Depuis quelques mois, Zanzibar a amorcé sa transformation numérique. Tous les secteurs sont en mutation, y compris les systèmes de paiements qui jouent un rôle important dans l'inclusion numérique.

MasterCard s’est engagée récemment à soutenir le gouvernement de Zanzibar (entité administrative autonome de la Tanzanie) dans ses ambitions de transformation numérique. Un protocole d’accord a été signé le mardi 22 août, à cet effet, entre l’entreprise américaine et l'Agence de gouvernement électronique de Zanzibar (eGAZ).

Dans le cadre de cette collaboration qui s’étalera sur une période de trois ans, MasterCard fournira une assistance technique et une expertise pour soutenir les efforts du gouvernement de Zanzibar.  Selon le communiqué du géant mondial des systèmes de paiement, il s’agit notamment de mettre en place une équipe de transformation numérique, de collaborer avec le portail de paiement gouvernemental ZanMalipo pour permettre les paiements numériques, et de lancer deux millions de cartes gouvernementales pour un meilleur accès aux services et au tourisme.

« Cette collaboration confirme notre engagement à exploiter les technologies innovantes pour améliorer la prestation de services. Nous pensons qu'en travaillant avec MasterCard, un partenaire de confiance, nous pouvons accélérer considérablement la réalisation de notre stratégie numérique et fournir des avantages inestimables à nos citoyens », a déclaré Said Seif Said, le directeur général de l’eGAZ.

Cet accord signé lors du lancement de la stratégie de gouvernement numérique de Zanzibar (2023-2027) est en parfaite cohérence avec les objectifs de transformation numérique de l'île énoncés dans le plan directeur et la feuille de route de l'économie numérique.

Pour MasterCard, la collaboration s'appuie sur son expérience mondiale visant à favoriser la transformation numérique et à faciliter l'inclusion financière et numérique.

Ainsi, la collaboration permettra de créer un environnement favorable à une économie numérique panafricaine, qui stimulerait l'innovation, le commerce et l'investissement en République-Unie de Tanzanie et dans l'ensemble de la région.

Samira Njoya

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Le président kényan William Ruto fait de la numérisation des services une des priorités de son administration. Plusieurs projets sont en cours dans le pays afin de fournir le cadre nécessaire pour assurer la fourniture de services numériques.

 Le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le gouvernement kényan ont récemment signé un protocole d’accord dans le cadre du déploiement du système d'identité numérique dans le pays.

L’accord signé à Nairobi au Kenya prévoit une assistance technique et une collaboration du PNUD avec le gouvernement pour mobiliser les ressources afin de soutenir le développement et la mise en œuvre de l'identifiant personnel unique baptisé « Maisha Namba » sur lequel l'identification numérique sera ancrée.

« Ensemble, nous allons nous appuyer sur nos pratiques actuelles d'enregistrement et de gestion de l'identité d'une manière qui ne réinvente pas, mais plutôt identifie et corrige les lacunes de nos systèmes actuels et exploite les solutions numériques, y compris les applications mobiles et Web, pour passer à de meilleurs systèmes », a déclaré Julius Bitok (photo, à gauche), le secrétaire principal de l'Immigration et des Services aux citoyens.

L’accord signé entre les deux parties entre dans le cadre du vaste programme d’identification numérique nationale de la population, lancé par le gouvernement, et visant à attribuer, entre autres, un identifiant personnel unique (UPI) à chaque citoyen du pays dès la naissance. Le « Maisha Namba » vient ainsi remplacer le « Huduma Namba », lancé en 2019 par le gouvernement d'Uhuru Kenyatta, qui a été largement critiqué par les citoyens.

Le « Maisha Namba » et l'identification numérique (Digital ID) seront lancés officiellement le 2 octobre prochain. D'autres produits connexes tels que la Carte Maisha qui remplacera l'actuelle carte d'identité de deuxième génération et sera utilisée pour la vérification de l'identité hors ligne et le Registre national principal de la population (un registre unique intégré de données sur les Kenyans et les étrangers résidant dans le pays) seront lancés plus tard. 

Selon Julius Bitok, le système d'identité numérique fournira aux Kényans un moyen sûr et fiable de vérifier leur identité à diverses fins, notamment l'accès aux services gouvernementaux, l'ouverture de comptes bancaires et les voyages. Ce qui contribuera également à réduire la fraude et la corruption.

Samira Njoya

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Digital technologies are quite useful, and many of their advantages emerged during the Covid-19 crisis. Seduced by them, many African governments decided to make the digital sector a pillar of their development strategy.

The Ugandan Ministry of ICT and National Orientation launched a new plan for digital transformation on August 17. The plan revolves around seven (7) key axes: digital infrastructure and connectivity; digital services; cybersecurity, data protection and privacy; digital skills; innovation and entrepreneurship; systematic experimentation and preservation of the national environment.

"The Digital Transformation Plan represents a bold vision of our nation's future, one that is not driven by technology alone, but in which technology serves as a catalyst for sustainable development, economic growth and improved living conditions for all Ugandans," said the ICT Minister, Chris Baryomunsi.

The five-year strategy (2023-2027) was drawn with the help of several partners, including the UN Development Program (UNDP). It is set to foster an administrative, economic, and social environment that will benefit both Ugandans and foreign investors.

According to a government survey on ICT conducted nationwide, only 5% of government ministries, departments, and agencies had internal IT interoperability frameworks in 2022. Furthermore, only 61% of local governments had access to the Internet, while only 5.6% of their staff regularly used a computer for business purposes.

Around one in two businesses (55%) had Internet access in the year reviewed, and only one in three had a professional website; 94% of the population still had no Internet access at home. 74% of the population had a cell phone, 49% of the population had a Mobile Money account, versus 10% with a personal bank account. The broadband Internet penetration rate was 55%. Currently, the contribution of ICT to gross domestic product (GDP) is estimated at 9%.

Uganda’s new Digital Transformation Plan falls under its 2040 Digital Uganda Vision launched in 2013. 

Muriel Edjo

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En Afrique, des milliers de fonctionnaires fantômes profitent encore des systèmes de gestion approximatifs et archaïques proposés par les Etats. Pour y faire face, les gouvernements se tournent désormais vers de nouvelles technologies qui offrent des outils adéquats.

Le ministre guinéen du Travail et de la Fonction publique, Julien Yombouno a procédé, mercredi 16 août au lancement des opérations d’enrôlement biométrique des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat.

Les opérations qui ont débuté au sein du ministère de la Fonction publique se poursuivront dans tous les ministères, sur l'ensemble du territoire, jusqu’à la fin du mois de septembre, soit sur une période de 44 jours. Au total, plus de 87 000 agents sont appelés à participer à l’enregistrement biométrique obligatoire.

Expliquant le bien-fondé de cette innovation, le ministre a expliqué que « l’objectif principal est de révéler les effectifs réels de la fonction publique. Ainsi, à partir de ces effectifs précis, nous pourrons déterminer avec précision la masse salariale que l’État engage chaque mois pour rémunérer ses fonctionnaires. Cependant, l’aboutissement ultime de cette démarche est la création d’un fichier administratif et comptable unique », a-t-il déclaré.

Pour réaliser ce vaste travail, le gouvernement a choisi Digitalis, une start-up locale spécialisée dans le développement d’applications et de logiciels de biométrie.

Au terme de l’étape de l’identification et des opérations d’enrôlement, les fonctionnaires recensés recevront un récépissé qui leur permettra d’obtenir leur carte professionnelle. D’après le ministre, l’objectif est de centraliser les informations dans un unique fichier biométrique regroupant les données de tous les fonctionnaires et contractuels, garantissant ainsi « un seul agent, un seul matricule et un seul salaire ».

Tout comme la Guinée, plusieurs pays africains se sont récemment tournés vers la technologie pour débusquer les travailleurs fantômes et mettre fin au paiement de salaires indus. L’objectif est d’assainir la fonction publique et de radier les fonctionnaires fantômes qui coûtent des dizaines de milliards FCFA aux Etats africains chaque année.

Samira Njoya

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Les activités de Yango, la plateforme numérique, spécialisée dans la location en ligne de véhicules de transport urbain sont désormais autorisées au Cameroun. Les autorités camerounaises ont accordé mercredi 16 août une licence temporaire « d’une durée d’un an renouvelable » à la société.

En février, la filiale camerounaise du géant technologique russe Yandex avait été suspendue pour manquement aux règlementations internes en matière de transport au Cameroun.

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Accusée d’abêtir la jeunesse africaine pour certains, et d’être un outil de propagande pour d’autres, l’application chinoise Tiktok est au centre de l’actualité tech en Afrique. Après sa suspension au Sénégal, c’est au tour de la Somalie de vouloir interdire le réseau social.

Le gouvernement somalien a annoncé son intention de fermer l'accès à certaines plateformes de médias sociaux, dont TikTok et Telegram ainsi que l’application de paris en ligne 1XBet qui, selon les autorités, nuisent de manière disproportionnée aux jeunes.

Selon le communiqué du ministre somalien des Communications et de la Technologie, Jama Hassan Khalif, publié le dimanche 20 août, les fournisseurs d'accès à Internet ont jusqu'au 24 août pour se conformer à l'ordonnance faute de quoi des actions en justice pourraient être intentées à leur encontre.

« Afin d'accélérer la guerre et l'élimination des terroristes qui ont fait couler le sang du peuple somalien, le ministre des Communications et de la Technologie demande aux entreprises qui fournissent des services Internet de suspendre les applications de paris TikTok, Telegram et 1XBET, que les terroristes et les groupes responsables de la propagation de l'immoralité utilisent pour diffuser des vidéos et pour induire la société en erreur », indique le communiqué.

L’interdiction desdites plateformes intervient quelques jours après que le président somalien Hassan Sheikh Mohamud a annoncé le lancement d’une offensive militaire contre al-Shabab qui mène une insurrection sanglante contre le gouvernement central de Mogadiscio depuis plus d'une décennie.

Dans plusieurs pays du monde dont certains en Afrique, le réseau social Tiktok a été restreint ou interdit ces derniers mois. Au Sénégal, l’application chinoise a été accusée de diffuser des messages haineux et subversifs menaçant la stabilité du pays. Au Kenya, les députés ont récemment discuté sur l’interdiction de cette plateforme qui, selon certains citoyens, partage des contenus inappropriés.  En juillet dernier, c’est la République démocratique du Congo qui a décidé de punir l’exposition des contenus immoraux sur TikTok.

Samira Njoya

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Depuis 2020, les autorités sud-soudanaises, bien conscientes qu'il ne peut y avoir d'économie numérique durable sans accès à un internet de qualité et abordable, prennent des mesures pour consolider les capacités du pays en matière de données.

Le président sud-soudanais Salva Kiir Mayardit, et son homologue kényan William Ruto ont signé le samedi 19 août à Nairobi, un protocole d'accord pour la mise en œuvre d'un câble à fibre optique. En vertu de cet accord, l'infrastructure à très haut débit reliera Eldoret, dans le nord-ouest du Kenya, à Juba, la capitale du Soudan du Sud.

Selon, William Ruto, ces projets d'infrastructure communs amélioreront la connectivité, favoriseront l'intégration et stimuleront le commerce intrarégional entre les deux pays.

La mise en place de la fibre optique reliant les deux pays s’inscrit dans le cadre du projet Lamu Port-South Sudan-Ethiopia-Transport Corridor (LAPSSET). Le projet consiste en la réalisation de sept projets d'infrastructures clés avec pour objectif d’atteindre la croissance économique et la prospérité, la réduction du déficit d'infrastructures des trois pays concernés, à savoir le Kenya, le Soudan du Sud et l’Ethiopie.

Il faut signaler que le Kenya et le Soudan du Sud ne sont pas à leur première interconnexion par fibre optique. Dans le cadre du projet régional de facilitation du transport, du commerce et du développement en Afrique de l'Est, Juba avait bénéficié d'une interconnexion en fibre optique avec le Kenya. En octobre 2020, 630 km de câble à fibre optique avaient déjà été déployés à la frontière entre les deux pays grâce à un financement de la Banque mondiale et du gouvernement kényan.

A terme, cette nouvelle interconnexion permettra de relier la capitale sud-soudanaise au reste du monde. Elle permettra également de réduire le coût élevé de l'internet ; ce qui améliorera considérablement la communication et le commerce transfrontalier.

Samira Njoya

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Le ministère ivoirien des Transports a lancé le vendredi 18 août une plateforme numérique dénommée CGI DIGITAL (Centre de Gestion intégrée Digital). La plateforme vise la prise en charge rapide et simplifiée des demandes de traitement et de délivrance des documents administratifs du transport routier.

La plateforme accessible via l’adresse www.eservices.cgi.ci permettra, entre autres, d’authentifier en ligne les documents, actualiser les informations pour une meilleure prise en charge en agence ; gérer les éventuelles amendes dans le cadre de la vidéoverbalisation, faire des paiements en toute sécurité, etc.

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Ces dernières années, l’Egypte a réalisé des avancées majeures dans la transformation numérique. Pour davantage atteindre les objectifs visés, le gouvernement s’est lancé dans la recherche de partenaires qui ont des ambitions communes dans le secteur du numérique.

Le ministre égyptien des Communications et des Technologies de l'information (MCIT), Amr Talaat (photo, à droite) a récemment rencontré ses homologues de l’Arabie Saoudite Abdullah Al-Swaha et de l’Inde Shri Ashwini Vaishnaw (photo, à gauche), afin d'étudier les moyens de renforcer leur coopération dans le domaine des Technologies de l'information et de la communication.

Les rencontres entre les ministres se sont tenues en marge de la réunion ministérielle du G20 sur l'économie numérique, qui s'est tenue le samedi 19 août à Bangalore en Inde.

Selon l'Agence de presse saoudienne (SPA), les échanges entre Abdullah Al-Swaha et Amr Talaat ont tourné autour des projets stratégiques visant à promouvoir la jeunesse, les femmes et l'esprit d'entreprise. L’accent a été mis sur l'importance de renforcer la coopération bilatérale dans des domaines critiques tels que les infrastructures de communication et les câbles sous-marins.

La rencontre avec le ministre indien des Chemins de fer, des Communications, de l'Electronique et des Technologies de l'information, Shri Ashwini Vaishnaw, a porté quant à elle sur des moyens de mettre en œuvre le protocole d'accord sur le numérique qu'ils ont signé en janvier.

Ils ont également discuté des moyens de coopération dans l'industrie électronique, le renforcement des capacités numériques par des partenariats entre les institutions de formation affiliées aux deux ministères et une possible collaboration dans l'infrastructure numérique pour soutenir la transformation digitale.

Toujours en Inde, Amr Talaat s’est entretenu avec Omar Al-Olama, le ministre d'État des Émirats arabes unis chargé de l'Intelligence artificielle, de l'Economie numérique et des applications de travail à distance. Les deux ministres se sont accordés à renforcer la coopération des deux pays dans les domaines de l'intelligence artificielle et de la gouvernance des données.

Il faut noter que ces rencontres entamées depuis plusieurs mois par le ministre égyptien en charge des TIC s’inscrivent dans le cadre de la Vision 2030 de l'Egypte et de sa stratégie de transformation numérique qui visent à renforcer le développement économique et social dans tous les secteurs et à faire du pays un pôle numérique d'excellence en Afrique.

Samira Njoya

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Le Nigeria occupe une place centrale dans l'écosystème entrepreneurial africain. Pour consolider cette position, le pays met d’importants moyens en jeu pour attirer des partenaires qui l’accompagneront dans la réalisation de son objectif visant l'alphabétisation numérique de 95 % du pays d’ici 2030.

Google prévoit d’investir 1,5 million $ pour former 20 000 jeunes et femmes aux compétences numériques au Nigeria. L’annonce a été faite, le mardi 15 août, par les dirigeants de Google Afrique lors d'une réunion à Abuja avec Kashim Shettima, le vice-président du pays.

Selon Kashim Shettima, la subvention de Google a pour but de soutenir l'initiative du gouvernement visant à accroître la participation des jeunes à l'économie numérique. « Nous avons une occasion unique d'exploiter le potentiel de notre forte population de jeunes pour créer des millions d'emplois dans le secteur numérique », a déclaré Kashim Shettima.

« Nous avons raté l'ère agricole, nous avons raté l'ère industrielle et nous sommes maintenant dans l'ère post-industrielle fondée sur le savoir. Nous avons le potentiel et l'opportunité unique de combler le déficit de talents anticipé au niveau mondial », a-t-il ajouté.

La subvention de Google au Nigeria provient de sa branche philanthropique « Mind the Gap », en partenariat avec Data Science Nigeria et l'Initiative pour l'industrie créative en Afrique. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement du pays qui tirent leur essence du programme numérique du président nigérian Bola Tinubu investi en mai dernier. Le programme construit sur sept axes prévoit pour les 24 premiers mois du mandant de M. Tinubu, la création d’un million d'emplois dans le secteur des TIC au Nigeria.

Ainsi, cette formation devrait permettre de donner aux populations les compétences numériques nécessaires au regard de la transformation numérique qui s’accélère sur le continent africain, ainsi que des ambitions d’e-gouvernement et d’économie numérique du gouvernement nigérian.

Selon le Bureau national des statistiques (NBS), les activités du secteur des TIC ont contribué à hauteur de 17,47 % au PIB réel du Nigeria au premier trimestre 2023.

Samira Njoya

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