précise l’UIT. Les tarifs d’accès au haut débit fixe en Afrique sont les plus chers au monde. Soit 17,9% du revenu national brut mensuel par habitant. L’UIT le préconise à moins de 2%.
prix d’accès au haut débit fixe en 2021 (Source : UIT)
Depuis 2020, l’Afrique enregistre le plus rapide taux de croissance annuel de la capacité de transmission Internet du monde selon le rapport « The State of Broadband 2023 Digital Connectivity A Transformative Opportunity » de la Commission sur le haut débit des Nations unies. Le continent accueille déjà plus de 25 systèmes sous-marins de fibre optique et est parcouru par près de 1,2 million de km de fibre optique terrestre. Mais seule 25% de la population vit à moins de 10 km d’un réseau de fibre optique.
pourcentage de la population à proximité d'un réseau de fibre optique (Source : UIT)
A l’échelle mondiale, seulement 2,3 milliards de personnes (29%) vivaient à moins de 10 kilomètres d'un réseau à fibres optiques en 2021. En Europe, plus de 60% de la population vit à moins de 10 kilomètres d'un réseau de fibres optiques, près de 47% en Amérique, 22% dans la région Asie-Pacifique.
Bien que plus de personnes utilisent les réseaux mobiles que les réseaux fixes pour se connecter à Internet, l’UIT estime que ces derniers restent importants. « Les réseaux fixes à haut débit ont généralement une plus grande capacité de données que les réseaux mobiles, et les limites de téléchargement sont plus élevées que les forfaits mobiles à haut débit de prix similaire. Ils sont plus rapides et plus fiables que les réseaux 3G ou 4G, ce qui les rend plus adaptés aux activités à large bande passante telles que les jeux et les appels vidéo », explique l’Union.
Au-delà de l’usage de l’Internet à haut débit fixe à domicile qui s’avère encore inaccessible pour plusieurs au regard de plusieurs obstacles, notamment le coût des ordinateurs et de l’abonnement mensuel, c’est surtout pour les petites et moyennes entreprises que le service est stratégique.
Dans son enquête « The State of Broadband: Accelerating broadband for new realities September 2022 », la Commission du haut débit pour le développement durable indique qu’elle a mené une enquête sur les entreprises informelles dans neuf pays africains qui révèle de faibles niveaux d'utilisation des TIC. « L'utilisation d'Internet à des fins professionnelles était de 7% en moyenne, allant de 24% en Afrique du Sud à 1% au Rwanda. La possession d'un ordinateur est également faible : plus de 90% des entreprises interrogées au Ghana, au Kenya, au Mozambique, au Nigeria, au Rwanda, en Tanzanie et en Ouganda déclarent ne pas en avoir ».
Bien qu’une microentreprise unipersonnelle peut estimer qu'un smartphone avec accès sans fil est suffisant pour mener à bien ses activités, en particulier pour la vente en ligne basée sur les médias sociaux, plusieurs entreprises estiment encore n’avoir pas besoin d’un accès à Internet ou d’un ordinateur. Or le haut débit fixe a la capacité d’améliorer les activités opérationnelle et commerciale et la crise de Covid-19 l’a démontré.
Dans le rapport « Economic impact of broadband in LDCs, LLDCs and SIDS An empirical study, 2019 », l’UIT estime qu’une augmentation de 10% de la pénétration du haut débit fixe devrait avoir comme incidence une augmentation du produit intérieur brut par habitant de 2,0 à 2,3%.
Muriel Edjo
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L’opérateur historique Telecom Egypt avance vers son ambition de devenir le leader des services de connectivité de la région. Dans sa stratégie, l’entreprise s’allie aux partenaires internationaux ayant de mêmes ambitions.
Telecom Egypt, une entreprise égyptienne de télécommunications, et 4iG, une société hongroise de gestion des services informatiques, ont signé le mercredi 4 octobre au Caire, un protocole d'accord visant à relier l'Egypte et l'Albanie par l'intermédiaire d'un câble sous-marin à fibre optique de haute capacité.
ICT Minister Witnesses Signing of MoU between Telecom Egypt, 4iG Plc. to Build New Subsea Cable Linking Egypt, Albania https://t.co/SSfpYMDlDr#Egypt #Albania #WeConnect #TelecomEgypt #SubseaCable #DigitalInfrastructure #MediterraneanRoutes pic.twitter.com/Yn0eRomRCT
— وزارة الاتصالات وتكنولوجيا المعلومات- مصر (@MCIT_News) October 4, 2023
Le câble à construire sera une nouvelle entrée de trafic vers l'Europe via l'Albanie et ajoutera une nouvelle route multiple au trafic égypto-européen. « Avec un modèle d'accès ouvert et de multiples unités de branchement, le système est conçu pour être un nouveau point d'entrée européen avec un passage de transit différent des routes méditerranéennes déjà existantes vers le principal point de présence Internet (PoP) comme celles de Francfort en plus de nombreux programmes potentiels en Europe de l'Est », a déclaré 4iG dans un communiqué de presse.
Pour la société 4iG basée à Budapest, le nouvel accord constitue une porte d’entrée sur le marché de l'infrastructure de transmission intercontinentale de données entre l'Europe et l'Asie, et l'Europe et l'Afrique de l'Est. Pour Egypt Telecom, l’initiative s’inscrit dans le cadre de sa stratégie visant à diversifier les options de passage du bassin méditerranéen au moyen de câbles sous-marins multiples et de grande capacité reliant l'Égypte et l'Europe.
A en croire Amr Talaat, le ministre égyptien des Communications et des Technologies de l'information (MCIT), le pays est déjà connecté à 14 câbles sous-marins internationaux et des travaux sont en cours pour établir cinq nouveaux câbles. De plus, Telecom Egypt est le partenaire de choix pour le déploiement de câbles sous-marins pour plus de 160 sociétés à travers le monde.
A terme, le nouveau câble sous-marin facilitera, entre autres, la connectivité dans les pays concernés et permettra de créer de nouvelles possibilités de coopération avec des partenaires dans de nombreux pays.
Samira Njoya
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Dans la perspective d’un déploiement en 2024, les autorités tunisiennes ont décidé de tester les services d’un fournisseur d’accès à Internet à haut débit et à faible latence.
Dans le cadre d’un atelier organisé pour débattre de la réalité et des perspectives de l’Internet par satellite en Tunisie, le ministère des Technologies de la communication a annoncé, le lundi 2 octobre, le déploiement des services du fournisseur américain d’Internet à haut débit par satellite Starlink pour une période d’essai de trois mois. Les villes de Tunis, de l’Ariana et de Gabès ont été choisies pour recevoir les kits et terminaux nécessaires pour accéder aux services.
L’objectif est, entre autres, de découvrir les technologies de connexion à Internet par satellite et de comparer avec les méthodes traditionnelles actuellement accessibles en Tunisie, telles que les connexions via les opérateurs télécoms, la fibre optique ou encore les câbles sous-marins. Il s'agit aussi d’aborder la question du cadre juridique et réglementaire nécessaire à la vente de ces matériels, ou encore du modèle économique.
La Tunisie, comme la plupart des pays du continent, cherche des alternatives pour connecter la majorité de la population, en l’occurrence celles des zones enclavées et/ou reculées, à travers sa stratégie nationale de développement de l’infrastructure numérique et des solutions techniques. Cette phase pilote fait suite à la visite en juillet du ministre tunisien des TIC, Nizar Ben Néji, aux Etats-Unis. Il y avait signé un partenariat avec la firme américaine pour permettre à son ministère, à l’Agence nationale des fréquences, au Centre d’études et de recherches des télécommunications et au régulateur télécoms de rédiger les licences pour la fourniture des services d’Internet par satellite.
D’après son calendrier de déploiement publié en début d’année, le pays dirigé par Kaïs Saïed ne fait pas partie de ceux où Starlink devrait se déployer cette année. Il est attendu pour 2024 et cette phase pilote, au dernier trimestre de l’année, confirme cette tendance. Pour rappel, le taux de pénétration d'Internet en Tunisie est de 66,7% en 2022, selon les données de DataReportal.
Adoni Conrad Quenum
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Les réseaux télécoms investissent de plus en plus dans l’Internet de cinquième génération. En Sierra Leone, le géant français des télécommunications Orange se lance sur ce segment.
La filiale sierra-léonaise du réseau télécoms Orange a annoncé la semaine dernière le lancement de la phase pilote de l’Internet mobile de cinquième génération, avec pour objectif d’offrir aux abonnés des vitesses de connexion plus élevées, une connectivité améliorée et une faible latence. Cette phase pilote se déroulera uniquement dans le quartier des affaires de Freetown, la capitale du pays.
Today, I joined Orange Sierra Leone to launch a pilot of their 5G technology (5th country out of 18). My challenge to them (and us all) is simple, we must use technology to drive equity. Together, #WeWillDeliver pic.twitter.com/EUtEtS5aw1
— David Moinina Sengeh (@dsengeh) September 29, 2023
« Ce lancement est en effet une étape importante pour la Sierra Leone. Je suis ravi qu’Orange Sierra Leone prenne l’initiative de définir la norme technologique de base pour la 5G en déployant cette phase pilote de pointe sur notre réseau, conformément à la vision de l’entreprise de devenir un fournisseur de services Internet mobiles de premier ordre en Sierra Leone », a déclaré Sekou Drame, président-directeur général de Sonatel, société mère d’Orange Sierra Leone.
Orange multiplie les investissements dans la technologie 5G sur le continent. Entre autres, le Botswana, la Tunisie, la RDC, la Côte d’Ivoire ou encore le Sénégal ont bénéficié des tests de la 5G commerciale de la firme française. La semaine dernière, elle a ouvert un laboratoire 5G à Madagascar pour permettre aux divers acteurs locaux de la tech de découvrir cette technologie, d’effectuer des démonstrations de cas d’usage et de tester l’évolution de leurs produits et services.
Les autorités sierra-léonaises, de leur côté, ont identifié Internet comme un axe majeur de la transformation numérique dans leur document de Stratégie nationale d'innovation et de numérisation (NIDS) (2019-2029). Julius Maada Bio (photo, au centre), président de la Sierra Leone, a à cet effet reçu la délégation du groupe Sonatel pour témoigner sa reconnaissance vis-à-vis de ce lancement, car il s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la révolution numérique de son gouvernement.
Adoni Conrad Quenum
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