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Dans le cadre des stratégies de développement de l'Afrique, sortir les femmes de la précarité financière est un axe important. Plusieurs acteurs présents sur le continent contribuent de diverses manières.

La Fondation Orange Côte d’Ivoire (FOCI) et Orange Bank Africa (OBA) ont franchi une nouvelle étape vers l'autonomisation des femmes entrepreneurs en signant une convention pour la création du Fonds maisons digitales femmes pour l'autonomisation des femmes (Fomdaf). Cette initiative, annoncée lors d'une cérémonie de signature le jeudi 21 mars 2024, vise à fournir un soutien financier aux femmes entrepreneurs vulnérables afin de les aider à réaliser leur plein potentiel dans le monde des affaires.

Ce fonds de garantie d’une valeur de 100 millions FCFA (165 700 $), fournis par la Fondation Orange Côte d’Ivoire et gérés par Orange Bank Africa, vise à offrir un accès accru à des financements aux femmes bénéficiaires du projet Maisons Digitales. Grâce à cette garantie, les femmes entrepreneures éligibles pourront accéder à des prêts allant jusqu'à un total de 500 millions de francs CFA. Chaque auditrice pourra emprunter entre 1 et 20 millions de francs CFA, avec des conditions de remboursement flexibles s'étalant sur une période de 6 à 24 mois, à un taux d'intérêt compétitif de 8,5% l'an.

« Aujourd’hui, 32% des clients d’Orange Bank sont des femmes […] Nous passons désormais à une autre étape avec ce fonds qui va accompagner les femmes dans leur croissance », a souligné Alexandre Oro, secrétaire général d’Orange Bank.

La cérémonie de signature a également été marquée par la remise des Prix Coups de Coeur Ô Féminin, une initiative lancée en 2017 par la Fondation Orange Côte d’Ivoire pour soutenir les femmes formées au sein des Maisons Digitales dans leurs projets d'entrepreneuriat. Ces prix, répartis en trois catégories, offrent des cagnottes allant jusqu'à 10 000 euros (environ 6 500 000 francs CFA) pour les lauréates, renforçant ainsi leur accès au financement et leur capacité à concrétiser des idées innovantes.

Notons qu’à ce jour, seulement 48 projets ont été financés pour 6 871 femmes formées. Un chiffre qui souligne l’importance du chemin à parcourir pour atteindre pleinement l'objectif d'autonomisation économique des femmes en Côte d'Ivoire. 

Moutiou Adjibi Nourou

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Posted On mardi, 26 mars 2024 09:04 Written by

Le haut débit est un élément clé du programme de développement du Zimbabwe axé sur la transformation numérique. Le gouvernement, en partenariat avec le secteur privé, cherche à renforcer l'infrastructure de télécommunications nationale pour offrir un accès Internet abordable à toute la population.

Le gouvernement zimbabwéen a annoncé le jeudi 7 mars le lancement de la deuxième phase du projet ferroviaire de fibre optique. Ce projet, mis en œuvre par le fournisseur d'infrastructures de télécommunications en gros Bandwidth & Cloud Services Group (BCS), vise à améliorer la connectivité entre les villes du Zimbabwe en déployant la fibre le long des voies ferrées nationales.

Cette phase étendra la fibre optique sur 800 km, reliant le village de Somabhula à la capitale Harare via la ville de Gweru. Elle couvrira également les axes Bulawayo - Plumtree et Harare - Mutare. La première phase du projet, lancée en 2022, a déjà déployé 1 180 km de fibre de la ville frontalière de Beitbridge, dans la province du Matabeleland, à la ville de Victoria Falls, dans le nord du pays. Le coût de l'infrastructure réseau s'est élevé à 18 millions de dollars, et la prochaine phase devrait coûter le même montant.

Ce projet s'aligne sur l'ambition stratégique du gouvernement de faire du Zimbabwe une société à revenu intermédiaire supérieur autonome et prospère d'ici 2030, en s'appuyant sur le numérique. Il s'inscrit également dans le programme national du haut débit pour la période 2023-2030, qui prévoit plusieurs projets de déploiement d'infrastructures financés par l'État et les investisseurs privés. Ce programme devrait accélérer la pénétration du haut débit dans le pays et en réduire le coût.

A terme, le système de fibre optique couvrira l'ensemble du réseau ferroviaire du pays, de Rutenga à Chikwalakwala, avant de s'étendre à la Zambie et à la région. Selon l'honorable Owen Ncube, ministre d'Etat aux Affaires provinciales et à la Décentralisation, ce projet garantit que le Zimbabwe sera connecté au reste du monde, ce qui est une avancée positive dans le cadre de l'initiative « Vivre sans laisser de place ni de personne au bord de la route ».

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 07 mars 2024 14:30 Written by

Il y a sept mois, la société télécoms a acquis la licence pour le super haut débit à près de 57 millions $. Son objectif est de révolutionner les usages sur le marché télécoms local et demeurer l’opérateur leader.

Au Sénégal, Sonatel (Orange) a introduit des offres commerciales de connectivité 5G fixe pour les clients résidentiels et entreprises à partir de ce mercredi 6 mars. Dans un communiqué publié le mardi 5 mars, la société de téléphonie mobile a indiqué qu’elle ajoutera bientôt des offres d’Internet mobile pour le très haut débit.

Avec la 5G, Sonatel promet à ses clients « des vitesses de téléchargement et de streaming instantanées, ainsi qu’une réactivité accrue pour les applications en temps réel, telles que les jeux en ligne, la réalité virtuelle, la télémédecine, l’e-éducation et bien d’autres ». La société les invite d’ailleurs à venir découvrir « les possibilités infinies » de la technologie dans un laboratoire dédié situé au niveau de l’Orange Digital Center (ODC) de Dakar.

Le lancement de la 5G commerciale par Sonatel intervient environ sept mois après que la société a acquis la première licence d’exploitation de l’ultra haut débit au Sénégal auprès de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) pour 34,5 milliards de francs CFA (57 millions $). L’entreprise télécoms se préparait pour déployer la technologie depuis 2020. Elle a confirmé sa capacité à y arriver en décembre 2021 à travers un deuxième test réussi. En juillet 2022, elle a lancé son laboratoire 5G.

Sur le segment la 5G, Sonatel devance ses principaux concurrents Expresso Sénégal et Saga Africa Holding Limited (Free). Ce dernier a acquis sa licence d’exploitation en décembre 2023 pour 13,5 milliards FCFA.

Cette avance devrait notamment permettre à Sonatel d’augmenter ses revenus et de renforcer sa position de leader sur le marché télécoms sénégalais. Selon les données de l’ARTP, Orange comptait 12,5 millions d’abonnés à la téléphonie mobile au troisième trimestre 2023 pour une part de marché de 56,47 %. Expresso et Free contrôlaient respectivement 16,8 % et 23,89 % du parc national d’abonnés à la téléphonie mobile. Sur le segment de l’Internet, Orange détenait une part de marché de 66,52 %.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On mercredi, 06 mars 2024 14:30 Written by

Inspiré par l’écosystème Weixin/WeChat de Tencent et son milliard d'utilisateurs mensuels actifs, Orange Middle East and Africa a décidé de signer un partenariat stratégique.

L’opérateur télécoms Orange veut doubler l’adoption de sa super-app Max it d’ici 2025. Le groupe français a décidé à cet effet de signer un partenariat avec le chinois Tencent Cloud le mardi 27 février lors du Mobile World Congress à Barcelone, en Espagne.

Orange utilisera « Tencent Cloud’s Mobility framework et la solution Tencent Cloud Mini Program Platform (TCMPP) afin de créer une plateforme ouverte pour Max it permettant d’intégrer une large gamme de mini-apps au sein de sa super-app ». L’objectif est d’enrichir l’écosystème de Max it et d’améliorer l’expérience client et partenaire pour les entreprises et les populations d’Afrique et du Moyen-Orient.

S’exprimant sur le partenariat, Jérôme Hénique, directeur général d’Orange Middle East and Africa, explique que : « ce partenariat avec Tencent Cloud est une étape clé dans notre vision d’offrir des services innovants et à haute valeur ajoutée à nos utilisateurs. Enrichir Max it avec des mini-apps innovantes est essentiel pour renforcer sa proposition de valeur, augmenter sa pénétration auprès des clients d’Orange et de ceux qui ne le sont pas, et amplifier notre impact social ».

Max it, lancée en novembre dernier, est une super application mobile développée par Orange qui regroupe tous les services d’Orange et de ses partenaires. La firme française veut positionner sa super-app dans cette partie du monde comme un hub de tous les services sur mobile. Déployée dans une demi-douzaine de pays à son lancement, elle s’élargira à huit autres destinations au premier trimestre de cette année avant de couvrir tous les pays où le groupe est présent avant la fin de l’année.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 28 février 2024 16:35 Written by

L’inclusion financière numérique est un sujet important sur le continent africain. L’accès limité des populations africaines à certains services financiers ont motivé un partenariat stratégique.

Visa, une entreprise américaine opérant dans les technologies financières, et la GSMA Mobile for Development Foundation [GSMA Foundation (la GSMA étant l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie)] ont annoncé le lundi 26 février au Mobile World Congress à Barcelone, en Espagne, le lancement de l’initiative Digital Finance for All (DFA). L’objectif est d’accélérer l’inclusion financière numérique pour 20 millions de personnes en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

La DFA mettra en place des ressources techniques pour assurer l’éducation financière des femmes, des petits exploitants agricoles et des propriétaires de nano, micro et petites entreprises, dans les pays des régions concernés, pour les aider à accéder aux services d'argent mobile et à les adopter.

« Chez Visa, nous pensons que les paiements numériques sont essentiels pour inclure tout le monde dans l'économie numérique en aidant à fournir un accès aux moyens de subsistance économiques. En collaboration avec la GSMA Foundation, nous cherchons à renforcer les capacités des communautés mal desservies à travers le monde et à leur fournir un accès égal afin d'aider à construire un meilleur avenir financier pour tous », a indiqué Chiagozie Nwabuebo, vice-président de la croissance mondiale et de l'impact social chez Visa.

Bien qu’en constante progression ces dix dernières années, le taux de bancarisation en Afrique est le plus faible au monde. De plus en plus d’Africains se sont tournés vers le mobile money et avec la prolifération des fintech sur le continent, ce moyen de paiement numérique est devenu indispensable dans cette partie du monde.

Selon le rapport « State of the Industry Report on Mobile Money 2023 » de la GSMA, le nombre de comptes mobile money en Afrique a progressé de 17 % à 763 millions pour un volume de transactions avoisinant les 832 milliards $, en croissance de 22 % par rapport à 2021. En Amérique latine et en Asie, ces chiffres ont également progressé mais dans une moindre proportion.

Ashley Olson Onyango (photo, à gauche), responsable de l'inclusion financière et de l'agro-technologie à la GSMA, explique que « l'argent mobile peut jouer un rôle transformateur en faisant progresser l'inclusion financière et la résilience pour les près de 2 milliards de personnes qui ne sont toujours pas bancarisées dans le monde. Cependant, le manque de connaissances numériques et financières est un obstacle majeur à l'accès aux services financiers numériques ».

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 27 février 2024 14:20 Written by

Après un atterrissage à Dakar au Sénégal et à Accra au Ghana, respectivement en novembre et décembre dernier, l’infrastructure télécoms poursuit sa route à travers la sous-région d’Afrique de l’Ouest. 

Le câble sous-marin de fibre optique 2Africa a atterri a Lagos au Nigeria. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le jeudi 8 février par Bayobab (anciennement MTN GlobalConnect), l’un des partenaires investisseurs dans l’infrastructure télécoms au même titre qu’Orange, Meta ou encore China Mobile International. 

2Africa sera le septième système sous-marin de fibre optique auquel le Nigeria sera connecté. Le pays tire déjà une partie de sa connectivité à haut débit des câbles Equiano de Google, SAT3, MainOne, Glo1, Africa Coast to Europe (ACE) et West Africa Cable System (WACS). Ce nouvel atout représente la contribution du secteur privé dans le projet d’amélioration de l’accès au haut débit initié depuis 2020 par le gouvernement. L’objectif est la couverture de 90% du territoire national d’ici 2025.

Alors que l’économie numérique se développe au niveau mondial, l’accès de la connectivité à haut débit demeure un défi en Afrique où elle a pourtant la capacité de libérer de nombreuses opportunités de développement. Les réseaux sont encore largement concentrés dans les zones urbaines. Une situation qui entrave la réduction de la fracture numérique, au cœur de la bataille pour l’inclusion que mènent de nombreuses organisations comme l’Union internationale des télécommunications depuis 30 années.

Au Nigeria en particulier, l’importance du haut débit n’est plus à démontrer. L’impact que le service a sur l’écosystème start-up national se traduit depuis dix ans par le dynamisme de ses tech entrepreneurs dont les solutions répondent à des besoins locaux pratiques et réels. Le Nigeria est aujourd’hui l’un des écosystèmes start-up qui attire le plus d’investissements étrangers en Afrique.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 12 février 2024 16:46 Written by

Les pays africains investissent de plus en plus dans l’industrie spatiale. Ils s’allient également à d’autres pays ambitieux dans le secteur pour développer leurs compétences.

Nilesat, une compagnie égyptienne de satellites, a annoncé le mercredi 9 février la signature d’un protocole d’accord avec Es'hailSat, un opérateur qatari de satellites de communication. L’objectif des deux entreprises est d’offrir aux populations de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (MENA) plusieurs services via leurs satellites tels que le streaming vidéo, la connectivité, les télécommunications ou encore les technologies numériques.

« Nous sommes ravis de nous associer à Es'hailSat pour offrir une gamme complète de solutions satellitaires à nos clients dans la région MENA. [...] Ce partenariat représente un développement important dans l'industrie satellitaire de la région. En combinant l'expertise et les ressources des deux entreprises, Nilesat et Es'hailSat sont bien placés pour répondre aux besoins évolutifs des clients de la région et contribuer à sa croissance économique », a déclaré Sameh Katta, président-directeur général de Nilesat.

Depuis quelques années, on observe un regain d’intérêt des pays africains pour le secteur spatial. Selon « Annual Space Industry Annual Report 2023 » publié par Space in Africa, une société d'analyse et de conseil axée sur l'industrie africaine de l'espace et des satellites basée au Nigeria, les pays africains ont alloué 425,01 millions $ au financement des activités spatiales en 2023. L’Egypte, l’un des leaders de ce domaine sur le continent, n’est pas en marge de regain d’intérêt.

Pour rappel, l'Agence spatiale égyptienne (EgSA) a lancé la semaine dernière le satellite expérimental NExSat-1. Selon des propos de Sherif Sedk, directeur général de l'EgSA en décembre dernier, deux autres satellites, (AfdevSat (African Development Satellite) et SPNEX (Space Plasma Nanosatellite Experiment), seront lancés en 2024. L’objectif est de devenir une référence dans l’industrie spatiale.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 08 février 2024 14:01 Written by

Dans le cadre de ses ambitions de transformation numérique, le gouvernement sud-africain veut généraliser le haut débit dans le pays. L’objectif est de permettre à la population de profiter pleinement des services en cours de numérisation et de créer des emplois.

Le ministère des Communications et de la Transformation numérique d'Afrique du Sud a récemment prolongé de deux ans la date limite de désactivation complète des réseaux 2G et 3G dans le pays. Initialement prévue pour juin 2024 pour la 2G et mars 2025 pour la 3G, la désactivation complète a été repoussée au 31 décembre 2027 pour les deux réseaux. Le processus de mise hors service commencera le 1er juin 2025.

« Cette date limite a pour but de laisser aux opérateurs de réseaux mobiles une certaine marge de manœuvre et de leur permettre de décider quel réseau doit être éteint en premier. Certains opérateurs ont indiqué qu'ils commenceraient à fermer les réseaux 3G en juin 2024 pour soutenir cette politique », a fait savoir le ministère.

Cette décision s'inscrit dans le cadre d'un projet de politique sur l'octroi de licences pour le « spectre de radiofréquences de la prochaine génération » initié par le cabinet du ministre des Communications et publié en septembre 2022. Elle vise à libérer le spectre des radiofréquences afin de le réaffecter à des technologies plus avancées telles que la 4G et la 5G, améliorant ainsi la connectivité et la vitesse des communications mobiles dans le pays.

Cette transition vers des technologies plus avancées vise également à encourager les investissements dans les infrastructures de télécommunication pour soutenir ces nouvelles technologies. Ce qui entraînerait des améliorations notables de l'infrastructure de communication à travers le pays, renforçant ainsi la connectivité et la couverture du réseau.

En outre, l'adoption de technologies plus avancées telles que la 4G et la 5G stimulerait l'innovation dans les services et applications basés sur la connectivité mobile. Cette stimulation de l'innovation favorisera le développement de nouveaux services, industries et opportunités commerciales, avec un impact positif potentiel sur l'économie du pays et la création d'emplois.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 07 février 2024 12:17 Written by

La demande en haut débit croît rapidement en Afrique depuis 2019. Une aubaine pour différents fournisseurs de services qui y voient diverses opportunités d’affaires. Les investissements financiers dans les réseaux se renforcent en conséquence.

Le propriétaire, opérateur et développeur d'infrastructures de communications partagées IHS Nigeria a annoncé, mercredi 31 janvier, l'achèvement d’un réseau de 10 000 kilomètres de câbles à fibre optique. L’infrastructure qui traverse les 36 Etats du pays et le territoire de la capitale fédérale a été déployée de bout en bout par sa filiale Global Independent Connect Limited (GICL). Au réseau de fibre optique, s’ajoute la couverture de réseau mobile dans plus de 580 communautés rurales du Nigeria jusqu'alors non connectées.

Selon Kazeem Oladepo, le vice-président de GICL, « les réseaux de fibre optique métropolitains et longue distance limités continuent d'être un obstacle à l'amélioration des services de communication existants et à l'introduction de technologies et de services numériques émergents au Nigeria. Notre approche du déploiement de câbles à fibre optique se concentre sur la mise en œuvre de réseaux sur une base d'infrastructure partagée et à accès ouvert, en fournissant des paires de fibres robustes et évolutives et des conduits alternatifs pour garantir que plusieurs opérateurs peuvent utiliser l'infrastructure ».

Il a souligné que grâce à des collaborations de GICL avec de multiples parties prenantes, « notamment nos clients et des agences étatiques et fédérales, nous avons réalisé un volume important de livraison de réseaux de câbles à fibre optique en moins de trois ans ».

L’investissement d’IHS dans l’infrastructure télécom au Nigeria est hautement stratégique pour l’entreprise qui y entrevoit de fortes opportunités de croissance pour ses revenus. Depuis 2020, le gouvernement fédéral du Nigeria a fait du haut débit un enjeu de développement national. A travers le plan national mis en œuvre à cet effet depuis 2020, l’objectif principal est l’atteinte d’un taux de pénétration de 90 % en 2025.

En soutenant cette couverture, IHS s’assure que son offre de services aussi bien pour le secteur public que privé sera incontournable. L’entreprise aura ainsi la capacité de renforcer sa présence sur le marché local où il est en concurrence avec Pan African Towers, INT Towers ou encore ATC Nigeria.

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Posted On mardi, 06 février 2024 17:35 Written by

Pour soutenir sa vision de faire du Kenya une plaque tournante du numérique sur le continent, le président kényan s’était rendu dans la Silicon Valley en novembre dernier pour s’entretenir avec plusieurs dirigeants d’entreprises technologiques américaines. Il les a exhortés à investir dans son pays.

Oracle, une entreprise américaine opérant dans le secteur technologique, construira son deuxième centre de données africain à Nairobi, au Kenya. L’annonce a été faite le mercredi 31 janvier au cours d’une audience accordée par le président William Ruto (photo, au centre)à une délégation de la firme américaine emmenée par Scott Twaddle, vice-président senior responsable des produits et industries chez Oracle Cloud Infrastructure (OCI).

L’objectif est de stimuler la transformation numérique du gouvernement, des institutions publiques, des entreprises et des start-up au Kenya.

« Nous sommes ravis de voir Oracle planifier un investissement aussi important au Kenya. [...] Je suis ravi de voir de grandes entreprises technologiques comme Oracle investir au Kenya et apporter des technologies de pointe telles que l'IA et les applications cloud qui profiteront aux citoyens kényans, en particulier en matière de création d'emplois », a indiqué William Ruto.

Les centres de données sont des infrastructures essentielles qui stockent, gèrent, traitent et diffusent des données. Ils fournissent les ressources nécessaires au fonctionnement de services en ligne, d'applications, de sites web, de bases de données et d'autres systèmes informatiques. Leur marché est en pleine expansion sur le continent.

Outre Oracle, plusieurs entreprises telles que Microsoft, Amazon, Africa Data Centres ou encore Huawei investissent dans le secteur. Cet intérêt pour le continent s’explique par la faible disponibilité des régions cloud en Afrique. D’après les données de l’Union internationale des télécommunications, moins de 2% des centres de données du monde se trouvent sur le continent africain.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 01 février 2024 14:14 Written by
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