Le ministre de l'Economie numérique du Sénégal, Alioune Sall, a procédé le vendredi 26 juillet au lancement officiel d’une plateforme de consultation en vue de la rédaction de la nouvelle Stratégie numérique 2025-2029. La plateforme, accessible à l’adresse jubbanti.sec.gouv.sn/concertation-numerique, permettra à l'écosystème du numérique, aussi bien au Sénégal qu'au niveau de la diaspora, de fournir leurs contributions sur les différentes thématiques proposées.

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La ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Rose Pola Pricemou, a reçu en audience le mercredi 24 juillet Amata Songha Diatabé, représentante résidente par intérim du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Guinée.

Les deux parties ont échangé sur l'importance cruciale d'une collaboration pour atteindre les objectifs communs de développement durable grâce à l'intégration des technologies numériques. Elles ont convenu de la nécessité de tenir une table ronde pour mobiliser les partenaires autour des projets de la transition numérique.

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Les pays africains ont lancé le processus de dématérialisation des services. Afin de faire profiter les habitants de ces avancées, une identification unique est primordiale.

Le gouvernement a adopté, lors du Conseil des ministres du mercredi 24 juillet, un rapport relatif à un projet de loi portant sur l’Identifiant unique électronique de la personne au Burkina Faso. Ce projet de loi vise à identifier de façon unique toute personne vivant dans le pays grâce aux données biométriques et biographiques, sans pour autant remplacer les documents d’identification actuels.

« Cet identifiant unique viendra renforcer le système d’identification, permettra la maîtrise des données sur les populations, la délivrance plus facile des services, l’assainissement des bases de données d’identification au niveau sectoriel », a indiqué la ministre Aminata Zerbo/Sabane.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI). Le projet, qui intervient dans six pays de l’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Bénin, Niger, Togo et Guinée) avec l’appui financier de la Banque mondiale, vise l’identification numérique d’au moins 85 % de la population d’ici 2026.

La mise en place de cet identifiant unique permettra de créer un code électronique associé à chaque personne vivant sur le territoire burkinabè, ainsi qu'aux Burkinabè de l’étranger et aux étrangers résidant temporairement dans le pays. En plus de garantir l’unicité de chaque personne, l’identifiant unique sera un outil clé pour la croissance inclusive. Les services publics tels que les filets sociaux, la santé, l'éducation, ainsi que les entreprises pourront s'appuyer sur ce système pour identifier et authentifier leurs bénéficiaires et leurs clients.

Une fois adoptée par l’Assemblée nationale, cette loi et le système d’identification en cours d'élaboration devraient contribuer à l'assainissement des bases de données d’identification sectorielles et à assurer l’interopérabilité entre ces bases. Cela résoudra les problèmes de doublons et améliorera l’efficacité administrative.

Samira Njoya

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Ces dernières années, l'accélération du processus de numérisation est devenue une priorité pour l'Etat algérien. Dans ce cadre, le pays élabore une feuille de route pour guider cette transformation.

L'Algérie s'apprête à se doter d'une nouvelle stratégie de transformation numérique. La version finale de cette stratégie a été soumise en juin à la présidence de la République pour approbation. C'est ce qu'a annoncé Meriem Benmouloud, haut-commissaire à la numérisation, lors d’un entretien à la télévision algérienne le lundi 22 juillet.

Selon Meriem Benmouloud, cette stratégie, la première du genre depuis l’indépendance, vise à transformer la gestion classique basée sur le papier en une gestion numérique, à instaurer la transparence, à lutter contre la bureaucratie, à garantir un accès équitable à l’information et à améliorer la performance des entreprises économiques tout en assurant la qualité des services.

La Stratégie, qui s'étend jusqu’à 2029, répond aux exigences socio-économiques et culturelles actuelles et repose sur deux piliers essentiels : une loi sur la numérisation en cours d’élaboration et la sécurité informatique et cybernétique. La loi sur la numérisation encadrera et régulera le domaine numérique, levant les obstacles administratifs et remédiant aux failles technologiques. La sécurité informatique et cybernétique sera renforcée grâce à une collaboration avec le ministère de la Défense nationale.

Le projet de numérisation de l'Algérie, porté par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, vise à atteindre un développement durable local. Lancé dès son investiture en 2019, il a franchi des étapes significatives ces deux dernières années pour rattraper le retard accumulé en raison du manque de moyens, de la résistance bureaucratique et de la complexité de certains secteurs.

Les premiers résultats se sont fait ressentir dans le dernier rapport de l’Union internationale des télécommunications (UIT) publié en décembre 2023. L’Algérie a enregistré une avancée significative dans l’Indice de développement des TIC (IDI), passant de la 102ᵉ à la 88ᵉ position parmi les 169 pays membres de l’UIT, soit un bond de 14 places. Cette progression s’accompagne d’un score de 77,8 points, dépassant ainsi la moyenne africaine (47,4 points), la moyenne des pays arabes (74,5 points) et la moyenne des pays à revenu intermédiaire (62 points).

Samira Njoya

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Le ministère de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques a organisé le lundi 22 juillet à Ouagadougou une séance de formation destinée aux secrétaires des départements ministériels chargés du numérique. Cette formation visait à échanger sur leurs rôles et leurs responsabilités dans le processus de dématérialisation, afin d'aider le département à atteindre les performances souhaitées. Cette session fait suite à une formation des directeurs des systèmes d’information (DSI) des ministères et institutions publiques organisée du 17 au 21 juillet à Koudougou.

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Héberger ses propres données est essentiel pour un continent en pleine expansion numérique. Disposer d'infrastructures locales garantit non seulement l'indépendance, mais aussi une meilleure sécurité et un contrôle accru des informations sensibles.

Le cabinet d’études et de management des entreprises et des organisations Essor Services prévoit de lancer un centre de données au Burkina Faso, en partenariat avec la société costaricaine Kaia Energy. Le sujet a été au cœur de discussions entre les deux partenaires et Aminata Zerbo/Sabane (photo, au centre), ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, le lundi 22 juillet.

« Nous avons présenté ce projet à la ministre qui a trouvé que c’est un projet qui est attendu et qui va répondre à des besoins réels pour le Burkina Faso. La ministre a salué l’initiative et est disposée à nous accompagner », a déclaré Fidèle Rinsinda Komboigo, directeur général d’Essor Services.

Le nouveau centre de données sera alimenté par une centrale qui va transformer les ordures ménagères en électricité avec une capacité d’environ 12 mégawatts. Le centre de données servira pour le traitement, l’hébergement et le transfert des données vers l'international. Le projet devrait être achevé avant novembre 2025.

L’initiative intervient alors que le gouvernement burkinabè est engagé dans une « dynamique de digitalisation ». L’exécutif ambitionne d’introduire le numérique dans tous les secteurs afin d’en faire un instrument de transformation de la société et de développement socioéconomique. Selon le responsable d’Essor Services, ce projet représente une modeste contribution de leur structure à la mise en œuvre de la politique de numérisation de l’économie burkinabè.

Le centre de données devrait permettre de réduire la dépendance du Burkina Faso vis-à-vis des infrastructures de données étrangères, tout en renforçant la sécurité des données nationales. De plus, en utilisant les ordures ménagères comme source d’énergie, le projet contribuera à la gestion des déchets et à la promotion de l'énergie durable, tout en créant des emplois et en stimulant l’économie locale.

Samira Njoya

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Selon l'ONU, l'Afrique subsaharienne présente les taux les plus élevés d'exclusion éducative au monde, avec environ 98 millions d'enfants non scolarisés. Pour remédier à cette situation, les gouvernements et divers partenaires internationaux mettent en place plusieurs initiatives.

Le fabricant chinois de téléphones mobiles Tecno a annoncé le jeudi 18 juillet la signature d’un partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef) au Nigeria. Cette initiative vise à soutenir la mise en œuvre du « Nigeria Learning Passport », une plateforme d'apprentissage numérique destinée aux enfants, en particulier ceux des zones reculées et mal desservies.

« L'apprentissage numérique est un outil puissant pour combler les lacunes en matière d'éducation et faire en sorte que chaque enfant ait la possibilité d'apprendre et de s'épanouir. Avec le soutien de Tecno, nous nous rapprochons de notre objectif de rendre l'éducation accessible à tous les enfants du Nigeria et de leur donner les moyens de se construire un avenir meilleur », a déclaré Cristian Munduate, représentante de l'Unicef au Nigeria.

Le Nigeria, comme de nombreux autres pays africains, fait face à un taux élevé de non scolarisation. Selon des données de l'Unicef publiées en 2022, environ 18,3 millions d'enfants ne sont pas scolarisés, ce qui place le Nigeria parmi les pays avec le plus grand nombre d'enfants non scolarisés au monde. L'insécurité est la principale cause de cette situation.

Pour remédier à cette crise, le ministère fédéral de l'Education et l'Unicef ont lancé le programme « Nigeria Learning Passport » en 2022, dans le cadre de la stratégie globale de l’Unicef en matière d’éducation mise en place en 2018. En 2024, l’organisation prévoit d'étendre ce programme pour inclure des contenus hors ligne pour 50 000 enfants vivant dans des zones isolées et à faibles revenus, dans le but de réduire davantage le fossé éducatif et d'améliorer la qualité de l'éducation.

Le partenariat avec Tecno devrait permettre d'avancer vers la réalisation de cet objectif en renforçant le développement des contenus, l'achat et la maintenance des équipements techniques, et la formation professionnelle des éducateurs. A noter que le programme s'est étendu à 19 Etats nigérians, classant le pays au deuxième rang de ceux participant avec environ 888 000 utilisateurs inscrits.

Samira Njoya

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Les pays africains reconnaissent pleinement les avantages que la numérisation peut apporter à leurs économies. Ils s'engagent désormais avec détermination à exploiter ces opportunités pour en maximiser les bénéfices.

Au Mali, il est désormais possible d’utiliser son téléphone portable pour payer certains services publics tels que la carte d’identité, les contraventions de police et les actes d’état civil. Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta (photo), a présidé le vendredi 19 juillet à Koulouba le lancement de la première phase de la numérisation des services publics et des moyens de paiement. Ce projet marque un tournant décisif dans la modernisation des services administratifs du pays.

« Cette première phase, initialement déployée à Bamako, sera progressivement étendue à toutes les régions du Mali et aux représentations diplomatiques. Ce processus inclura progressivement tous les services publics, y compris les impôts et les marchés publics », informe le communiqué de la présidence de la République.

Le lancement de ce programme s’inscrit dans une vision plus large de développement et de modernisation du Mali, où l'innovation technologique joue un rôle central. L’initiative, portée par le président de la Transition, avait été annoncée dans son discours à Sikasso le 22 juin 2024. Elle prévoit, en seconde phase, la numérisation de l’administration générale.

L’objectif est de simplifier les démarches, de réduire les délais de traitement et d'optimiser la collecte des recettes publiques. En outre, cette transformation devrait contribuer à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions publiques, en garantissant une gestion plus transparente et plus efficace des affaires publiques.

Il faut noter que le Mali accuse un certain retard dans ce domaine. En 2022, le pays figurait au 178e rang mondial du classement de l’ONU e-Government Development Index sur le développement de l'administration électronique. Ce nouvel élan est donc crucial pour rattraper le retard et promouvoir une administration plus moderne.

Samira Njoya

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L’exécutif guinéen veut faire du numérique un moteur de croissance économique. Conscient des enjeux, le pays mise sur une collaboration étroite entre divers acteurs pour atteindre ses objectifs.

Les Nations unies ont réaffirmé leur engagement à soutenir la transformation numérique en cours en Guinée. Ce sujet a été au cœur des discussions entre la ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Rose Pola Pricemou (photo, à droite), et Kristele Younes (photo, à gauche), la coordinatrice des Nations unies en Guinée, le vendredi 19 juillet.

Lors de cette rencontre, plusieurs projets prioritaires pour la Guinée ont été présentés à la coordonnatrice. Il s’agit, entre autres, de la connectivité des écoles et des universités à Internet via le projet GIGA, de l'élaboration d'une politique nationale d'intelligence artificielle, du renforcement de la cybersécurité des systèmes informatiques guinéens face aux cyberattaques, ainsi que de l'amélioration des compétences du personnel grâce à des programmes de formation axés sur la modernisation informatique.

A l’issue des échanges, Kristele Younes a réaffirmé le soutien des Nations unies à la Guinée, soulignant que la connectivité est une priorité pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD). Les deux parties ont convenu de créer une plateforme rassemblant partenaires techniques et financiers afin de coordonner la stratégie numérique du gouvernement guinéen.

Notons que cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement guinéen pour développer le numérique dans le pays grâce à des partenariats stratégiques. Elle intervient quelques jours après un échange avec Shamika Sirimanne, directrice de la technologie, de l'innovation et de la recherche à la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), ouvrant la voie à une future collaboration prometteuse.

A travers ces partenariats, le gouvernement guinéen ambitionne de renforcer l’accès à Internet, d'élargir l’utilisation du haut débit sur le territoire guinéen, de promouvoir et de développer le marché numérique, de réduire le coût d’accès à Internet, de développer et de renforcer la recherche et la formation dans le domaine numérique, ainsi que de renforcer la cybersécurité sur l'ensemble du territoire.

Samira Njoya

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Le ministère burkinabè de la Transition numérique, des Postes et des Communications électroniques, en collaboration avec le cabinet YILYS, organise une formation à Koudougou, prévue jusqu'au dimanche 21 juillet. Débuté le 17 juillet, Le séminaire est destiné aux Directeurs des Systèmes d'Information (DSI) des ministères et institutions publiques. Son objectif est de renforcer leurs compétences afin de garantir une mise en œuvre efficace de la dématérialisation des procédures administratives.

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